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dimanche 27 novembre 2022

Irlande : Une conférence sur la sécurité des aliments explore les tendances de la livraison de produits alimentaires en ligne

«Une conférence sur la sécurité des aliments explore les tendances de la livraison de produits alimentaires en ligne», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 17novembre 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a organisé une réunion (webinaire) pour discuter des ventes en ligne de produits alimentaires, du point de vue du consommateur, de l'organisme de réglementation et de l'industrie, «Click and eat - what’s cooking in online food delivery?».

La réunion a également exploré l'évolution rapide de la disponibilité des options de livraison de produits alimentaires disponibles depuis la pandémie de COVID-19 et a souligné l'importance de garantir la confiance des consommateurs dans le respect des pratiques d'hygiène alimentaire et de la législation sur la sécurité alimentaire, quel que soit le chemin parcouru par les aliments le consommateur. Plus de 240 personnes se sont inscrites à l'événement virtuel avec des conférenciers irlandais et internationaux de la FSAI et des représentants de Deliveroo, Manna Drone Delivery et Dropchef.

Des études récentes menées par la FSAI ont montré que 60% des consommateurs interrogés sont convaincus que les aliments qu'ils achètent et/ou commandent en ligne dans les magasins et les plats à emporter peuvent être consommés sans danger, et 35% pensent que les aliments peuvent être consommés sans danger via les services d'achat en ligne. et 21% parmi les réseaux sociaux.

La COVID-19 a vu l'émergence de nouvelles tendances d'achat, et l’étude montre également que près de 2 sur 5 (37%) ont commandé de la nourriture en ligne dans un supermarché ou d'autres points de vente, avec plus de 3 sur 5 de ces répondants affirmant utiliser le service à moins une fois par mois. Pendant ce temps, la commodité est essentielle pour ceux qui choisissent de commander un plat à emporter en ligne, 4 sur 5 affirmant que c'est la raison numéro un.

Présidée par Suzanne Campbell, auteur et journaliste, l'événement a également offert un aperçu de l'impact que la technologie continue d'avoir sur le processus de parcours alimentaire, car le modèle traditionnel des consommateurs se rendant dans les restaurants, les magasins ou les supermarchés est désormais rejoint par de nombreuses entreprises alimentaires utilisant les réseaux sociaux, des sites Internet, des places de marché en ligne et des applications pour répondre aux demandes des consommateurs.

Le Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a souligné l'importance que la sécurité des aliments reste au cœur du parcours alimentaire, quelles que soient les avancées technologiques ou les méthodes de livraison.

«Bien que les consommateurs aient plus de choix et d'options de commodité que jamais auparavant, on leur demande également de faire davantage confiance aux opérateurs lorsqu'ils commandent des aliments en ligne. Il doit exister une confiance inébranlable dans le fait que toutes les personnes impliquées dans l'approvisionnement, la production, la commercialisation et la livraison respecteront en permanence les normes les plus élevées de sécurité et d'hygiène alimentaires. Tout simplement, les consommateurs ont droit à des aliments sains, peu importe où ils les achètent. Bien qu'il s'agisse sans aucun doute d'une période passionnante pour l'innovation avec d'énormes opportunités d'utiliser la technologie pour développer les entreprises alimentaires et offrir de nouveaux modèles de production, de préparation et de livraison, ces opportunités présentent également des défis opérationnels, réglementaires et de sécurité des aliments. À la FSAI, nous continuons d'explorer les moyens de faire évoluer notre approche réglementaire, pour améliorer la transparence pour les consommateurs afin de les aider à faire des choix éclairés et travailler avec les entreprises dans le but commun de garantir des aliments sûrs et dignes de confiance.»

NB : Cette réunion ayant eu lieu en ligne, il est possible de la suivre sur You Tube ici.

lundi 14 novembre 2022

L'Irlande, le pays où sont publiés tous les mois les chiffres des fermetures des restaurants, étonnant, non ?

L’Irlande est au niveau de la géographie un petit pays de l’UE, mais au niveau de la sécurité des aliments, c’est un pays qui a des particularités qui ne manque pas d’intérêt, jugez plutôt.

Ainsi, l’Irlande est à mon sens le seul pays de l’UE à publier mensuellement les chiffres des ordonnances d'exécution, principalement des fermetures à l’encontre des entreprises alimentaires, la plupart étant des restaurants. Le blog avait ainsi résumé cela de façon humoristique en 2019, L'Irlande est-il le pays de la fermeture des restaurants ?

Nous avons donc régulièrement accès à ces informations, ce qui chez nous, il faut bien le dire, est de l’ordre du secret défense …

«59 ordonnances d'exécution signifiées aux entreprises alimentaires en 2021», source FSAI du 11 janvier 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a informe que 59 ordonnances d'exécution ont été signifiées à des entreprises alimentaires pour des infractions à la législation sur la sécurité des aliments en 2021, soit une augmentation de 40% par rapport aux 42 ordonnances d'exécution signifiées en 2020. L'augmentation du nombre reflète en grande partie la réouverture de nombreuses entreprises alimentaires après de longues périodes de fermetures temporaires en 2020 en raison de l'impact de la COVID-19. La FSAI a réitéré l'importance d’un système solide de management de la sécurité des aliments et a souligné que la responsabilité légale incombe aux entreprises alimentaires de s'assurer que les aliments qu'elles vendent soient conformes à la législation sur la sécurité des aliments et peuvent être consommés sans danger.

Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021, 47 ordonnances de fermeture, 2 ordonnances d'amélioration et 10 ordonnances d'interdiction ont été émises par des agents de santé environnementale du Health Service Executive (HSE), des inspecteurs vétérinaires des autorités locales et des agents de la FSAI sur les entreprises alimentaires dans tout le pays.

Si je compte bien, ce qui a été obtenu en 2020 va être sans doute à ranger dans les oubliettes de l’hygiène, puisqu’en 2021, les infractions sont nettement reparties à la hausse, mais que dire de 2022 ?

A fin octobre, il y a déjà eu 60 ordonnances d'exécution, mais il faut dire que ces données sont moindres que celles d’il y a quelques années. Ainsi en 2019, il y avait eu 109 ordonnances d’exécution, des progrès, mais il y a de la résistance à appliquer la réglementation ...

Pour information, les infractions sont le plus souvent liées à la législation sur la sécurité des aliments, conformément à la loi de la FSAI de 1998 et au règlement de l'Union européenne de 2020 (contrôles officiels en relation avec la législation alimentaire).

Ainsi en 2022, on notera un pic en juillet et le détail est le suivant,
- Janvier, 6 ordonnances d'exécution, dont cinq ordonnances de fermeture et une ordonnance d'interdiction.
Février, 8 ordonnances d'exécution comprenant huit ordonnances de fermeture.
Mars, 8 ordonnances d'exécution, dont sept ordonnances de fermeture et une ordonnance d'interdiction
Avril, 2 ordonnances d'exécution comprenant deux ordonnances de fermeture.
Mai, 8 ordonnances d'exécution, dont sept ordonnances de fermeture et une ordonnance d'interdiction.
Juin, 5 ordonnances d'exécution comprenant cinq ordonnances de fermeture.
Juillet, 12 ordonnances d'exécution, dont quatre ordonnances de fermeture et huit ordonnances d'interdiction.
Août, 4 ordonnances d'exécution, dont trois ordonnances de fermeture et une ordonnance d'interdiction.
Septembre, 7 ordonnances d'exécution comprenant sept ordonnances de fermeture.
Octobre, 4 ordonnances d'exécution comprenant quatre ordonnances de fermeture.

L’Irlande comme le je disais à des particularités, transparence, communication information, bref, ce qui fait défaut chez nous, hélas ...

Complément du 20 novembre 2022
- Novembre,  4 ordonnances d'exécution, comprenant quatre ordonnances de fermeture. Pour 2022, nous en sommes à 64 ordonnances d'exécution. 2020 est bien derrière nous ...

lundi 15 août 2022

Retour à la normale en Irlande après la parenthèse COVID-19, le nombre d'entreprises sanctionnées augmente très sensiblement

En août 2021, je rapportais un Pic de fermetures de restaurants en Irlande au mois de juillet. Les affaires reprennent-elles ?

A période régulière, le blog vous parle de la sécurité des aliments en Irlande avec ces communiqués de presse mensuels sur ces entreprises de restauration commerciale qui se font épinglées ou fermées pour des raisons variées d’hygiène …

Bien entendu, ce type de communiqué régulier n’existe pas en France, non pas qu’il n’y ait pas de restaurants fermés tous les mois, car «on» estime en très haut lieu que cela doit sans doute relever de la rubrique faits divers et non pas de l’information et de la communication vis-à-vis des consommateurs et de la transparence des actions menées en hygiène et sécurité des aliments. Comprenne qui pourra ?

En Irlande, la Food Standards Agency of Ireland (FSAI) publie donc très régulièrement, les noms des entreprises et de leurs propriétaires; en France, on reste très pudique sur cette question qualifiée de ‘confidentielle’, ainsi que ce qu’on reproche à ces entreprise de façon assez détaillée, on mesure ainsi les progrès qui restent à faire dans notre pays, où en moyenne des contrôles ou inspection en restauration commerciale ont lieu tous les 15 ans ! Voir France, les indicateurs de la sécurité des aliments dont on ne parle pas.

En effet, «un restaurant peut être contrôlé qu’une fois tous les quinze ans. Il se peut donc que vous passiez plusieurs mois, voire années sans subir de contrôle de la DDPP.»

Cela est confirmé par le mémoire d’un élève inspecteur, «Globalement, les grandes villes sont considérées comme beaucoup plus strictes, car en province la fréquence d’inspection est beaucoup plus faible (une fois tous les 10-15 ans).»

Ne nous égarons pas et revenons vers la restauration commerciale en Irlande …

En 2021, il y a eu 51 ordres d’exécution (dont les objets sont, fermeture, interdiction d’exercer ou demande d’actions corrections d’urgence) pour des entreprises alimentaires, principalement des restaurants et boutiques de plats à emporter versus 40 en 2020. On peut donc dire que l’effet COVID-19 sur les règles d’hygiène, s’il a un jour existé, s’est estompé.

Mais que dire de 2022 car nous ne sommes qu’à mi-parcours de l’année,
Janvier, 6 ordres d’exécution,
Février, 8 ordres de fermeture,
Mars, 8 ordres d’exécution,
Avril, 2 ordres de fermeture,
Mai, 8 ordres d’exécution,
Juin, 5 ordres de fermeture,
Juillet, 12 ordres d’exécution.

Les raisons des ordres de fermetures en juillet 2022 comprennent, des rats vivants se promenant dans les locaux, des fèces de rats retrouvés à proximité des locaux de stockage alimentaire, preuves de nuisibles ayant grignoté des denrées alimentaires, des règles d’hygiène très faibles dans la zone de préparation des aliments posant un risque de contamination des aliments, des manipulateurs d’aliments formés de façon inadéquate, et un manque de connaissances sur la maîtrise des températures, la maîtrise des nuisibles et le nettoyage. Un risque élevé pour les aliments cuits sans maîtrise de la température, avec du poulet retrouvé entreposé à 23°C et un manque de surveillance en sécurité des aliments conduisant à des aliments produits et vendus impropres.

Au total, il y a déjà eu 51 ordres d’exécution à fin juillet, c’est dire que l’on aura à la fin de l’année 2022, un bilan comparable à ceux des années avant la COVID-19, retour à la normale quelque sorte ...

Complément
Autre signe que les affaires reprennent, dans la ville d'Oldham près de Manchester, 10 boutiques de plats à emporter ont été fermées en quelques semaines ... Quand les contrôles et inspections reviennent en force, ça fait mal et c'est tant mieux !

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

dimanche 24 juillet 2022

Le dioxyde de titane sera interdit dans l’UE le 7 août 2022. Appréciez l’attitude pragmatique de l’Irlande, c’est un exemple à suivre ...

Le dioxyde de titane sera donc interdit dans l’UE au 7 août 2022.

Sauf en France, où comme chacun le sait, un communiqué du 17 avril 2019 de la DGCCRF indiquait, le dioxyde de titane: l’additif E171 sera interdit dans les denrées alimentaires à partir du 1er janvier 2020 !
On a tellement fait vite qu’il y a eu 9 rappels en 2021 et 9 en 2022, selon RappelConso.

Tous les pays de l’UE vont donc l’interdire, sauf un irréductible pays européen, le Royaume-Uni !

Nous allons donc voir comme l’indique ce doment de la Food Safety Authorithy of Ireland (FSAI), que les règles de l’UE ne sont pas appliquées aussi drastiquement qu’en France, et que même, il existe une tolérance pour les produits durant leur DDM, même après la date fatidique du 7 août 2022. Chez nous, depuis le film avec Fernandel, La loi, c’est la loi, la sécurité des aliments est souvent appliquée avec une tolérance zéro, le plus souvent pour rien, voir RappelConso, c'est l'histoire d'un rappel idéologique.

Voici donc «Le dioxyde de titane ne sera plus autorisé en tant qu'additif alimentaire dans l'UE à partir du 7 août 2022», source FSAI du 15 juillet 2022.

Le dioxyde de titane (E171) est un additif utilisé dans les aliments comme colorant. La fonction des colorants alimentaires est de rendre les aliments plus attrayants visuellement, de colorer des aliments qui seraient autrement incolores ou de restaurer l'apparence d'origine des aliments. Le dioxyde de titane est utilisé pour donner de la blancheur et de l'opacité aux aliments.

En termes d'exposition alimentaire, le dioxyde de titane est souvent utilisé dans diverses catégories d'aliments, notamment les produits de boulangerie, les soupes, les bouillons, les sauces, les salades, les pâtes à tartiner salées et les noix transformées. Il est également utilisé en confiserie, chewing-gum, compléments alimentaires et glaçage de gâteaux.

En mai 2021, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un avis indiquant que le dioxyde de titane ne peut plus être considéré comme sûr lorsqu'il est utilisé comme additif alimentaire.

Sur la base de cet avis, la Commission européenne et les États membres ont convenu de supprimer toutes les utilisations du dioxyde de titane en tant qu'additif alimentaire. En janvier 2022, un règlement retirant l'autorisation d'utiliser le dioxyde de titane en tant qu'additif alimentaire dans les produits alimentaires a été adopté, à savoir le règlement (UE) 2022/63 de la Commission.

Ce règlement est entré en vigueur le 7 février 2022. Cependant, le règlement prévoyait une période transitoire de six mois pour donner aux entreprises du secteur alimentaire le temps d'éliminer progressivement l'utilisation de cet additif alimentaire et de reformuler leurs produits en utilisant des alternatives appropriées. Cette période prendra fin le 7 août 2022.

Les denrées alimentaires contenant du dioxyde de titane qui sont légalement mises sur le marché de l'UE avant le 7 août 2022 peuvent rester sur le marché jusqu'à ce que leur date de durabilité minimale ou leur date limite de consommation soit dépassée. Les aliments produits ou mis sur le marché après le 7 août 2022 ne peuvent pas contenir de dioxyde de titane. L'interdiction d'utiliser du dioxyde de titane est effective dans chaque État membre de l'UE et en Irlande du Nord. Certains pays tiers, comme le Royaume-Uni (hors Irlande du Nord), continuent d'autoriser l'utilisation du dioxyde de titane.

Toutes les entreprises alimentaires utilisant actuellement du dioxyde de titane comme additif alimentaire ont la responsabilité légale de se conformer aux exigences du règlement (UE) 2022/63, interdisant l'utilisation du dioxyde de titane. La FSAI encourage les entreprises alimentaires à trouver des alternatives appropriées au dioxyde de titane et à commencer le processus de reformulation dès maintenant pour assurer la conformité avant l'entrée en vigueur de l'interdiction le 7 août 2022.

Comment les entreprises alimentaires peuvent-elles se conformer à ce règlement ?
Familiarisez-vous avec le règlement et ses exigences
Évaluez votre entreprise :
- Fabriquez-vous, stockez-vous ou vendez-vous des produits alimentaires contenant actuellement du dioxyde de titane ?
- Importez-vous des produits alimentaires contenant du dioxyde de titane ?
- Exportez-vous des produits alimentaires contenant du dioxyde de titane ? Si oui, familiarisez-vous avec le Règlement et les règles du pays vers lequel vous exportez

Évaluez votre chaîne d'approvisionnement :
- D'où vous procurez-vous ces produits alimentaires ?
- Vos fournisseurs sont-ils au courant de cette interdiction ? Cherchent-ils des alternatives pour se conformer aux exigences législatives ?
- Le fabricant reformulera-t-il le produit alimentaire ou avez-vous besoin de vous procurer un produit alimentaire alternatif ?

Pour plus d'informations sur le dioxyde de titane et l'avis de l'EFSA, veuillez consulter nos FAQs.

Commentaire
La simple lecture du texte de la FSAI montre un attitude intelligente et non bornée envers les entreprises alimentaires. La pédagogie est la règle, Bef, tout ce qui semble inconnu chez nous.
A noter qu’en Irlande, autre pays de l’UE, on aurait éviter 18 rappels de produits alimentaires, mais je crois qu’en France, on s’en fout, la loi, c’est la loi ...

Mise à jour du 7 août 2022. En Allemagne, selon le BVL
Jusqu'au 7 août 2022, les denrées alimentaires produites selon les règles en vigueur avant le 7 février 2022 peuvent encore être mises sur le marché. Passé ce délai, ils peuvent rester sur le marché jusqu'à leur date limite de vente ou de consommation.

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mardi 21 juin 2022

Irlande: Audit des contrôles officiels effectués sur la chaîne de production des œufs de table

Après la Norvège, voici l’Irlande où il va être de nouveau question des œufs. Ne cherchez pas ce type d’action en France, cela est, hélas, inéxistant, puisque comme chacun le sait, tout va bien pour la sécurité des aliments. Imaginez un seul instant faire ce type d’audit, impensable !

Voici un «Audit des contrôles officiels effectués sur la chaîne de production des œufs de table», source communiqué de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 20 juin 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) publie son audit des contrôles officiels effectués sur la chaîne de production des œufs de table. La FSAI a la responsabilité globale de l'application de la législation alimentaire en Irlande. Elle réalise des audits ciblés des entreprises alimentaires afin de déterminer le niveau de conformité à la législation alimentaire en vigueur et l'efficacité de sa mise en œuvre.

Cet audit faisait partie du programme prévu d'audits des contrôles officiels entrepris par la FSAI. La pandémie de la COVID-19 a eu un impact sur le processus d'audit en ce sens que ses délais ont été prolongés en raison des restrictions gouvernementales et que certaines parties ont été effectuées à distance. Les composantes de vérification sur site se sont déroulées en personne et en face à face. Les restrictions gouvernementales mises en place pour prévenir la propagation de la Covid-19 ont toujours été respectées. L'audit a été réalisé en utilisant la documentation contenue dans le système de management d'entreprise de la FSAI, c'est-à-dire la charte d'audit et la procédure d'audit de FSAI. L'équipe de la FSAI a été accompagnée en permanence tout au long de l'audit par des représentants de la Poultry and Egg Section of Department of Agriculture, Food and the Marine (DAFM).

L'objectif principal de l'audit était d'évaluer l'efficacité des contrôles officiels effectués par la Poultry and Egg Section du DAFM concernant la chaîne de production des œufs de table. Un objectif secondaire était de vérifier le respect par les exploitants du secteur alimentaire sélectionnés des exigences pertinentes de la législation alimentaire qui s'appliquaient à leurs établissements.

Il existe un système structuré et organisé de contrôles officiels en place pour la supervision des entreprises alimentaires impliquées dans l'industrie des œufs de table et les personnes impliquées dans les contrôles officiels sont dûment qualifiées et formées pour effectuer ce travail. Les contrôles officiels de tous les aspects du processus de production des œufs de table, depuis la collecte, le transport, l'emballage, l'entreposage, la distribution et la vente au détail des œufs de table, sont effectués selon les risques. Les enregistrements des contrôles officiels sont conservés et une copie en est délivrée à l'exploitant alimentaire. Les procédures opérationnelles standard pour la réalisation des contrôles officiels ont été documentées. En outre, des procédures sont en place pour la notification au DAFM par ceux qui souhaitent s'engager dans l'industrie des œufs de table, chacune ayant reçu un numéro d'identification unique.

Les entreprises alimentaires inspectées disposaient d'un système de management de la sécurité des aliments et de registres associés correspondant à la nature et à l'étendue de l'opération.

Le rapport formule une série de recommandations et lorsque des manquements ont été identifiés, les entreprises alimentaires auditées ont entrepris des actions correctives.

Le rapport d'audit est disponible ici. Le plan d'action correctif est disponible ici.

NB : Les élections sont passées, raison de plus pour écouter Résidents de la République d'Alain Bashung ...

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mardi 14 juin 2022

De meilleures données sont essentielles pour améliorer la sécurité des aliments

«De meilleures données sont essentielles pour améliorer la sécurité des aliments, déclare Yiannas», source article de Joe Whitworth paru le 14 juin 2022 dans Food Safety News.

L'amélioration de la sécurité des aliments comprendra l'utilisation de meilleures données, selon le sous-commissaire à la politique et à la réponse alimentaire de la Food and Drug Administration des États-Unis.

Frank Yiannas s'exprimait lors d'un webinaire d’Health Talks sur la numérisation, la sécurité des aliments et le commerce avec d'autres membre du pannem du Ghana, d'Inde et d'Irlande.

«Le monde qui nous entoure évolue rapidement. Une partie de ce changement rapide est que les données et les informations sont devenues numérisées et peuvent être partagées à la vitesse de la pensée. Et les technologies nouvelles et émergentes prennent de plus en plus de données volumineuses et en temps réel et les utilisent à bon escient», a-t-il dit.

«Par exemple, les progrès de l'intelligence artificielle, de l'Internet des objets, des technologies de capteurs et de la blockchain améliorent les processus métier. Et le système alimentaire se remodèle, en utilisant ces technologies, pour répondre à l'expansion de la chaîne d'approvisionnement mondiale et aux besoins changeants des consommateurs.

«Je crois que les nouvelles technologies numériques offrent le potentiel de nous aider à prévoir et à prévenir les problèmes de sécurité des aliments et à mieux détecter et répondre aux problèmes lorsqu'ils surviennent. Tirer parti de la puissance des données va nous permettre de résoudre certains de nos problèmes de sécurité des aliments que je n'aurais jamais cru pouvoir résoudre.»

Développement de la traçabilité
Les gens pensent souvent que la traçabilité des aliments est un outil réactif, mais ce n'est pas vrai, a dit Yiannas.
«En cas d'éclosion d'origine alimentaire, une meilleure traçabilité conduit à une meilleure sécurité en permettant un traçage rapide jusqu'à la source d'un aliment contaminé, la capacité d'accélérer les rappels et de mieux alimenter les analyses des causes profondes pour comprendre comment l'incident s'est produit et prévenir les récidives encore à l'avenir», a-t-il dit.

«Un système alimentaire numérique et traçable sera un système alimentaire plus sûr. Mais nous, en tant que professionnels de la sécurité des aliments et services réglementaires, devons être très conscients que nous ne pouvons pas créer de fracture numérique. Si nous le faisons correctement, cela permettra aux petites et moyennes entreprises de mieux concurrencer les grandes institutions.»

La FDA est sur le point de publier une règle finale sur la traçabilité des aliments en novembre 2022 et a organisé un défi de traçabilité technologique sans ou à faible coût en 2021 qui a reçu 90 soumissions et a eu 12 gagnants des États-Unis, du Canada et de la Nouvelle-Zélande.

Yiannas a également parlé d'un outil d'analyse de données appelé 21 Forward.
«Libérer la puissance des données est un objectif primordial dans le travail de la FDA pour moderniser la sécurité des aliments. Nous utilisons maintenant cet outil dans la crise des préparations pour nourrissons que nous voyons aux États-Unis avec des pénuries. L'évolutivité de cette plate-forme permet d'analyser de gros volumes de données. Cela a ensuite aidé à orienter les discussions avec l'industrie sur la manière d'augmenter la production de divers types de préparations pour nourrissons», a-t-il dit.

«Une meilleure sécurité des aliments commence et se termine par de meilleures données. Nous avons beaucoup de données sur la sécurité des aliments, elles étaient souvent conservées sur papier, mais nous avons maintenant ces nouveaux outils qui peuvent combler le fossé entre les données et les convertir en informations.»

Prédictions et pilotage des produits de la mer
La FDA travaille avec le secteur privé pour créer des data trusts public-privé afin de mieux partager les données, a dit Yiannas.
«Aux États-Unis, nous avons vu des épidémies répétées avec des légumes à feuilles frais et il y a une organisation appelée Western Growers qui fait exactement cela. Faire en sorte que le secteur privé partage toutes les données dont il dispose sur les légumes verts à feuilles frais, de manière anonyme, est un excellent exemple de travail qui renforcera les capacités de prévision et éclairera les décisions de management des risques», a-t-il dit.

«Il est clair que la FDA et les producteurs alimentaires devraient également rechercher des moyens d'exploiter des sources de données robustes et de haute qualité pour renforcer nos analyses prédictives. Nous continuons d'explorer l'utilisation de l'intelligence artificielle, en particulier l'apprentissage automatique, dans un projet pilote conçu pour renforcer notre capacité à prédire quelles expéditions de produits de la mer importés présentent le plus grand risque de non-conformité. Nous sommes dans la troisième phase du pilote.

«Les premières découvertes suggèrent que l'apprentissage automatique pourrait augmenter considérablement la probabilité d'identifier une cargaison contenant des produits potentiellement contaminés. Doubler ou tripler la capacité de prédire quelles expéditions sont potentiellement en infraction grâce au processus de contrôle devrait se traduire par une utilisation beaucoup plus efficace des ressources pour examiner, échantillonner et tester les produits au point d'entrée.»

Point de vue irlandais
Orla Moore, de la Food Safety Authority of Ireland, a dit que la numérisation avait augmenté depuis la pandémie de COVID-19.
«Nous avons vu des cuisines éphémères, des dark kitechens et de nouvelles entreprises, certaines enregistrées et d'autres non enregistrées, émerger pendant la COVID et le Brexit. Nous avons vu des changements dans la façon dont les gens commandent et se font livrer des aliments», a-t-elle dit.

Les applications des technologies numériques comprennent l'audit à distance, l'apprentissage en ligne, l'analyse prospective, les systèmes d'alerte précoce, l'octroi de licences et l'enregistrement et des e-certification des certificats de santé.

«L'intelligence artificielle permet une utilisation rapide, facile et, dans certains cas, bon marché des données et des informations. Cela réduit assez souvent les biais dans la prise de décision. Quelques exemples sont l'évaluation des risques, le contrôle de la qualité, la modélisation prédictive et la surveillance de l'hygiène des équipements», a dit Moore.

«Le principal avantage de la blockchain est la transparence, elle est sécurisée dans la mesure où les fichiers ne peuvent pas être modifiés, donc du point de vue de l'audit, c'est un système solide. L'une des principales difficultés est que tout le monde le long de la chaîne d'approvisionnement doit l'adopter et l'utiliser.»

Moore a également parlé de la recherche de menaces et de risques émergents grâce à une analyse prospective.
«Nous voulons être conscients de la prochaine chose qui va se passer. Cela se résume à des outils d'exploration de données. Nous avons un groupe de dépistage des risques émergents qui se réunit tous les trimestres, et il pourrait y avoir des sous-groupes s'il y a des menaces émergentes. Il s'agit d'acquérir des données, de surveiller la plateforme de réseaux sociaux et des publications», a-t-elle dit.

«Les défis de la numérisation sont le coût financier ou le coût perçu pour les entreprises, le manque d'informations, de formation et de ressources, la fragmentation des cadres de gouvernance ou réglementaires, la confidentialité et la protection des données, l'accès, la connectivité, la qualité des données et la propriété des données. Il existe une grande différence dans le niveau d'adoption de la numérisation entre les organisations, les industries et les pays. Quel que soit le système utilisé par les entreprises, elles doivent être en mesure de fournir des informations aux autorités sur demande. La numérisation a déjà eu lieu, tout le monde essaie de monter à bord, pour ne pas être laissé pour compte.»

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mardi 7 juin 2022

Irlande: Près des deux tiers des adultes ne savent pas comment déposer une plainte concernant des aliments impropres ou de mauvaises pratiques d'hygiène

«Près des deux tiers des adultes ne savent pas comment déposer une plainte concernant des aliments impropres ou de mauvaises pratiques d'hygiène», Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 7 juin 2022.

- L’étude montre que les «baby-boomers» sont les moins susceptibles de se plaindre
- La Food Safety Authority of Ireland lance une nouvelle campagne de sensibilisation, See Something, Say Something, pour marquer la Journée mondiale de la sécurité des aliments.

Près des deux tiers (61%) des adultes en Irlande ne savent pas comment déposer une plainte auprès des autorités concernant des aliments impropres ou de mauvaises pratiques d'hygiène. L’information survient alors que la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) lance une nouvelle campagne de sensibilisation, See Something, Say Something, qui insiste auprès des consommateurs sur leur droit à des aliments sûrs.

Lancée aujourd'hui pour marquer la Journée mondiale de la sécurité des aliments, la campagne est soutenue par une solide présence en ligne et comprend plusieurs vidéos, chacune encourageant les consommateurs à porter plainte s'ils sont confrontés à des aliments impropres ou à de mauvaises pratiques d'hygiène lors de l'achat de nourriture ou au restaurant. Signaler un problème est facile et peut être fait via le site Internet de la FSAI en remplissant un simple formulaire de plainte en ligne pour signaler une entreprise alimentaire ou un produit alimentaire..

Une nouvelle étude (réalisée entr le 17- 24 mai 2022 auprès d’un échantillon national représentatif de 1 000 adultes en Irlande) commandée par la FSAI, montre également des disparités entre les générations en ce qui concerne le dépôt de plaintes concernant des aliments impropres ou de mauvaises pratiques d'hygiène, les personnes âgées de 54 ans et plus étant les moins susceptibles de l'avoir déjà fait.

Pendant ce temps, lorsqu'ils sont confrontés à une préoccupation, les Millennials (ceux âgés de 23 à 37 ans) sont les moins susceptibles de savoir comment déposer une plainte. «Des aliments plus sûrs, une meilleure santé» est le thème de la Journée mondiale de la sécurité des aliments de cette année qui souligne le rôle que jouent des aliments sains et nutritifs pour assurer une bonne santé et un bien-être humains.

Organisée conjointement par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la journée se concentre sur la collaboration avec les États membres de l'ONU et d'autres parties prenantes pour faire passer le message de la sécurité des aliments aux communautés du monde entier.

Commentant ce sondage, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a souligné le rôle que nous pouvons tous jouer pour aider à obtenir des aliments plus sûrs pour une meilleure santé.

«Que nous cultivions, transformions, transportions, vendions, préparions ou servions des aliments, la sécurité des aliments est entre nos mains. Les consommateurs ont le droit à des aliments sains et à bénéficier de tous les avantages pour la santé d'aliments sains. Il est bon de voir d'après nos études que les trois quarts des adultes sont confiants quant aux normes de sécurité des aliments en Irlande, et près de 2 sur 5 (39%) savent déjà comment déposer une plainte s'ils sont confrontés à des aliments impropres ou à de mauvaises pratiques d'hygiène. Notre nouvelle campagne, See Something, Say Something, donne au public les connaissances dont il a besoin pour déposer une plainte. Que vous achetiez de la nourriture ou que vous mangiez au restaurant, vous avez le droit à une alimentation saine et vous avez également le droit d'exercer ce droit.

La Dr Byrne a également rappelé aux entreprises alimentaires qui cherchent à apporter des modifications à leurs processus pour accroître la durabilité, afin de garantir que la sécurité des aliments reste au cœur de tout ce qu'elles font.
«C'est formidable de voir autant de producteurs et de fournisseurs prendre des mesures pour devenir plus durables, mais cela ne peut jamais se faire au détriment de la sécurité des aliments. Nous exhortons les entreprises alimentaires à s'assurer qu'elles respectent leurs exigences légales en matière de sécurité des aliments et qu'elles devraient également tirer pleinement parti des informations et du soutien fournis par la FSAI et d'autres autorités», a ajouté la Dr Byrne.

Commentaire
En France, vous rencontrez un problème avec un produit alimentaire écrivez une lettre circonstanciée en laissant vos coordonnées à votre DDPP et en joignant copie de tout élément utile ou bien signalez-le à SignalConso.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

jeudi 2 juin 2022

Irlande: Audits inopinés sur l'étiquetage et la traçabilité de la viande = niveau élevé de non-conformités à la législation alimentaire

En temps normal, c’est la routine, as usual, mais quand un audit inopiné survient, bonjour des dégâts ...

«La FSAI constate des non-conformités dans plusieurs entreprises alimentaires lors d'un audit de l'étiquetage et de la traçabilité de la viande», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 31 mai 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a publié un audit qui a révélé un niveau de non-conformités à la législation alimentaire et a ensuite conduit à la mise en œuvre de dix mesures d'application formelles. L'audit de la FSAI sur la conformité des opérateurs du secteur alimentaire aux exigences d'étiquetage et de traçabilité de la viande a évalué un échantillon représentatif d'entreprises alimentaires, y compris des supermarchés, bouchers, établissements de restauration, établissements de stockage et de distribution, usines de transformation de la viande et des abattoirs et leur conformité aux exigences d'étiquetage et de traçabilité de la viande. L’audit a examiné la disponibilité, l'exactitude et la pertinence des renseignements fournis sur les étiquettes et des renseignements sur les produits de viande non préemballés.

Au total, 27 audits inopinés sur site ont été menés dans des entreprises alimentaires, avec un accent particulier sur la vérification du respect des exigences en matière d'étiquetage et de traçabilité de la viande. Les principaux résultats du rapport comprennent:

La non-conformité aux exigences d'étiquetage des aliments préemballés a été détectée dans 18 des établissements audités et 5 de ces établissements présentaient une non-conformité grave.

La non-conformité aux exigences en matière d'information sur les aliments pour les aliments non préemballés (dans les établissements de vente au détail et de restauration) a été détectée lors des audits dans cinq établissements. Un de ces cinq établissements présentait une non-conformité grave.

Le non-respect des exigences de traçabilité a été détecté lors des audits dans dix établissements. Cinq de ces dix établissements présentaient des non-conformités graves.

Le non-respect d'autres aspects de la législation alimentaire, en dehors du périmètre prévu de l'audit, a également été détecté lors des audits de 17 établissements. Dans 14 sur 17 établissements, la non-conformité était considérée comme grave. Des rapports d'actions correctives ont été délivrés à toutes les entreprises alimentaires où une non-conformité a été détectée.

De bonnes pratiques ont été relevées dans certaines entreprises au cours de l'audit, notamment des tests de spéciation ADN de routine, l'utilisation élective de chaînes d'approvisionnement courtes pour les ingrédients carnés et la conservation des enregistrements numériques des étiquettes, des documents commerciaux et des enregistrements de traçabilité.

L'audit a conduit à dix actions formelles d'application de la part de l'inspection des aliments ou de la FSAI contre six entreprises alimentaires. Quelque 14 recommandations ont également été formulées pour renforcer le respect de la législation alimentaire, notamment en demandant aux entreprises de veiller à ce que les aliments soient étiquetés avec précision. Une autre recommandation indiquait que la conformité aux exigences de traçabilité devrait être améliorée et que les entreprises alimentaires devraient disposer des ressources pour les aider. Il a également été conseillé aux entreprises alimentaires de minimiser le gaspillage alimentaire en examinant si une date limite de consommation ou une DDM doit être appliquée sur les étiquettes des aliments surgelés préemballés.

S'exprimant, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a rappelé aux entreprises alimentaires que le respect des exigences légales en matière d'étiquetage et de traçabilité est essentiel pour protéger la santé et les intérêts des consommateurs.

(...) «Bien que de bonnes pratiques aient été observées dans certaines entreprises alimentaires, malheureusement, cet audit a révélé qu'il y avait un degré variable de conformité des entreprises alimentaires aux exigences d'étiquetage et de traçabilité de la viande. Heureusement, le non-respect grave de ces exigences était limité à un petit nombre d'entreprises. Il est également décevant que de graves non-conformités en dehors de la portée prévue de l'audit aient été observées dans de nombreuses entreprises auditées. Les consommateurs ont le droit à des aliments sains et leur santé et leurs intérêts doivent être primordiaux dans tout ce que font les entreprises alimentaires. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec l'inspection des aliments pour explorer les possibilités de renforcer le respect de la législation alimentaire. Nous exhortons les entreprises alimentaires à s'assurer qu'elles respectent leurs exigences légales en matière de sécurité des aliments et qu'elles doivent également tirer pleinement parti des informations et de l'assistance fournies sur notre site Internet.

La FSAI a la responsabilité globale de l'application de la législation alimentaire en Irlande. Elle réalise des audits ciblés des entreprises alimentaires afin de déterminer le niveau de conformité à la législation alimentaire en vigueur et l'efficacité de sa mise en œuvre. Cet audit ciblé a été réalisé entre août 2021 et mars 2022.

Rapport de 38 pages, Audit of Food Business Operator Compliance with Meat Labelling and Traceability Requirements (Audit de la conformité des entreprises alimentaires aux exigences d'étiquetage et de traçabilité de la viande).

Commentaire
Les entreprises auditées ne sont pas citées, la transparence a des limites ...
J’ai de nombreux doutes sur la réalisation d’une telle action en France, principalement en raison du manque de personnel.

Mise à jour du 27 juin 2022. On lira l'article de Joe Whitworth paru dans Food Safety NewsAudit uncovers meat sector violations.

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