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lundi 4 octobre 2021

A quoi servent les consultations sur les évaluations scientifiques du glyphosate ? Apparement à rien selon la ministre de l'écologie en France !

On sait par un communiqué du 26 septembre 2021, «L'EFSA et l'ECHA lancent des consultations sur le glyphosate».

L'EFSA et l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) ont entamé des consultations en parallèle sur les évaluations scientifiques initiales du glyphosate. Les consultations dureront 60 jours et toutes les parties intéressées sont encouragées à y contribuer.

Lors des consultations parallèles, l’EFSA recueillera des commentaires sur le rapport d'évaluation portant sur le renouvellement du glyphosate. La consultation de l'ECHA portera quant à elle sur le rapport relatif à la classification harmonisée et à l’étiquetage du glyphosate.

Les évaluations scientifiques initiales faisant l’objet d'une consultation ont toutes deux été préparées par le Groupe d'évaluation sur le glyphosate (GEG), composé des autorités nationales compétentes en France, en Hongrie, aux Pays-Bas et en Suède.

Faut-il vraimment apporter son commentaire à cette évaluation du glyphosate, quand on sait que celle qui entend aussi devenir ministre de l’agriculture nous dit que la France s’y opposera. Très étonnante et inquiétante cette personne qui n’écoute pas ce que dit la Science ?

Avis aux lecteurs du blog
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jeudi 30 septembre 2021

Alternative au glyphosate, l'INRAE va désormais breveter l'huile de coude

Alors que nos amis britanniques vont se lancer dans l'édition génomique, voici que l’INRAE, l’ancien INRAE, avec un E comme environnement, qu'on se le dise, nous indique, selon ce tweet de Gil Rivière-Wekstein, que l’avenir serait à l’huile coude appelée aussi désherbage mécanique ...

Mise à jour du 1er octobre 2021. On lira l'article d'André Heitz, L'INRAE et le glyphosate : un communiqué de presse scandaleux.

Mise à jour du 15 octobre 2021. Le blog Alerte Environnement publie un article utile, Glyphosate : l’Inrae a découvert l’eau chaude et l’annonce fièrement.

Mise à jour du 16 octobre 2021. On lira le communiqué du collectif Science-Technologies-Actions du 16 octobre 2021: la politisation de l'INRAE.

L'INRAE (Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) a décidé de mettre un terme à l’emploi du glyphosate dans ses dispositifs expérimentaux et a précisé que l'objectif "zéro glyphosate" a été atteint en 2021.
Le collectif STA regrette de devoir poser la question suivante: l’INRAE a-t-il, là comme sur d'autres sujets, démontré autre chose qu’un suivisme politique de plus en plus marqué ?

Avis aux lecteurs
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 13 produits
- oxyde d’éthylène: 5
- Listeria monocytogenes: 4, Paris-Brest praliné x2, fromage fermier pur brebis, fromage de chèvre au lait cru et pâté Picard de type müché.
- Salmonella: 2, crème épaisse crue, filet mignon au chèvre
- corps étrangers: 2, pains aux raisins, dont un rappel déjà comptabilisé le 28 septembre.
- défaut de scellage: 1, carottes râpées en sauce
NB: Je ne sais pas ce qui est mieux, avoir des produits rappelés avec des pathogènes ou des produits rappelés avec de l'oxyde d'éthylène, j'hésite, en tout cas, ce qui semble certain, les pathogènes sont prêts à prendre la relève ...

samedi 11 septembre 2021

Les approximations électoralistes des écologiqtes sur le glyphosate

Le blog se retrouve malgré lui dans la campagne électorale avec ce tweet de Gil Rivière-Wekstein à propos d'un écologiste ou supposé tel ..., c'est dommage car ce Monsieur à l'air si sympathique ...

Lire aussi le tweet de Mme Emmanuelle Ducros sur le même personnage si sympathique au demeurant,

Avis aux lecteurs
Voici une liste des rappels du 10 septembre 2021, 18 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 13
Listeria monocytogenes4, fromage de tête, salade traiteur, grattons et trois produits au rappel en un seul avis: pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits.
Salmonella: 1, bulots cuits

Total de la semaine du 6 au 10 septembre 2021: 46 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 29
Listeria monocytogenes8
- allergènes: 4
Salmonella2
- corps étrangers: 1
Bacillus cereus: 1
Escherichia coli O157: 1 

jeudi 5 août 2021

A propos des tests de contamination des urines par du glyphosate

Je vous avais proposé le 28 avril 2021, Glyphotests, la manipulation mise à jour (par Terre de Touraine).

Le blog en remet une couche, comme l’on dit, avec cet entretien de Gil Rivière-Wekstein avec un agriculteur ...

Avis aux lecteurs du blog
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mercredi 23 juin 2021

Glyphosate, le processus d'évaluation expliqué par le BfR

«Glyphosate : le rapport d'évaluation ouvert aux commentaires du public en septembre», source communication n°019/2021 du BfR du 22 juin 2021.

Comme toute autre substance active dans les produits phytopharmaceutiques, le glyphosate est régulièrement réévalué dans le cadre de la réévaluation continue des substances actives au sein de l'UE.

L'évaluation portera sur les risques pour la santé humaine et animale, l'environnement et l'efficacité des substances. La tâche de rapporteur était actuellement attribuée à quatre États membres, la France, la Hongrie, les Pays-Bas et la Suède, en raison des documents de candidature volumineux attendus. Ce groupe d'évaluation du glyphosate (AGG pour Glyphosate Assessment Group) prépare la réévaluation comme base pour les consultations et décisions ultérieures au niveau de l'UE.

L'AGG a publié un résumé de ses travaux et des détails sur les prochaines étapes du processus d'examen par les pairs. Celui-ci peut être consulté sur la page AGG du site Internet de la Commission européenne.

L'EFSA et l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) ont publié une déclaration commune accusant réception du rapport d'évaluation de renouvellement (RAR pour Renewal Assessment Report) de l'AGG et annonçant la date d'une consultation publique parallèle qui débutera en septembre 2021.

Le BfR participera au processus d'évaluation européen dans le cadre du processus d'examen par les pairs et des consultations publiques, tout comme les 22 autres États membres européens qui ne sont pas nommés rapporteurs dans le processus.

Le glyphosate est actuellement approuvé pour une utilisation en tant que substance active dans les produits phytopharmaceutiques dans l'UE jusqu'au 15 décembre 2022. L'approbation actuelle de la substance active glyphosate a été accordée par la Commission européenne en 2017 sur la base de l'évaluation sommaire de l’EFSA. Le résultat de la révision de la classification et de l'étiquetage du glyphosate par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) a été inclus dans la décision de la Commission. La République fédérale d'Allemagne a été nommée rapporteur pour les évaluations et appréciations conjointes. Dans cette procédure, le BfR a été chargé d'évaluer entre autres le risque sanitaire du glyphosate.

Depuis la soumission du rapport d'évaluation révisé (addendum) à l'EFSA par l'Office fédéral de la protection des consommateurs et de la sécurité alimentaire (BVL) en 2015, un grand nombre de nouvelles publications scientifiques ont été publiées. Au cours du processus de renouvellement, celles-ci ont désormais été examinées par les rapporteurs désignés, tout comme les études soumises par l'industrie. Les points vérifiés incluent la disponibilité de nouvelles données ainsi que la fiabilité et la pertinence scientifiques pour l'évaluation du glyphosate en tant que substance active.

Le 12 décembre 2019, les demandeurs, le soi-disant Glyphosate Renewal Group (GRG, un groupe de sociétés s'efforçant de renouveler l'approbation du glyphosate dans l'UE) ont soumis une demande de renouvellement de l'approbation du glyphosate au-delà de 2022 à l'AGG, les autres États membre, l'EFSA et la Commission européenne. Cette demande initie formellement le processus de renouvellement dans l'UE, tel que prévu par le règlement (CE) n°1107/2009.

La demande a été soumise par le GRG et vérifiée par l'AGG pour s'assurer qu'elle répond aux exigences formelles des dispositions légales de l'UE pertinentes (Règlement d'exécution (UE) n°844/2012 de la Commission européenne sur la procédure de renouvellement des substances actives).

Ces dossiers sont contrôlés par l'AGG pour la recevabilité, avant d'effectuer une
évaluation basée sur toutes les données et informations disponibles. Cette évaluation est ensuite envoyée à EFSA, initiant le processus d'examen par des pairs.

Parallèlement à l'évaluation menée par l'EFSA, l'ECHA examinera la classification et l'étiquetage du glyphosate conformément au règlement (CE) n°1272/2008 sur la classification, l'étiquetage et l'emballage (règlement CLP) de l'UE. La classification des produits chimiques est basée uniquement sur les propriétés d'une substance. Il ne tient pas compte de la probabilité qu'il entre en contact avec cette substance (exposition). L'exposition est considérée comme faisant partie du processus d'évaluation des risques dirigé par l'EFSA.

L'AGG a publié un résumé de ses travaux et des détails sur les prochaines étapes de l'examen du processus de revue par des pairs le 15 juin 2021. Celui-ci peut être consulté sur la page AGG du site web de la Commission européenne.

vendredi 18 juin 2021

Les écolo démagos et le glyphosate

  La preuve ci-après, 

Et en plus cet élu EELV avoue ne pas avoir lu le rapport sur le glyphosate ...

 Tweet de François Monboisse sur le véritable sens de l’acronyme EELV,

Énoncer des
Élucubrations toujours plus
Loin de la
Vérité .:)

jeudi 17 juin 2021

Le glyphosate va-t-il de nouveau être utilisé à Paris ? Quid des cimetières ?

Maintenant que 4 agences sanitaires européennes ont confirmé que le glyphosate est inoffensif, les jardiniers de la ville de Paris vont pouvoir de nouveau désherber, non?.:) https://t.co/Vg6SUwimEE

En 2016, j‘avais écrit un article, Les cimetières parisiens et le glyphosate : un divorce annoncé ?

La mairie de Paris avait indiqué sur le site des cimetières de la Ville de Paris,

Pourquoi avoir abandonné les produits phytosanitaires ?
Le glyphosate, molécule contenue dans la plupart des produits désherbants et phytosanitaires, a été classée «cancérogène probable» par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en mars 2015.

Bien entendu l’OMS n’a rien dit de tel, mais à la mairie de Paris, on assimile vite le CIRC (Centre internationale de recherche sur le cancer) à l’OMS …

Ce mensonge se poursuit dans les panneaux apposés dans les cimetières ... 

mardi 15 juin 2021

Pour une surprise, c'est une surprise, il paraît que le glyphosate n'est pas cancérogène !

Le document en anaglais de l'UE qui le dit est ici, Procédure et résultat du projet de rapport d'évaluation de renouvellement sur le glyphosate, juin 2021.

L’EFSA a publié le 15 juin 2021 Glyphosate : les régulateurs de l'UE entament l'examen des évaluations pour le renouvellement de l’autorisation.

L'EFSA et l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) ont reçu une évaluation préliminaire des risques associés au glyphosate, réalisée par quatre États membres de l'UE et vont à présent en étudier les résultats. Le glyphosate, l'herbicide le plus utilisé dans le monde, est actuellement autorisé dans l'UE jusqu'en décembre 2022.

Les autorités nationales de France, de Hongrie, des Pays-Bas et de Suède – rassemblées au sein du groupe d'évaluation pour le glyphosate (AGG) – ont étudié tous les éléments de preuve soumis par les entreprises qui demandent un renouvellement de l'autorisation de commercialisation de cette substance dans l'UE. Le rapport préliminaire rédigé par l'AGG compte environ 11 000 pages.

L'EFSA et l'ECHA organiseront à présent des consultations en parallèle sur le projet de rapport. Ces consultations seront ouvertes au public et seront lancées au cours de la première semaine de septembre cette année.

mercredi 2 juin 2021

L'interdiction du glyphosate n'est pas nécessaire, mais c'est en Suisse que cela se passe !


«L'interdiction du glyphosate n'est pas nécessaire», source Agence Télégraphique Suisse (ATS).

Les produits contenant du glyphosate ne devraient pas être interdits en Suisse. Après le Conseil des Etats, le National a rejeté mardi deux initiatives cantonales de Genève et du Jura.

Le Jura demande d'interdire au plus vite la commercialisation et l'utilisation des produits contenant du glyphosate. Genève demande pour sa part d'organiser la sortie programmée du glyphosate et de soutenir la recherche agronomique pour trouver des alternatives au désherbant.

Le glyphosate ne présente pas de danger, a déclaré Marcel Dettlin (UDC/SZ) au nom de la commission. Plusieurs études ont montré qu'il n'y a pas de risque cancérogène. Des mesures ne sont donc pas nécessaires d’un point de vue sanitaire.

L’utilisation du glyphosate en Suisse est par ailleurs soumise à des conditions strictes. Elle n'est autorisée que sur les plantes qui ne sont pas récoltées. Aucune trace de glyphosate ne peut être trouvée dans les produits alimentaires suisses. Seuls ceux importés pourraient en présenter.

De plus, une étude menée par l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires a montré qu'il faudrait consommer plus de 71 kg de pâtes ou 1600 litres de vin par jour pour atteindre les valeurs plafond fixées en Suisse, a souligné M. Dettlin.

La gauche a elle remis en cause la validité des études avancées. Il s'agit de tentatives de noyer le poisson, a déclaré Sophie Michaud Gigon (Verts/VD). Une autre étude, indépendante, montre au contraire que ce produit présente un risque important. Il est classé «cancérogène probable» par le Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l'OMS, a-t-elle argumenté.

Les députés ont préféré suivre l'avis de leur commission et ont refusé par 108 voix contre 81 l'initiative du Jura et 101 voix contre 89 celle de Genève.

La population est appelée à se prononcer prochainement sur les pesticides. Deux initiatives visant à limiter de manière drastique leur utilisation en Suisse sont soumises au vote le 13 juin.

Complément. On lira Sortir du glyphosate est dangereux et infondéAnalyse du livre de Gil Rivière-Wekstein, Glyphosate. L’impossible débatpar Aymeric Belaud.

mercredi 28 avril 2021

Glyphotests, la manipulation mise à jour (par Terre de Touraine)

Deux ans maintenant que j'avais commencé à questionner les tests #glyphosate #Elisa. Merci à la @FRSEA_Bretagne d'enfoncer le clou sur ce qui s'est avéré être une véritable tromperie ➡️https://t.co/ZYQlZ5B3IA https://t.co/MIcChJqUeD

L'article «Glyphotests, la manipulation mise à jour (par Terre de Touraine)» a été publié le 23 avril 2021 dans l'agri.

Les enquêteurs du réseau FNSEA ont remis à la justice les résultats de leur enquête sur les glyphotests bidons. C’est une manipulation, venue d’Allemagne. L’affirmation «99 % des pisseurs avec des traces» s’effondre. Les pisseurs de base ont été bernés.

EN 2017, les parlementaires européens EELV et Générations Futures ont mis en avant des tests qui, soi-disant, démontraient la présence de glyphosate dans l’urine. Les «pisseurs involontaires de glyphosate» les ont ensuite utilisés comme support de plaintes collectives partout en France.

L’enquête du réseau FNSEA (et de CETACB36), de Terre de Touraine et celle du pharmacologue Joël Guillemain, publiée dans l’édition d’avril 2021 de Science et pseudo science, démontre que ce test, réalisé par le laboratoire allemand Bio Check, est une manipulation. Au lieu de 99 % des pisseurs avec des traces, il en reste moins de 20% à des niveaux encore plus infimes.

Jeudi 8 avril, à Tours et Châteauroux, les enquêteurs ont remis les éléments du dossier au procureur. «Nous allons informer des parlementaires. Les responsabilités de chacun dans cette manipulation doivent être établies», expliquent Michel Vaudour (37), Denis Carroy (36), F. Pellerin (56), F. Arnoux (85), B. Cardot (02) et J.-J. Hautefeuille (45), les animateurs du collectif «Notrefuturdansleschamps». «L’opinion a été manipulée. Il n’y a aucun motif sanitaire pour interdire le glyphosate. La molécule doit être renouvelée en 2022.»

Une véritable supercherie

Pourquoi a-t-il fallu attendre 4 ans pour que la vérité éclate ?

Plusieurs raisons.

Tout d’abord la complicité tacite du gouvernement de l’époque, qui avait intérêt à ce que l’opinion valide la décision dogmatique de Nicolas Hulot : un contre-test était pourtant simple. Mais il aurait fallu que le gouvernement explique aussi que les agences de tous les pays (et l’OMS) sont en désaccord avec le classement cancérogène probable du CIRC !

Initialement, en 2016 en Allemagne, les agriculteurs (pour ne pas faire de vagues ?) et le gouvernement n’ont pas suffisamment réagi aux 2 000 tests réalisés dans les magasins bio. Malgré son écho limité, en pleine campagne présidentielle, l’importation du test en France avait convaincu les médias parisiens et constitué le socle de la campagne des pisseurs. Peu de journalistes français ont osé s’attaquer à Générations Futures ou Élice Lucet. Et dès qu’ils l’ont fait, ils ont été mis en cause sur les réseaux sociaux.

Une autre explication est l’énormité du mensonge. Les mondes agricole et scientifique (trop honnêtes ?) n’avaient pas soupçonné que les ONG puissent valider et diffuser une telle supercherie.

Terre de Touraine par Jean-Yves Chauveau

À lire
Les sources détaillées de l’enquête (73 tests croisés, l’article Joel Guillemain…) sont à retrouver sur https://sites.google.com/view/glyphosateconference
Les publications de Gil Rivière-Wekstein (2e édition de Glyphosate, l’impossible débat) et de Marcel Kuntz (Le bon grain et l’ivraie) éclairent sur les motifs et méthodes des opposants aux multiples intérêts financiers ou idéologiques. 

jeudi 4 février 2021

Glyphosate, comment séparer le vrai du faux ? par Marcel Kuntz

Tous les volets du dossier à trouver dans l'étude :

  1. Le glyphosate, de l’admiration à l’indignité
  2. Une évaluation scientifique des risques rassurante
  3. Le classement du CIRC: le glyphosate considéré comme «agent probablement cancérogène pour l’homme»
  4. Isolé, le CIRC attaque
  5. Manque de neutralité et conflits d’intérêts au CIRC
  6. Un point clé dans l’avis du CIRC: les lymphomes non hodgkiniens
  7. Autres mises en cause scientifiques du glyphosate
  8. L’affaire du glyphosate dans les urines réflexions sur la «science» parallèle
  9. Mises en cause d’une agence scientifique allemande au sujet du glyphosate
  10. L’avis scientifique européen sur le glyphosate
  11. Des journalistes acteurs de la querelle
  12. Les actions politiques

Déclaration de conflits d'intérêt : je n'ai jamais eu, n'ai pas et n'envisage pas de revenus liés à la vente ou l'utilisation du glyphosate, ni aucun autre produit similaire, ni aucun contrat lié à ce dossier.

Cette étude est basée sur des faits documentés. Sa publication n'implique aucune prise de position politique de ma part et n'est pas une position officielle de mon employeur.

vendredi 18 décembre 2020

Dans la série tout le monde a un avis sur le glyphosate, quand Mme Aurélie Philipetti dit des bêtises

Dans la série tout le monde a un avis sur le glyphosate, aujourd'hui, voici Mme Aurélie Philipetti, ancienne ministre de la culture, sans aucun doute une agronome en devenir, qui nous donne son avis sur le glyphosate, l'agriculture et les agriculteurs, c'est passionnant ...

Tant de bêtises en si peu de mots, quel travail d'artiste de la culture. Le souci est qu'à aucun moment la journaliste ne lui pose la question de savoir, mais au fait, quelles sont les alternatives, puisqu'il y en a beaucoup … à la veille de Noël, ce n'est pas bien de faire de promesses, Mme Aurélie 
Philipetti !

Complément du 21 décembre 2020. Lu dans Alerte EnvironnementSNCF : l’alternative au glyphosate va coûter un bras aux contribuables…et à l’environnement. 

lundi 14 décembre 2020

Glyphosate: ne rien y connaître n'empêche pas d'asséner une déclaration péremptoire, n'est-ce pas Mme Laurence Tubiana

Lu dans un article de seppi

Mme Laurence Tubiana* sur France Inter sur le glyphosate : ne rien y connaître ne l'empêche pas d'asséner une déclaration péremptoire... et, quand une décision stupide est prise, il faut la tenir...

*coprésidente du comité de gouvernance de la Convention Citoyenne pour le Climat.

Quand j'écoute cette personne au demeurant très estimable, il me revient en ma mémoire cette phrase d'Yvan Audiard, un peu familière certes, mais qui résume tellement la situation, dans Le Pacha de Georges Lautner, «Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner».

la teneur des propos de Madame Laurence Tubiana restent cependant déconnectés de la réalité, des promesses électorales ne sont pas des connaissances agronomiques ; venir voir les sols avec glypho avant de juger.

Ou encore cet autre tweet d'un agriculteur,

Et oui c est en labourant que l'on va restauré la fertilité des sols
Pour la première fois de l'histoire agricole, nous savons régénérer la fertilité des sols👏👏
Un sol nu = sol foutu
Il faut intensifier la production végétale (couvert interculture)
Un sol couvert = un sol prospère

Complément du 21 décembre 2020. Lu dans Alerte EnvironnementSNCF : l’alternative au glyphosate va coûter un bras aux contribuables…et à l’environnement. 

vendredi 4 décembre 2020

L'Anses pointe les coûts des impacts sanitaires et pistes d’actions. Quid du glyphosate ?

 Anses : L’ambroisie en France : coûts des impacts sanitaires et pistes d’actions.

Présente dans la vallée du Rhône depuis le milieu du XXème siècle, l’ambroisie à feuilles d’armoise n’a cessé depuis de se propager sur le territoire national, provoquant en particulier le développement d’allergies. L’Anses publie une estimation des coûts associés aux conséquences sanitaires de la présence de l’ambroisie en France. Pour freiner sa propagation, l’Agence préconise la mise en place d’actions concertées de lutte à l’échelle locale, y compris dans les zones encore peu concernées.L’Agence souligne également l’importance d’optimiser la surveillance des pollens d’ambroisie et de sensibiliser les professionnels de santé et le grand public à l’importance de leurs effets sur la santé.

Qu'est-ce que l'ambroisie et quelles sont ses conséquences ?
Plante adventice (ou mauvaise herbe), l’ambroisie à feuilles d’armoise se développe préférentiellement dans :
  • certaines cultures agricoles comme par exemple celles de tournesol ou de maïs, avec pour conséquences des pertes importantes de rendement,
  • d’autres milieux tels que les bords des cours d’eau, les bords de route, etc.

L’ambroisie émet un pollen fortement allergisant qui entraîne les mêmes symptômes que d’autres pollens chez les personnes allergiques souffrant de rhinite (éternuements, obstruction nasale, conjonctivite, rougeur, gonflement des paupières…) et impacte fortement leur qualité de vie. En France, le pic de pollinisation a lieu entre mi-août et mi-septembre.

L'Anses pointe les coûts liés à l'ambroisie:

  • Coût de la prise en charge médicale (les médicaments et les consultations par exemple) entre 59 millions et 186 millions d’euros par an ;
  • Coûts des pertes de production, basés sur les arrêts de travail, entre 10 millions et 30 millions d’euros par an ;
  • Coûts de la perte de qualité de vie des personnes allergiques entre 346 millions et 438 millions d’euros par an.
Un accroissement de ces coûts est attendu à l’avenir, en raison de l’élargissement prévu des zones infestées par l’ambroisie, exposant de fait de nouvelles populations, et d’une augmentation des niveaux de pollens dans l’air ambiant, notamment en lien avec le changement climatique. Un contrôle strict de la propagation de la plante s’avère donc nécessaire pour limiter les conséquences négatives de l’ambroisie sur la santé.

L'Anses cite aussi des actions coordonnées pour limiter la propagation de l’ambroisie … sinon il existe aussi un autre moyen … le glyphosate par exemple …