mardi 10 octobre 2023

Seine-Saint-Denis et coupe du monde de rugby : Contrôles sanitaires de foodtrucks à Saint-Denis. Bilan médiocre !

Nos autorités craignent le pire en matière de sécurité des aliments pendant la coupe du monde de rugby,et elles ont raison, la preuve en Seine-Saint-Denis ... 
Qu’est-ce que cela va être avec les JO 2024 à Paris ?

 - 3 installations contrôlées
- 1 inspection très satisfaisante
- 1 avertissement
- 1 fermeture avec contradictoire. 
Cet établissement a quelques jours pour se mettre en conformité avant sa fermeture administrative éventuelle ...
Commentaire
Pas de nom, on est coutumier du fait en Seine-Saint-Denis, contrairement au Val d'Oise ...
Selon cette page facebook, il y aurait 10 foodtrucks au stade de France. 

lundi 9 octobre 2023

Rappel zappé par RappelConso de flocons de piment rouge pour cause de présence de colorant Soudan IV

Comme annoncé le 7 octobre 2023 dans un article, Auchan a informé dès le 6 octobre 2023 du rappel de flocons de piment rouge de marque Suntat pour cause de présence de pesticide.

Le 9 octobre 2023, pas d'information de RappelConso, inquiétant, non ?

La société BAK France SARL informe que l’ensemble du lot est retiré de la commercialisation. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait. Il est donc recommandé aux personnes qui détiendraient des produits appartenant au lot décrit ci-dessus de ne pas les utiliser et de les détruire, ou de les ramener au point de vente où nous procéderons au remboursement.

DDM : 31/12/2024 lot : SN 270205

NATURE : COLORANT SUDAN 4. Détection positive. Produit interdit.

Aurons-nous une réponde le 10 octobre ?

Complément

Sans état d'âme, en Allemagne, le produit a été rappelé le 6 octobre 2023. Je dis ça, je dis rien ...

Oh my gut ! Oh mon intestin ! L’origine microbienne des maladies neurodégénératives est-elle réelle ?

Oh mon instestin ! L’origine microbienne des maladies neurodégénératives est-elle réelle ? Cet article dans Infection and immunity résume ce que l'on sait de la contribution microbienne à des maladies comme la maladie d'Alzheimer et de Parkinson, ainsi que de l'impact potentiel sur la résistance aux antimicrobiens.

Val d'Oise : Fermeture administrative d'un restaurant à Us après le signalement d’une intoxication alimentaire collective de 35 personnes

Cette fois-ci, c'est très étonnant, on ne parle plus de suspicion d'intoxication alimentaire ...
- Locaux et équipements sales
- Traçabilité des denrées non assurées
- Denrées conservées dans des conditions inadéquates
- Locaux non équipés de dispositifs permettant un nettoyage hygiénique des mains

Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, l’établissement a fait l’objet d’une fermeture.

La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur. 

Commentaires d’internautes

- Même à US la ville la plus paumer du 95, je suis exterminé. Le pressing c’est ca, allez fouiller partout dans les moindres recoins.
- Ces gens devraient être poursuivis en justice pour mise en danger de la vie d'autrui et non pas seulement une simple sanction administrative qui pourra être levée.  

Sur la page facebook du préfet du 95, il est expliqué que «ce n'est vraiment un restau mais des salles pour les mariages baptêmes dans lesquels le repas peut être confectionné. Mais ça ne change rien au problème de base.»

D’autres avis d’internautes :

- Plusieurs personnes intoxiqués et vous leurs laisser le droit de rouvrir après remise en conformité..... Fermeture définitive serai le mieux..... Il vous faut quel motif pour fermer ce genre de "resto"?
-Fermeture définitive, dès la réouverture, ils recommenceront c’est pas dur à comprendre pourtant.  

L'UE va renforcer les règles sur l'utilisation des nitrites et des nitrates comme additifs

«L'UE va renforcer les règles sur l'utilisation des nitrites et des nitrates comme additifs», source article du 9 octobre 2023 paru dans Food Safety News.

La Commission européenne a fixé de nouvelles limites pour l'utilisation des nitrites et des nitrates comme additifs alimentaires. Les niveaux plus stricts visent à protéger contre les bactéries pathogènes telles que Listeria, Salmonella et Clostridium botulinum, tout en réduisant l'exposition aux nitrosamines, dont certaines sont cancérigènes. Sur la base d'une évaluation scientifique antérieure réalisée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), les limites ont été approuvées par les États membres de l'UE. Les limites plus strictes tiennent compte de la diversité des produits et de leurs conditions de fabrication à travers l'Europe. Les entreprises alimentaires ont désormais au moins deux ans pour s’y adapter. Ces substances sont utilisées comme additifs alimentaires en raison de leurs propriétés antimicrobiennes, principalement dans la charcuterie et la viande transformée, mais également dans le poisson et le fromage. Ils fonctionnent comme des conservateurs et sont utilisés pour rehausser la couleur et prolonger la durée de conservation des viandes transformées. Les nitrates se trouvent naturellement dans les légumes, avec les concentrations les plus élevées dans les légumes à feuilles comme les épinards et la laitue. Ils peuvent également entrer dans la chaîne alimentaire en tant que contaminant environnemental dans l'eau.

Les mesures ne vont pas jusqu'à l'interdiction

Une étude de la Commission européenne de 2014 a révélé que, à quelques exceptions près, la quantité typique de nitrites ajoutée aux produits carnés non stérilisés était inférieure au niveau maximum établi par l'UE. D'autres travaux menés en 2016, impliquant l'industrie et différents produits carnés, ont également conclu qu'il était possible d'abaisser les niveaux maximaux de nitrites. Certains groupes, comme Foodwatch France, avaient réclamé l'interdiction de l'utilisation de nitrites et de nitrates ajoutés dans les aliments. Une motion a également été discutée plus tôt cette année au sein de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI) du Parlement européen.

La commissaire Stella Kyriakides, chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, avait di : « En fixant de nouvelles limites pour les additifs nitrites et nitrates dans les aliments, nous faisons un pas de plus dans cette direction et mettons en œuvre une autre action importante dans le cadre du plan européen de lutte contre le cancer. J’appelle désormais l’industrie alimentaire à mettre rapidement en œuvre ces règles fondées sur la science et, dans la mesure du possible, à les réduire davantage afin de protéger la santé des citoyens.»

De plus amples détails sur les limites pour des produits particuliers peuvent être trouvés dans ce document de la Commission européenne, Annexes du Règlement de la Commission modifiant l'annexe II du règlement (CE) nº1333/2008 du Parlement européen et du Conseil et l'annexe du règlement (UE) nº231/2012 de la Commission en ce qui concerne les additifs alimentaires «nitrites» (E 249 - 250).

Le côté obscur des effets du soleil sur les bouteilles en plastique

«Le côté obscur des effets du soleil sur les bouteilles en plastique», source article de Sydney Ross Singer paru le 9 octobre 2023 dans Food Safety News. Article très détaillé et documnté, le blog vous en propose quelques éléments ..

Cela peut être difficile à avaler, mais la bouteille que vous transportez consciencieusement avec vous toute la journée pour rester bien hydraté peut fournir plus que de l'eau à votre corps.

La bouteille d'eau en plastique la plus couramment utilisée est en polyéthylène téréphtalate, ou PET, qui est indiqué sur la bouteille par un cachet du chiffre 1 entouré de flèches.Ce plastique est considéré comme sans danger pour l’eau. Mais est-ce le cas ?

Bien que certains résidus chimiques issus du processus de production contaminent tous les récipients en plastique et puissent être rejetés dans les aliments ou les boissons qu'ils contiennent, les bouteilles d'eau en plastique PET contiennent relativement peu de ces résidus chimiques, ce qui les rend relativement sûres à utiliser pour l'eau, si la bouteille est utilisée comme destiné.

La plupart des personnes ne connaissent pas les conditions environnementales pour lesquelles leur bouteille en plastique a été fabriquée. En effet, ces bouteilles ne sont pas destinées à être exposées au soleil, ni à être stockées dans une voiture chaude.

Les rayons UV du soleil ont la capacité de briser les liaisons chimiques des plastiques, y compris du PET, ce qui entraîne une décomposition rapide du plastique. Selon un article paru dans Plastics Today, «le PET est sensible à la lumière UV, en particulier à des températures élevées, sous une humidité élevée et en présence d'oxygène, autant d'éléments présents lorsque les bouteilles en PET sont exposées aux intempéries.» Cela se produit également lorsque des personnes gardent leur bouteille d’eau dans leur voiture ou à côté d’eux à la plage.

Selon un article paru dans Recycle Magazine, «les données montrent clairement que l'exposition aux rayons ultraviolets a été très dommageable pour le matériau PET… L'exposition aux rayons UV, qu'ils proviennent d'un stockage extérieur ou éventuellement même d'une exposition à un éclairage fluorescent dans les magasins de détail, devrait être évitée. considéré comme un autre contributeur à la dégradation de la qualité du PET. En d’autres termes, la lumière du soleil et la chaleur décomposent le plastique, produisant une multitude de produits chimiques.»

Quel est le problème avec les produits chimiques issus de la dégradation des plastiques ? Selon l’Endocrine Society, «les plastiques contiennent et libèrent des produits chimiques dangereux, y compris des perturbateurs endocriniens qui menacent la santé humaine… Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques qui perturbent le système hormonal de l'organisme et peuvent provoquer le cancer, le diabète, des troubles de la reproduction et des déficiences neurologiques. du développement des fœtus et des enfants. Le rapport décrit une multitude de preuves étayant les liens directs de cause à effet entre les additifs chimiques toxiques contenus dans les plastiques et les impacts spécifiques sur la santé du système endocrinien.

N'hésitez pas à lire la suite ...

dimanche 8 octobre 2023

La sécurité des aliments en cause à Paris : De la pâte à crêpes serait stockée dans des bouches d’égôut ...

Nouveau souci en vue pour les JO 2024 de Paris, après la saleté permanente des rues et des espaces verts, de l’omni présence des rats devenus soudainement des surmulots, des punaises de lit, de la mauvaise qualité de l’eau de la Seine, voici que la sécurité des aliments s’invite dans le débat ...

«Paris : au Champ-de-Mars, la pâte à crêpes vendue à la sauvette est stockée… dans des bouches d’égout», source Le Parisien du 8 octobre 2023.

Voilà qui fait tâche à moins d’un an des JO. Sur les pelouses de la tour Eiffel, passage obligé des touristes à Paris, fourmillent des vendeurs à la sauvette aux usages sanitaires dangereux. Indignés, des riverains, élus et institutionnels tirent la sonnette d’alarme.

La nuit tombe sur le Champ-de-Mars à Paris (VIIe) en ce jeudi soir au parfum d’été indien. Assemblés autour d’une trappe ERDF sous la tour Eiffel, des hommes en soulèvent le couvercle en ciment, et extraient un seau en plastique rempli de pâte à crêpes, ainsi que des sacs-poubelles remplis de bouteilles de mousseux. La soirée commence pour les vendeurs de nourriture à la sauvette, sur les pelouses classées au patrimoine mondial de l’Unesco qui font face au Trocadéro.

«À Paris, les crêpes des vendeurs à la sauvette sont stockées dans les bouches d’égout», source L’Union du 8 octobre 2023.

Selon Le Parisien, la nourriture des vendeurs à la sauvette, qui est vendue aux touristes, est conservée dans les égouts, dans des conditions d’hygiène plus que douteuses.

Acheter à manger autour de la Tour Eiffel n’est pas forcément une bonne idée. Selon une enquête du Parisien, la pâte à crêpes des vendeurs à la sauvette présent autour du monument est stockée dans les bouches d’égouts.

«Beaucoup (de marchands) utilisent de la pâte surgelée stockée dans des conditions douteuses. Pour masquer l’odeur et le goût rance, ils l’aspergent de sucre vanillé» affirme l’un des vendeurs au média.

Un scandale sanitaire et une concurrence déloyale

Il en est de même pour les boissons et la viande, qui est «ensuite chauffée ou réchauffée sur des braseros de fortune posés sur des caddies ou des vélos-cargos, équipés de bonbonne de gaz qui nous font peur», comme le souligne un riverain.

Des risques sanitaires pour les vendeurs et les consommateurs donc, qui s’ajoutent à une concurrence déloyale selon les professionnels de l’hôtellerie-restauration. Il n’y a «rien pour se laver les mains, (la) marchandise (est) frelatée, (les) bouteilles d’eau remplies au robinet» s’agace Franck Delvau, président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie Ile-de-France, qui déplore que ces vendeurs ne payent pas de loyers et n’ont pas a «affronter les contrôles des services d’hygiène».

La police effectue souvent des contrôles d’après la mairie du 7e arrondissement et détruit «30 kg de marchandise» par intervention.

Agribashing en France : Des actions de sabotage contre des agriculteurs dans la Manche

Dans la Manche, l’ensilage du maïs a commencé il y a quelques jours.Ce jeudi 5 octobre, la gendarmerie de la Manche a alerté les organisations professionnelles. «Depuis le début de la campagne d’ensilage, plusieurs cas de sabotages ont été constatés, entraînants des dégâts importants sur les ensileuses à vocation d’utilisation collective au travers d’entreprises de travaux agricoles ou de CUMA», rapporte la Confédération paysanne de la Manche.

Il s’agissait de morceaux de ferraille en inox déposés dans des champs de maïs, avant l’ensilage des parcelles. «En inox car c’est indétectable par le détecteur de métaux sur l’ensileuse», précise Guy Bessin, syndicaliste. Cinq faits de ce type se sont produits dans la région de Sartilly, dans le Sud-Manche. Source O.-F. du 5 octobre 2023.

La viande de gibier sauvage devrait devenir plus sûre, selon le BfR

«La viande de gibier sauvage devrait devenir plus sûre», source
communiqué du BfR 17/2023 du 4 octobre 2023.

Un réseau européen vise à réduire davantage les risques sanitaires.

La viande de gibier, notamment celle du cerf élaphe, du sanglier ou du faisan, fait partie des aliments ayant la plus faible empreinte écologique. Ces animaux grandissent dans la nature, se nourrissant de ce que la nature leur offre, ce qui signifie également qu'ils peuvent être exposés à divers contaminants environnementaux. De plus, les animaux sauvages peuvent être porteurs d’agents pathogènes zoonotiques. Le réseau européen ‘Safety in the Game Meat Chain’ (Sécurité sanitaire dans la chaîne de la viande de gibier) qui sera créé au cours des quatre prochaines années sous la direction de l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR), et promeut l'échange de connaissances sur les risques sanitaires associés au gibier. viande obtenue par la chasse pour les consommateurs. «Notre objectif est de rendre ces aliments d'origine animale aussi sûrs que possible, tant en Europe que dans le monde», déclare le président du BfR, le professeur Andreas Hensel. «Nous visons à minimiser autant que possible les risques chimiques et microbiens.» Le réseau en pleine expansion comprend actuellement 29 pays, englobant non seulement des États membres de l’UE, mais également des pays tiers, notamment ceux des Balkans occidentaux, la Turquie, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Sur une période de quatre ans, les cinq groupes de travail du réseau se concentreront sur la chasse et la transformation, les réseaux de commercialisation de la viande de gibier et la chaîne d'approvisionnement, ainsi que sur divers risques biologiques et chimiques. Pour ce faire, les activités de recherche au niveau national seront compilées et évaluées. Les groupes de parties prenantes du monde universitaire, de l'industrie, des institutions gouvernementales et des consommateurs finaux recevront des mises à jour continues sur les nouvelles découvertes.

L'un des objectifs centraux du réseau est la collaboration directe avec les groupes de parties prenantes pour traduire les connaissances en actions tout au long de la chaîne de production, «de la forêt à l'assiette». L'accent n'est pas seulement mis sur les substances indésirables provenant de l'environnement (contaminants environnementaux), mais également sur la prévention ou la réduction de l'apport de métaux lourds, notamment le plomb, provenant des munitions de chasse. Les risques biologiques vont des parasites tels que les larves de Trichinella, qui peuvent être transmises à l'homme par la consommation de viande de gibier, jusqu'aux agents zoonotiques bactériens, notamment Salmonella et Escherichia coli vérotoxinogènes (VTEC), en passant par des virus comme le virus de l'hépatite E (VHE) chez les sangliers.

Les risques d'origine chimique et microbiologique pouvant survenir lors de la transformation et du commerce de la viande de gibier, contaminant potentiellement le produit final, seront également évalués. L’objectif est de diffuser les connaissances scientifiques acquises grâce au réseau dans diverses régions et d’aligner les normes de sécurité des aliments à long terme au-delà des frontières.

Le réseau vise également à recueillir des informations sur les différentes pratiques de chasse et de formation ainsi que sur les réglementations et normes juridiques nationales en matière d'inspection de la viande et d'hygiène pour la viande de gibier dans chaque pays. Les règles de sécurité sanitaire pour le commerce transfrontalier de produits sauvages doivent être renforcées et harmonisées. En outre, le réseau met l'accent sur l'éducation des consommateurs sur les risques associés à la manipulation sûre de la viande de gibier. En fin de compte, cela peut renforcer la confiance du consommateur dans les produits à base de viande de gibier.

La sécurité sanitaire dans la chaîne de la viande de gibier’ est fondée par la Coopération européenne en science et technologie (COST).

samedi 7 octobre 2023

Les autorités néerlandaises enquêtent sur un abattoir illégal et de la fraude documentaire

«Les autorités néerlandaises enquêtent sur un abattoir illégal et sur de la fraude documentaire», source article paru le 7 octobre 2023 dans Food Safety News.

La police et l'agence alimentaire des Pays-Bas ont découvert un abattoir illégal.

L’Intelligence and Investigation Service de l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de la consommation (NVWA-IOD) a fait la découverte à Utrecht fin septembre. Une personne a été arrêtée.

Le site a été visité dans le cadre d'une enquête pénale en cours sur l'abattage illégal de moutons. Lors des recherches, deux moutons morts ont été retrouvés.

Aux Pays-Bas, l'abattage d'animaux sans étourdissement n'est autorisé que dans des abattoirs reconnus et sous la surveillance de la NVWA.

La NVWA veille à ce que l'abattage soit effectué correctement. Il s'agit notamment de vérifier si les animaux sont aptes à l'abattage, si les règles en matière de bien-être animal sont respectées, si le travail est effectué de manière hygiénique et si la viande est propre à la consommation humaine.

Lorsque l’abattage a lieu illégalement, il n’y a aucun contrôle. Cela augmente les risques en matière de sécurité des aliments et de bien-être animal, a déclaré la NVWA. L'agence a conseillé aux personnes d'acheter de la viande uniquement par des canaux appropriés.

Fraude documentaire suspectée

Dans une autre affaire, la NVWA-IOD a perquisitionné début octobre un local commercial et un domicile dans le Brabant septentrional et en Zélande. Deux sociétés différentes sont situées à l’adresse.

Cette perquisition s'inscrivait dans le cadre d'enquêtes en cours sur des soupçons de fraude documentaire lors de l'exportation de produits tels que la viande de poulet vers l'Afrique.

Le National Office for Serious Fraud, Environmental Crime, and Asset Confiscation (Functioneel Parket) mène l'enquête.

La NVWA-IOD soupçonne les deux sociétés d'être impliquées dans des fraudes. On pense que la tromperie présumée garantirait que le destinataire devra payer moins de droits d'importation dans le pays de destination.

La NVWA a déclaré qu'une telle fraude peut présenter un risque pour la sécurité des aliments, car si quelque chose ne va pas avec le produit alimentaire, il est plus difficile de tracer son origine et qui l'a reçu si les documents officiels ne sont pas exacts.

En 2022, une opération coordonnée par Europol a été mise en place pour enquêter sur les délits contre la santé publique, la fraude alimentaire, les finances publiques et les faux documents.

La NVWA-IOD enquêtait sur une fraude documentaire impliquant de la viande exportée des Pays-Bas vers le Ghana. Selon les autorités, la viande de poulet a été déclarée comme du poisson, les certificats vétérinaires officiels et les pièces justificatives ayant été falsifiés.

La police nationale espagnole et la Guardia Civil ont confirmé qu'une entreprise basée à Valence était impliquée. Des perquisitions ont également eu lieu en Belgique.