🔴 #santé | Fermeture administrative décidée par le Préfet du Val-d'Oise des traiteurs "Cocktail cocktail" et "Mac Amande", situés 3 villa Bon Accueil à Bezons et exploités par le même gérant :
— Préfet du Val-d'Oise (@Prefet95) July 13, 2023
❌ Denrées alimentaires avec des dates limites de consommation dépassées
❌… pic.twitter.com/95qTXayZn7
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
vendredi 14 juillet 2023
Hygiène et sécurité des aliments en France : Le Val d'Oise fait la course en tête !
L’interconnexion et le transfert de microbiomes entre les environnements est essentielle, selon une étude
Résumé
Belles-Forêts (Moselle) : douze scouts victimes d’une potentielle intoxication alimentaire
D’abord, on a eu «Belles-Forêts : intervention pour intoxication alimentaire au camp de scouts», selon Le Républicain Lorrain du 13 juillet 2023. Un peu plus tard, le titre est devenu «Belles-Forêts : douze scouts victimes d’une potentielle intoxication alimentaire».
Un important dispositif de secours a été déployé ce jeudi après-midi aux abords du canal de la Sarre, à hauteur de l'écluse numéro 2 à Belles-Forêts (Moselle).
Vers 14 h 10, les pompiers ont été appelés pour une suspicion d'intoxication alimentaire dans un camp de scouts, installé depuis samedi.
Sur les 24 jeunes originaires d'Alsace, douze ont été victimes de malaises et de vomissements.
Plusieurs hôpitaux ont été mobilisés pour accueillir les victimes. Leur état ne présente cependant pas d'inquiétude.
Quelques observations sur des rappels en France
Mais depuis quelque temps, il faudrait ajouter la présence de Listeria dans les produits de volaille, jugez plutôt …
Songez que du 16 au 22 juin 2023, il y a eu 26 rappels de poulet prêt à cuire pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Ajoutez à cela que ces rappels n’avaient rien de proactifs et que la plupart de ces rappels ont eu lieu, en moyenne, 18 jours après la fin de la date commercialisation.
Voici que le phénomène du principe de précaution se poursuit le 12 juillet, en pire si j’ose dire …
- caissette de 10 cuisses de poulet blanc, date début/fin de commercialisation : du 23/06/2023 au 30/06/2023.
Merci de m’indiquer que peut faire le consommateur ayant acheté ces produits et qui a été informé au moins 12 jours après.
Aucune information sur une congélation éventuelle, bien triste sécurité des aliments en France …
Le 13 juillet, hasard (?), a vu d’autres rappels de produits de volaille pour cause de présence de Listeria monocytogenes : 6 rappels d’aiguillette et de filet de canard. Le rappel d’aiguillette fait suite à une notification au RASFF de l’UE par la France le 13 juillet.
Enfin, signalons dans la rubrique ‘la coopération entre les Etats membres de l’UE ne fonctionne pas’, le rappel en France de tartine croustillante sarrazin 125 le 13 juillet, en raison de la présence de traces d'alcaloïdes tropaniques provenant d'une matière première, mais le 4 juillet en Irlande et le 5 juillet en Belgique et au Luxembourg. Merci à nos autorités sanitaires ...
Aussi dans cette même rubrique, rappel de tomme de brebis de la marque Antoine Ottavi le 13 juillet au Luxembourg. 17 rappels des produits de cette entreprise ont eu lieu en France entre le 19 mai et le 3 juillet, et il avait été question de risque de listériose, il y a donc des rappels qui ont du mal à se terminer ...
A noter en ce 13 juillet toujours, un rappel en France de tomme de brebis de Corse pour cause de suspicion de Listeria monocytogenes, commercialisée du 01/03/2023 au 16/06/2023. Un énième rappel de plus ...
Le 13 juillet, 12 rappels dont 8 pour cause de présence de Listeria monocytogenes.
jeudi 13 juillet 2023
Des bactéries intestinales liées aux dépôts graisseux dans les coronaires
«Des bactéries intestinales liées aux dépôts graisseux dans les coronaires», source communiqué de l’Université d’Uppsala du 12 juillet 2023.
Dans une importante étude suédoise, des chercheurs ont découvert un lien entre les taux de certaines bactéries vivant dans l'intestin et la plaque d'athérosclérose coronarienne. Cette plaque d'athérosclérose, qui est formée par l'accumulation de dépôts de graisse et de cholestérol, constitue une cause majeure de crises cardiaques. L'étude a été menée par des chercheurs d'Uppsala et de l'Université de Lund.
La nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique Circulation, était basée sur des analyses de bactéries intestinales et d'imagerie cardiaque chez 8 973 participants âgés de 50 à 64 ans d'Uppsala et de Malmö sans maladie cardiaque connue auparavant. Ils ont tous participé à l'étude suédoise CArdioPulmonary bioImage Study (SCAPIS). Les résultats ont été publiés dans la revue scientifique Circulation.
Nous avons découvert que des bactéries buccales, en particulier les espèces du genre Streptococcus, sont associées à une augmentation de la présence de plaques d'athérosclérose dans les petites artères du cœur lorsqu'elles sont présentes dans la flore intestinale. Les espèces du genre Streptococcus sont des causes fréquentes de pneumonie et d'infections de la gorge, de la peau et des valves cardiaques. Nous devons maintenant comprendre si ces bactéries contribuent au développement de l'athérosclérose», a dit Tove Fall, professeure d'épidémiologie moléculaire au Département des sciences médicales et au SciLifeLab de l'Université d'Uppsala, qui a coordonné l'étude avec des chercheurs de l'Université de Lund.
Séquençage du contenu ADN
«Le grand nombre de prélèvements avec des données de haute qualité provenant de l'imagerie cardiaque et de la flore intestinale nous a permis d'identifier de nouvelles associations. Parmi nos découvertes les plus importantes, Streptococcus anginosus et S. oralis subsp. oralis étaient les deux plus fortes», explique Sergi Sayols-Baixeras, auteur principal de l'Université d'Uppsala.
Prélèvements de matières fécales et de salive
90% des vignes dans le Bordelais contaminées par un champigon
90% du vignoble bordelais touché par le mildiou : la MSA ouvre une ligne d'appel d'urgence https://t.co/aUg0lOUhBL
— FUMERY Denis ⚫️ (@FUMERYD) July 12, 2023
📢#MILDIOU La MSA Gironde est à votre écoute et solidaire. Soutien aux exploitants agricoles impactés. 🔴 Ligne d’urgence : 0556014833 / recouvrementamiable.blf@msa33.msa.fr | Aides sociales et psychologiques : accueilsocial.blf@msa33.msa.fr / 0557555460 ➡️https://t.co/19lBpGfMZx pic.twitter.com/UJd0lmo22B
— MSA Gironde (@GirondeMsa) July 12, 2023
L'Écosse réfléchit aux seuils d'action des pathogènes
La Food Standards Scotland (FSS) envisage d'introduire des seuils d'action pour certains agents pathogènes sur la base d'une approche britannique ou écossaise.
L'utilisation de cibles basées sur les infections signalées d'agents pathogènes clés pourrait aider à surveiller les tendances et servir de déclencheur pour agir. Cependant, les chiffres devraient être interprétés avec prudence en raison de la sous-déclaration, de l'incapacité de séparer les sources alimentaires et non alimentaires, des changements démographiques et des impacts des fluctuations d'une année à l'autre des facteurs environnementaux, tels que les conditions météorologiques.
Lorsque des cas signalés dépassent le seuil, différentes étapes seraient envisagées, notamment une enquête pour identifier les raisons de l'augmentation ; prélèvements supplémentaires d’aliments associés à l'agent pathogène et communication des risques aux consommateurs à l'aide de messages personnalisés.
La FSS utilise actuellement les données de Public Health Scotland sur des rapports de laboratoire confirmés pour cinq agents pathogènes afin de surveiller l'évolution des maladies d'origine alimentaire.
Considérations sur le seuil d'action
Les variations d'une année sur l'autre et le faible nombre de rapports pour certains agents pathogènes en Écosse ont rendu difficile la création de seuils appropriés. Cependant, la Food Standards Agency (FSA) a précédemment développé un système de déclenchement pour les agents pathogènes d'origine alimentaire et l'examine actuellement.
L'adoption de niveaux spécifiques écossais peut être problématique pour les agents pathogènes avec un nombre de cas inférieur, tels que Listeria, où les rapports de laboratoire confirmés sont généralement inférieurs à 20 chaque année, mais les seuils à l'échelle du Royaume-Uni devraient être pris en compte dans un contexte écossais.
Quatre autres domaines ont été identifiés dans une mise à jour de la stratégie : examiner et renforcer l'adoption des interventions pour soutenir la réduction de Campylobacter ; soutenir les entreprises et les consommateurs pour minimiser les risques liés à Listeria monocytogenes ; comprendre l'épidémiologie des infections d'origine alimentaire en Écosse, et, un meilleur ciblage des conseils aux consommateurs visant à éduquer le public sur les risques particuliers auxquels sont exposés les groupes vulnérables et sur la manière de les éviter.
Travail sur des pathogènes spécifiques
La FSS et la FSA élaborent un plan pour comprendre comment le poulet contribue aux taux d'infection et où les interventions doivent être renforcées. Les résultats d'une enquête sur les agents pathogènes et la résistance aux antimicrobiens du poulet au détail seront publiés plus tard cette année. Un autre exercice de cartographie aidera à comprendre les interventions utilisées dans la chaîne alimentaire par les agriculteurs, les transformateurs et les distributeurs pour réduire la contamination. La communication avec les traiteurs et les consommateurs sur les risques de Campylobacter dans les foies et la viande de canard et sur la façon de les préparer en toute sécurité sera également une priorité à l'avenir.
Les données des travaux britanniques suggèrent une réduction des niveaux élevés de contamination du poulet ces dernières années, mais très peu de changement dans le nombre de personnes malades ou d'attribution aux souches de Campylobacter liées au poulet.
Au cours de l'année écoulée, des éclosions et des décès associés à du poisson fumé et au fromage non pasteurisé ont mis en évidence les défis techniques auxquels sont confrontés les petits et moyens producteurs pour maîtriser Listeria. La FSS examine la communication des risques aux consommateurs et l'approvisionnement du secteur public et la fourniture d'aliments dans les EHPAD.
Étant donné que Listeria peut persister dans l'environnement de production et se développer à basse température, il est nécessaire de disposer d'orientations sur la validation de la durée de conservation pour garantir l'application de dates de durabilité appropriées, et sur les systèmes de prélèvements requis pour vérifier l'efficacité des méthodes de nettoyage pour enlever Listeria des surfaces et des équipements.
L'Écosse a le taux de STEC signalé le taux plus élevé du Royaume-Uni. En 2022, il y a eu deux éclosions en crêche, non causées par des aliments, avec 45 cas de maladie à cause de E. coli O157 et 12 cas dans une éclosion de non-O157. 26 autres patients ont été liés à un grand cluster à l'échelle du Royaume-Uni pour lequel aucun véhicule n'a été identifié.
La FSS commandera également un examen indépendant de la définition actuelle du groupe personnes vulnérables, afin de déterminer si elle peut être affinée sur la base de preuves à jour sur l'éventail des facteurs sous-jacents de santé et de mode de vie qui peuvent rendre les personnes de ces groupes plus vulnérables à la maladie. . Les résultats seront utilisés pour soutenir les évaluations des risques et la recherche sociale afin d'identifier les méthodes de communication les plus susceptibles d'atteindre les personnes susceptibles de courir un risque accru.
L'agence continuera de surveiller les tendances des maladies d'origine alimentaire avec Public health Scotland et utiliser tout changement dans les rapports qui pourrait avoir un impact sur les chiffres afin de hiérarchiser les travaux.
Les flambées de grippe aviaire en cours chez les animaux présentent un risque pour les humains, selon l'OMS

Analyse de la situation et conseils aux pays par la FAO, l'OMS, WOAH
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation mondiale de la santé animale (WOAH) exhortent les pays à travailler ensemble dans tous les secteurs pour sauver autant d'animaux que possible et protéger les personnes. .
Les virus de la grippe aviaire se propagent normalement parmi les oiseaux, mais le nombre croissant de détections de la grippe aviaire H5N1 chez les mammifères - qui sont biologiquement plus proches des humains que les oiseaux - fait craindre que le virus ne s'adapte pour infecter les humains plus facilement. De plus, certains mammifères peuvent servir de récipients de mélange pour les virus de la grippe, entraînant l'émergence de nouveaux virus qui pourraient être plus nocifs pour les animaux et les humains.
La lignée oie/Guangdong du virus de l’inflenza aviaire H5N1 est apparue pour la première fois en 1996 et a provoqué des épidémies chez les oiseaux depuis lors. Depuis 2020, un variant de ce virus H5 appartenant au clade 2.3.4.4b a entraîné un nombre sans précédent de décès chez les oiseaux et volailles sauvages dans de nombreux pays d'Afrique, d'Asie et d'Europe. En 2021, le virus s'est propagé en Amérique du Nord, et en 2022, en Amérique centrale et du Sud.
En 2022, 67 pays sur cinq continents ont signalé à WOAH des épidémies de grippe aviaire hautement pathogène H5N1 chez les volailles et les oiseaux sauvages, avec plus de 131 millions de volailles domestiques perdues en raison de la mort ou de l'abattage dans les élevages et les villages touchés. En 2023, 14 autres pays ont signalé des épidémies, principalement dans les Amériques, alors que la maladie continue de se propager. Plusieurs cas de mortalité massive ont été signalés chez les oiseaux sauvages, causés par les virus de la grippe A(H5N1) clade 2.3.4.4b.
Surveillance de la récente flambée d'épidémies chez les mammifères
«Il y a un changement de paradigme récent dans l'écologie et l'épidémiologie de la grippe aviaire qui a accru l'inquiétude mondiale alors que la maladie s'est propagée à de nouvelles régions géographiques et a provoqué des décès inhabituels d'oiseaux sauvages et une augmentation alarmante des cas de mammifères», a déclaré le Dr Gregorio Torres, Chef du département des sciences à WOAH.
Évaluer le risque pour l'homme
«Avec les informations disponibles à ce jour, le virus ne semble pas pouvoir se transmettre facilement d'une personne à l'autre, mais la vigilance est de mise pour identifier toute évolution du virus susceptible de changer cela», a déclaré la Dr Sylvie Briand, directrice de l’Epidemic and Pandemic Preparedness and Prevention de l’OMS. «L'OMS travaille en étroite collaboration avec la FAO et WOAH, et les réseaux de laboratoires pour surveiller l'évolution de ces virus, à la recherche de signaux de tout changement qui pourrait être plus dangereux pour l'homme. Nous encourageons tous les pays à augmenter leur capacité à surveiller ces virus et à détecter tout cas humain. Ceci est particulièrement important car le virus affecte désormais des pays ayant une expérience préalable limitée en matière de surveillance de la grippe aviaire.»
Des études sont en cours pour identifier tout changement dans le virus qui pourrait aider le virus à se propager plus facilement parmi les mammifères, y compris les humains.
«L'épidémiologie du H5N1 continue d'évoluer rapidement», a déclaré Keith Sumption, vétérinaire en chef de la FAO. «La FAO attire l'attention sur la nécessité d'être vigilant et de partager en temps opportun les séquences génétiques pour surveiller l'épidémiologie moléculaire afin d'évaluer les risques et de mieux contrôler les maladies.»
Freiner la propagation de la grippe aviaire
Prévenir l'influenza aviaire à sa source, principalement grâce à des mesures de biosécurité renforcées dans les élevages et dans les filières avicoles, et appliquer de bonnes pratiques d'hygiène. Les membres de WOAH, en consultation avec le secteur avicole, peuvent considérer la vaccination des volailles comme un outil complémentaire de contrôle des maladies basé sur une surveillance solide et tenant compte des facteurs locaux tels que les souches virales en circulation, l'évaluation des risques et les conditions de mise en œuvre de la vaccination.
Détectez, signalez et répondez rapidement aux épidémies animales en tant que première ligne de défense. Lorsqu'une infection est détectée chez les animaux, les pays sont encouragés à mettre en œuvre des stratégies de contrôle telles que décrites dans les normes WOAH.
Renforcer la surveillance de la grippe chez les animaux et les humains. Pour permettre une réponse précoce, la surveillance basée sur le risque chez les animaux doit être renforcée avant et pendant les périodes à haut risque. Les cas animaux de grippe aviaire doivent être signalés à WOAH en temps opportun. Le séquençage génétique doit être effectué périodiquement pour détecter toute modification des virus déjà présents dans la zone ou l'introduction de nouveaux virus. Chez l'homme, les éléments suivants doivent être prioritaires : (i) la surveillance des infections respiratoires aiguës sévères et des syndromes grippaux, (ii) un examen attentif de tout profil épidémiologique inhabituel, (iii) la notification des infections humaines en vertu du Règlement sanitaire international, et (iv) partage des virus grippaux avec les WHO Global Influenza Surveillance and Response System (GISRS) Collaborating Centres for Reference and Research on Influenza.
Mener des enquêtes épidémiologiques et virologiques autour des épidémies animales et des infections humaines. La surveillance doit être renforcée afin de détecter et d'enquêter rapidement sur d'autres cas suspects chez l'animal et chez l'homme.
Partagez rapidement les données de séquence génétique des virus d'humains, d'animaux ou de leur environnement dans des bases de données accessibles au public, avant même la publication évaluée par des pairs.
Encourager la collaboration entre les secteurs de la santé animale et humaine, en particulier dans les domaines du partage d'informations, de l'évaluation conjointe des risques et de la réponse.
Communiquer le risque. Alerter et former le personnel soignant et les personnes professionnellement exposées aux moyens de se protéger. Le grand public ainsi que les travailleurs animaliers doivent être avisés d'éviter tout contact avec des animaux malades ou morts et de les signaler aux autorités de santé animale. Ils doivent également être avisés de consulter un médecin en cas de malaise et de signaler toute exposition à des animaux à leur fournisseur de soins de santé.
Assurer la préparation à une pandémie de grippe à tous les niveaux.
Mise à jour du 14 juillet 2023
Mise à jour du 14 septembre 2023
Explorer la diversité des virus intestinaux des humains et des grands singes
Les transmissions de pathogènes entre humains et animaux menacent à la fois la santé humaine et la santé animale. Cette étude, menée par une collaboration incluant notamment l’Institut Pasteur, le CNRS et l’hôpital Saint Louis et publiée dans Nature Communication, intègre des analyses métagénomiques, historiques, anthropologiques et écologiques et compare un site en milieu naturel au Cameroun et un zoo européen. Les auteur.es montrent que les virus intestinaux se ressemblent plus entre les humains et les grands singes au Cameroun qu’au zoo.
Les transmissions de pathogènes entre humains et animaux menacent à la fois la santé humaine et la santé animale, et les processus qui favorisent la propagation des zoonoses sont complexes. Les précédentes études de terrain offrent un aperçu partiel de ces processus, mais ne prennent pas en compte l’écologie des animaux ni les perceptions et pratiques humaines qui facilitent le contact entre humains et animaux. Menée au Cameroun et dans un zoo européen, cette étude intègre des analyses métagénomiques, historiques, anthropologiques et écologiques des grands singes (gorilles et chimpanzés), ainsi qu'une évaluation en temps réel des types et de la fréquence des contacts entre les humains et les grands singes.
L'équipe constate que les humains et les grands singes partagent davantage leur virome intestinal au Cameroun qu’au zoo. De plus, la plus forte convergence est constatée entre gorilles et humains au Cameroun. Les adénovirus et les entérovirus sont les virus les plus fréquemment partagés entre les humains et les grands singes. C’est par l’approche profondément interdisciplinaire que les auteurs peuvent proposer des explications sur les résultats métagénomiques obtenus. Les contacts physiques et environnementaux sont plus intenses au Cameroun avec les gorilles qu’avec les chimpanzés. Les analyses menées indiquent que les gorilles sont plus nombreux que les chimpanzés, et sont aussi beaucoup plus chassés et consommés, notamment en raison d’un statut différent de celui des chimpanzés dans les représentations locales. Alors que les chimpanzés sont considérés comme très ressemblant aux humains et intelligents, les gorilles sont plutôt vus comme des animaux dangereux et très impliqués dans les pillages des cultures. Ce dernier point a été confirmé par nos questionnaires indiquant que les gorilles sont beaucoup plus impliqués dans les pillages que les chimpanzés.
Ainsi, c’est à la fois par plus de contacts physiques et de contacts environnementaux (dû notamment au pillage des champs), que peut être expliquée la plus grande convergence du virome intestinal des humains avec les gorilles au Cameroun. Concernant le zoo, les soigneurs et les grands singes avaient des contacts quotidiens et une grande proximité spatiale dans un site relativement petit. Le lavage des mains par les soigneurs pourrait contribuer à limiter le partage de virus intestinaux, et les mécanismes proposés au Cameroun pourraient expliquer cette plus grande convergence au Cameroun qu’au zoo.
mercredi 12 juillet 2023
La décroissance agricole est organisée par le New Green européen
À 12 voix près, une nouvelle réglementation environnementale, sur laquelle nous alertons depuis des mois, est votée par la gauche, les verts et LREM. En organisant la décroissance de l’Europe, elle fragilisera autant nos pays que la protection de la nature. Contresens historique. pic.twitter.com/SDwbM0UGzQ
— Fx Bellamy (@fxbellamy) July 12, 2023
Moins politique mais tout aussi concret ...
#DansMonBureau
— Bruno 😅Salut Salut (@BruCardot) July 12, 2023
ça donne ça ⤵️🤨#RestoreNature https://t.co/gjxonZrc9B pic.twitter.com/QJLPXSGiI3
Fin des Ray-grass semences mais aussi fin de cette parcelle. ☹
— ChristopheB. (@agritof80) July 12, 2023
Avec le retour programmée des jachères en 2024, c'est ici EN MOINS TOUS LES ANS :
55000 baguettes + 12T de sucre + 1500L d'huile colza + sous-produits pour 9000L de lait (pulpes + tourteaux pour nourrir des🐮) 🙁 pic.twitter.com/xOBNBVOjwq