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vendredi 24 juin 2022

Un substitut de viande ressemble à de la viande de poulet, mais ses protéines ne sont pas aussi bien absorbées par les cellules humaines

«Les cellules humaines absorbent moins de protéines d'une viande d’origine végétale que de poulet», source ACS News.

De nombreuses personnes ont désormais adopté le mouvement de la viande à base de végétaux. Des plantes riches en protéines, telles que le soja, sont des ingrédients courants, mais on ne sait pas exactement quelle quantité de nutriment entre dans les cellules humaines. Dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry de l'ACS, les chercheurs rapportent que les protéines d'un substitut végétal modèle n'étaient pas aussi accessibles aux cellules que celles de la viande. L'équipe dit que ces connaissances pourraient éventuellement être utilisées pour développer des produits plus sains.

Les consommateurs peuvent désormais acheter presque tous les types de viande alternative, du bœuf haché aux bâtonnets de poisson. Pour imiter l'apparence et la texture de la vraie chose, les plantes sont déshydratées en poudre et mélangées avec des assaisonnements. Ensuite, les mélanges sont généralement chauffés, humidifiés et traités dans une extrudeuse. Ces produits sont souvent considérés comme plus sains que les viandes animales car les plantes utilisées pour les fabriquer sont riches en protéines et faibles en graisses indésirables. Cependant, des essais en laboratoire ont montré que les protéines contenues dans les substituts ne se décomposent pas en peptides aussi bien que celles des viandes.

Osvaldo Campanella, Da Chen et leurs collègues ont voulu aller plus loin et voir si les cellules humaines peuvent absorber des quantités similaires de peptides à partir d'une alternative à la viande modèle comme elles le peuvent à partir d'un morceau de poulet.

Les chercheurs ont créé une alternative à la viande modèle à base de gluten de soja et de blé avec le processus d'extrusion. Une fois ouvert, le matériau contenait de longs morceaux fibreux à l'intérieur, tout comme le poulet. Des morceaux cuits du substitut et de la viande de poulet ont ensuite été broyés et décomposés avec une enzyme que les humains utilisent pour digérer les aliments. Des essais in vitro ont montré que les peptides de substitution à la viande étaient moins solubles dans l'eau que ceux du poulet et qu'ils n'étaient pas non plus aussi bien absorbés par les cellules humaines. Avec cette nouvelle compréhension, les chercheurs disent que la prochaine étape consiste à identifier d'autres ingrédients qui pourraient aider à stimuler l'absorption des peptides des substituts de viande à base de plantes.

Les auteurs remercient le financement du College of Food, Agricultural, and Environmental Sciences à l’Ohio State University.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée, continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

jeudi 17 mars 2022

Derrière les proteines dites alternatives, le pognon !

Un hamburger de boeuf cultivé produit par la société israélienne Future Meat, servi avec des frites et une bière. (Future Meat).

Vous l’avez compris, si vous me suivez, le blog ne partage pas du tout, mais alors pas du tout, les cellules de viande cultivées, sorte de fake ou fause viande …

Néanomoins , le blog vous a déjà entretenu des progrès de ces produits avec notamment ces trois articles, 1, 2 et 3

«Le marché israélien des protéines alternatives a augmenté de 450% en 2021 », selon The Times of Israël.

Selon une étude du Good Food Institute Israel, les startups israéliennes du secteur auraient levé plus de 600 millions de dollars, le plus gros montant après les États-Unis.

(…) le secteur des protéines alternatives – une partie de la très dynamique industrie des technologies alimentaires –, aurait augmenté d’environ 450 % en 2021 en Israël par rapport à l’année précédente.

Les startups israéliennes du secteur auraient par ailleurs levé quelque 623 millions de dollars.

L’article rapporte que «Le Good Food Institute Israel est une organisation à but non lucratif dont le but est de promouvoir la recherche et l’innovation dans les technologies alimentaires.»

Mais il faut savoir aussi que Good Food Institute Israël «s'associe à des institutions scientifiques, des organisations gouvernementales et des entreprises pour promouvoir la recherche et l'innovation révolutionnaires en matière de protéines alternatives.»

Et si l’on ne veut pas de protéines alternatives, on peut ?

Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à poursuivre votre lecture de l’article précité. Pour ma part, je m’arrête là en vous proposant une photo ci-dessus proposé par l’article, de la junk food réelle ou cultivée restera de la junk food, qu'on se le dise ...

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

mardi 15 février 2022

La culture de cellules musculaires à destination alimentaire. Est-ce possible ? Est-ce acceptable ?

«La culture de cellules musculaires à destination alimentaire. Est-ce possible ? Est-ce acceptable ?» par Claude Allo, Michel Duclos, Jean François Hocquette & Hervé This, membres de l'Académie d'Agriculture de France, source agri-mutuel

Les techniques de culture cellulaire initialement mises au point pour des applications médicales vont-elles devenir le nouvel instrument de l'industrie agroalimentaire pour produire ce que certains nomment la «viande cultivée» ? Depuis la présentation, en 2013, du premier tissu issu de cellules musculaires cultivées in vitro visant l'imitation de la viande, les annonces se multiplient promettant une production à grande échelle dans les prochaines années. Est-ce possible, et est-ce acceptable ?

Un colloque organisé en novembre 2021 par l’Académie d’agriculture de France et l’Association française de zootechnie, en partenariat avec l’Académie vétérinaire et la Société française de nutrition, s’est efforcé de répondre à ces questions posées sur un sujet très médiatisé et controversé.

Quels procédés de fabrication et quels produits ?
Les procédés mis en œuvre s’appuient sur les techniques de culture cellulaire, connues de longue date en recherche médicale et dans l’industrie pharmaceutique, tout particulièrement pour la production de protéines thérapeutiques et de vaccins. Ils comprennent 3 phases principales :
- le prélèvement de cellules souches sur un animal (bovins, ovins, porcs, poulets, poissons…) ;
- la multiplication de ces cellules en culture in vitro dans un milieu nutritif composé de protéines, d’hormones et de facteurs de croissance ;
- la différenciation cellulaire et la fixation sur des supports constituant des échafaudages, pour former des amas de cellules ou de fibres.

À l’échelle industrielle la culture cellulaire est développée dans des bioréacteurs, adaptés à une variété d’applications. […]

Un monde de startups avec des financement en forte croissance récente.
Les start-ups se sont intéressées au sujet, principalement depuis 2010 : en quelques années leur nombre a fortement augmenté pour atteindre près d’une centaine actuellement. Elles sont majoritairement installées aux USA dans la Silicon Valley, en Israël et aussi en Europe.

De la même façon, la croissance de l’investissement en capital-risque est récente. Il est passé de 20 millions de dollars US en 2017 à 40 millions en 2018, 60 millions en 2019, pour atteindre 366 millions en 2020, montant qui sera dépassé en 2021. […]

Cette production de masse annoncée est- elle possible ?
La culture de cellules musculaires est donc possible en laboratoire, mais d’immenses défis techniques et économiques restent à surmonter pour parvenir à une production à grande échelle.

Les défis techniques concernent principalement la composition des milieux de culture, la mise au point de bioréacteurs de grande taille, et la sécurité sanitaire tout au long du processus de production. […]

Le modèle économique reste donc à trouver, et l’on est encore loin d’une production significative et maîtrisée. Certaines études considèrent même, que cette production cellulaire pourrait ne jamais être compétitive.

Est-ce acceptable par les consommateurs ?
De nombreuses études sur l’acceptabilité de ces produits par les consommateurs - réalisées souvent à la demande des promoteurs - présentent des résultats favorables. Quel crédit peut-on leur accorder dès lors que les sondés ne connaissent pas le produit sur lequel ils sont interrogés ?

Certes, comme il en est pour tous les nouveaux produits, la majorité des consommateurs est prête à goûter, ce qui ne signifie pas qu’ils sont prêts à en consommer régulièrement. Des enquêtes les plus robustes ou plus récentes ressort un faible consentement à payer par rapport aux produits concurrents, mais aussi l’expression de nombreuses inquiétudes.

Accédez à l’intégralité de la publication en téléchargement ici.

Mise à jour du 17 février 2022. Il n'y a pas que les cultures de cellules musculaires, voici venir les cultures de cellules produisant du lait, Cell-cultured milkcompetitor coming soon.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 10 février 2022

La fausse viande est-elle l'avenir de l'homme ou des banques ?

Publicité vue ce matin dans le journal Le Figaro. 

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

Cette publicité est mensongère car il ne peut y avoir de viande sans viande, n'est-ce M. le candidat du Parti communiste à l'élection présidentielle, le candidat du steak-frites qui redonne espoir en France.

Le blog n'a rien contre ce 'jeune' entrepreneur, mais la banque se trompe énormément, la fausse viande n'a pas d'avenir !

L'avenir, ce sont les éleveurs français, qu'on se le dise ...

Mise à jour du 26 avril 2023
La viande, les œufs et le lait offrent des sources essentielles de nutriments particulièrement nécessaires qu’il est difficile d’obtenir dans le cadre d’une alimentation végétale, selon un nouveau rapport publié mardi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Contribution of terrestrial animal source food to healthy diets for improved nutrition and health outcomes (Contribution des aliments issus de l’élevage d’animaux terrestres à des régimes alimentaires sains, pour une meilleure nutrition et de meilleurs résultats de santé).

samedi 15 janvier 2022

Bonne nouvelle: Coup de frein sur le marché de la fausse viande

Bonne nouvelle en ce début d'année 2022, «Coup de frein sur le marché de la fausse viande», source TdG

En quelques mois, les perspectives pour cette industrie en devenir se sont inversées, faisant plonger en Bourse l’un de ses pionniers: Beyond Meat.

Depuis quelques semaines, le goût est assez amer pour ceux qui auraient eu l’idée d’investir quelques dollars dans Beyond Meat. Au cours des six derniers mois, le titre de l’entreprise américaine a dévissé de moitié et plafonne depuis quelques semaines au-dessous des 70 dollars. Toujours fortement déficitaire, le fabricant de fausses viandes assure faire les frais du Covid-19 et des pressions que la pandémie met sur ses chaînes d’approvisionnement.
Le reste de l’article est réservé aux abonnés.

Selon ce site boursier,
Beyond Meat voit rouge ! Le titre du spécialiste des steaks aux protéines végétales plonge de près de 20% à Wall Street après un troisième trimestre décevant. Le groupe californien a fait état d'une perte nette de 54,8 millions de dollars, soit 87 cents par action, au troisième trimestre, contre un déficit net de 19,3 M$ ou 31 cents par action un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a augmenté de 13% à 106,4 millions de dollars. Le consensus FactSet tablait sur une perte par titre de 37 cents pour des revenus de 109,2 M$.

La guidance pour la fin d'année est également jugée décevante puisque Beyond Meat prévoit entre 85 et 110 M$ de revenus au quatrième trimestre, contre un consensus positionné à 130,5 M$.

Lors d'une conférence téléphonique avec les analystes, Ethan Brown, de DG de la société, a mis en avant un «environnement opérationnel difficile» avec le variant Delta, les pénuries de main-d'oeuvre et les retards d'expédition.

Aux lecteurs du blog
A cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue. Triste histoire de sous car la revue estime qu’elle n’a pas les moyens de maintenir la diffusion de ces articles, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Merci de leur faire part de cette anomalie.

jeudi 30 décembre 2021

Pourquoi la viande fabriquée in vitro est une fausse viande ?

Meilleurs voeux à tous les lecteurs et merci à vous d’agir pour le rétablissement de l'accès aux anciens articles du blog ...

En janvier 2020, le blog vous avait proposé, Le marché de la fausse viande (faux meat) en ordre de marche aux Etats-Unis ou le retour de soleil vert ?, puis en mai 2020, Substituts de viande à base de plantes de Beyond Meat, derrière la morale, le pognon !

Voici donc un autre article ce sujet ...
Chroniqueur patenté du Figaro, accessoirement ancien ministre de l’éducation nationale, voire peut-être philosophe, M. Ferry nous ressort en cette fin d’année, des BS (foutaises), qui réssussietnt une fois de plus, la célèbre maxime, Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît !, en assénant, «Pourquoi la viande cellulaire va s’imposer»

 Que ce soit autour du foie gras, de la chasse, des conditions de l’élevage et de l’abattage des animaux, la question de leur souffrance et de leur protection monte en puissance chaque année. Dans ce contexte, il est inévitable à terme que la viande cellulaire s’invite à nos tables. Si l’on veut en parler sérieusement, il est bon de savoir de quoi l’on parle. Il ne s’agit nullement de «fausse viande», de ces steaks de légumes auxquels on donne l’apparence de vrais steaks, mais d’une viande fabriquée in vitro à partir de cellules souches animales mises en culture. Dire qu’il s’agit de «fausse viande» est donc une absurdité, le vivant étant toujours à l’origine de la viande cellulaire.  

Il y aurait donc de vraies viandes dans les fausses viandes ?
Je suis donc absurde, selon M. Ferry, et c’est tant mieux de préférer l’original à la copie. Mais peut-être, histoire de se recycler, M. Ferry va-t-il créer un label ‘viande cellulaire’ ? L’imagination du marketing de la fausse viande est sans limite …

Pour tenter d’éclairer M. Ferry, je lui indique quelques publications, Quand des lobbies de la viande in vitro utilisent les associations de défense des animaux, Les faux-semblants de la viande in vitro, La viande «cultivée» en laboratoire pose finalement plus de problèmes qu’elle n’en résout, La viande in vitro, une voie exploratoire controversée, Viande in vitro : encore pire pour la planète que la vraie ?

Mais il n’y a pas que la fause viande in vitro, il y a aussi la fausse viande à base de protéines végétales, le nouvel eldorado des start-up !

Dans l’imaginaire de la fausse viande, voici la dernière information à la mode, Lancement de hamburgers à base de protéines végétales fraîchement préparés, source article de Jim Romahn dans son blog  Agri 007.

SavorEat of Israel a développé une technologie pour fournir des hamburgers à base de protéines végétales fraîchement préparés et est sur le point de les commercialiser aux États-Unis via la société de restauration Sodexo.

Sa technologie utilise une imprimante 3D autonome avec trois cartouches contenant des huiles et d'autres ingrédients. Les clients peuvent choisir la quantité de matières grasses et de protéines qu'ils souhaitent dans chaque hamburger, ce qui prend environ six minutes à cuire.

«C'est un mélange d'innovation d'alternative à la viande et de fabrication numérique où nous pouvons également cuisiner le produit», a déclaré Racheli Vizman, directrice générale de SavorEat, à l'agence de presse Reuters.

Tous les concurrents, tels que les Impossible Foods de Maple Leaf et les produits Beyond Meat sont surgelés.

Vizman a déclaré que les hamburgers de SavorEat sont fabriqués avec une combinaison de protéines de pomme de terre et de pois chiches et de pois.

«Il existe un segment croissant de personnes appelées’flexitériennes’, des personnes qui essaient activement de rechercher des alternatives à la viande pour réduire leur consommation de viande», a déclaré Vizman, citant environ un tiers de la population américaine.

Oded Shoseyov, président et scientifique en chef de SavorEat, a déclaré que la société travaillait également sur une version à base de plantes d'une saucisse de porc pour le petit-déjeuner pour le marché américain.

Mise à jour du 5 janvier 2022. On lira dans La France Agricole du 4 janvier 2022, Les substituts de viande à la conquête des Français.

Mise à jour du 30 janvier 2022On peut lire sur le site de Futura, Viande in vitro : «Une bulle médiatique qui repose sur un support scientifique très faible».
La viande in vitro peut-elle être considérée comme de la viande ou comme un «nouvel aliment» ? Les données scientifiques sont encore trop parcellaires sur cette nouvelle technologie et les entreprises qui se lancent sur ce marché prometteur se gardent bien de révéler leurs techniques de fabrication. Mais la qualité sanitaire et nutritionnelle de ce produit, finalement ultra-transformé à coup d'antibiotiques et de fongicidesentre autres, n'est nullement garantie.

Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivant, http://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... merci de leur faire part de cette anomalie ! 

samedi 3 juillet 2021

Les patrons des Gafa veulent investir dans la fausse viande, ne les suivons surtout pas !

Il paraît que des patrons des gafas investissent dans la fausse viande ete les faux produits laitiers à partir de champignons comme prochaine grande alternative des protéines, ne les suivons surtout pas !

lundi 29 mars 2021

Les substituts de viande ne remplacent pas la vraie viande

C'est l'information principale que j'ai retenu dans un article du 25 mars 2021 , la revue belge de consommateurs, Test-Achats, traite de «L'alimentation végétale a un bel avenir devant elle».

Une alimentation végétale est non seulement bonne pour la planète mais aussi pour votre santé. Du moins si vous optez pour les produits de base adéquats. Bonne nouvelle : à l'avenir, l'offre de protéines alternatives – des algues marines à la viande in vitro – ne fera qu'augmenter.

Plaidoyer classique me direz-vous pour l'alimentation végétale … mais attention pas n'importe quelle alimentation végétale, et c'est là que cela devient intéressant ...

Nous estimons qu'il est de notre devoir d'aider le consommateur à faire un choix sain et durable pour son alimentation. Les substituts de viande prêts à l'emploi ne sont pas toujours des plus sains car ils sont censés n'être consommés qu'occasionnellement.

Mais il est fréquent que des gens en mangent trois fois par semaine, avec les meilleures intentions du monde pour la planète. Et dans ce cas, il nous incombe de signaler que ces substituts de viande prêts à l'emploi ne sont pas prévus pour une consommation quotidienne, et que vous pouvez faire une cuisine végétale plus saine avec des produits de base moins transformés. Car nous aussi, nous sommes en faveur d'un monde végétal et nous encourageons l'augmentation du nombre de flexitariens.

L'avancée des «nouvelles» protéines
S'il vous arrive malgré tout de faire votre choix parmi ces produits végétaux prêts à consommer, il est important de savoir qu'il y a d'importantes différences en termes de santé, d'enrichissement en fer et en vitamine B12, et de teneur en protéines. 
Aujourd'hui, le choix peut sembler encore relativement limité mais d'ici 5 ans, l'éventail d'alternatives ne fera qu'augmenter. Une évolution dont le Conseil supérieur de la Santé – qui recommande d'opter davantage pour des aliments végétaux – et nous-mêmes ne pouvons que nous réjouir. Outre ses avantages pour la santé, cette transition à grande échelle des protéines animales vers les «nouvelles» protéines devrait considérablement atténuer l'impact environnemental.
La notion de protéines alternatives (ou «nouvelles») désigne notamment des protéines issues de légumineuses, d'insectes ou de micro-organismes (algues, par exemple). Ces protéines offrent une alternative adéquate aux protéines animales que nous connaissons mieux, telles que la viande, le lait et les œufs.

Si j'ai encore le choix, je ne suis pas très d'accord avec la fin de cet article de Test-Achat et son crédo en faveur des produits végétaux … car je ne pense pas que «cette transition à grande échelle des protéines animales devrait considérablement atténuer l'impact environnemental.» C'est même loin d'être prouvé !

jeudi 10 décembre 2020

Le défi de la viande 'cultivée'

«Le défi de la viande 'cultivée'», est un édito de Bruno Carlhian de la revue Viandes & produits carnés que je relaie bien volontiers ...

Le ministre français de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie a pris position début décembre sur les réseaux sociaux contre l’avènement annoncé de la « viande de culture». «Je le dis clairement : la viande vient du vivant, pas des laboratoires», a-t-il déclaré le 2 décembre sur Twitter. «Comptez sur moi pour qu’en France, la viande reste naturelle et jamais artificielle !» Le ministre répondait à l’annonce par le gouvernement de Singapour qu’il allait autoriser la vente de viande artificielle, «une première mondiale» selon Le Monde.

L’intervention de Julien Denormandie dans ce débat n’est pas anodine. La perspective de voir arriver sur le marché international de la « viande » produite par multiplication de fibres musculaires n’est en effet plus qu’une question de temps, à en croire ses promoteurs. Si cette possibilité est aujourd’hui exclue par principe par le gouvernement français, la «viande de culture» ne doit pas échapper à un examen scientifique sérieux de la part de la recherche, tant son apparition soulève des questions essentielles pour le monde professionnel comme pour les consommateurs.

Les fibres musculaires issues de la culture peuvent-elles être comparées à la viande provenant de l’élevage ?

Quel impact aurait la fabrication en grande série de ces produits sur l’environnement et la santé ?

Quelles seraient les conséquences économiques et sociales de leur généralisation ? Deux articles publiés dans Viandes & produits carnés (1 et 2) ont abordé ces thèmes ces derniers mois. Nous renvoyons les lecteurs qui désireraient approfondir le sujet à divers travaux scientifiques rédigés en langue anglaise et publiés récemment (3, 4 et 5).

L’émergence éventuelle de la viande de culture n’en rend que plus actuels les travaux menés sur l’insertion de l’élevage dans son environnement et au sein de la société. C’est l’objet de l’instructif ouvrage collectif « L’élevage pour l’agroécologie et une alimentation durable, des arguments scientifiques face aux interrogations à propos de l’élevage » dont nous vous proposons une recension.

A suivre ...

Complément du 15 décembre 2020.  On lira de seppi, La viande "cultivée" en laboratoire pose finalement plus de problèmes qu’elle n’en résout » sur 20 Minutes.

vendredi 23 octobre 2020

Impossible Foods augmente son budget de recherche

Qu'est-ce qu'on dit à Impossible Foods ?
« Impossible Foods double son budget de recherche », source article de Jim Romahn paru sur son blog Agri 007.

Impossible Foods double son budget de recherche, cherchant à améliorer son Impossible Burger introduit en 2016 et le lait végétal.

Il prévoit d'utiliser 700 millions de dollars levés auprès des investisseurs cette année.

Impossible Foods a cinq chercheurs travaillant sur un substitut du lait, travaillant déjà depuis deux ans pour développer un produit qui peut être cuit, chauffé, voire utilisé pour produire du fromage.

Le directeur général Pat Brown considère Impossible Foods comme un salé de l'environnement en réduisant la population de vaches qui émet des gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique.

« Il y a 1,7 milliard de vaches sur la planète, une fraction importante utilisée dans la production laitière. Les vaches sont tellement inefficaces », a-t-il déclaré lors d'une récente conférence de presse.

Selon une étude de Nielsen en juin 2018, la catégorie des produits laitiers d'origine végétale a connu des augmentations constantes à deux chiffres de ses ventes alors même que la consommation de lait de vache a diminué.

Mais, Brown a déclaré: « Les laits à base de plantes sont insuffisants. [Nous voulons] faire quelque chose qui, pour un amateur de lait, soit meilleur que tout ce qui vient d'une vache. »

Parmi les concurrents du lait d'origine végétale sur le marché, il y a ceux à base d'avoine, de riz et de noix.

Alan Bjerga, vice-président principal des communications de la Fédération nationale des producteurs de lait, a déclaré que la tentative d’incursion d’Impossible est plus susceptible d’affecter ces autres producteurs à base de plantes.

Mise à jour du 24 octobre 2020. On lira cette curieuse actualité sur le site FL24.net du 23 octobre 2020 :
Un grand débat au Parlement européen a abouti à un compromis complètement absurde: les produits d’origine végétale sans viande peuvent continuer à être étiquetés “saucisses” ou “burgers”, en revanche les produits laitiers sans lait n’ont pas le droit à l’appellation “yaourt” ou “fromage”.
Les députés européens ont décidé ainsi ce vendredi en rejetant une proposition de l’industrie de la viande visant à interdire ces termes pour les produits végétariens et végans.Le Parlement européen, le même qui classe la carotte dans les fruits, l’escargot dans les poissons et qui légifère sur la courbure de la banane, a déclaré que les “hamburgers” dits végétariens, les “steaks” de soja et les “saucisses” végé peuvent continuer à être commercialisés en tant que tels dans les restaurants et les magasins de l’Union européenne.
La première organisation représentative européenne d’agriculteurs, le Copa-Cogeca, avait demandé une interdiction, arguant que l’étiquetage des substituts végétariens avec des appellations évoquant la viande était trompeur pour les consommateurs.
À l’opposé, un groupe de 13 organisations, gauchistes pour la plupart, dont Greenpeace et le WWF, a sorti l’argumentaire émotionnel et pseudo-écologique, en prétendant que l’interdiction aurait non exposé l’UE au ridicule et porté atteinte à sa “crédibilité environnementale”.
Les écolos veulent imposer la la société leur mode de vie et leurs choix alimentaires, en prétendant qu’un changement vers un régime alimentaire plus végétal est en accord avec l’ambition de la Commission européenne de lutter contre le réchauffement climatique.
L’interdiction des termes comme “steak” ou “saucisse” pourrait, selon eux, rendre ces produits végétaux plus obscurs pour les consommateurs. Il s’agit donc d’une certaine manière de laisser à l’industrie végé tromper les consommateurs, pour qu’ils achètent des fausses “saucisses” et des pseudo-steaks afin d’influencer ses habitudes alimentaires.
Leurs faux-semblent consiste à dire que “les consommateurs ne sont pas trompés par un steak de soja ou une saucisse à base de pois chiches, tant qu’il est clairement étiqueté comme végétarien ou végétalien“.
Pourquoi les écolos veulent donc à tout prix conserver le noms de produits qu’ils détestent? Ces hypocrites prétendent que les noms de style “saucisse” ou “steak” “permettent simplement aux consommateurs de savoir beaucoup plus facilement comment intégrer ces produits dans un repas“, comme si on était des idiots obligés de lire l’étiquette avant de cuisiner.

mercredi 12 février 2020

Un projet de loi du Maryland limiterait les aliments pouvant être étiquetés ‘viande’


« Un projet de loi du Maryland limiterait les aliments pouvant être étiquetés ‘viande’ », source article de Hugh Garbrick de Capital News Service.

Les aliments constitués de tissus animaux cultivés à partir de cellules extérieures à l'animal d'origine ou fabriqués à partir de plantes ou d'insectes ne pourraient pas être étiquetés ‘viande’ dans le Maryland en vertu d'un projet de loi républicain approuvé par l'Assemblée générale du Maryland.

Le projet de loi du Sénat 188 est parrainé par les sénateurs Jason Gallion, R-Harford et Cecil, qui l'ont qualifié de « vérité dans la publicité ». Onze autres sénateurs républicains du GOP (pour Grand Old Party) coparrainent le projet de loi.

« La viande cultivée en laboratoire deviendra de plus en plus courante à l'avenir, et ce projet de loi empêchera de manière proactive ces alternatives de ‘fausse viande’ d'être étiquetées comme de la viande », a déclaré Gallion lors de l'audience sur le projet de loi.

« Nous pensons simplement que c'est inutile. Non seulement nos membres respectent pleinement toutes les réglementations fédérales en la matière, mais nous sommes même allés au-delà de cela avec nos propres directives », a déclaré aux législateurs Dan Colgrove de la Plant Based Foods Association.

« Ces produits doivent clairement être identifiés comme végétariens, végétariens ou végétaux. C’est en quelque sorte le point que d’offrir des alternatives aux produits carnés. » L’association Colgrove représente plus de 170 entreprises, dont Impossible Foods et The Tofurky Co., qui fabriquent des substituts de viande à base de plantes.

La viande cultivée en cellule ne peut pas encore être achetée dans les magasins, selon un courriel de Cathy Cochran, vice-présidente de l'Alliance for Meat, Poultry and Seafood Innovation, un groupe de lobbying représentant cinq entreprises travaillant à la mise sur le marché de la viande cultivée en cellule.

En mars, la Food and Drug Administration des États-Unis et le Food Safety Inspection Service de l’USDA ont annoncé qu'ils superviseraient la production d'aliments fabriqués à partir de cellules de bétail et de volaille pour s'assurer qu'ils soient « étiquetés de manière sûre et précise. »

Le projet de loi sur l'étiquetage de la viande, s'il est adopté, coûterait à l'État environ 66 500 dollars au cours de la première année du programme pour embaucher un agent de la santé publique à plein temps qui élaborerait des réglementations, ferait des contacts et examinerait qui serait touché, selon une analyse de la loi de l'État.

L'analyse a estimé que les coûts diminueraient après la première année.
Le Maryland Farm Bureau, un organisme sans but lucratif qui défend les agriculteurs et les familles rurales du Maryland, appuie le projet de loi.

Parker Welch, du Maryland Farm Bureau, a déclaré à Capital News Service que le projet de loi offrirait aux clients plus de transparence.

Welch a déclaré que le projet de loi « donnerait une sorte de confiance aux consommateurs dans le produit qu'ils achètent, donc quand ils prennet un paquet (de viande) à l'épicerie, il n'y a aucune confusion dans ce qu'ils achètent. »

Selon un communiqué de presse, Impossible Foods qualifie leurs produits de « viande à base de plantes » et l'année dernière, ils ont travaillé avec Burger King pour présenter Impossible Whopper, un hamburger qui ne contient pas de bœuf.

Dans un communiqué envoyé par courriel, Impossible Foods a déclaré à Capital News Service que la société « défend la vérité et la transparence. C’est pourquoi nos produits sont clairement étiquetés à base de viande végétale. »

En décembre, un tribunal fédéral a empêché l'Arkansas d'appliquer une loi qui interdisait aux entreprises d'utiliser des mots comme « burger » ou « saucisse » pour des produits non carnés comme des hamburgers végétariens, selon un communiqué de presse de l'American Civil Liberties Union (ACLU).

L'ACLU a contesté la loi au nom de The Tofurky Co., qui fabrique des « hamburgers à base de plantes » et d'autres aliments sans viande.

Le projet de loi du Maryland est différent de la loi de l'Arkansas en ce qu'il n'empêcherait pas les entreprises d'appeler leurs produits « hamburgers » ou « burgers »; il ne traite que de ce qui peut être étiqueté « viande ».

Lors de l'audience de jeudi sur le projet de loi, la présidente du Comité sénatorial des finances, le sénateur Delores Kelley, D-Baltimore county, a demandé à Gallion quel était le tort d'étiqueter la viande cultivée en cellule, viande.

Gallion a expliqué que ce projet de loi agit « de manière préventive » pour protéger les éleveurs de l'industrie de la viande, tandis qu'un projet de loi sur l'étiquetage du lait adopté l'an dernier a agi « de manière réactive » en réponse au « piggybacking* » des industries à base de plantes à la campagne de l'industrie laitière, Got Milk ?

« Je pense qu'il est important d'avoir des projets de loi favorables à l'agriculture qui viennent soutenir ces agriculteurs travailleurs qui essaient de gagner leur vie comme tout le monde », a déclaré Gallion au comité.

Treize États, dont l'Arkansas, ont adopté des lois similaires de restriction de l'étiquetage de la viande, selon une analyse législative de l'État.

Le gouverneur Larry Hogan, R, a signé la loi Gallion sur l'étiquetage du lait, qui interdit l'étiquetage des produits à base de plantes, comme le soja ou les boissons aux amandes - mais seulement si 11 des 14 États du Sud adoptent également des lois similaires. Ces États comprennent: l'Alabama, l'Arkansas, la Floride, la Géorgie, le Kentucky, la Louisiane, le Mississippi, la Caroline du Nord, l'Oklahoma, la Caroline du Sud, le Tennessee, le Texas, la Virginie et la Virginie-Occidentale.

Si cette loi entre en vigueur, elle charge le ministère de la santé du Maryland d'élaborer et d'appliquer des restrictions d'étiquetage du lait.

piggybacking est une technique consistant à vendre des produits de manière trompeuse.

mardi 11 février 2020

Etats-Unis : Une association d'éleveurs de bovins publie une étude montrant chez le consommateur une confusion généralisée au sujet du contenu de la fausse viande d'origine végétale


« Le NCBA publie une étude montrant chez le consommateur une confusion généralisée au sujet du contenu de la fausse viande d'origine végétale », source tlsn.com.

La National Cattlemen’s Beef Association (NCBA) a publié le 7 février les résultats d’un sondage qui révèlent une confusion généralisée des consommateurs concernant la composition des ingrédients et des bénéfices supposés des faux produits de viande à base de plantes.

Dans un sondage en ligne auprès de plus de 1 800 consommateurs, moins de la moitié des répondants ont compris que le terme d'étiquetage « bœuf à base de végétaux » visait à décrire un produit alimentaire entièrement végétarien ou végétalien.

Une source importante de confusion découverte par la recherche de la NCBA est qu’environ un tiers des consommateurs interrogés pensaient que les faux produits de viande à base de plantes contenaient au moins du vrai bœuf. Lorsqu'on leur a demandé d'évaluer l'étiquetage de produits spécifiques et les documents de commercialisation de certains des principaux faux produits de bœuf à base de plantes actuellement sur le marché, les résultats ont été étonnants:

Près des deux tiers des répondants croyaient que les faux produits de viande produits par Beyond Meat, Impossible Foods et LightLife contenaient du vrai bœuf ou une sorte de sous-produit animal;
32 pour cent des consommateurs à qui on a montré un paquet de galettes à base de plantes « Beyond Burger » de Beyond Meat (qui comporte une icône d'une vache) ont déclaré aux chercheurs qu'ils pensaient que les galettes contenaient au moins de petites quantités de vraie viande;
37 pour cent des consommateurs à qui on a montré un paquet de « Gimme Lean » de Lightlife, qui comporte le mot « Beef » surligné dans une boîte rouge, ont déclaré que le produit contenait au moins du vrai bœuf. Aucun de ces produits ne contient de vrai bœuf.

« Le fait que tant de consommateurs regardent ces étiquetages et pensent que les produits contiennent de la viande ou d'autres sous-produits animaux est un signe clair que l'étiquetage est trompeur et les pratiques commerciales trompeuses des entreprises de viandes factices d'origine végétale ont causé une réelle confusion chez les consommateurs », a déclaré la présidente de la NCBA, Jennifer Houston.

« Beaucoup de ces faux produits de viande utilisent délibérément des graphismes et des mots qui font la réputation du bœuf, et cela doit cesser immédiatement. Les consommateurs se fient aux noms et à l'emballage des produits pour éclairer leurs décisions d'achat, et ils ont le droit de savoir que ces informations sont exactes et non trompeuses. »

Lorsqu'on leur a demandé de classer la fausse viande à base de plantes par rapport au bœuf sur une multitude d'attributs alimentaires, les résultats ont été encore plus surprenants. Par exemple:
44 pour cent des consommateurs pensaient que les produits à base de plantes étaient plus faibles en sodium, alors que le faux bœuf d'origine végétale est entre 220 et 620 pour cent plus élevé en sodium que la même portion de bœuf haché réel. À peine 24% des répondants ont correctement identifié le bœuf comme étant moins riche en sodium.

Scientifiquement parlant, le bœuf est considéré comme un aliment non transformé ou peu transformé, tandis que les faux produits à base de viande sont classés comme un produit alimentaire ultra-transformé. Malheureusement, 34% des personnes interrogées pensaient que les fausses viandes d'origine végétale étaient moins transformées et 34% estimaient que les faux et vrais produits de bœuf étaient équivalents à l'échelle de la transformation des aliments.

Concernant la grande catégorie de sécurité sanitaire, plus de la moitié des consommateurs pensaient que la viande d'origine végétale était meilleure.

« Cette recherche est un signal d'alarme pour notre industrie, les médias et les services réglementaires fédéraux », a déclaré Houston. « Dans l'industrie du bœuf, nous devons faire un meilleur travail en informant les consommateurs sur le fait que le bœuf est une source riche en nutriments de protéines de haute qualité et de nutriments essentiels qui peuvent jouer un rôle clé dans tout mode de vie sain. Nous avons également besoin de journalistes et des services réglementaires pour comprendre combien de consommateurs sont confus et/ou mal informés sur le contenu exact de ces nouvelles alternatives à base de plantes. »

La Food and Drug Administration (FDA) a le pouvoir d'empêcher ce genre de confusion chez les consommateurs. En 2020, la NCBA a déclaré qu'elle espérait avoir l'occasion de travailler avec l'Agence pour mettre fin à l'utilisation inappropriée du mot « bœuf » sur toutes les étiquetages des produits non carnés.

Pour des informations plus détaillées sur la méthodologie du sondage et les résultats, allez sur ce lien.