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mardi 5 juillet 2022

Opération Alimentation Vacances dans le Val d'Oise

Deux opéartions de contrôles ont eu lieu ces derniers temps dans le Val d’Oise, ce qui rappelle le bon vieux temps des oéprations Alimentation Vacances.. Merci à Bruno Longhi de m’avoir signalé ces information, 1 et 2.

1. «Val-d'Oise: 400 kg de viande avariée jetés après un contrôle au marché de Sarcelles», source article de Constance Bostoen du 3 juillet 2022 dans BFMTV. La photo est issue du contrôle à Sarcelles.

Une vaste opération de contrôle a eu lieu au marché de Sarcelles vendredi. Bilan, plusieurs centaines de kilos de viande ont été jetés par les commerçants.

400 kilos de marchandise partis à la poubelle. La direction départementale de la protection de la population (DDPP) s'est rendue sur le marché de Sarcelles ce vendredi pour une vaste opération de contrôle.

Et certains commerçants, n'étant pas dans les clous, ont dû jeter plusieurs centaines de kilos de viande. Dans une des boucheries, la température de la viande est notamment mise en cause par la directrice adjointe de la DDPP: «Les escalopes de veau sont à 14,6°C. La température réglementaire est entre 0 et 4°C», rappelle-t-elle.

Soixante contrôles effectués
Dans cette opération, une vingtaine de policiers ont accompagné les agents. Sur les soixante contrôles effectués, 400 kilos de viande avariée ont été jetés, 15 procès-verbaux ont été dressés, ainsi que 2 mises en demeure.

Vanessa Hummel-Fourrat, directrice de la DDPP, prévient: «On peut faire fermer le stand jusqu'à ce qu'il se mette en conformité. On peut mettre une amende, soit pénale, soit administrative, avec des montants qui peuvent aller entre 1 000 et 30 000 euros, si il y a des pratiques commerciales trompeuses.»

2. «Trois fast-food de Saint-Ouen-l'Aumône fermés après une opération de contrôle sanitaire», source article de Thomas Hoffmann du 29 juin 2022 dans La gazette Val d’Oise.

Une opération de contrôle sanitaire des commerces de restauration rapide réalisée mardi 28 juin 2022 à Saint-Ouen-l’Aumône a donné lieu à la fermeture de plusieurs enseignes.

Mardi 28 juin 2022, une vaste opération de contrôle sanitaire des commerces de restauration rapide a été réalisée à Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise). Trois inspecteurs de la direction départementale de la protection des populations (DDPP) de la préfecture du Val-d’Oise se sont ainsi rendus dans différentes enseignes de restauration rapide de la ville.

Propreté des lieux, conservation des aliments, date de péremption, traçabilité des produits…
Des opérations qui se multiplient ces dernières semaines afin de s’assurer de la qualité et de l’hygiène des produits consommés quotidiennement par des milliers de Valdoisiens.

Les inspecteurs de la Ddpp n’ont rien laissé passer faisant ainsi jeter aux restaurateurs par dizaines de kilos des paquets de viandes hachées, des brochettes de poulet et de cuisses d’agneau qui n’étaient pas conservées à bonne température voire stockées à l’air libre, à côté de déjections de souris.

Au total, sur neuf établissements inspectés, l’un d’eux a eu un avertissement, cinq ont été mis en demeure et trois ont fait l’objet d’une fermeture administrative à savoir Pepper Grill, Ma’Chick et Grill d’Oise, tous installés rue du général Leclerc.

«Les mesures de fermeture seront levées dès que l’établissement sera de nouveau aux normes», précise la préfecture du Val-d’Oise.

Selon la préfecture du Val-d'Oise, La «street food» est devenue désormais une forme très appréciée et fréquente d'alimentation, surtout pour le département le plus jeune de France.

Commentaire
C’est bien, mais cela serait encore mieux s’il y avait un peu plus de contrôles en sécurité sanitaire des aliments. Les opérations de Sarcelles et de Saint-Ouen L’Aumône ne peuvent pas cacher la forêt de la faiblesse du nombre de contrôles. Signalons qu'aucun restaurant n'a été contrôlé en 2021 (septembre à décembre) et en 2022 dans le Val d'Oise, selon l'application Alim'confiance.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 1 juillet 2022

Les indicateurs de la sécurité des aliments en France dont on ne parle pas

Quand il est fait état de la sécurité des aliments, il est souvent question de lute contre ceci ou cela en parlant des pathogènes, de la prévention des maladies d’origine alimentaire, etc., mais rarement il est fait état du nombre de rappels de produits alimentaires (il se porte d’ailleurs très bien, merci !), ni du nombre d’inspections dans la restauration commerciale ...

Voici donc ces indicateurs qui comprennet les avis de rappels et les inspections des restaurants.

Rappels
Le total des rappels du mois de juin 2022 est de 200 versus 146 en mai 2022 mais aussi  452 rappels en janvier, 436 en février, 250 en mars et 186 rappels en avril. On progresse lentement mais sûrement mais tout de même si l’on prend le cas de juin 2022, où il y a eu parmi les 200 rappels,

- Salmonella, 33
- allergènes, 31
- Listeria monocytogenes, 21
- corps étrangers, 12
- pesticides, 12
- modifications organoleptiques, 12

Dans la rubrique les ’oubliésde RappelConso, notons le rappel de cake marbré au chocolat 340 g pour cause de présence d’allergènes non signalés sur l’étiquetage. Le rappel par Carrefour a eu lieu le 29 juin. Ce rappel n’est toujours pas signalé le 30 juin par RappelConso.
C'est ballot, RappelConso a bien rappelé du cake marbré au chocolat 270 g le 30 juin, mais pas du 340 g ! La sécurité des aliments se niche souvent dans des détails ...

Inspections des restaurants
Ce n’est pas glorieux. Eh oui, les inspections en sécurité des aliments selon Alim’confiance, autre appication de la start-up nation, ne brillent pas par leur nombre, mais je crois qu’il n’est pas possible faire mieux. De là à apporter du crédit à l’idée selon laquelle «un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.»

Cela est confirmé par le mémoire d’un élève inspecteur, «Globalement, les grandes villes sont considérées comme beaucoup plus strictes, car en province la fréquence d’inspection est beaucoup plus faible (une fois tous les 10-15 ans).»

Pour 2022, les données sont de 5 557 inspections des restaurants en France, selon le site dgal open data soft,

- janvier, 972
- février, 1 023
- mars, 1 283
- avril, 938
- mai, 1 112
- juin, 429*
Les données de juin sont provisoires.
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

dimanche 5 juin 2022

Une étude évalue le lien entre les résultats des inspections et les foyers de cas d’intoxication alimentaire

«Une étude évalue le lien entre les résultats des inspections et les foyers de cas d’intoxication alimentaire», source Food Safety News. Ce que dit en gros cette étude, c’est que des résultats d'inspection moins bons ne sont pas toujours associés à un risque élevé d'intoxication alimentaire. 

Des chercheurs ont essayé de savoir si les résultats d'inspection peuvent être utilisés pour prédire où les toxi-infections alimentaires peuvent se produire.

L'étude a examiné si les résultats des inspections de routine étaient associés à la survenue de foyers de cas d’intoxication alimentaire dans la restauration commerciale et la restauration collective.

L'hypothèse était que des résultats d'inspection plus bas seraient associés à un risque élevé d’intoxication alimentaire.

La restauration collective comprend les cuisines centrales et industrielles, la restauration et les sites de préparation de produits alimentaires précuits destinés à la vente.

Aucune différence majeure n'a été observée dans la restauration commerciale, mais dans la restauration collective, des résultats d'inspection nettement plus bas ont été détectés dans des établissements qui ont eu des cas d’intoxication alimentaire, selon l'étude publiée dans International Journal of Environmental Health Research.

Résultats des inspections et nature des établissements
Au total, 143 foyers de cas d’intoxication alimentaire ont été associés à des restaurants et des établissements de restauration collective de 2015 à 2018 et 150 points de vente liés à des foyers faisaient partie de l'étude. Les rapports de 121 sites inspectés de mai 2013 à décembre 2018 ont été inclus. Des sites de restauration autres que les établissements à l’origine de cas d’intoxication alimentaire ont été choisis comme témoins.

Le délai moyen entre les inspections et les foyers de cas d’intoxication alimentaire était de plus de sept mois et demi et le principal agent causal des cas d’intoxication alimentaire était soit inconnu, soit norovirus.

Les résultats de la dernière inspection de routine avant l'incident dans les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire ont été comparés aux résultats d'une inspection de routine choisie au hasard dans chaque point de vente témoin.

Le système finlandais de notation de la sécurité des aliments utilise une échelle avec quatre points: excellent, bon, à corriger et médiocre.

Les foyers de cas d'ntoxication alimentaire confirmés sont classés en «preuves solides» (A), «preuves probables» (B), «preuves possibles» (C) ou «preuves peu claires» (D) sur la base des résultats épidémiologiques descriptifs et analytiques, des résultats des analyses de laboratoire. et des facteurs contributifs possibles.

Les scientifiques ont identifié les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire dans les données et sélectionné leur inspection de routine la plus récente avant l'éclosion. Cependant, ils ont noté que la correction des non-conformités peut signifier que les non-conformités détectées lors de la dernière inspection ne sont plus présentes au moment de l'éclosion.

Les résultats des inspections des restaurants sur les «vêtements de travail» et «l'hygiène des mains» étaient plus favorables dans les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire que les établissements témoins.

Principaux résultats en restauration collective
En restauration collective, des différences ont été observées dans la propreté des installations, des surfaces et des équipements. Des différences ont également été observées dans l'adéquation et l'entretien des installations et de l'équipement. Cela suggère qu'un environnement de manipulation des aliments bien entretenu et propre est essentiel pour prévenir les maladies d'origine alimentaire, ont déclaré les chercheurs.

Les résultats d'inspection concernant les pratiques de travail du personnel ou la gestion de la température des aliments en cuisine ne différaient pas entre les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire et des établissements témoins en restauration collective.

Cependant, pour la «gestion de la durée de conservation et la période de vente des aliments», la proportion des notes «Bon» et «À corriger» était plus élevée dans les établissements touchés par un foyer de cas d’intoxication alimentaire associés à des foyers de cas avec des preuves au moins modérées que dans les établissements témoins.

Ce domaine couvre le temps de mise en place des aliments pour le service, les températures pendant la vente ou l'affichage pour le service, ainsi que les enregistrements de température et les éventuelles actions correctives par l'entreprise alimentaire. L’abus de temps et de température lors du stockage des aliments a été identifié comme un facteur contributif commun dans les épidémies d'origine alimentaire enregistrées, selon l'étude.

Les chercheurs ont dit que les entreprises doivent faire attention à la propreté de l'environnement et de l'équipement de manipulation des aliments.

«La correction efficace des non-conformités en matière de propreté de l'environnement et des équipements de manipulation des aliments et le maintien constant d'une situation favorable sont essentiels pour assurer un haut niveau de sécurité des consommateurs dans la restauration commerciale», selon les chercheurs.

Commentaire
Difficile de faire une étude similaire en France, mais pas impossible, car selon Santé publique France, «Depuis sa mise en place en 1987, la surveillance des TIAC par la déclaration obligatoire a permis de déclencher des investigations pour en identifier les causes et mettre en place rapidement des mesures correctives au sein des établissements afin d’améliorer la sécurité des aliments.» Alors qu’attend on ?

Cela étant, les inspections en restauration commerciale en 2022 sont peu nombreuses au regard du nombre d’établissements, ainsi, il y en a eu 929 en avril, 1 309 en mars , 1041 en février et 990 en janvier, selon Alim’confiance open data soft. Les chiffres de mai ne sont pas consolidés. Pour la restauration collective, selon la même source, 690 en avril, 996 en mars, 776 en février et 751 en janvier.

Par ailleurs, autre aspect, chez ce qui pourrait une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) se transforme le plus souvent en épidémie de gastro et le tour est joué …

Pourtant, dans les bilan des TIAC, Santé publique de France rapporte, «Toutefois, les TIAC ne sont que la partie la plus visible d’un problème plus vaste. Le fardeau des infections d’origine alimentaire reste important avec entre 1,28 à 2,23 millions de personnes affectées chaque année, dont la majorité des cas surviennent de façon sporadique sans lien apparent entre eux.»

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

samedi 16 avril 2022

C'est l'histoire anonyme de la fermeture de deux restaurants à Limoges pour cause d'hygiène

Bruno Longhi de LC Hygiène m’a aimablement informé, «Deux restaurants de Limoges fermés pour des raisons d'hygiène», selon le journal Le Populaire du Centre.

Des déjections de rats à proximité de la nourriture et des manquements aux règles d'hygiène ont entraîné la fermeture de deux restaurants.

Deux arrêtés de fermeture administrative ont été signifiés à deux restaurants de Limoges, après un contrôle sanitaire très défavorable, mardi 12 avril.

Deux enquêtrices du service communal d'hygiène et de sécurité de la mairie, accompagnées de policiers nationaux, ont procédé à un contrôle inopiné des deux restaurants, dont les noms n'ont pas été dévoilés.

Les contrôleurs ont constaté la présence de déjections de rongeurs à proximité de la nourriture, de températures d'aliments incompatibles avec le respect de la chaîne du froid, et d'aliments avariés. Des infractions aux règles d'hygiène ont aussi été relevées.

Une enquête a été ouverte. La réouverture de ces deux restaurants ne pourra être possible qu’après un avis favorable des services d'hygiène et de sécurité et un arrêté du maire.

Selon ce site, c'est la Police Nationale assistée des Services Communaux d'Hygiène et de Santé qui aurait réalisé une série de contrôles et la photo de l'article est issue de la page Facebook de la Police Nationale de la Haute-Vienne.

Voilà ce que l'on sait. Sans mauvaise langue aucune, il faut se rappeler qu’au niveau national, les inspections en restauration commerciale sont assez rares, ces deux restaurants n'ont pas eu de chance, deux restaurants, un vrai coup de poker ! 

Selon cet article de mars 2020 d’un site spécialisé, «Si vous venez d’ouvrir un restaurant, il est tout à fait possible que vous ne soyez pas contrôlé. En effet, la fréquence de contrôle est imposée à hauteur de 10%. Ainsi, un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.»

Renseignement pris sur le site Alim’confiance, ces deux restaurants de Limoges ne sont pas cités.

Que constate-t-on dans ces inspections ? Le délai entre l’inspection et la fermeture a été été très rapide, plus rapide que pour la fermeture de l'usine Buitoni Nestlé dans le Nord. Ce qui signifie que ces établissement étaient probablement déjà dans la ligne de mire. Y a-t-il eu des plaintes, le court article ne le dit pas.

Comme d’habitude, ces inspections sont frappées du secret-défense, les noms des restaurants sont inconnus, impossible aussi de connaître le contenu de l’inspection, hélas, il n’existe pas en France de texte de loi sur le droit d’accès à l’information.
Tout ira donc beaucoup après les élections ?

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

lundi 21 février 2022

Etats-Unis: De la relation entre le taux de TIAC dans les restaurants et les notes d'inspection en sécurité des aliments. Quid en france ?

En 2016, les auteurs du bilan des toxi-infection alimentaires collectives de France publié par Santé publique de France notaient en conclusion,

Depuis avril 2017, les consommateurs ont accès aux résultats des contrôles sanitaires réalisés depuis le 1er mars 2017 dans tous les établissements de la chaîne alimentaire (restaurants, cantines, abattoirs, etc.) sur le site www.alim-confiance.gouv.fr. Cette mesure a été prévue par la loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, du 13 octobre 2014. L’impact de cette mesure incitative à l'amélioration continue des établissements agroalimentaires pourra être évalué dans les années à venir.

Depuis, plus rien, aucun autre bilan n'a fait état de cette remarque, les années passent, et on ne voit rien venir, un jour peut-être ...

Pourtant, un article aux Etats-Unis qui examine précidément les «Taux d'éclosions d'origine alimentaire associés au classement et à l'affichage des inspections dans les restaurants: évaluation à l'aide des données nationales de surveillance des toxi-infections alimentaires», source Journal of Protection.

Résumé
Une enquête nationale menée précédemment sur les programmes d'inspection des restaurants a associé la pratique consistant à divulguer les résultats d'inspection aux consommateurs au point de vente (POS ou point of service) du restaurant avec moins de toxi-infections alimentaires collectives. Nous avons utilisé les données du système national de surveillance des épidémies d'origine alimentaire (FDOSS pour Foodborne Disease Outbreak Surveillance System) pour évaluer la reproductibilité des résultats de l'enquête. Les programmes qui ont participé à l'enquête représentaient environ 23% des éclosions de maladies d'origine alimentaire dans un seul État (le Minnesota) dans les restaurants signalées au FDOSS entre 2016 et 2018. Les organismes qui ont divulgué les résultats des inspections au point de vente ont signalé moins d'éclosions (moyenne = 0,29 éclosions pour 1 000 établissements) que ceux qui divulguaient leurs résultats en ligne (0,7) ou pas du tout (1,0). Le fait d'avoir une méthode de notes ou de scores pour les inspections était associé à moins d'éclosions signalées que de ne pas avoir de méthode de notes. Les agences qui utilisaient des notes alphabétiques avaient le plus faible nombre d'éclosions pour 1 000 établissements. Il y avait une association positive (coefficient de corrélation, r = 0,54) entre le nombre moyen de plaintes de maladies d'origine alimentaire pour 1 000 établissements, selon l'enquête, et le nombre moyen d'éclosions de restaurants signalées au FDOSS (R2 = 0,29). Cette association était plus forte pour des tqxi-infections alimentaires dues à des toxines bactériennes (R2 = 0,35) que pour les épidémies à norovirus (R2 = 0,10) ou à Salmonella (R2 = 0,01). Les résultats de notre étude transversale sont cohérents avec les observations précédentes qui liaient la pratique consistant à afficher les notes ou les scores des résultats d'inspection au point de vente avec une réduction de la fréquence des maladies d'origine alimentaire et des toxi-infections alimentaires associées aux restaurants. Le soutien aux programmes de surveillance des maladies d'origine alimentaire et aux activités de réglementation des aliments dans les agences de santé locales est fondamental pour les systèmes de sécurité des aliments coordonnés aux niveaux étatique et fédéral.

Comme vous l’avez vu, ça marche, alors qu’attend-on en France d’autant qu’en 2020, les foyers de toxi-infections alimentaires collectives dans la restauration commerciale n’ont que peu baissé …

Certes il y a eu -43% de toxi-infections alimentaires collectives par rapport à 2019, mais la part des TIAC déclarées suite à des repas dans des restaurants commerciaux est passée que de 40,8% à 36,5%. A suivre ...

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 17 février 2022

France: l'inspection en restauration commerciale existe, je l'ai rencontrée

Bruno Longhi sur twitter a eu la bonne idée de signaler sur le site L’Hôtellerie Restauration, un article intilulé «Hygiène: Dans les coulisses d’une inspection». 

Bien qu’elle soit une denrée rare en France, en dehors de la pandémie de la COVID, l’inspection constitue un élément incontournable de la sécurité des aliments pour la restauration commerciale et collective. Si elle est devenue rare, c’est notamment en raison de la baisse très significative des inspections en France, les chiffres sont connus !

Si vous venez d’ouvrir un restaurant, il est tout à fait possible que vous ne soyez pas contrôlé. En effet, la fréquence de contrôle est imposée à hauteur de 10%. Ainsi, un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.

En Belgique, on fait appel à des organismes de certification agréés par l’AFSCA qui peuvent certifier un système d’autocontrôle et délivrer un smiley. Pratique pour pallier le manque d’inspection …

En France, en 2021, selon Datasoft de la DGAL, il ya eu 32 853 inspections dont 9 529 dans la restauration commerciale, une misère ...

Au niveau des toxi-infection alimentaires collectives de France, un bilan de 2016 notait en conclusion,
Depuis avril 2017, les consommateurs ont accès aux résultats des contrôles sanitaires réalisés depuis le 1er mars 2017 dans tous les établissements de la chaîne alimentaire (restaurants, cantines, abattoirs, etc.) sur le site www.alim-confiance.gouv.fr. Cette mesure a été prévue par la loi d’Avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, du 13 octobre 2014. L’impact de cette mesure incitative à l'amélioration continue des établissements agroalimentaires pourra être évalué dans les années à venir.

Cette mention a disparu des bilans suivants, étonnant, non?

Autre aspect à signaler, en relation avec la pandémie de la COVID, il y a eu en 2020, -43% de toxi-infections alimentaires collectives par rapport à 2019. Cela étant, la part des TIAC déclarées suite à des repas dans des restaurants commerciaux a diminué en passant de 40,8% à 36,5%.

Une inspection minutieuse
De nombreux points sont ensuite contrôlés, suivant une grille d’évaluation inspirée du Vade-mecum sectoriel remise directe.

L’affichage de l’origine de la viande bovine (en attendant que l’affichage des autres viandes ne devienne aussi obligatoire, à partir du 1er mars 2022).

La liste des fournisseurs, pour être sûre qu’ils soient agréés ou aient une dérogation à l’agrément. Le problème s’est présenté dans cet établissement car la gérante a acheté du fromage à la coupe dans une grande surface. Dans ce cas de figure, le magasin doit avoir une dérogation à l’agrément pour pouvoir vendre au détail à des professionnels. Seule la viande hachée fraîche en est exclue car c’est un produit trop fragile.

Les vestiaires, en vérifiant la présence de sanitaires et de lave-mains en bon état de marche et propres. La gérante a expliqué comment étaient lavées les tenues.

La zone de réception. Dans cet établissement, la gérante ne fait pas de contrôle de température lors de la réception des produits frais car elle fait «confiance aux fournisseurs». Malgré cette relation de confiance, la température des matières premières fraîches ou surgelées doit être contrôlée et les DLC (dates limites de consommation) vérifiées. La gérante devra investir dans un thermomètre à sonde.

La zone de stockage: les produits sont bien rangés et la pièce propre. Les œufs sont à température ambiante mais cela ne pose pas de problème s’il n’y a pas de variation de température. Dans le congélateur, une partie est réservée aux matières premières pour la crêperie et l’autre à la consommation personnelle car la gérante vit sur place. Cela n’est pas gênant si les parties sont bien différenciées. On remarque que les produits d’entretien ne sont pas stockés dans un local fermé, mais ils sont malgré tout bien séparés des produits alimentaires.

La réutilisation des boîtes à usage unique. Pour éviter la migration dans les aliments de nanoparticules de plastique, les contenants à usage unique (pots de crème fraîche, bacs de glace…) ne doivent pas être réutilisés pour la conservation de denrées alimentaires. C’est bien le cas ici. Cette migration de particules plastiques peut également concerner le film alimentaire: l’étiquette précise dans quelle échelle de température il peut être utilisé. Sur le film utilisé ici, il est écrit par exemple qu’il ne doit pas être en contact avec des aliments gras.

Commentaire: Il ne faut pas écrire sur un film alimentaire.

Températures des réfrigérateurs et congélateurs: dans cet établissement, les deux réfrigérateurs et les deux congélateurs disposent d’un affichage digital de la température, ainsi que d’un thermomètre de contrôle à l’intérieur. Il n’y a pas de relevé écrit de température mais, dans le cadre de l’instruction technique DGAL/SDSSA/2018-924 concernant la flexibilité, seules les non-conformités et les mesures correctives doivent être notées.

Cette crêperie respecte bien la marche en avant, même si les locaux sont petits. Ils sont fonctionnels et bien aménagés. Il y a un réfrigérateur pour les matières premières et un second pour les produits finis. Tout est protégé et daté. Les réfrigérateurs et les joints des portes sont propres et en bon état.

La traçabilité des produits est un point important. L’inspectrice demande les étiquettes du jambon cru, du saindoux et du chorizo. Elles sont à conserver jusqu’à l’utilisation complète du produit.

La liste des allergènes est bien présente dans cet établissement mais est incomplète: les sulfites souvent présents dans la moutarde ou le vinaigre, et donc dans les vinaigrettes servies avec les salades, n’apparaissent pas dans la liste. Les allergènes présents dans les glaces ne sont pas détaillés. La gérante contactera le fournisseur pour obtenir cette liste.

Commentaire. La liste des allegènes est incomplète, c’est donc une non-conformité importante.

La plonge est propre et bien conçue. Il y a une lampe anti-insectes dans ce local mais elle n’est pas allumée en hiver. Même si aucun nuisible n’est visible, il est préférable de la laisser fonctionner toute l’année, sans oublier de changer la lampe qui perd de son efficacité au fil du temps.

La formation du personnel: la gérante a suivi une formation en hygiène en 2000 mais elle se tient régulièrement informée des changements dans la règlementation, par la chambre des métiers. Une mise à jour pourrait cependant être intéressante.

Commentaire. Avoir fait une formation en 2000, c‘est bien, mais à mettre à jour ses connaissances, c’est mieux. Ainsi en Belgique, l’AFSCA propose des formations gratuites et des formations par e-learning.

Aucune analyse microbiologique n’est réalisée dans cet établissement dans le cadre des auto-contrôles, mais étant donné qu’il n’y a pas de préparation à risque et que toutes les garnitures et les galettes sont réalisées juste avant le service ou conservées peu de temps, cela n’est pas nécessaire.

Pour conclure l’inspection, Madame Guillome explique les modalités d’Alim’confiance. Pour cet établissement, propre et bien aménagé, ce sera ‘très satisfaisant’ car même s’il y a quelques détails à rectifier, ils ne présentent aucun danger sanitaire pour la clientèle.

Commentaire. «Très satisfaisant» signifie selon Alim’confiance, «Etablissements ne présentant pas de non-conformité, ou présentant uniquement des non-conformités mineures.» Etant donné qu’il y a une non-conformité grave sur la liste incomplète des allergènes, le niveau «satisfaisant» aurait été préférable. Il s’agit des «Établissements présentant des non-conformités qui ne justifient pas l’adoption de mesures de police administrative mais auxquels l’autorité administrative adresse un courrier de rappel de la réglementation en vue d’une amélioration des pratiques.»

Pas de hiérarchie dans les notes ou scores en hygiène chez nos amis belges avec le système de smiley. Il s’agit d’«un autocollant, qui atteste que l'entreprise active dans la chaîne alimentaire qui le détient a mis en place un système d’autocontrôle crédible et dont le système d’autocontrôle a été validé et certifié.»

Au Royaume-Uni, une note ou un score de 5 est le haut de l’échelle, cela signifie que les normes d'hygiène sont très bonnes et entièrement conformes à la loi. Par ailleurs, chose inconnue en France, au Royaume-Uni, avec la note de l’entreprise, vous avez accès à un condensé de l’inspection.

NB: Tous les liens sont de mon fait -aa.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 10 février 2022

Angleterre: Une majorité de sondés disent que l'affichage des notes en hygiène alimentaire devrait être obligatoire

«Une majorité de sondés disent que l'affichage des notes en hygiène alimentaire devrait être obligatoire en Angleterre», source article de Joe Whitworth paru le 10 février 2022 dans Food Safety News.

Presque tous les répondants à un sondage pensent que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher leurs notes en hygiène alimentaire, selon un récent rapport récent.

Le Food Hygiene Rating Scheme (FHRS), géré par la Food Standards Agency (FSA) et les autorités locales, fournit des informations sur les règles d'hygiène dans les entreprises lors d'une inspection.

Les points de vente sont notés de 0 à 5. Un 5 indique que les normes d'hygiène sont très bonnes et un 0 signifie qu'une amélioration urgente est nécessaire. En Angleterre, les entreprises sont invitées à afficher leur note du FHRS, mais au Pays de Galles et en Irlande du Nord, c'est une obligation légale. L'Écosse a un système différent.

Le sondage a été menée entre novembre 2020 et janvier 2021. Au total, 5 900 adultes de 3 955 ménages d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord y ont participé.

Au total, 87% des personnes interrogées ont déclaré avoir entendu parler du système d'évaluation en hygiène alimentaire, mais seulement la moitié d'entre elles ont déclaré en savoir beaucoup ou un peu à ce sujet.

Parmi celles qui en avaient entendu parler, 95% pensaient que les entreprises devraient être tenues par la loi d'afficher la note ou le score en hygiène alimentaire dans leurs locaux. Le même nombre pense que les entreprises fournissant un service de restauration en ligne devraient afficher leur note ou score de manière à ce qu'elle soit clairement visible par les clients avant qu'ils ne commandent.

Les répondants âgés de 35 à 64 ans étaient plus susceptibles d'avoir au moins une certaine connaissance du FHRS que les répondants les plus jeunes ou les plus âgés. Les personnes responsables de la cuisine étaient plus susceptibles de déclarer des connaissances que celles qui ne cuisinaient pas.

Influence sur le comportement
La moitié des répondants avaient vérifié la note en hygiène alimentaire d'une entreprise au cours des 12 derniers mois, soit sur place, soit en ligne. Les habitants du Pays de Galles et d'Irlande du Nord ont fait cela plus que ceux d'Angleterre.

Les répondants plus jeunes étaient plus susceptibles d'avoir vérifié la note en hygiène alimentaire d'une entreprise que les adultes plus âgés, tout comme les étudiants à temps plein, par rapport aux personnes appartenant à d'autres groupes professionnels.

La plupart des personnes ont déclaré qu'elles continueraient à manger dans un restaurant ou à acheter des plats à emporter si elles voyaient un autocollant de l’évaluation de l'hygiène alimentaire avec un score de 4 (bon) ou 3 (généralement satisfaisant). Plus de quatre sur 10 considéreraient une note de 4 comme la note la plus basse acceptable et 43% l’ont dit pour la note de 3.

Quatre-vingt pour cent ne mangeraient pas dans un restaurant ou achèteraient des plats à emporter avec une note de 2 (amélioration nécessaire). Cela va jusqu'à 94 et 95% pour les sites avec un score de 1 (amélioration majeure nécessaire) ou 0.

Au total, 61% des répondants seraient moins susceptibles de manger dans une entreprise qui n'aurait pas l'autocollant d'évaluation en hygiène alimentaire à l'entrée. Au cours des 12 derniers mois, 16% ont déclaré qu'ils avaient décidé de ne pas utiliser un point de vente parce qu'il n'affichait pas son score en hygiène.

Les principales préoccupations des consommateurs des entreprises qui n'affichaient pas leur note étaient que l'entreprise avait une mauvaise note en hygiène alimentaire et essayait de la cacher ou qu'elle avait de mauvaises notes en hygiène. D'autres inquiétudes concernaient la question de savoir si le site avait été inspecté par les autorités et un risque plus élevé d'intoxication alimentaire.

Perceptions du public
Pendant ce temps, une autre enquête a analysé les comportements et les attitudes des consommateurs, y compris la confiance dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

Les données proviennent de diverses enquêtes commandées par la FSA, via Ipsos MORI, d'avril 2020 à novembre 2021.

On s'inquiète de plus en plus de la qualité des aliments produits au Royaume-Uni. En novembre 2021, 35% des personnes ont déclaré se sentir concernées, contre 26% en décembre 2020. Un tiers s'inquiète également de la sécurité des aliments fabriqués au Royaume-Uni.

Environ la moitié des personnes interrogées étaient préoccupées par la qualité et la sécurité des aliments importés de l'extérieur du Royaume-Uni.

Quatre participants sur cinq sont convaincus que la chaîne d'approvisionnement au Royaume-Uni garantit que les aliments peuvent être consommés sans danger.

Les trois quarts des personnes interrogées sont convaincues que la FSA prend les mesures appropriées si un risque lié à l'alimentation est identifié et qu'elle peut être invoquée pour protéger le public contre de tels risques. Dans l'ensemble, 61% ont déclaré faire confiance à la FSA pour faire son travail et seulement 5% ne faisaient pas confiance à l'agence.

Environ une personne sur cinq a déclaré réduire la taille de ses repas ou sauter des repas parce qu'elle n'avait pas les moyens d'acheter de la nourriture. En novembre 2021, 11% ont déclaré avoir recours aux banques alimentaires.

Commentaire. En France, on n'en est pas au stade de savoir si un macaron est obligatoire ou pas, ce serait le très faible nombre mensuel d'inspections des restaurants qui serait en cause, selon Alim'confiance Open Data Soft, qui est respectivement en 2021, de 1 237, 1 221, 1 059 et 885 en septembre, octobre, novembre et décembre 2021, une misère ...

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