dimanche 19 novembre 2023

La fin des boucheries chevalines à Paris, vraiment ?

Jacques Leban, rue Cambronne (XVe) est le dernier boucher chevalin de Paris. Il partira bientôt à la retraite, sans successeur. Son concurrent, rue Daguerre (XIVe), l’a précédé. Il y a un demi-siècle, ces artisans étaient près de 300. 

Il faut savoir qu'il existe encore des boucheries chevalines sur les marchés de plein vent dans Paris ; je citerai le marché de la place des Fêtes dans le 20e arrondissement, où il y a encore deux étals de viande chevaline tenus par de jeunes bouchers. Par ailleurs, plusieurs boucheries traditionnelles font aussi une vente non negligeable de viande hachée de cheval, alors ...

samedi 18 novembre 2023

Gard : Fermeture administrative d'un fast-food à Nîmes pour manquements aux règles d'hygiène susceptibles de présenter un danger immédiat pour la santé publique

L'intervention concertéer est due à la police du Gard et de la DDPP du Gard. 

Complément

Lorient : Retour sur une intoxication alimentaire massive à la CPAM, l’hypothèse norovirus est avancée

Heureusement que O.-F. est là ! Grâce au journal, cette intoxication alimentaire collective n’est pas oubliée ...

«Morbihan. Un mois après l’intoxication alimentaire massive à la CPAM, une origine toujours floue».

Après avoir consommé le même repas, le 17 octobre 2023, 370 agents de la CPAM du Morbihan ont été victimes d’une vaste intoxication alimentaire collective. Un mois plus tard, l’Agence régionale de santé retient l’hypothèse d’une contamination virale des plats, sans vraiment apporter d’explications.

Les faits

Le 17 octobre 2023, environ 500 agents de la CPAM étaient réunis, à Lorient (Morbihan), à l’occasion de leur assemblée générale. Et, dans les heures et jours qui ont suivi, quelque 230 agents étaient victimes de symptômes gastro-intestinaux. Au final, selon nos informations, ce sont plus de 370 personnes qui ont été malades, dont certaines très sérieusement et durant plusieurs jours. Deux agents avaient dû être hospitalisés.
Très rapidement, la préfecture a confirmé l’hypothèse selon laquelle les agents avaient été victimes d’une Toxi-infection alimentaire collective (Tiac).

Verrine citron ou bouchée champignon bœuf ?

Il a fallu attendre dix jours de plus, le 27 octobre, pour que la direction de la CPAM du Morbihan reconnaisse, à son tour, dans un courriel adressé à l’ensemble de ses collaborateurs, «l’hypothèse de la toxi-infection alimentaire collective via la verrine de tarte citron ou la bouchée champignon crémé et bœuf poêlé», avec une «cause virale (norovirus) semblant la plus probable.»

Pas de germe pathogène

Contactée à de nombreuses reprises, l’Agence régionale de santé a indiqué, jeudi soir, explique que dès le signalement, le 19 octobre, d’une  toxi-infection alimentaire collective, une enquête a été diligentée, en partenariat avec les services de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP56) et de la cellule régionale de Santé publique France.

«Un questionnaire numérique a été adressé aux participants de l’assemblée générale pour recueillir des éléments permettant de préciser la situation et d’évoquer des hypothèses diagnostiques. Le taux de réponse élevé a permis de retenir l’hypothèse de la Tiac», précise l’ARS. Mais, les analyses alimentaires, réalisées sous l’égide de la DDPP, n’ont pas permis de mettre en évidence un germe pathogène. «Au vu des délais d’incubation, des signes présentés, d’analyse, l’hypothèse d’une Tiac d’origine virale probable a été retenue», a conclu l’ARS, qui n’a pas répondu à nos demandes de précisions.

«L’analyse de nos plats témoins a montré qu’aucun germe n’a été trouvé, souligne, de son côté, le prestataire, qui n’avait jamais connu de tel incident. Le schéma le plus probable est qu’une tierce personne ait contaminé les mets, mais on va continuer de chercher pour savoir ce qu’il s’est passé.»

En clair, les agents ont été intoxiqués à cause de ce qu’ils ont mangé, mais pas par ce qu’ils ont mangé…

Commentaire

Nous avons là une fois de plus le manque de transparence et de communication de l’ARS, c’est désormais un classique qui se renouvelle chaque fois.
L’hypothèse norovirus aurait pû être confirmée par des prélèvements de selles. Ont-ils été réalisés ?
Si l’hypothèse norovirus est confirmé, norovirus est un bel et bien un germe (virus) pathogène ...

Plastiques bleus et rappels

Curieuse proximité de rappels, jugez plutôt, car je crois que ces entreprises alimentaires ne sont sont pas concertées ...

Il y a peu, je vous rapportais le rappel de «La Choucroute cuisinée» barquette 600g de marque Les saveurs d’Alsace, le 13 novembre 2023, suite à la mise en évidence de corps étranger en plastique mou bleu. Rappel soit dit en passant qui n’a été effectif par RappelConso que le 17 novembre, les consommateurs apprécieront ...

On va donc passer de l’Alsace à la Bretagne, car, selon une information de RappelConso du 17 novembre 2023, la société Tipiak informe du rappel de plusieurs produits : Céréales à l'asiatique 1kg - Couscous parfumé &pices douces 500g - Couscous sachet cuisson 500g – Tendres perles 350g Tipiak.

Motif du rappel : Risque potentiel de fils plastiques bleus.

Selon le site d’un fabricant de plastiques,

Depuis de nombreuses années et en raison de leur légèreté et leur polyvalence, les plastiques techniques, sont largement utilisés et avec succès, dans la transformation et le conditionnement des aliments. Les pièces composées de matériaux plastiques et en contact direct avec les aliments doivent répondre à des exigences strictes en ce qui concerne les matériaux utilisés, surtout lorsqu’il s’agit de vérifier que le contact n’est pas nocif du point de vue physiologique.

Actuellement, les plastiques bleus sont largement utilisés dans l’industrie alimentaire grâce à leur visibilité et leur identification rapide sur les lignes de production,dans le cas où des corps étrangers tomberaient dans une denrée alimentaire.

Commentaire

Le plastique bleu peut être une réponse mais pas La réponse, surtout quand on a le nez dans le guidon …
On me dit qu’il y a même des pansements bleus , c’est dire …
En attendant, ces rappels ont entraîné un gaspillage alimentaire insensé !

Val d'Oise : Fermeture administrative et suspension immédiate de la mise sur le marché et retrait de la vente en ligne des denrées alimentaires d’une entreprise à Wy-dit-Joli-Village

Denrées alimentaires conservées dans des conditions inadéquates
Bonnes pratiques d’hygiène non respectées
Traçabilité des denrées non assurée
Préparations à base d’huile CBD 30/100
Préparations à base de miel contenant du CBD et/ou des fleurs de cannabis
Préparation à base de miel contenant de la phosphatidylsérine
Préparation à base de miel contenant de l'échinacée
Gélules contenant de la nattokinase
Gélules contenant de l'artémisinine

👉Seuls les nouveaux aliments autorisés par la Commission européenne, après évaluation par l'Autorité européenne de sécurité des aliments démontrant l'absence de danger pour la santé humaine, peuvent être mis sur le marché dans l'Union européenne.


Commentaires d’internautes
- Achetez du made in France comme on dit... Par contre super bien noté. Sans doute du miel vendu à prix d'or en plus alors que les conditions de production sont plus que désastreuses.
- C’est une dinguerie d’être aussi crade ! Bravo à vous ! Renforcer les contrôles svp
- C'est une decheterie en fait
- Félicitations, un empoisonneur de moins...
- Putain même au fin fond du vexin c'est la merde du coup ?
- Une litière plein de merde
- Vous avez oublié les mélanges interdit avec du faux miel chinois !!! 

vendredi 17 novembre 2023

Dans la série, il existe des ministres qui racontent n'importe quoi, voici le ministre de l'écologie et le glyphosate

Ayant été obligé de s’abstenir par son chef, le ministre de l’écolgie se met à parler de ‘dinguerie’ à propos de l’autorisation du glyphosate pour 10 ans.

Une suggestion, si vraiment, le ministre était contre cette autorisation, on ne vient pas pleurnicher, on démissionne, le reste est du bavardage ... 

Complément du 25 novembre 2023 

L’antibiorésistance ou comment les bactéries deviennent résistantes

«L
’antibiorésistance ou comment les bactéries deviennent résistantes», source document pédagogique de l’Institut Pasteur du 16 novembre 2023.

La résistance aux antibiotiques - ou antibiorésistance - est un enjeu de santé publique majeur. Conserver l’efficacité des antibiotiques contre les bactéries passe notamment par comprendre comment ces résistances fonctionnent et comment les bactéries deviennent résistantes. Explications.

Les antibiotiques sont des médicaments qui servent à lutter contre les infections dues à des bactéries. Ils ont sauvé et sauvent encore des millions de vies chaque année, mais leur efficacité est menacée car les bactéries peuvent s’adapter et résister au traitement. On parle de résistance aux antibiotiques ou aux antibactériens. «L’antibiorésistance désigne à la fois une dynamique qui existe depuis l’utilisation des antibiotiques, mais aussi l’ensemble des mécanismes que les bactéries utilisent pour résister à ces traitements», résume Didier Mazel responsable de l’unité Plasticité du génome bactérien à l’Institut Pasteur.

Comment les résistances fonctionnent ?

Plusieurs mécanismes de résistance existent et peuvent conduire à une même insensibilité au traitement. La plupart du temps, la bactérie va soit altérer l’antibiotique lui-même, soit la molécule cible avec laquelle celui-ci réagit normalement, ce qui dans les deux cas le rend inefficace. D’autres formes de résistance moins efficaces sont connues, comme la pompe d’efflux, qui permet d’expulser l’antibiotique en dehors de la bactérie.

«La surveillance de l’antibiorésistance passe par la mesure de la fréquence des souches sensibles ou résistantes à un antibiotique, c’est-à-dire la proportion de bactéries devenues insensibles à ce médicament», poursuit Céline Loot, chercheuse dans l’unité de Didier Mazel.

Comment les bactéries deviennent résistantes ?

Quand elles sont confrontées à un antibiotique, les bactéries évoluent : les lignées résistantes se reproduisent mieux et finissent par devenir majoritaires.

Mais les nouvelles résistances se propagent bien plus vite par des mécanismes dits de «transferts horizontaux» : la résistance se transmet entre des organismes de lignées différentes, et non d’une bactérie à ses descendantes.

- La conjugaison, lorsque des bactéries se transmettent entre elles des petits morceaux de matériel génétique, appelés des plasmides, et qui peuvent porter des gènes qui fournissent des résistances. «Les plasmides peuvent se transmettre entre des genres bactériens très différents, ce qui en fait le mécanisme de transmission de résistances le plus important et celui que nous voudrions le plus contrôler», précise Céline Loot.

- La transformation naturelle, qui a lieu quand une bactérie intègre de l’ADN présent dans son environnement.

- La transduction, qui consiste en un transfert de matériel génétique entre une bactérie et un virus qui l’infecte. Ce mécanisme joue cependant un rôle mineur dans l’acquisition de résistance.

«Tout ce qui va stresser les bactéries va favoriser les transferts horizontaux, alerte Didier Mazel. C’est le cas des antibiotiques même à faible concentration, comme dans les eaux usées où l’on en trouve des traces. C’est d’autant plus le cas là où on concentre des bactéries, comme dans les biofilms, des communautés de cellules qui adhérent aux supports solides, et qui peuvent se former par exemple sur le matériel médical».

La lutte contre l’antibiorésistance, un enjeu de santé publique

- La prévention
Pour combattre l’antibiorésistance, «le plus efficace reste la prévention, souligne Céline Loot. Aujourd’hui, les foyers de la résistance sont en Asie du Sud-Est, où l’on voit une utilisation massive d’antibiotiques sans prescription médicale, qu’il faudrait limiter».

- Des alternatives aux antibiotiques actuels

«Nous sommes en quête de nouvelles molécules dont on aurait une utilisation prudente pour prévenir l’apparition de nouvelles résistances», développe la chercheuse. Les scientifiques développent aussi de nouveaux modes de traitements, «comme les bactériophages, ou rendre de nouveau la bactérie sensible à l’antibiotique. On souhaite aussi empêcher les transferts horizontaux pour limiter la dispersion des résistances. Au final, on devient très créatifs !», décrit Didier Mazel.

La recherche fondamentale reste nécessaire, puisque c’est sur ces connaissances que s’appuie le développement de nouvelles approches thérapeutiques.

ESKAPEE : sept pathogènes à surveiller

Parmi les bactéries incriminées dans l’antibiorésistance, un groupe de sept pathogènes identifiés sous le terme de bactéries ESKAPEE constitue notamment une menace sérieuse. Ce sont les bactéries résistantes qui représentent le plus un problème de santé publique selon l’OMS, et sur lesquelles la recherche se focalise. Ces bactéries sont à l’origine de nombreuses infections nosocomiales : des infections pulmonaires, urinaires ou post-opératoires, mais aussi parfois des septicémies chez les patients immunodéprimés.

- Enterococcus faecium,

- Staphylococcus aureus,
- Klebsiella pneumoniae,
- Acinetobacter baumannii,
- Pseudomonas aeruginosa,
- Enterobacter spp.,
- Escherichia coli.

Botulisme à Bordeaux : l’avocat d’un couple de victimes irlandaises s’estimant «floué par la justice» exige un juge d’instruction

Le blog vous avait abondamment parlé, notamment ici et plus généralement ici.

«Botulisme à Bordeaux : l’avocat d’un couple de victimes s’estimant «floué par la justice» exige un juge d’instruction», source Le Figaro du 16 novembre 2023.

Un couple d’Irlandais, qui a frôlé la mort à cause d’une intoxication alimentaire après avoir dîné au Tchin Tchin Wine Bar, à Bordeaux, a porté plainte mercredi.

La plainte du couple irlandais pour blessures involontaires, est partie par recommandé, mercredi. Le parquet de Bordeaux en accusée réception, jeudi, dénombrant ainsi quatre plaintes dans l’affaire du botulisme à Bordeaux. En septembre, plusieurs clients du Tchin Tchin Wine Bar avaient été intoxiqués dans le restaurant où ils avaient dégusté des sardines contaminées car mal conditionnées dans des conserves maison. Une femme, dont la famille a porté plainte, est morte des suites de cet empoisonnement. Une enquête préliminaire pour homicide et blessures involontaires avait ainsi été ouverte par le parquet.

Deux mois après les faits, l’avocat de Caitriona et Eoghan s’insurge qu’un juge d’instruction ne soit pas nommé dans l’affaire. «Ce n’est pas normal, tonne Me Pierre Debuisson. Si on met six mois à avoir un juge d’instruction, ça veut dire qu’on attend cinq ans pour avoir un procès. Pour mes clients, c’est la double peine. Ils viennent en France, ils tombent malades, personne ne prend de leurs nouvelles et ils ont le sentiment d’avoir été floués par la justice». Le couple qui a engagé l’avocat pénaliste - spécialisé dans les affaires d’intoxications alimentaires - voyageait en France pour découvrir le pays et suivre la Coupe du monde de rugby au moment de l’accident. Le 12 septembre, au lendemain de leur soirée au Tchin Tchin Wine Bar, ils se baladaient à Lacanau quand Eoghan a été frappé par des troubles de la vue et pris de difficultés à respirer.

«Ils ont réussi à se diriger vers une pharmacie, qui leur a fait appeler le Samu. Quand le Samu a appris qu’ils avaient mangé au Tchin Tchin, ils ont tout de suite répondu : «Bon, on vous envoie un hélicoptère», relate Me Pierre Debuisson, 37 ans, confirmant une information du Parisien. Quand il arrive à l’hôpital ce jour-là, Eoghan perd connaissance durant son intubation, est plongé dans le coma et subit une trachéotomie (intervention chirurgicale qui consiste à faire un trou au niveau de la trachée et à y placer un petit tube pour permettre au patient de respirer) qui lui sauvera la vie. Soigné aux urgences de Pellegrin du CHU de Bordeaux avant d’être rapatrié à l’hôpital de Cork en Irlande, le voyageur n’est rentré chez lui que cette semaine.

«Les médecins ont dit à sa femme qu’ils avaient failli le perdre ce jour-là», poursuit l’avocat. Avant de souligner, qu’au lendemain des symptômes de son mari, cette dernière avait également été plongée dans le coma. «Cette infection neurologique les a plongés entre la vie et la mort au point d’avoir des troubles pour parler, marcher et manger. Il a des séquelles persistantes, dont des problèmes de mémoire et de pression sanguine», plaide-t-il encore. Avant d’insister : «Si dans quelques semaines il n’y a toujours pas de juge d’instruction, on a la possibilité d’en provoquer la désignation et on le fera.» En matière correctionnelle et criminelle, un dépôt de plainte avec constitution de partie civile entre les mains du doyen des juges d’instruction ouvre en effet d’office une information judiciaire, que le parquet ait engagé des poursuites ou non.

NB : On lira aussi dans Le Figaro, Botulisme : quel est le risque de contamination lorsque vous vous rendez au restaurant ?

Des plastiques recyclés contiennent des centaines de produits chimiques toxiques, selon une nouvelle étude

«Des plastiques recyclés contiennent des centaines de produits chimiques toxiques, selon une nouvelle étude», source Affidia.

Des scientifiques de l'Université de Göteborg ont fait une découverte inquiétante concernant les plastiques recyclés. Après avoir examiné des granulés de plastique provenant d'usines de recyclage dans 13 pays, ils ont découvert la présence de centaines de produits chimiques toxiques, notamment des pesticides et des produits pharmaceutiques.

Ces résultats remettent en question l’idée selon laquelle les plastiques recyclés peuvent être considérés comme sûrs ou adaptés à une utilisation généralisée, entravant ainsi les efforts visant à établir une économie circulaire.

Les résultats de l'étude, publiés dans la revue Data in Brief, ont révélé que les granulés de plastique contenaient un total de 491 composés organiques, avec 170 composés supplémentaires provisoirement identifiés. Ces composés englobent diverses classes, telles que les pesticides, les produits pharmaceutiques, les produits chimiques industriels et les additifs plastiques.

La troisième session du Comité intergouvernemental de négociation du Traité sur les plastiques (INC-3) se déroule cette semaine à Nairobi, au Kenya, pour élaborer un accord international juridiquement contraignant pour résoudre le problème mondial de la pollution plastique. Ici, les auteurs de l'étude exhortent les délégués à prendre en compte les dernières preuves scientifiques, qui indiquent que tous les plastiques contiennent des produits chimiques toxiques et que les plastiques peuvent absorber des produits chimiques supplémentaires pendant leur utilisation, compromettant encore davantage leur sécurité sanitaire et leur circularité.

Les chercheurs soulignent la nécessité urgente pour l’industrie du plastique de limiter l’utilisation de produits chimiques dangereux afin de répondre efficacement à la crise de la pollution plastique. Sur les 13 000 produits chimiques utilisés dans les plastiques, 25% sont classés comme dangereux, ce qui amène les scientifiques à affirmer qu'aucun produit chimique du plastique ne peut être considéré comme sûr.

Les recherches des scientifiques de l'Université de Göteborg contribuent au nombre croissant de preuves mettant en évidence les risques associés aux plastiques recyclés. Il est crucial que les décideurs politiques, les acteurs de l’industrie et la société dans son ensemble reconnaissent ces résultats et prennent des mesures proactives vers une approche plus sûre et plus durable de la gestion des déchets plastiques.

La Lettonie découvre des tonnes de produits alimentaires périmés dans un entrepôt

«La Lettonie découvre des tonnes de produits alimentaires périmés dans un entrepôt», source article de Food safety News paru le 17 novembre 2023.

Les autorités lettones ont découvert environ 18 tonnes de produits alimentaires dans un entrepôt dont la date de péremption était expirée ou modifiée.

Le Service alimentaire et vétérinaire (PVD) a dit que des produits avaient été importés en Lettonie depuis la Lituanie, où ils avaient été retirés du marché plus tôt cette année dans le cadre d'une enquête menée par les autorités sur de fausses dates de péremption.

Le Service national alimentaire et vétérinaire (VMVT) de Lituanie a signalé via les canaux de communication de l'UE que certaines des marchandises retirées dans le pays pourraient avoir abouti en Lettonie.

Le PVD a ouvert une enquête qui a abouti à l'entrepôt de la ville de Daugavpils.

Une inspection a révélé des dates de conservation modifiées sur les produits, dont certains avaient été prolongés jusqu'à un an. Les articles comprenaient du chocolat, des bonbons, des chips, des huiles, des sauces, du thé, des mélanges pour la soupe et d'autres aliments.

Le PVD a déclaré que les marchandises avaient été importées en Lettonie par la société lituanienne MB SYSTEMII, qui les avait achetées auprès d'une autre entreprise lituanienne.

L’agence a empêché la vente d’articles dont la date de péremption était modifiée. MB SYSTEMII a été condamné à une amende de 1 100 euros et condamné à détruire les biens confisqués.

Opération plus large

Dans le cadre de l'opération Opson, au moins 27 personnes ont été arrêtées cette année en Italie et en Lituanie pour avoir prétendument réintroduit des aliments périmés dans la chaîne d'approvisionnement. Ils sont soupçonnés de collecter des aliments et des boissons périmés ou périmés à peu ou pas de frais et de remplacer les dates de péremption par de nouvelles pour permettre leur revente.

La première phase de l'opération en mai a impliqué l'Estonie, la France, l'Allemagne, la Lituanie, la Roumanie, Europol et Eurojust.

Environ 70 perquisitions d'entrepôts et d'autres emplacements ont été effectuées. Les agents ont découvert du matériel permettant de modifier les dates de péremption, comme des solvants ménagers, des imprimantes et des étiquettes. Dans certains cas, la date imprimée sur chaque article était effacée et une nouvelle était réimprimée. Dans d’autres, une nouvelle étiquette a été réalisée et appliquée.

En juillet, la deuxième partie de l'enquête a impliqué Europol, la France, l'Allemagne, l'Espagne et les autorités italiennes.

Les forces de l'ordre ont mené 14 perquisitions dans des domiciles privés et des sites commerciaux dans six régions et ont saisi plus de 500 000 aliments et boissons ainsi que du matériel utilisé par les criminels présumés.

Actif depuis début 2021, le groupe aurait acheté de grandes quantités de produits alimentaires périmés et d’autres denrées périssables en provenance d’Allemagne et de France. Ils modifiaient les dates des produits et les livraient au marché lituanien, où les consommateurs les achetaient.

Commentaire

L’amende de 1 100 euros est dérisoire ...