Nouveau souci en vue pour les JO 2024 de Paris, après la saleté
permanente des rues et des espaces verts, de l’omni présence des
rats devenus soudainement des surmulots, des punaises de lit, de la mauvaise qualité de
l’eau de la Seine, voici que la sécurité des aliments s’invite
dans le débat ...
«Paris
: au Champ-de-Mars, la pâte à crêpes vendue à la sauvette est
stockée… dans des bouches d’égout», source Le
Parisien du 8 octobre 2023.
Voilà
qui fait tâche à moins d’un an des JO. Sur les pelouses de la
tour Eiffel, passage obligé des touristes à Paris, fourmillent des
vendeurs à la sauvette aux usages sanitaires dangereux. Indignés,
des riverains, élus et institutionnels tirent la sonnette d’alarme.
La
nuit tombe sur le Champ-de-Mars à Paris (VIIe) en ce jeudi soir au
parfum d’été indien. Assemblés autour d’une trappe ERDF sous
la tour Eiffel, des hommes en soulèvent le couvercle en ciment, et
extraient un seau en plastique rempli de pâte à crêpes, ainsi que
des sacs-poubelles remplis de bouteilles de mousseux. La soirée
commence pour les vendeurs de nourriture à la sauvette, sur les
pelouses classées au patrimoine mondial de l’Unesco qui font face
au Trocadéro.
«À
Paris, les crêpes des vendeurs à la sauvette sont stockées dans
les bouches d’égout», source L’Union du 8 octobre 2023.
Selon
Le Parisien, la nourriture des vendeurs à la sauvette, qui est
vendue aux touristes, est conservée dans les égouts, dans des
conditions d’hygiène plus que douteuses.
Acheter
à manger autour de la Tour Eiffel n’est pas forcément une bonne
idée. Selon une enquête du Parisien,
la pâte à crêpes des vendeurs à la sauvette présent autour du
monument est stockée dans les bouches d’égouts.
«Beaucoup
(de marchands) utilisent de la pâte surgelée stockée dans des
conditions douteuses. Pour masquer l’odeur et le goût rance, ils
l’aspergent de sucre vanillé» affirme l’un des vendeurs au
média.
Un
scandale sanitaire et une concurrence déloyale
Il
en est de même pour les boissons et la viande, qui est «ensuite
chauffée ou réchauffée sur des braseros de fortune posés sur des
caddies ou des vélos-cargos, équipés de bonbonne de gaz qui nous
font peur», comme le souligne un riverain.
Des
risques sanitaires pour les vendeurs et les consommateurs donc, qui
s’ajoutent à une concurrence déloyale selon les professionnels de
l’hôtellerie-restauration. Il n’y a «rien pour se laver les
mains, (la) marchandise (est) frelatée, (les) bouteilles d’eau
remplies au robinet» s’agace Franck Delvau, président de
l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie
Ile-de-France, qui déplore que ces vendeurs ne payent pas de loyers
et n’ont pas a «affronter les contrôles des services
d’hygiène».
La
police effectue souvent des contrôles d’après la mairie du 7e
arrondissement et détruit «30 kg de marchandise» par
intervention.