lundi 27 décembre 2021

La Food Standards Agency envisage de mettre fin aux contrôles de Fukushima

La dernière mouture de la réglementation européenne sur le sujet est le Règlement (UE) n°2021/1533 du 17 septembre 2021 imposant des conditions particulières à l'importation de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux originaires ou expédiés du japon à la suite de l'accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima et abrogeant le règlement d'exécution (UE) 2016/6 (J.O.U.E. du 20/09/2021). 

Pour autant, «La FSA envisage de mettre fin aux contrôles de Fukushima», source Food Safety News.

La Food Standards Agency (FSA) propose de recommander la suppression des contrôles à l'importation des produits alimentaires de Fukushima et des régions avoisinantes.

La FSA est en train de réviser les contrôles sur les importations de denrées alimentaires en provenance du Japon, qui sont en place depuis un accident nucléaire en mars 2011, afin de fournir des conseils en matière de sécurité des aliments et de santé publique aux ministres et afin qu'une décision puisse être prise quant à savoir s'ils sont toujours nécessaires. L'Irlande du Nord suivra toujours les règles de l'UE et la décision finale sera prise par les ministres de chaque pays d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Écosse.

Une évaluation des risques a estimé que la suppression du niveau maximal de 100 becquerels par kilogramme (Bq/Kg) de radiocésium (formes radioactives de césium) pour les aliments importés du Japon au Royaume-Uni entraînerait une augmentation négligeable du risque pour les consommateurs.

La plupart des aliments en provenance du Japon peuvent déjà être importés sans restrictions, ni contrôles des niveaux de radioactivité. Cependant, des contrôles subsistent pour certains produits de certaines régions comme un certain nombre d'espèces de poissons, de champignons sauvages et de légumes fourragers.

Consultation ouverte
Une période de commentaires publics donne aux gens la possibilité d'avoir leur mot à dire sur les prochaines étapes, notamment le maintien des contrôles actuels, leur suppression ou l'application de contrôles à moins de produits. Il est ouvert jusqu'au 11 février 2022.

Depuis 2014, les analyses en laboratoire sont effectuées de manière aléatoire sur 5% au maximum des envois. Au cours des 10 années où les contrôles ont été mis en place, il n'y a eu aucun cas où les contrôles ont trouvé des niveaux supérieurs à 100 Bq/kg sur des produits importés au Royaume-Uni.

Le potentiel de dommages causés par la radioactivité est mesuré en millisieverts (mSv). La Commission internationale de protection radiologique recommande que les personnes ne reçoivent pas plus que la limite inférieure de 1 à 20 mSv par an. L'évaluation des risques de la FSA estime que la dose pour les consommateurs britanniques ne dépasserait pas 0,016 mSv par an en raison de la consommation d'aliments importés du Japon.

Certains aliments importés du Japon nécessiteraient toujours des déclarations et seraient soumis à des contrôles officiels pour d'autres raisons de sécurité sanitaire des aliments lorsqu'ils sont classés comme aliments à haut risque.

Action de l'UE et des États-Unis
Plus tôt cette année, les États-Unis et l'Union européenne ont modifié les règles concernant l'importation de denrées alimentaires en provenance des régions proches de Fukushima. Alors que la Food and Drug Administration des États-Unis a supprimé une alerte à l'importation, la Commission européenne n'a modifié la réglementation que pour modifier les contrôles sur les importations de denrées alimentaires.

Rebecca Sudworth, directrice des politiques à la FSA, a déclaré que la sécurité des aliments est une priorité dans le processus.

«Les produits de cette région ne sont importés au Royaume-Uni qu'en petites quantités, destinés principalement aux personnes ayant un régime japonais et aux restaurants spécialisés dans la cuisine japonaise», a-t-elle déclaré.

«Ces réglementations ont depuis été régulièrement revues par la Commission européenne. Cette responsabilité a maintenant été transférée à la FSA, ainsi qu'à Food Standards Scotland, et nous avons réalisé une évaluation des risques d'importation au Royaume-Uni et une évaluation de l'impact économique. Nous accueillons tous les points de vue sur d'éventuelles modifications des contrôles, avant de conseiller les ministres sur les prochaines étapes.»

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dimanche 26 décembre 2021

Rappels de produits alimentaires en France, Listeria en tête des causes de rappels pour la semaine de Noël

Plus qu'une semaine à attendre avant de connaître l'état annuel des rappels de produits alimentaires en France, mais vous le savez, si vous me suivez, il n'y aura pas de suspens. Dans le dernier article sur le sujet, Hélas, pas de trêve de Noël pour les rappels de produits alimentaires en France !, j’indiquais que le total extavagant des rappels, depuis le 1er décembre 2021, était de 227.

Petit retour en arrière, souvenez-vous de cet article où je constatais que Le thermomètre des rappels de produits alimentaires a explosé en mars 2021En effet, janvier 2021, 16 rappels, février 2021, 21 rappels et mars 2021, 218 avis de rappels en France. Et depuis cela n’a eu de cesse d’augmenter …

Voilà pour le contexte alors, qu’en est-il pour cette semaine de Noël désormai écoulée ? On peut dire que Listeria est très présent chaque jour au niveau des rappels, cela ne doit pas nous rassurer !

Le total des rappels depuis le 1er décembre 2021 s’élève désormais à 263. La semaine écoulée, du 20 au 24 décembre 2021, avec 36 rappels se détaille ainsi,

Rappels du 20 décembre 2021, 9
oxyde d’éthylène: 4
Listeria monocytogenes: 4
Clostridium perfringens: 1
A noter que le rappel de boudin blanc cognac fine champagne pour cause de présence de Clostridium perfringens a eu lieu le 20 décembre par RappelConso mais le 13 décembre par Carrefour et chez Auchan.

Rappels du 21 décembre 2021, 4
oxyde d’éthylène: 3
Listeria monocytogenes: 1

Rappels du 22 décembre 2021, 6
défaut d’étanchéité: 2
Listeria monocytogenes: 2
erreur de DLC: 1
oxyde d’éthylène: 1

Rappels du 23 décembre 2021, 8
Listeria monocytogenes: 5
erreur de DLC: 1
absence de DLC: 1
oxyde éthylène / 2-choloréthanol: 1

Rappels du 24 décembre 2021, 9
Escherichia coli: 3
résidu de pesticide interdit: 2
Listeria monocytogenes: 1
Salmonella: 1
oxyde éthylène / 2-choloréthanol: 1
corps étrangers: 1

Rendons nous compte que 13 rappels sur 36 sont dus à la résence de Listeria monocytogenes !

À retenir pêle mêle pour cette semaine
27 notifications du 1er au 25 décembre 2021 au RASFF de l’UE pour les produits d’origine France. Plus d’une notification par jour !

280 rappels à cause de Listeria monocytogenes depuis le 1er avril 2021, date de création de RappelConso, soit 8,2% des produits rappelés. 280 rappels à cause de Listeria monocytogenes depuis le 1er avril 2021, date de création de RappelConso, soit 8,2% des produits rappelés.

RappelConso a publié le 24 décembre 2021 le rappel de botte de thym en raison de la présence d’un résidu de pesticide interdit; cela étant, il est rapporté sur le site d’Auchan à propos de ce même rappel, ‘Suite à la présence d’une molécule non autorisée dans la matière première’. Décidément où on se tourne, l’information fait défaut.

On notera une notification par la Belgique au RASFF de l'UE le 24 décembre avec la présence de norovirus dans des huîtres de France, transformées aux Pays-Bas. Epidémie de gastro en vue ? Rappel en Belgique par Aquamossel Triton le 24 décembre 2021 d’huîtres creuses de Bretagne 3 12 pièces à cause d’une présence possible de norovirus. Source AFSCA.

De même une notification par la France le 16 décembre au RASFF de l'UE en raison d’une intoxication alimentaire suspectée à Salmonella liée à de la saucisse et du saucisson sec de France. Curieuse expression pour une intoxication alimentaire suspectée à Salmonella qui a rendu malades une quarantaine d’enfants en France…

Cette intoxication alimentaire d’enfants à Salmonella est symptomatique d’une nouveauté, on ne communique plus sur le sujet, on n’informe plus ! Le dernier communiqué présent sur le site des alertes alimentation du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, qui ne s’est jamais aussi mal nommé, a été le 17 juillet 2021 à propos d'un communiqué, suite à 45 cas de salmonellose, Retrait et rappel de fuets (saucisses sèches espagnoles) contaminés par des salmonelles. La quarantaine d’enfants contaminés par Salmonella récemment n’ont pas eu droit à une ligne de communiqué puisque RappelConso étant là, on ne communique donc plus. Triste époque ...

Petite lueur d’espoir de Noël, moins de rappels cette semaine liés à l’oxyde éthylène et/ou 2-choloréthanol, pourvu que ça dure ...

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Les fruits de la peur, un article du magazine du BfR

Beaucoup de gens se méfient des produits phytosanitaires. Y a-t-il lieu de s'inquiéter ? Faisons le point.

Les produits phytosanitaires (PPS) ne jouissent guère d'une bonne réputation. Mais il n'y a pas que cela: beaucoup de gens craignent qu'ils ne soient dangereux pour la santé. Ils s'inquiètent des ‘produits chimiques’ dans les aliments qui sont censés être aussi ‘naturels’ que possible. Cette attitude est encouragée par des reportages parfois déséquilibrés dans les médias. En 2016, par exemple, l'annonce de la détection de la substance active le glyphosate, dans un PPS, dans les 14 types de bière les plus vendus a fait grand bruit. Pourtant, le niveau de glyphosate était si faible qu'il faudrait boire 1 000 litres de bière par jour afin de consommer suffisamment de substance active pour qu'elle présente un risque pour la santé.

De tels rapports contribuent à perturber davantage le public. Mais que fait l'État pour protéger ses citoyens ? À quels risques réels pour la santé les gens sont-ils confrontés? Comment les PPS sont-ils autorisés et comment leur utilisation est-elle contrôlée ? Y a-t-il lieu de s'inquiéter ?*

Agrément et autorisation: quelle différence ?
L'autorisation des PPS et l'approbation des substances actives qu'ils contiennent sont strictement réglementées dans l'Union européenne (UE). Les substances actives sont approuvées dans toute l'UE après évaluation préalable par un ou plusieurs États membres. D'autre part, les produits phytosanitaires – ils contiennent souvent plusieurs substances actives et coformulants – sont autorisés au niveau national par les différents États membres. Ceci est généralement précédé d'une évaluation zonale. À cette fin, l'UE est divisée en trois zones – avec l'Allemagne dans la zone centrale. Une autorité nationale évalue la demande d'autorisation pour le compte des autres États membres de la zone.  

Un aspect clé lors de l'approbation des substances actives est l'évaluation de leurs risques pour la santé. En Allemagne, cette évaluation est effectuée de manière indépendante par l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR). La distinction entre danger et risque est fondamentale à cet égard.

«Nous examinons de manière approfondie, depuis l'agriculteur et du résident des champs de blé au consommateur, les dangers potentiels qu'une substance active présente pour différents groupes de personnes», explique le Dr Jens Schubert du BfR. L'accent est mis sur le risque réel, pas sur le danger théorique.

Évaluation approfondie
Le BfR évalue comment une substance active est absorbée et métabolisée et quels effets toxiques (toxiques) peuvent survenir. L'évaluation examine également si une substance déclenche des mutations génétiques (mutagénicité), si elle provoque le cancer (cancérogène) ou endommage l'information génétique (génotoxicité). Une substance active d’un PPS n'est approuvée et un PPS autorisé que si aucun risque pour la santé n'est à craindre lorsqu'il est utilisé comme prévu.

Sur la base des informations sur une substance active, le BfR, en collaboration avec des experts des autres États membres et de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), établit des valeurs limites standard de l'UE qui doivent être respectées. Il est important de noter que la dose d'une substance détermine sa toxicité. Les résidus de PPS peuvent être tolérés à de faibles niveaux dans les aliments – bien en deçà d'une dose dangereuse. La limite de ce qui est autorisé est marquée par ce que l'on appelle le niveau maximal de résidus d'une substance active et de ses produits de dégradation.

Lors de la détermination (‘dérivation’) des valeurs limites, une marge de sécurité est prise en compte. Une dose qui produit un effet chez l'animal est réduite d'un facteur dix lorsqu'elle est transférée à l'homme, puis à nouveau d'un facteur dix pour tenir compte des différentes sensibilités des personnes.

La valeur limite et la toxine
Les valeurs limites sont comme des glissières de sécurité sur nos routes. De la même manière qu'elles contribuent à prévenir les accidents de la circulation, les valeurs limites sont conçues pour garantir l'utilisation sûre d'une substance active. Cependant, c'est une idée fausse qu'ils représentent une frontière entre ‘dangereux’ ou ‘toxique’ et entre ‘inoffensif’ ou ‘non toxique’.

Voici un exemple : La valeur ADI ou acceptable daily intake (la dose journalière admissible ou dose journalière tolérable) indique la quantité d'une substance qui peut être ingérée quotidiennement pendant une vie sans risque pour la santé. Le dépassement occasionnel de la quantité n'est pas significatif car il sera compensé par une consommation plus faible les autres jours.

Garantir une alimentation de qualité
Alors que le BfR effectue l'évaluation des risques en tant qu'autorité indépendante, l'Office fédéral allemand de la protection des consommateurs et de la sécurité des aliments (BVL) est chargé de la gestion des risques en aval. Outre l'octroi de l'autorisation, le BVL a pour mission de déterminer les domaines d'application et de contrôler l'utilisation des produits phytopharmaceutiques.

Lors de l'autorisation des PPS, outre les risques sanitaires (évalués par le BfR), le BVL prend également en compte la question de l'efficacité (évaluée par l'Institut Julius Kühn) et de la compatibilité environnementale (évaluée par l'Agence fédérale allemande pour l'environnement). Le BVL définit en détail comment, où et par qui le PPS peut être utilisé.

«Les produits phytosanitaires garantissent la disponibilité d'aliments de haute qualité pour tous», déclare le Dr Martin Streloke, chef de service chez BVL. Il voit la protection des végétaux confrontée à des problèmes difficiles. Streloke est préoccupé par le fait que le nombre total de substances actives des PPS est resté inchangé depuis des années, même si environ 20% de PPS supplémentaires ont été autorisés depuis 2016. Cependant, il y a eu un décalage entre les domaines d'efficacité au détriment des insecticides. En conséquence, environ 20% d'autorisations d'urgence supplémentaires, qui ne sont disponibles que pour une courte période, ont dû être accordées depuis 2016, et la tendance est à la hausse. «La perte d'importantes substances actives des PPS entraîne des écarts plus importants dans la protection de plusieurs cultures», déplore-t-il.

Alimentation : 20 000 contrôles par an
Le bureau de contrôle des aliments de chaque État fédéral respectif en Allemagne est responsable de la vérification des résidus de PPS. Chaque année, environ 20 000 échantillons d'aliments sont testés pour les résidus de pesticides par 19 bureaux d'enquête.

«Dans l'ensemble, aucun résidu de pesticides n'a été trouvé dans environ 40% des échantillons d'aliments en 2019», rapporte Anne Katrin Pietrzyk du BVL. «Des résidus tolérables inférieurs à la limite maximale de résidus ont été retrouvés dans un peu moins de 60%, et dans un peu plus de 2%, ils ont été dépassés.»

Si le niveau maximal de résidus dans un produit est dépassé, la première chose à considérer est l'incertitude de la mesure. Si cela a été déduit et que la valeur mesurée est toujours au-dessus de la limite, le produit n'est plus considéré comme ‘commercialisable’. Cela ne signifie pas pour autant qu'il présente déjà un risque. En règle générale, pour atteindre les valeurs limites significatives en termes de santé, des concentrations beaucoup plus élevées sont nécessaires.

Aliment ‘bio’ avec moins de traces produits synthétiques
Pour tous ceux qui veulent toujours manger le moins possible de résidus de PPS ‘synthétiques’, les aliments bio sont une option. Ces aliments sont à près de 80 % exempts de traces de pesticides ‘synthétiques’. Cependant, cela ne prend pas en compte les pesticides ‘non synthétiques’ autorisés (et non calculés) en agriculture biologique.

La critique de l'évaluation des risques des PPS existante vient d'organisations non gouvernementales comme la Fédération allemande pour l'environnement et la conservation de la nature (BUND). De l'avis de Corinna Hölzel du Département Biodiversité du BUND, l'évaluation des risques est obsolète car elle sous-estime les expositions multiples et les pesticides à activité hormonale.

Légende de l'image ci-contre: Il y a une grande incertitude au sein de la population. À des manifestations comme celle-ci, des personnes appellent à l'interdiction du glyphosate.

Des contrôles critiqués comme insuffisants
Les contrôles sur les résidus de PPS sont insuffisants car les infractions ne sont pas suffisamment sanctionnées et les pesticides qui ne sont plus autorisés dans l'UE entrent sur le marché via des aliments importés. En outre, le principe de précaution doit être appliqué de manière cohérente. L'autorisation d'une substance active d’un PPS comme le glyphosate ne devrait pas être prolongée car, selon le Centre international de recherche sur le cancer, il est probablement cancérigène, et en tant qu'herbicide total, il a un effet très néfaste sur la biodiversité.

«Toute substance est dangereuse», rétorque le Dr Tewes Tralau, chef du département ‘Sécurité des pesticides’ au BfR. L'aspect clé est toujours la dose à laquelle vous êtes exposé. C'est vrai pour chaque substance et chaque produit phytopharmaceutique, qu'il soit ‘synthétique’ ou ‘biologique’.

Tralau n'est pas d'accord pour dire que l'évaluation des risques des PPS est ‘obsolète’ et ne prend pas suffisamment en compte les dangers. Les études scientifiques sont la base d'une action rationnelle. Le simple soupçon ou la spéculation ne sont pas une base suffisante – pas même pour le principe de précaution. «En ce qui me concerne, les produits phytosanitaires ne sont pas préoccupants – tant qu'ils sont utilisés comme prévu», conclut Tralau en tant que scientifique.

*Cet article s'appuie en partie sur les présentations du 21e Forum BfR pour la protection des consommateurs, qui s'est tenu à Berlin les 9 et 10 juin 2021 sous le titre ‘Les produits phytopharmaceutiques – une cause de préoccupation ?’

On lira avec intérêt, «Ça ne marchera pas sans chimie», source article paru dans le magazine du BfR, BfR2GO.
Ce qui compte, c'est la dose: Interview du Dr Tewes Tralau, expert en pesticides à l’Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR), sur les risques des produits phytosanitaires et la recherche d'alternatives.

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samedi 25 décembre 2021

Intoxication alimentaire d'une quarantaire d'enfants dans une école de Saint-Agathon: Salmonella est parti en laissant des traces …

Le blog vous en avait déjà parlé ici et ici.

Après l'intoxication à la salmonelle au restaurant scolaire, élus, parents d'élèves et personnel communal se sont réunis. Des décisions ont été actées. Source L’Écho de l’Armor et de l’Argoat.

Après l’intoxication alimentaire à la salmonelle qui a touché une quarantaine d’enfants au restaurant scolaire, la maire Anne-Marie Pasquiet a souhaité revenir sur cet incident, mercredi dernier, avant d’ouvrir les dossiers du conseil municipal.

«C’est un moment difficile que nous avons vécu et tout particulièrement les enfants. Cette intoxication a laissé des traces tant physiques que psychologiques», indique-t-elle.

Saucisse et saucisson
Suite à cette intoxication, une réunion a été provoquée le mardi 14 décembre, regroupant des délégués des parents d’élèves, le personnel communal de la restauration scolaire et les élus.

«Les échanges ont été enrichissants et constructifs, poursuit la maire. On a trouvé rapidement les causes. Il s’agissait de deux produits (saucisse et saucisson) de l’entreprise Denoual. Aujourd’hui, le pic est passé et les neuf enfants hospitalisés sont rentrés chez eux.»

Après cet incident, Anne-Marie Pasquiet a reconnu qu’elle aurait « pu communiquer davantage et répondre aux interrogations des parents. Même si on croit bien faire les choses, il peut y avoir des petits loupés. J’avais demandé une analyse de l’eau et il n’y avait rien. En attendant les résultats, on a proposé aux enfants de l’eau minérale. »

«Certaines mamans étaient dans la détresse»
Adjoint aux affaires scolaires, Christian Naudin a complété les propos de la maire, rappelant qu’il y avait «déjà une épidémie de gastro au départ avec donc des enfants qui avaient des organismes affaiblis. On était orienté sur la prise de mesures directes. On a laissé la communication de côté. Certaines mamans étaient dans la détresse et on a passé du temps avec elles. On souffrait aussi des difficultés des enfants. C’était un sentiment d’impuissance car on n’avait pas de résultat. On a sécurisé au maximum dans la cantine.»

Lors de cette réunion, les échanges ont été «enrichissants et constructifs », précise la maire. Et des décisions ont été actées. «Mettre en place des échanges directs avec les parents d’élèves délégués et non avec l’association des parents d’élèves pour une communication plus rapide.»

Seconde décision : «Demander à l’Agence régionale de santé un numéro de téléphone pour que les parents aient des informations.»

Commentaire
On sait que l’ARS comme d’autres autorités sanitaires ne sont pas des adeptes de la transparence, ça se saurait, une dissolution des ARS serait la bienvenue !
Après un rappel tardif, une notification de la France au RASFF de l’UE le 16 décembre a fait état d’une intoxication alimentaire suspectée à Salmonella liée à des saucisses et saucissons secs de France; 'intoxication alimentaire suspectée", on est toujours dans le déni ...

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Noël n’est pas aussi magique avec une intoxication alimentaire, une campagne de la Food Standards Scotland

Il faut dire que cette campagne est pas mal du tout, Noël n’est pas aussi magique avec une intoxication alimentaire

«La campagne de l’agence écossaise se concentre sur la sécurité des aliments pendant la période des fêtes» source Food Safety News.

Les familles sont invitées à redoubler de vigilance en matière de sécurité alimentaire pendant la saison des fêtes par Food Standards Scotland (FSS).

L'agence a lancé une campagne encourageant les consommateurs à s'assurer qu'ils suivent de bonnes pratiques de sécurité des aliments afin de minimiser les risques d'être malades pendant la période des fêtes et de ne pas donner ou de contracter une intoxication alimentaire.

Le message est transmis – via des publicités sur les réseaux sociaux et à la radio, et sur des panneaux d'affichage – à l'aide d'une série d'images montrant des personnes souffrant d'intoxication alimentaire, sous le titre : «Noël n'est pas si magique avec une intoxication alimentaire».

Un sondage de la FSS a révélé que de nombreux consommateurs admettent avoir des comportements à risque pouvant entraîner une intoxication alimentaire.

Seul un tiers des 1 016 répondants ont déclaré qu'ils lisaient toujours les informations sur les étiquettes des aliments; seuls 12% utilisent un thermomètre pour aliments lors de la cuisson et près des deux tiers pensent qu'il est peu probable qu'ils tombent malades à cause de la nourriture préparée dans leur propre maison.

Près de quatre personnes sur dix avaient entendu parler de Campylobacter et la plupart le connaissent un peu. L'approche la plus courante pour décongeler la viande ou de la volaille congelée consistait à les laisser à température ambiante plutôt qu'au réfrigérateur. Un autre comportement négatif était de sentir la nourriture plutôt que d'utiliser des dates de péremption. Les aliments contaminés ou «mauvais» ne peuvent être identifiés à la vue ou à l’odorat.  

Message important
Emma Agnew, conseillère scientifique à la FSS, a déclaré que la campagne joue sur le thème de Noël étant la période la plus magique de l'année tout en portant une connotation très sérieuse.  

«Nous voulons rappeler à tout le monde en Écosse de rester très vigilant face aux risques d'intoxication alimentaire en cette période des fêtes, en particulier pour les personnes les plus à risque de cas d'intoxication alimentaire graves, voire mortelles, comme les personnes âgées, les jeunes enfants et les personnes atteintes de systèmes immunitaires affaiblis.»

«Notre check-liste fournit les meilleurs conseils que tout le monde pourrait vouloir connaître sur la cuisson sûre, en mettant en évidence les bons comportements en matière de sécurité des aliments et les meilleurs moyens de vous rendre moins susceptible de contracter ou de transmettre une intoxication alimentaire.»

La FSS a produit une check-liste de la sécurité des aliments pour Noël mettant en évidence les meilleurs moyens de réduire les risques d'intoxication alimentaire.

La liste comprend la recommandation pour tous de bien faire cuire leurs dindes de Noël à 75°C dans la partie la plus épaisse de la volaille. Les restes doivent être conservés dans des récipients au réfrigérateur dans les deux heures et consommés dans les deux jours ou congelés. Une autre astuce consiste à vérifier et à respecter les dates de péremption de tous les aliments lors de la planification et de la cuisson pendant les vacances. Le réfrigérateur doit être entre 0 et 5°C.

Maree Todd, ministre de la Santé publique, de la Santé des femmes et des Sports, a déclaré: «Avec les défis actuels de la COVID-19, je sais que nous serons impatients de célébrer pendant cette période spéciale de l'année. Les conseils pratiques donnés nous aideront à rester en bonne santé et en bonne santé au cours des prochaines fêtes de fin d'année.»

Une vidéo est aussi disponible ici.

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De bonnes nouvelles de Noël

Je ne saurais mieux dire ...

L'Italie lève le tabou du nucléaire. Roberto Cingolani, le ministre de la Transition écologique veut que le recours à l'atome puisse être envisagé sans a priori. Des propos explosifs dans un pays qui a dit deux fois non par référendum au nucléaire. Mais la flambée du prix de l'énergie et les objectifs de décarbonation changent la donne.Source Les Échos

«Le monde est plein d'écologistes bobos et extrémistes: ils sont pires que la catastrophe climatique elle-même.» Les propos ne viennent pas d'un obscur lobbyiste pétrolier mais de Roberto Cingolani, ministre italien de la Transition écologique. Ce physicien, ancien directeur du prestigieux institut de technologie de Gênes, doit gérer près de 40 % des ressources dévolues à l'Italie grâce au plan de relance européen, soit 70 milliards d'euros. Une partie pourrait nourrir la recherche sur la fusion nucléaire.

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