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samedi 30 juillet 2022

Conseil de consommation concernant les glycoalcaloïdes

À éviter: pomme de terre ancienne, desséchée, et en forte germination

La Division de la sécurité alimentaire du Luxembourg a émis un nouveau conseil de consommation concernant les glycoalcaloïdes.

Les glycoalcaloïdes sont des substances potentiellement toxiques qui sont présentes dans la famille des plantes solanacées comme les aubergines, les tomates, les poivrons et surtout les pommes de terre.

En grandes concentrations, ces substances présentent un risque pour la santé, surtout chez les enfants. Il est donc conseillé de suivre les recommandations lors de la consommation et préparation de pommes de terre.

Les glycoalcaloïdes
Les glycoalcaloïdes sont des composés naturellement présents dans la famille des solanacées, qui comprend les pommes de terre, les tomates, les aubergines, le coqueret du Pérou (physalis) et les poivrons. Parmi les plantes non alimentaires de la famille des solanaceae, on trouve le tabac, le pétunia et la morelle grimpante ou douce-amère.

Concernant la consommation de produits riches en glycoalcaloïdes, l’EFSA a identifié des risques pour la santé des nourrissons et des jeunes enfants en tenant compte à la fois des consommateurs moyens et intensifs. Pour les adultes, seules les grandes quantités consommées posent des problèmes de santé. Les intoxications aux glycoalcaloïdes peuvent provoquer des symptômes gastro-intestinaux aigus tels que nausées, vomissements et diarrhée.

En 2020, la Division de la sécurité alimentaire a également commencé à faire du monitoring sur les pommes de terre en vue des discussions auprès de la Commission européenne pour fixer des limites maximales. Sur la période 2020-2021, 23 échantillons de pommes de terre ont été prélevés pour effectuer des analyses en glycoalcaloïdes.

Recommandations
Pour réduire au minimum l'exposition aux glycoalcaloïdes issus des pommes de terre, il est conseillé de :
- Éplucher et cuire les pommes de terre.
- Conserver les pommes de terre dans un endroit frais, sec et à l'abri de la lumière.
- Ne pas consommer les pommes de terre anciennes, desséchées, vertes ou en forte germination.
- Retirer généreusement les parties vertes et les «yeux» des pommes de terre.
- Choisir les pommes de terre fraîches et non endommagées en cas de souhait de vouloir manger la peau de la pomme de terre.
- Ne pas consommer les plats de pommes de terre s'ils ont un goût amer.
- Éviter que les jeunes enfants, en particulier, mangent des pommes de terre non épluchées.
- Ne pas réutiliser l'eau dans laquelle les pommes de terre ont été bouillies.

La graisse de friture des produits à base de pommes de terre doit être remplacée régulièrement.

Publication
Les gycoalcaloïdes, conseil de consommation.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

vendredi 29 juillet 2022

Vous avez aimé le feuilleton oxyde d’éthylène, voici le nouveau feuilleton de la Commission européenne, les produits bio à base de maïs contaminés par des alcaloîdes tropaniques

Exemple de produit rappelé

En France, depuis octobre 2020, il y a eu 17 936 produits et références rappelés en France pour cause de présence d’oxyde d’éthylène, selon la DGCCRF (fichier excel). 

On a regardé les rappels se suivre et on attendait quelques explications que l’on a jamais eu, du moins en France.

En effet, la DGCCRF ou ce qu’il en reste, a écrit dans le marbre,

Des investigations sont actuellement en cours en lien avec la Commission européenne pour identifier l’origine de cette contamination.
Dans l’attente des résultats de ces investigations, les autorités sanitaires françaises ont pris, en coordination avec leurs homologues des États membres concernés, des mesures de retrait/rappel des produits contaminés. Les services de la DGCCRF veillent à leur mise en œuvre.

On peut attendre longtemps des réponses en France …

Ce feuilleton oxyde d’éthylène voulu par la Commission européenne connaît encore quelques soubresauts, la preuve en est que la dernère mise à jour par la DGCCRF date du 22 avril 2022. Depuis cette date, RappelConso a signalé une vingtaine de rappel, une misère par rapport à la belle époque du coup de feu lié à l’oxyde d’éthylène.

Exit donc ce feuilleton incompréhensible pour le consommateur lambda, voici désormais le nouveau feuilleton de la Commission européenne, les produits bio à base de maïs contaminés par des alcaloîdes tropaniques.

Vous pouvez me dire, on s’en fout des produits bio, je suis assez d’accord, mais puisqu’on se doit d'analyser la sécurité des aliments, on se doit de tenir compte de ce nouveau feuilleton bio.

Danger : Présence d'alcaloïdes tropaniques
Les alcaloïdes tropaniques sont des métabolites secondaires végétaux naturellement présents dans une variété de plantes et peuvent ainsi contaminer des champs de culture. Ils peuvent provoquer des symptômes telles qu’une vision trouble, une dilatation des pupilles, de la sécheresse buccale, des palpitations et de la fatigue.

Les alcaloïdes tropaniques sont présents dans certaines mauvaises herbes des champs de la famille des solanacées. Il s'agit notamment du datura commun, de la jusquiame et de la belladone. Si elles pénètrent dans les aliments lors de la récolte, il en résulte des impuretés qui sont difficiles à éliminer ultérieurement.

Certains alcaloïdes tropaniques sont très toxiques, comme l'atropine et la scopolamine. Même en petites quantités, ils influencent la fréquence cardiaque et le système nerveux central. Des symptômes tels que des étourdissements, des maux de tête et des nausées peuvent apparaître.

Les autorités chargées de la sécurité alimentaire du Luxembourg sont les premières au sein de l’UE a voir pris conscience de ce nouveau feuilleton et ont décidé «de publier les produits concernés sous forme de liste qui sera systématiquement mise-à-jour avec des nouveaux produits qui seraient concernés.», soit sous forme Excel ou PDF.

Les consommateurs peuvent consulter cette liste pour vérifier s'ils détiennent un produit concerné par le rappel.
Les autorités de sécurité alimentaire du Luxembourg recommandent de ne plus consommer les produits contaminés.
Cela fait suite à la détection d’alcaloïdes tropaniques dans de la farine de maïs utilisée pour la production d’un grand nombre de produits de maïs (chips, snacks,...), de nombreux produits sont actuellement rappelés du marché par mesure de précaution.

En France, le blog avait déjà anticipé la réaction des autorités du Luxembourg avec cet article, Le feuilleton européen et français de la farine de maïs bio contaminée par des alcaloïdes tropaniques

Nous en sommes à trois notifications au RASFF de l’UE, 1er juillet et deux notifications le 27 juillet, 1 et 2.

En France, RappelConso signale à ce jour 11 rappels, mais il y en a un peu plus (autour d’une petite vingtaine de produits rappelés) quand on se met à consulter les sites de rappels des distributeurs. La revue 60 Millions de consommateurs comptabilise à ce jour, 7 rappels.

Alors amateurs de bio ou non, suivez avec le blog ce nouveau feuilleton sponsorisé par la Commission européenne, cela risque d’être palpitant ...

Aux lecteurs du blog
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dimanche 24 juillet 2022

Hydrocarbures d'huiles minérales, une mise à jour

«Hydrocarbures d'huiles minérales», source communiqué sur les nouvelles positions des autorités compétentes du Luxembourg du 21 juillet 2022.

Vu le potentiel carcinogène des hydrocarbures aromatiques d'huiles minérales (MOAH), la Division de la sécurité alimentaire recommande de limiter autant que possible l'exposition à ces composés.

Ensemble avec les États membres et la Commission européenne, des limites maximales des concentrations de MOAH dans les denrées alimentaires ont été fixées pour retirer et, si nécessaire, de rappeler ces denrées alimentaires du marché.

Plus d'explications concernant les hydrocarbures d'huiles minérales (MOH) et en particulier les MOAH ainsi que les nouvelles recommandations sont reprises ici et dans la fiche technique mise à jour.

Afin d'assurer une approche uniforme de l'application de la législation dans l'ensemble de l'UE, les États membres ont convenu de retirer et, si nécessaire, de rappeler du marché toutes les denrées alimentaires lorsque la somme des concentrations de MOAH dans les denrées alimentaires est égale ou supérieure aux limites maximales de quantification suivantes:
Ces limites seront appliquées aux produits "tels qu'ils sont vendus" et elles s'appliqueront quelle que soit la source du MOAH.

Pour information
Les hydrocarbures d’huiles minérales ou MOH comprennent un groupe diversifié de mélanges d’hydrocarbures contenant des milliers de composés chimiques de différentes structures et tailles, dérivés principalement du pétrole brut, mais qui sont également produits par synthèse à partir du charbon, du gaz naturel et de la biomasse.

Les MOH sont des chaînes d’hydrocarbures contenant de 10 à 50 atomes de carbones. Au niveau des contaminations alimentaires on retrouve deux grandes classes importantes :
- Les MOSH (Hydrocarbures saturés d’huiles minérales) reprenant une fraction d'hydrocarbures saturés subdivisée en paraffines ou alcanes et les naphtènes.
- Les MOAH (hydrocarbures aromatiques d’huiles minérales) reprenant la fraction des hydrocarbures non saturés. Cette fraction contient les aromatiques ou composés aromatiques polycycliques (PAC) qui possèdent un ou plusieurs cycles de benzène alkylés.

La présence d'huile minérale dans les denrées alimentaires résulte de 4 causes principales :
1. L’utilisation volontaire d'huile minérale comme additif ou comme auxiliaire technologique,
2. Comme résidu provenant du transfert à partir de matériaux et objets destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires (FCM),
3. Comme contaminant provenant de l'environnement ou des lubrifiants utilisés dans les équipements, et
4. La qualité de la matière première, et plus précisément des huiles et graisses utilisées dans le processus de fabrication.

Sur la base de ces causes, il est évident que les sources de la présence d'huile minérale dans les denrées alimentaires peuvent être diverses et que la contamination peut intervenir à différentes étapes de la chaîne agro-alimentaire.

Aux lecteurs du blog
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mercredi 13 juillet 2022

Le cas des matériaux plastiques en contact avec les aliments avec du bambou sur la sellette

«Les matériaux plastiques en contact avec les aliments avec du bambou», source Sécurité alimentaire du Luxembourg.

Contexte
Les matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires (Food Contact Materials (FCM) ou matériaux en contact avec les aliments) ne peuvent être fabriqués qu'avec des substances qui ont fait l'objet d'une évaluation approfondie et qui sont autorisées conformément au règlement (UE) 10/2011 sur les matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires. Ce règlement informe également sur d'autres substances autorisées à être incluses dans les matériaux plastiques.

Des matériaux plastiques destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires contenant du bambou et d'autres additifs d'origine végétale ne sont pas tous autorisés mais sont néanmoins vendus sur le marché de l'UE.

La mise sur le marché d'objects destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires en plastique contenant de la poudre de bambou est donc illégale. Par contre, les objets complètement en bambou ne font pas partie de cette catégorie et sont autorisés.

L'utilisation de bambou et d'autres matières végétales non autorisées dans les FCM en plastique peut représenter un danger pour la santé du consommateur car elle peut permettre la dégradation accélérée de certains plastiques. Cela peut entraîner la migration de substances du plastique vers les aliments.
Tromperie du consommateur
Lorsqu'ils sont mis sur le marché, ces produits sont souvent présentés comme "naturels", "écologiques", "compostables" ou "recyclables". Ces allégations trompeuses sont destinées à inciter les consommateurs  à acheter quelque chose qu'ils croient durable.  Or cette alternative dite "durable" n'est rien d'autre que du plastique dans lequel le bambou a ajouté pour lui donner du volume et de la forme. Cette pratique rend le plastique non recyclable et encore moins écologique.

Les actions au niveau du BENELUX
Comme de tels produits sont vendus sur le marché BENELUX, les autorités alimentaires de Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas se sont concertées et rappellent aux opérateurs économiques qu’il est de leur responsabilité de s’assurer de mettre sur le marché que des produits conformes à la réglementation européenne et d’arrêter la commercialisation de tout produit non-conforme.

Ainsi, les autorités du BENELUX de la sécurité alimentaire lancent une campagne de contrôle renforcée coordonnée pendant le 2e quadrimestre de l’année 2021 pour retirer du marché tout produit non-conforme à la législation européenne. Des procédures d’infraction seront lancées contre les opérateurs en cas de non-respect de la réglementation.

La déclaration commune Benelux se trouve ci-dessous, de même que des liens vers des fiches informatives sur le sujet.

Les actions au niveau de l‘Union européenne
Malgré l'augmentation des notifications RASFF et de la communication sur cette thématique, la Commission européenne et les États membres de l'UE ont constaté que les ventes illégales se poursuivent et se sont dits prêts à lancer des actions à différents niveaux.
L’objectif de ce plan d'action est d’assurer que :
- les articles en plastique contenant ces additifs végétaux illégaux, qui sont non-conformes à la règlementation européenne, soient rejetés à l’importation et n’entrent plus sur le marché européen;
- les taxes à l’importation soient récupérées pour ces produits en plastique faussement déclarés ,
- les exploitants d’entreprise soient rappelés de l'illégalité de ces produits sur le marché européen par les autorités compétentes des Etats membres
- les consommateurs soient sensibilisés au problème, y compris aux risques pour la santé.

Pour en savoir plus

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Le Luxembourg se dote d’une nouvelle agence sanitaire, l’ALVA

«Feu vert à la création de l'administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire au service du bien-être animal et des contrôles de la chaîne alimentaire», source communiqué par le ministère de l'Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, le ministère de la Protection des consommateurs et le ministère de la Santé.

La Chambre des Députés a voté mardi, le 12 juillet 2022 le projet de loi 7716 portant création et organisation de l'Administration luxembourgeoise vétérinaire et alimentaire (ALVA).

La nouvelle Administration vétérinaire et alimentaire (ALVA) regroupera tous les contrôles officiels relatifs à la chaîne alimentaire sous l’autorité du ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural.

Mission accomplie du programme gouvernemental
Pour le ministre Claude Haagen, une approche holistique, basée sur des systèmes de contrôles intégrés couvrant tous les maillons de la chaîne alimentaire, de la fourche à la fourchette, représente un des piliers indispensables à la mise en place d’une politique alimentaire nationale cohérente et durable au bénéfice du secteur agro-alimentaire et des consommateurs. 

Pour la ministre de la Protection des consommateurs et de la Santé, Paulette Lenert, cette réelle réforme, portant fusion de services sous tutelle de trois différents ministères et représentant quelque 100 agents, s’inscrit dans un contexte de consolidation des compétences dans un but d’efficience, d’efficacité et de transparence au bénéfice de tous.

Missions de l’ALVA
L’ALVA sera chargée de:
- contrôler la santé et le bien-être animal ;
- identifier et enregistrer les animaux de rente ;
- sensibiliser, prévenir et lutter contre les maladies animales et améliorer le bien-être animal ;
- contrôler la sécurité sanitaire des denrées alimentaires d’origine animale et non animale, des aliments pour animaux, des sous-produits animaux et des objets et matériaux destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires, aussi bien sur le marché luxembourgeois qu’à l’import-export depuis et vers les pays tiers ;
- analyser en laboratoire les échantillons prélevés lors des contrôles officiels (santé animale, denrées alimentaires, aliments pour animaux, sous-produits animaux et matériaux et objets destinés à entrer en contact avec le denrées alimentaires) ;
- contrôler la santé des végétaux importés ;
- enregistrer, autoriser et agréer les opérateurs de la chaîne alimentaire ;
- renforcer la lutte contre la fraude, y inclus les nouveaux types de fraude (p.ex. via le commerce électronique) et gérer les crises dans les filières agro-alimentaires ;
- informer les consommateurs sur les dangers au niveau de la chaîne alimentaire.

En pratique, cette restructuration sous une administration unique concerne la majorité des administrations et services existants, et actuellement impliqués dans les contrôles de la chaîne alimentaire, à savoir :

- l'Administration des services vétérinaires (ASV) avec son Laboratoire de médecine vétérinaire de l’Etat (LMVE) ;
- le Contrôle des aliments pour animaux de l’Administration des services techniques de l’agriculture (ASTA) ;
- la Division de la sécurité alimentaire de la Direction de la santé ;
- le Commissariat du gouvernement à la qualité, la fraude et à la sécurité alimentaire.

Un appel aux candidat(e)s pour le poste de Directeur/ trice de l’ALVA sera publié sous peu.

Simplification et transparence des contrôles officiels de la chaîne alimentaire au bénéfice du secteur et des consommateurs
L’ALVA deviendra le point de contact unique pour les opérateurs du secteur alimentaire et les consommateurs, aussi bien au niveau national qu’en matière de coopération européenne et internationale. Cette réorganisation des contrôles engendre une harmonisation et une simplification des procédures, de la production primaire, en passant par la santé et le bien-être animal vers la transformation en denrées alimentaires et la distribution de ces dernières aux consommateurs.

Afin de garantir un maximum de transparence sur le thème de la sécurité alimentaire, le portail www.securite-alimentaire.lu sera d’ailleurs relooké. Il offre des informations pour les professionnels du secteur alimentaire et les consommateurs ainsi qu’un service d’abonnement aux alertes alimentaires.

Le portail www.agriculture.public.lu reste le portail de référence pour les sujets relatifs à l’agriculture, la viticulture et le développement rural.

A noter encore qu’en matière de transparence et de simplification administrative quelque 100 textes législatifs (lois et règlements) devenus obsolètes ont déjà été abrogés dans les derniers mois.

A noter enfin que le Luxembourg a publié son appréciation du rapport 2021 du RASFF. Inutile chercher pareille appréciation en France ...

En 2021, le Luxembourg a était concerné par:
- 277 notifications RASFF impliquant des produits commercialisés au Luxembourg (+ 16% par rapport 2020 où il y avait eu 238 notifications)
- 94 demandes d’assistance administrative (+ 7%)
- 71 soupçons de fraude (+ 29%).

Aux lecteurs du blog
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vendredi 24 juin 2022

Luxembourg : Un tiers des opérateurs contrôlés doivent passer à la caisse pour cause de non-respect des règles d’hygiène alimentaire

Le blog vous parlé récemment de la sécurité alimentaire vue par le Luxembourg et voici une suite du ‘terrain’, «Hygiène alimentaire: un tiers des opérateurs contrôlés doivent passer à la caisse», source L’essentiel.lu.

Sur les 1 000 à 1 200 inspections effectuées chaque année par les autorités sanitaires, un tiers débouchent sur des recontrôles, qui coûtent jusqu'à 500 euros.

L'hygiène alimentaire n'est pas toujours respectée de la part des producteurs et distributeurs alimentaires (commerce de détail, restauration et débit de boisson, commerce de gros, fabrication de produits de boulangerie, etc.). «Au Luxembourg, sur les 1 000 à 1 200 inspections effectuées chaque année par les autorités sanitaires (ndlr: l’Administration des services techniques de l’agriculture (Asta), l’Administration des services vétérinaires (ASV) et la Division de la sécurité alimentaire de la Direction de la santé (SécuAlim)), un tiers donnent lieu à des demandes de mesures correctives», explique Patrick Hau.

Le commissaire du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire, détaille la procédure: «Les agents constatent une ou des non-conformités, ils vont demander que l'établissement se mette aux normes. Il y aura ensuite un recontrôle, avec différentes activités qui sont taxées (inspection, rapport, échantillons et analyses). La facture peut monter à 300 voire à 500 euros». En cas de non-conformités très graves, Patrick Hau explique que des procédures judiciaires peuvent être lancées. «Cela représente à peu près 20 dossiers par an, depuis 2009, dit-il. C'est plutôt rare, on essaie d'éviter, car les délais sont beaucoup plus longs».

Il faut dire que le domaine de la sécurité alimentaire évolue, aux niveaux réglementaire (exemple: prise en compte du danger de l'acrylamide) et technologique (exemples: méthodes de cuisson, de conservation). À ce titre, l'ASBL Horesca a présenté mardi une mise à jour de son guide de bonnes pratiques d'hygiène. «Il fallait donner des réponses aux entreprises, le téléphone n'arrêtait pas de sonner», confie François Koepp. Le secrétaire général de l'Horesca explique que la plupart des questions posées par les hôtels, les restaurants et les cafés concernent le futur des emballages, les livraisons, ou encore les bonnes températures pour la conservation des aliments.

Aux lecteurs du blog
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mercredi 22 juin 2022

La sécurité alimentaire vue par le Luxembourg

«La sécurité dans mon assiette 2022», source Séculité alimentaire du Luxembourg.

Le Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire en tant que Focal Point de l’EFSA, a eu le plaisir de vous convier à son événement annuel le 9 juin 2022, La sécurité dans mon assiette.

Messages-clés à retenir
- Le système européen prévoit des contrôles intégrés tout au long de la chaîne alimentaire, donc de la fourche à la fourchette, en commençant à la production primaire végétale et animale, en passant par les transformateurs, le commerce, le secteur HORECA jusqu’à la distribution au consommateur final.
- Tout acteur de la chaîne alimentaire doit s’assurer que les denrées qu’il produit, distribue ou consomme sont conformes.
- Les services de contrôle de l’Etat effectuent des contrôles non-annoncés basés sur l’analyse des risques afin de vérifier que les opérateurs respectent la réglementation. La grande majorité des établissements sont en règle.

Ce dernier point me semble essentiel !

Les présentations disponibles sont les suivantes :

Par ailleurs, les autorités de la sécurité alimentaire du Luxembourg informe de la parution de la nouvelle version du guide de bonnes pratiques d'hygiène alimentaire de l'HORESCA (Hôteliers, Restaurateurs et Cafetiers).

La Fédération HORESCA a édité une nouvelle version de son Guide de bonnes pratiques d'hygiène pour les entreprises du secteur HORESCA dans le cadre de l'application de la réglementation d'hygiène alimentaire. Ce guide est validé par le Ministère de la Protection des consommateurs.

Guide de bonnes pratiques d'hygiène de la Fédération HORESCA, dernière mise à jour 03/06/2022. Le guide fait 96 pages.

Je suis persuadé que ce guide très bien fait intéressera de nombreux lecteurs en France …

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jeudi 9 juin 2022

Ferrero: Une justice surprise façon puzzle. Perquisitions en Belgique et au Luxembourg. Ouverture d'une enquête préliminaire à Paris

«Surprise: les perquisitions au sein de différentes entreprises Ferrero enfoncent encore la firme déjà affaiblie par une Pâque ratée», source Le Figaro.

Six perquisitions ont été menées mercredi 8 juin en Belgique et au Luxembourg dans l'enquête de la justice belge sur l'intoxication à la salmonelle qui éclabousse le géant de la confiserie Ferrero, a annoncé le parquet d'Arlon (sud). Un de ces raids policiers a ciblé l'usine Ferrero d'Arlon, dans le sud de la Belgique, d'où est parti le scandale qui a mené au retrait de milliers de tonnes de produits Kinder.

Fermée depuis le 8 avril sur décision des autorités sanitaires, l'usine n'a toujours pas relancé sa production. Toute la gamme Kinder qui y est produite (Kinder Surprise, Kinder Mini Eggs, Kinder Surprise Maxi 100g et Kinder Schoko-Bons) a été rappelée en avril. Outre Arlon, deux autres perquisitions ont en lieu à Bruxelles, et trois au Grand-duché du Luxembourg où le groupe fondé en Italie a son siège social, a précisé dans un communiqué Anne-Sophie Guilmot, porte-parole du parquet de la province belge de Luxembourg. «Des documents et du matériel informatique» ont été saisis mais il n'y a eu aucune arrestation, a ajouté Mme Guilmot. À ce stade personne n'a été inculpé.

L'enquête dirigée depuis le 19 avril par un juge d'instruction d'Arlon vise à déterminer les responsabilités dans cette contamination avec de possibles manquements en termes de communication aux autorités sanitaires. Elle vise des soupçons de manquement aux «obligations de traçabilité dans la chaîne alimentaire», d'«infractions aux dispositions légales en matière de sécurité et d'hygiène des denrées alimentaires», de «lésions corporelles involontaires» et de «non-assistance à personne en danger», selon le communiqué.

Ferrero aurait tardé à alerter les autorités
Interrogé par Le Figaro, le groupe Ferrero confirme qu'«il y a eu des contrôles, notamment au sein de l'usine d'Arlon». Et d'ajouter: «Nous continuons à coopérer avec les autorités. Il s'agit d'une procédure normale dans le cadre de l'enquête. Nous ne prévoyons pas que cela ait un impact sur le planning de la réouverture de l'usine.»

Le groupe Ferrero est soupçonné d'avoir tardé à alerter les autorités et à rappeler ses produits, alors que de la salmonelle avait été détecté sur ses installations à Arlon dès le 15 décembre. La contamination proviendrait d'un filtre situé dans une cuve à beurre laitier, d'après la multinationale.

Apparemment le parquet de Paris n’est pas assez occupé ou encombré par d’autres affaires comme celle de Nestlé Buitoni, car selon 20 minutes, «Rappel de chocolats Kinder : Enquête préliminaire ouverte à Paris à la suite des nombreux cas de salmonellose».

Une enquête préliminaire a été ouverte à la suite des plaintes dénonçant une contamination aux salmonelles après la consommation de produits Kinder fabriqués par le groupe Ferrero dans une usine en Belgique, a fait savoir ce jeudi le parquet de Paris. Cette enquête a été ouverte des chefs de «tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine», «atteintes involontaires à l’intégrité physique» et «mise en danger de la vie d’autrui», après une plainte déposée le 19 mai par l’ONG Foodwatch France.

«D’après nos enquêtes», la contamination proviendrait «d’un filtre situé dans une cuve à beurre laitier» de l’usine d’Arlon en Belgique et y serait arrivée «soit par des matières premières contaminées, soit par des personnes », a expliqué Nicolas Neykov, qui prenait la parole pour la première fois depuis le début du scandale sanitaire.  

Commentaire
Je pense qu’avec ce dépôt de plainte en France, on va entrer dans un formidable puzzle judiciaire, dont je ne vois aucune issue claire, les autorités françaises n’ont aucun moyen d’investiguer en Belgique où se trouve l’usine de Ferrero. Par ailleurs les justices belge et luxembourgeoise sont aussi saisies, vraiment curieux pour une justice encombrée ...

Les médias continuent de répéter ce qu’a gentiment rapporté Ferrero et qui n’est pas exact, la contamination proviendrait d'un filtre situé dans une cuve à beurre laitier ou babeurre. On sait selon le rapport de l’EFSA et de l’ECDC sur cette épidémie de salmonellose modifié le 8 juin, qu’il ne s’agit pas de babeurre mais de matière grasse laitière anhydre, voir les explications dans deux articles du blog, Complément au rapport sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero) et Hypothèse: Retour sur une origine de la contamination de produits à base de chocolat dans une usine en Belgique.

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