vendredi 4 décembre 2020

L'Anses pointe les coûts des impacts sanitaires et pistes d’actions. Quid du glyphosate ?

 Anses : L’ambroisie en France : coûts des impacts sanitaires et pistes d’actions.

Présente dans la vallée du Rhône depuis le milieu du XXème siècle, l’ambroisie à feuilles d’armoise n’a cessé depuis de se propager sur le territoire national, provoquant en particulier le développement d’allergies. L’Anses publie une estimation des coûts associés aux conséquences sanitaires de la présence de l’ambroisie en France. Pour freiner sa propagation, l’Agence préconise la mise en place d’actions concertées de lutte à l’échelle locale, y compris dans les zones encore peu concernées.L’Agence souligne également l’importance d’optimiser la surveillance des pollens d’ambroisie et de sensibiliser les professionnels de santé et le grand public à l’importance de leurs effets sur la santé.

Qu'est-ce que l'ambroisie et quelles sont ses conséquences ?
Plante adventice (ou mauvaise herbe), l’ambroisie à feuilles d’armoise se développe préférentiellement dans :
  • certaines cultures agricoles comme par exemple celles de tournesol ou de maïs, avec pour conséquences des pertes importantes de rendement,
  • d’autres milieux tels que les bords des cours d’eau, les bords de route, etc.

L’ambroisie émet un pollen fortement allergisant qui entraîne les mêmes symptômes que d’autres pollens chez les personnes allergiques souffrant de rhinite (éternuements, obstruction nasale, conjonctivite, rougeur, gonflement des paupières…) et impacte fortement leur qualité de vie. En France, le pic de pollinisation a lieu entre mi-août et mi-septembre.

L'Anses pointe les coûts liés à l'ambroisie:

  • Coût de la prise en charge médicale (les médicaments et les consultations par exemple) entre 59 millions et 186 millions d’euros par an ;
  • Coûts des pertes de production, basés sur les arrêts de travail, entre 10 millions et 30 millions d’euros par an ;
  • Coûts de la perte de qualité de vie des personnes allergiques entre 346 millions et 438 millions d’euros par an.
Un accroissement de ces coûts est attendu à l’avenir, en raison de l’élargissement prévu des zones infestées par l’ambroisie, exposant de fait de nouvelles populations, et d’une augmentation des niveaux de pollens dans l’air ambiant, notamment en lien avec le changement climatique. Un contrôle strict de la propagation de la plante s’avère donc nécessaire pour limiter les conséquences négatives de l’ambroisie sur la santé.

L'Anses cite aussi des actions coordonnées pour limiter la propagation de l’ambroisie … sinon il existe aussi un autre moyen … le glyphosate par exemple …

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.