samedi 18 septembre 2021

Un nouveau concept de congélation des aliments vise à améliorer la qualité, à accroître la sécurité sanitaire et à réduire la consommation d'énergie

«Un nouveau concept de congélation des aliments vise à améliorer la qualité, à accroître la sécurité sanitaire et à réduire la consommation d'énergie», source ARS USDA.

La nouvelle méthode de congélation, appelée congélation isochore, fonctionne en stockant les aliments dans un récipient hermétique et rigide - généralement en plastique dur ou en métal - complètement rempli d'un liquide tel que de l'eau.

Le passage à une nouvelle méthode de congélation des aliments pourrait rendre les aliments surgelés plus sûrs et de meilleure qualité tout en économisant de l'énergie et en réduisant les émissions de carbone, selon une nouvelle étude réalisée par l’ARS) de l’USDA et des scientifiques de l'Université de Californie-Berkeley.

«Un changement complet vers cette nouvelle méthode de congélation des aliments dans le monde pourrait réduire la consommation d'énergie de 6,5 milliards de kilowattheures chaque année tout en réduisant les émissions de carbone qui accompagnent la production de cette énergie de 4,6 milliards de kilogrammes, l'équivalent d'environ un million de voitures», a dit Cristina Bilbao-Sainz, technologue en recherche alimentaire à l'ARS. Elle fait partie de l'Healthy Processed Foods Research Unit, qui fait partie du Western Regional Research Center de l'ARS à Albany.

«Ces économies pourraient être réalisées sans nécessiter de changements significatifs dans l'équipement et l'infrastructure actuels de fabrication d'aliments surgelés, si les fabricants de produits alimentaires adoptent ce concept», a ajouté Bilbao-Sainz.

La nouvelle méthode de congélation, appelée congélation isochore, fonctionne en stockant les aliments dans un récipient hermétique et rigide - généralement en plastique dur ou en métal - complètement rempli d'un liquide tel que de l'eau. Contrairement à la congélation conventionnelle dans laquelle les aliments sont exposés à l'air et gèlent à des températures inférieures à -1°C, la congélation isochore préserve les aliments sans les transformer en glace solide.

Tant que les aliments restent immergés dans la portion liquide, ils sont protégés de la cristallisation de la glace, principale menace pour la qualité des aliments.

«Les économies d'énergie proviennent du fait de ne pas avoir à congeler les aliments complètement solides, ce qui utilise une énorme quantité d'énergie, et il n'est pas nécessaire de recourir à des protocoles de stockage à froid énergivores tels que la congélation rapide pour éviter la formation de cristaux de glace», a dit Bilbao-Sainz.
La congélation isochore permet également un stockage de meilleure qualité des aliments frais tels que les tomates, les cerises douces et les pommes de terre qui sont autrement difficiles à conserver avec la congélation conventionnelle.

Un autre avantage de la congélation isochore est qu'elle tue également les contaminants microbiens pendant le traitement.

«L'ensemble de la chaîne de production alimentaire pourrait utiliser la congélation isochore – tout le monde, des producteurs aux transformateurs d'aliments, des producteurs de produits aux grossistes, en passant par les distributeurs. Le processus fonctionnera même dans le congélateur d'une personne à la maison après avoir acheté un produit – le tout sans nécessiter d'investissements majeurs dans de nouveaux équipements», a dit Tara McHugh, directrice du centre WRRC, co-responsable de cette étude. «Avec tous les nombreux avantages potentiels, si ce concept innovant se répand, il pourrait être la prochaine révolution de la congélation des aliments.»

Boris Rubinsky, ingénieur biomédical de l'UC-Berkeley, co-responsable de ce projet, a d'abord développé la méthode de congélation isochore pour cryoconserver des tissus et des organes pour les greffes.

Depuis lors, l'ARS et l'UC-Berkeley ont déposé un brevet commun pour l'application de la congélation isochore à la conservation des aliments. L'équipe de recherche développe actuellement les meilleures applications pour cette technologie dans l'industrie des aliments surgelés, en particulier la mise à l'échelle de la technologie à un niveau industriel. Ils recherchent également des partenaires commerciaux pour aider au transfert de la technologie vers le secteur commercial.

L'ingénieur en mécanique de l'UC-Berkeley, Matthew Powell-Palm, l'un des principaux auteurs du document d'étude, a noté que «la congélation isochore est une technologie transversale avec des applications prometteuses non seulement dans l'industrie alimentaire, mais en médecine, en biologie et même dans les voyages dans l'espace

L’étude a été publié dans Renewable & Sustainable Energy Reviews.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 114 produits alimentaires rappelés du 13 au 18 septembre 2021et 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021, et nous n'en sommes qu'à mi chemin de septembre ...

Voici une liste des causes de ces rappels du 13 au 18 septembre :
- oxyde d’éthylène: 102
- Salmonella: 3
- étiquetage: 2
- Listeria monocytogenes: 1
- Escherichia coli: 1
- Bacillus cereus: 1
- acariens: 1
- allergène: 1
- défaut d’étanchéité: 1
- moisissures: 1

vendredi 17 septembre 2021

Une chenille, de la salade, le tout dans un sandwich de chez Tesco !

Grant Robinson, 31 ans, a trouvé une chenille vivante très, très affamée dans son sandwich Tesco (Image Grant Robinson/BNPS)
Que ne trouve-t’on pas dans un sandwich ? «Un sandwich de marque Tesco laisse une infirmière «paniquée» alors qu'une chenille verte vivante se tortille dedans», source The Star.

Grant Robinson était sur le point de mordre dans son deuxième sandwich BLT sur le chemin du travail dans un cabinet dentaire lorsqu'il a vu l'insecte vert ramper hors de la garniture du sandwich.

Une infirmière dentaire a déclaré qu'il avait «paniqué» et qu'il craignait d'avoir mangé des œufs après avoir trouvé une chenille affamée rampant hors de son petit-déjeuner.

Grant Robinson, 31 ans, a acheté le sandwich BLT à la succursale Tesco de Westbourne, Bournemouth, alors qu'il se rendait à son travail dans un cabinet dentaire.

Ayant déjà mangé l'un des sandwichs, il était sur le point d'en mordre un autre lorsqu'il découvrit l'insecte vert vivant rampant hors du coin du sandwich et à travers le pain.

Il a ensuite relâché l'insecte à plusieurs pattes dans un jardin après l'avoir amené à ses collègues infirmières, qui se sont «rassemblées» pour voir le visiteur inattendu.

Il a ensuite jeté le sandwich.

M. Robinson a déclaré au Bournemouth Echo qu'il était déçu de la façon dont Tesco avait géré l'affaire, déclarant: «J'ai contacté Tesco par e-mail et Twitter à ce sujet et j'ai obtenu des réponses qui, à mon avis, manquaient de sincérité. Ils se sont excusés et m'ont donné un bon de 5 £ (5,90 euros) en guise de geste de bonne volonté, mais ce n'est pas la question».

Lorsqu'il est retourné au magasin pour parler directement avec le gérant, on lui a dit qu'il n'y avait personne pour discuter de l'incident avec lui, tandis que le personnel du supermarché présent lui a présenté ses excuses.

L'incident de la chenille l'a laissé préoccupé par les normes d'hygiène et de sécurité des aliments de Tesco, et M. Robinson a ajouté: «Je pense que Tesco doit vraiment surveiller la transformation de ses aliments car cela pourrait rendre quelqu'un très malade.»

Un porte-parole de Tesco a répondu: «Nous sommes désolés que cela se soit produit et nous mettons tout en œuvre pour minimiser le risque d'insectes dans notre laitue. Nous avons offert à ce client un remboursement complet de l'article et un geste de bonne volonté en guise d'excuses.»

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 16 septembre 2021, 76 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 73
Listeria monocytogenes: 1, fromage de chèvre au lait cru
- moisissures: 1, panbrushetta
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler». 

COVID-19: Des magistrats experts en virologie

On savait la justice pas très scientifique, la preuve en est avec la relaxe quasi systématique des soi disant faucheurs volontaires ...

Mais voici que la justice peut devenir, par quel miracle, experte en virologie, la suite est ci-après, mais défense de (sou)rire. Cliquez sur les images proposées pour bien profiter de cette expertise en virologie !

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 16 septembre 2021, 76 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 73
Listeria monocytogenes: 1, fromage de chèvre au lait cru
- moisissures: 1, panbrushetta
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler». 

Des études montrent un bon effet de la 3e dose contre la COVID, une protection liée une baisse de l’efficacité de la 2e dose

 «Des études montrent un bon effet de la 3e dose contre la COVID, une protection liée une baisse de l’efficacité de la 2e dose», source article de Mary Van Beusekom du 16 septembre 2021 dans CIDRAP News.  

Plusieurs nouvelles études sur le vaccin Pfizer/BioNTech mRNA COVID-19 décrivent une bonne efficacité contre le variant Delta (B1617.2) après une dose de rappel et une protection élevée mais décroissante contre les infections et les maladies graves 6 mois après la deuxième dose.

D'autres études, beaucoup plus petites, ont démontré l'innocuité de la troisièmes dose du vaccin à ARNm. Et une nouvelle étude britannique sur la diminution de l'efficacité des deux doses coïncide avec la récente décision des autorités britanniques de recommander des doses de rappel.

Le 17 septembre, les conseillers de la FDA discuteront de la demande de Pfizer pour l'utilisation de doses de rappel aux États-Unis.

Infections 11 fois plus faibles après une 3e dose

Le 15 septembre 2021, le New England Journal of Medicine (NEJM) a publié trois études, dont la première, dirigée par des chercheurs du Weizmann Institute of Science de Rehovot, Israël, a montré une réduction substantielle des cas de COVID-19 et une maladie grave après une 3e dose. Cela a impliqué plus de 1,1 million d'Israéliens de 60 ans et plus qui ont reçu une dose de rappel du vaccin Pfizer du 30 juillet au 31 août.

Les responsables israéliens ont approuvé une dose de rappel (ou 3e dose) pour ce groupe d'âge le 30 juillet dans le but de réprimer une vague de cas causée par le variant Delta, plus transmissible. Depuis, il a commencé à proposé un rappel à l'ensemble de la population.

Les participants, qui ont été comparés à un groupe témoin qui n'avait pas reçu de dose de rappel, avaient reçu leur deuxième dose au moins 5 mois plus tôt. Par rapport au groupe témoin, le groupe traité comptait plus d'hommes (49 % contre 42 %) et plus de participants de 70 ans ou plus (58 % contre 46 %).

Au moins 12 jours après réception de la troisième dose, le taux d'infection par le SRAS-CoV-2 était 11,3 fois plus faible dans le groupe de rappel que dans le groupe témoin (intervalle de confiance à 95 % [IC], 10,4 à 12,3), pour une différence absolue de 86,6 cas d’infection pour 100 000 jours-personnes.

Le taux de COVID-19 sévère était 19,5 fois inférieur (IC à 95 %, 12,9 à 29,5), pour une différence absolue de 7,5 cas pour 100 000 jours-personnes. Une analyse secondaire a montré que le taux d'infection après 12 jours était 5,4 fois inférieur à celui de 4 à 6 jours après.

Les auteurs ont dit que, en supposant une diminution de 50 % de l'efficacité de deux doses de vaccin à 50 % par rapport aux non vaccinés et un taux d'infection 10 fois inférieur après une dose de rappel, «la sensibilité d'une personne qui reçoit une dose de rappel diminuerait à environ 5 % (c'est-à-dire 50 % divisé par 10) par rapport à celle d'une personne non vaccinée et porterait l'efficacité du vaccin chez les receveurs de rappel à environ 95 %, une valeur similaire à l'efficacité du vaccin d'origine rapporté contre le variant alpha [B117]».

Comprendre la protection offerte par une dose de rappel ou 3e dose est important pour la politique de santé publique, ont déclaré les chercheurs. «Les résultats d'une telle politique sont importants pour les décideurs politiques des pays qui explorent des stratégies pour réduire les effets de la pandémie», ont-ils écrit. «Nos résultats donnent des indications claires sur l'efficacité d'une dose de rappel même contre le variant delta actuellement dominant. Des études futures aideront à déterminer l'efficacité à long terme de la dose de rappel contre les variants actuels et émergents.»

Dans une interview audio, les éditeurs du NEJM ont déclaré que la troisième dose comptait en termes de protection mais pas autant que la deuxième dose et que le taux d'attaque virale global était déjà faible. «Nous devons non seulement regarder des comparaisons, mais des chiffres absolus», ont-ils dit.

Il y a aussi le rapport risque-bénéfice d'une troisième dose à considérer, ont-ils dit. «Il est probable qu'il n'y ait pas un risque énorme, mais je pense qu'il est important que cela soit mesuré», ont-ils dit. «L'avantage devra être clairement délimité en termes de nombres absolus plus que d'avantages relatifs, mais je pense que les données sont là et seront à venir.»

La 3e dose est sûre et donne une bonne réponse immunitaire

La deuxième étude du NEJM détaille les résultats de l'administration d'une troisième dose de vaccin Pfizer à 11 participants âgés de 18 à 55 ans et à 12 participants âgés de 65 à 85 ans 8 à 9 mois après réception de la deuxième dose.

Les participants provenaient de sites américains impliqués dans la phase 1 de l'essai clinique en cours du vaccin, et l'étude n'a révélé aucun problème de sécurité avec le rappel de vaccin.

Une équipe dirigée par des chercheurs de l'Université de Rochester à New York a collecté des échantillons de sérum avant chacune des trois doses et 7 jours et 1 mois après. De 7 jours après la dose 2 à avant la dose 3, les concentrations moyennes d'anticorps neutralisant le SRAS-CoV-2 ont chuté beaucoup plus rapidement dans le sous-groupe de participants à la phase 1 que l'efficacité du vaccin a diminué chez les participants à l'essai de phase 2/3.

Mais 1 mois après la troisième dose de vaccin, les concentrations d'anticorps contre le virus de type sauvage ont augmenté cinq fois plus que les concentrations 1 mois après la deuxième dose dans le groupe des 18 à 55 ans et sept fois plus élevées dans le groupe des 65 ans. À 85.

Les taux d'anticorps neutralisants contre le variant bêta (B1351) étaient plus de 15 fois plus élevés après la troisième dose qu'après la deuxième dose par rapport aux anticorps contre le virus de type sauvage dans le groupe plus jeune et plus de 20 fois plus élevé dans le groupe plus âgé.

Les concentrations d'anticorps ont diminué de 7 jours à 1 mois après la deuxième dose, mais ont augmenté de 7 jours à 1 mois après la troisième dose. Un modèle comparable de neutralisation plus large et de concentrations d'anticorps plus élevées contre une combinaison de la protéine de pointe du variant Delta et un fond génétique de type sauvage ont été observés après la troisième dose.

Les trois premières phases de l'essai clinique du vaccin Pfizer ont révélé une efficacité de 95% 7 jours à 2 mois après l'administration de la deuxième dose, diminuant à 84% après 4 à 6 mois.

Les effets indésirables locaux et systémiques étaient légers à modérés après la troisième dose, similaires à ceux après la deuxième dose. Aucun événement indésirable n'a été signalé dans le mois suivant la réception de la troisième dose.

Les auteurs ont noté que le degré et l'étendue de la neutralisation et l'amélioration de la cinétique des réponses en anticorps se sont également produits après des doses de rappel d'un vaccin antigrippal prépandémique.

«Bien que l'efficacité du vaccin contre les maladies graves, les hospitalisations et les décès reste élevée, le déclin de l'immunité et la diversification virale créent un besoin possible d'une troisième dose de vaccin», ont-ils écrit. Ils disent que leurs données «suggèrent qu'une troisième dose pourrait prolonger la protection et augmenter encore l'étendue de la protection».

Dans l'interview audio, les éditeurs ont déclaré que les résultats de l'étude sont intrigants mais peu concluants car personne ne sait si les niveaux d'anticorps sont en corrélation avec le niveau de protection vaccinale. Mais ils ont dit que les données de sécurité sont rassurantes.

Le 15 septembre 2021 également, des doses de rappel du vaccin Moderna - l'autre vaccin à ARNm approuvé par la FDA - et des versions modifiées pour protéger contre les variants administrées à 80 personnes se sont révélées sûres et bien tolérées. Les vaccins ont également augmenté les anticorps neutralisants contre les principaux variants de la COVID-19, notamment Delta, Beta (B1351) et Gamma (P1).

91 % de protection 6 mois après la 2e dose

Une autre étude dans le NEJM, un essai clinique en cours dirigé par des scientifiques de l'Upstate Medical University de Syracuse, New York, et de Pfizer, a examiné l'innocuité et l'efficacité du vaccin COVID-19 de Pfizer jusqu'à 6 mois après réception de la deuxième dose et a trouvé un niveau élevé mais la protection légèrement décroissante.

Des chercheurs ont réparti au hasard 44 165 participants âgés de 16 ans et plus sur 152 sites dans cinq pays (États-Unis, Argentine, Brésil, Afrique du Sud, Allemagne et Turquie) et 2 264 participants âgés de 12 à 15 ans pour recevoir soit deux doses de vaccin, soit un placebo de 27 juil. au 29 oct. 2020.

Parmi les participants de 16 ans et plus, 22 030 ont chacun reçu au moins une dose de vaccin ou un placebo, et 98% (21 759 dans le groupe vaccin et 21 650 dans le groupe placebo) ont reçu deux doses. Parmi les participants de 12 à 15 ans, 2 264 ont été randomisés pour recevoir un vaccin ou un placebo dans 28 sites américains. Parmi eux, 2 260 ont reçu au moins une dose de vaccin, tandis que 1 129 ont reçu un placebo ; 99% (1 124 dans le groupe vaccin et 1 117 dans le groupe placebo) ont reçu une deuxième dose.

Le vaccin était sûr, et peu de participants ont subi des événements indésirables importants.

L'efficacité du vaccin était de 91,3% (IC à 95 %, 89,0% à 93,2%) pendant 6 mois chez les participants sans coronavirus de 12 ans et plus. Une efficacité de 100% (IC à 95 %, 53,5 % à 100 %) a été observée en Afrique du Sud, où le variant bêta était dominant.

L'efficacité du vaccin contre la maladie grave était de 96,7 % après la première dose. «Cette découverte, combinée à la totalité des preuves disponibles, y compris les données d'efficacité dans le monde réel, atténue les inquiétudes théoriques concernant l'amélioration potentielle de la maladie à médiation vaccinale», ont écrit les chercheurs.

Dans tous les pays et dans diverses populations, l'efficacité du vaccin a diminué progressivement au fil du temps, allant de 86% à 100% selon les pays et les diverses populations. «L'observation continue des participants pendant 2 ans dans cet essai, ainsi que des données d'efficacité dans le monde réel, détermineront si un rappel est susceptible d'être bénéfique après un intervalle plus long», ont écrit les auteurs.

Des essais de 3e dose pour évaluer l'innocuité et l'immunogénicité du BNT162b2 (vaccin de Pfizer) sont en cours pour se préparer à cette possibilité.

Baisse de la protection en Angleterre

Il y a deux jours, Public Health England a publié de nouvelles données sur la diminution de l'efficacité du vaccin chez les personnes ayant reçu deux doses de vaccin contre la COVID-19. Pour la protection contre les maladies symptomatiques, les chercheurs ont constaté une diminution 10 semaines après les vaccins Pfizer et AstraZeneca-Oxford, ce qui était le plus évident chez les personnes âgées.

La protection contre l'hospitalisation a quelque peu diminué 15 semaines après la deuxième dose, en particulier pour le vaccin AstraZeneca et principalement dans les groupes à haut risque. Les personnes plus âgées qui avaient les deux doses plus rapprochées avaient un déclin plus important que celles qui avaient des intervalles plus longs.

Les conseillers en vaccins britanniques ont recommandé le même jour des doses de rappel (3e dose) pour les adultes de 50 ans et plus et ceux de certains groupes à haut risque. «Le programme britannique de vaccination contre le COVID-19 a connu un énorme succès dans la protection des personnes contre l'hospitalisation et la mort, et l'objectif principal du programme de rappel est de prolonger cette protection et de réduire les maladies graves alors que nous nous dirigeons vers des mois les plus froids», a déclaré Wei Shen Lim, président de la vaccination contre la COVID-19 pour l’UK Joint Committee on Vaccination and Immunisation.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 16 septembre 2021, 76 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 73
Listeria monocytogenes: 1, fromage de chèvre au lait cru
- moisissures: 1, panbrushetta
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler».

Notification par la Commission européene au RASFF d’importations présumées de graines conventionnelles vendues comme biologiques sur le marché de l'UE

On savait que parmi les graines de sésame contaminées par de l‘oxyde d’éthylène à un niveau supérieur à la régementation, selon la formule consacrée, il y en avait beaucoup mis vraiment beaucoup qui étaient destinées aux produits dits bio …

Voici que le RASFF de l’UE nous informe par une notification de la Commission européene, d’importations présumées de graines conventionnelles vendues comme biologiques sur le marché de l'UE. On ne nous dit pas de quelles graines il s’agit ...

Bien entendu, il n’y a pas de risque pour la sécurité des aliments ...

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Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 16 septembre 2021, 76 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 73
Listeria monocytogenes: 1, fromage de chèvre au lait cru
- moisissures: 1, panbrushetta
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler».

La Food Standards Agency examine pourquoi des personnes mangent après la date limite de consommation

Après l’article La Food Standards Agency examine les risques liés à la congélation des aliments à la date de péremption, voici «La FSA examine pourquoi des personnes mangent après la date limite de consommation», source article de Joe Whitworth paru le 17 septembre 2021 dans Food Safety News.

Des études au Royaume-Uni ont révélé cinq thèmes autour des attitudes et des comportements des consommateurs à l'égard de la consommation d'aliments au-delà de la date limite de consommation.

Ceux-ci incluent la confusion de l'étiquetage des dates, le traitement des dates limite de consommation comme un guide uniquement et un comportement enraciné.

Trente personnes d'Angleterre, du Pays de Galles et d'Irlande du Nord ont participé à deux entretiens et à un journal basé sur une application entre le 22 mars et le 4 avril pour découvrir pourquoi elles consomment des aliments après la date de péremption.

La Food Standards Agency (FSA) a chargé Ipsos MORI d'étudier le comportement des consommateurs vis-à-vis de ces dates. Un examen des données probantes a également identifié 51 articles de la littérature.

Confusion à propos de l’étiquetage

Une étude récente de la FSA a révélé que 76% des adultes ont sciemment consommé des aliments tels que du fromage et de la salade après la date limite de consommation, mais 64% ont déclaré qu'ils vérifiaient toujours cette date avant de cuisiner ou de préparer des aliments. Cela soulève la question de savoir pourquoi des personnes mangent des aliments périmés, malgré la vérification de la date limite de consommation.

L'enquête a révélé que les participants confondaient souvent la dates de limite de consommation (DLC) et la date limite d’utilisation optimale (appelée aussi DDM, date de durabilité minimale) et ont adopté une approche globale pour l’étiquetage des dates. Au cours du journal de l'application, ils ont fréquemment partagé des images de produits avec des dates de péremption bien qu'ils aient été interrogés sur la date limite de consommation. Ils ont également décrit la consommation d'articles tels que du pain et des œufs après la date limite de consommation, même si ces produits avaient probablement une date limite de consommation.

Des personnes ont exprimé leur scepticisme quant à la date limite de consommation qui est une date limite exacte et pensaient qu'il s'agissait d'une estimation plus prudente de l'industrie. L'expérience personnelle d'articles qui se détérioraient avant cette date ou qui ne rendaient pas malades malgré la consommation d'aliments périmés renforçait la perception et sapait la confiance des consommateurs dans ce marqueur de sécurité sanitaire.

Expliquer comment les dates limites de consommation sont déterminées et fournir des informations sur les risques associés à des produits spécifiques pourraient aider à mieux faire connaître les produits qui ont une date limite de consommation et pourquoi, selon le rapport. Une plus grande cohérence dans l'étiquetage, le placement de la date et l'utilisation de gros caractères pourraient également aider à augmenter l'identification de la date limite de consommation.

Si un article avait dépassé la date limite de consommation, les répondants utilisaient des jugements sensoriels, notamment l'odeur, les indices visuels, la texture et le goût, pour évaluer s'il était sécuritaire de le manger. Ceci malgré les autorités avertissant qu'il n'est pas possible de goûter, voir ou sentir les bactéries responsables d'intoxication alimentaire.

Rôle de l'expérience

Les habitudes, les routines et les hypothèses existantes étaient essentielles. L'absence de maladie était un signe qu'il était peu probable qu'elle soit grave ou à long terme, les participants supposant que les effets indésirables seraient à court terme ou légers.

Les participants avaient une compréhension limitée des causes des intoxications alimentaires et de leur lien avec les aliments périmés. Il y avait une tendance à associer la maladie au fait de manger à l'extérieur plutôt qu'à la nourriture préparée à la maison, ainsi qu'à des produits tels que la viande ou le poisson.

Les participants pensaient souvent que les aliments préparés tels que les plats cuisinés ou les viandes cuites étaient moins risqués à consommer après la date limite de consommation car ils avaient déjà été cuits ou traités. Les habitudes de préparation des aliments périmés comprenaient la cuisson à une température plus élevée ou plus longtemps, l'élimination de parties moisies ou décolorées et l'utilisation d'articles dans un repas plus copieux plutôt que leur besoin.

Le lavage des mains, le nettoyage des surfaces et la séparation des groupes d'aliments lors de la conservation et de la préparation des repas étaient considérés comme plus importants que la date limite de consommation.

Les expériences de l'enfance ont souvent eu une influence sur les attitudes envers la date limite de consommation. Les valeurs entourant le bien-être animal, les inégalités dans le système alimentaire mondial et le désir d'éviter le gaspillage ont également influencé les décisions de consommer des aliments périmés plutôt que de les jeter.

Les participants ont été influencés par la pression du temps, l'accès aux magasins et le prix des aliments. Ils ne voulaient pas se rendre malades pour le prix d’un aliment. Au lieu de cela, ils utiliseraient leur jugement pour déterminer si cela était probable, trouvant souvent que les aliments périmés étaient sûrs.

Les personnes interrogées ont souligné les difficultés financières des autres mais pas d'elles-mêmes lorsqu'on leur a demandé pourquoi des personnes pouvaient consommer des aliments au-delà de la date limite de consommation.

Selon le rapport, se concentrer sur la planification des repas, les listes de courses et vérifier le réfrigérateur avant d'acheter des articles pourrait aider les personnes à éviter de se retrouver avec un excès de nourriture proche ou dépassée.


Avis aux lecteurs
Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 16 septembre 2021, 76 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 73
Listeria monocytogenes: 1, fromage de chèvre au lait cru
- moisissures: 1, panbrushetta
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler».

Seismo, le couteau suisse de la sécurité sanitaire des aliments, édition de septembre 2021

L’OSAV compile chaque mois les informations les plus importantes sur la sécurité des aliments: Surveiller les développements dans le domaine de la sécurité des aliments est une tâche indispensable de la détection précoce. C’est pourquoi l’OSAV résume et évalue l’essentiel dans le Seismo Info 09/2021.

Pour retrouver les précédents Seismo Info sur le blog, voir ici. Les archives du Seismo Info sont ici

Nouvelles tendances alimentaires

Upcycling: Une entreprise fabrique des produits d'emballage en papier pour l'industrie alimentaire en utilisant des déchets de culture tels que les peaux de pommes, les pelures d'avocats et les noyaux de mangues. Food Navigator, 3 pages. (28.07.2021).

Chocolat: Le chocolat du futur pourrait provenir d’un bioréacteur: une équipe de chercheurs basée en Suisse a produit du chocolat en laboratoire. SwissInfo, 4 pages. (08.07.2021).

Aliments ultra-transformés: Des chercheurs ont étudié l’évolution de la consommation d'aliments ultra-transformés chez les jeunes américains de 1999 à 2018. La proportion de l'apport énergétique provenant de tels aliments a augmenté et constitue la majorité de leur apport énergétique total. JAMA, 1 page (abstract). (10.08.2021).

Conservation des aliments: Pendant la pandémie, de nombreuses personnes ont redécouvert la préservation en conserve de denrées alimentaires. Un article souligne les points importants pour assurer la sécurité alimentaire de ces préparations. HZ, 3 pages. (19.08.2021). La Food Standards Agency (FSA) du Royaume-Uni, a analysé les effets de la congélation des aliments par rapport à la date de péremption sur la sécurité microbiologique. Food Safety Magazine, 1 page. (18.08.2021). Publication originale: FSA.

Protéines: Des chercheurs ont montré que l'utilisation de panneaux solaires pour produire des protéines microbiennes - riches en protéines et autres nutriments - est plus durable, efficace et respectueuse de l'environnement que la culture de plantes conventionnelles. Science Daily, 2 pages. (30.07.2021). Publication originale: PNAS.

Substituts de lait: Une équipe a démontré que la fermentation de boissons enrichies en protéines de pois et de riz permet d'obtenir des protéines de même qualité que la caséine, une protéine animale présente dans le lait. Science Daily, 2 pages. (28.07.2021). Publication originale: J. Food Sc.

Champignons: Selon une nouvelle publication, les champignons vont à l’avenir jouer un rôle clé dans la nutrition et la santé immunitaire. Food Navigator, 2 pages. (18.08.2021).

Fruitarianisme: Les régimes à base de plantes sont devenus de plus en plus populaires ces dernières années, tant pour des raisons de santé que d'éthique. Une forme extrême de régime végétal est le "fruitarianisme", un régime basé en grande partie sur la consommation de fruits crus. The Conversation, 4 pages. (25.08.2021).

Toxi-infections alimentaires: foyers inhabituels

Norovirus: En Suisse, des mélanges de baies congelées importées seraient à l'origine d'une épidémie de norovirus. Food Safety News, 2 pages (13.08.2021). Au Brésil, une épidémie de gastroentérite causée par un norovirus a été associée à la consommation de sucettes glacées. Food and Env. Vir., 7 pages. (05.08.2021).

E. coli: L’enquête épidémiologique d’une épidémie à E. coli serotype O26:H11 au Royaume-Uni en 2019 a révélé que la source probable était de la salade utilisée comme ingrédient dans des sandwiches pré-emballés. Epidemiology and Infection, 10 pages. (10.08.2021). Aux États-Unis, l'utilisation de la piscine et/ou de l'aire de jeux dans un parc a été associée à plusieurs cas d'infection à E. coli O157. Food Safety News, 2 pages. (11.08.2021). Publication originale: MSDH. En Finlande, le National Institute for Health and Welfare (THL) et la Finnish Food Authority (Ruokavirasto) ont émis un avertissement après l'apparition d'un certain nombre d'infections à Escherichia coli liées à la consommation de hamburger. Mes Vaccins, 2 pages. (21.08.2021).

Hépatite A: Les autorités australiennes ont signalé trois cas d'hépatite A liés à des dattes importées de Jordanie. La souche est identique à celle qui a provoqué une épidémie d'hépatite A au Royaume-Uni au début de l'année (voir Seismo Info 05 2021). Food Safety News, 2 pages. (09.07.2021).

Salmonella: Au Royaume-Uni, 176 personnes sont touchées par une épidémie de salmonelles liée à des snacks à base de porc. FSA, 2 pages. (21.08.2021).

Sécurité alimentaire

Allergènes: L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a publié une nouvelle Briefing Letter sur le thème des allergènes non déclarés. OSAV, 3 pages (14.09.2021). La consultation d'experts de l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l'évaluation des risques liés aux allergènes alimentaires a publié les résultats de son analyse pour établir des seuils dans les aliments pour les allergènes prioritaires. FAO/OMS, 9 pages. (20.08.2021).

6-PPD: Le produit de dégradation du 6-PPD, un produit chimique courant utilisé dans les pneus de voiture, s'est révélé être hautement toxique: la contamination des cours d'eau par le 6-PPD-quinone a causé la mort massive du saumon Coho. Un article publié récemment examine ce que cela signifie pour le système alimentaire et pourquoi il est important de développer des méthodes de détection. Food Navigator, 3 pages. (09.08.2021). Plus d’informations: Science

Giardia: Un article publié récemment décrit la première épidémie humaine de giardiase documentée en Italie. L'épidémie a touché plus de 200 personnes et s'est étendue sur plusieurs mois. Les enquêtes épidémiologiques ont indiqué que l'eau du robinet était la source probable d'infection. Eurosurveillance, 9 pages. (02.09.2021).

Listeria monocytogenes: Une publication a utilisé 10 ans de données de surveillance pour décrire la fréquence de la listériose en Allemagne. Les auteurs concluent que le vieillissement de la population allemande peut expliquer en partie l'augmentation des cas et de l'âge médian des patients. EID, 5 pages. (09.2021).

Alertes et rappels: DG Sante, la direction générale de la santé de la Commission européenne, vient de publier le rapport annuel 2020 du Rapid alert system for food and feed (RASFF). EC.Europa, 40 pages (2021).

Moutarde: La récolte de blé européenne de 2021 serait fortement contaminée avec de la moutarde. Source: communication de l’Irlande à tous les pays membres RASFF (30.07.2021).

Gluten: De nouvelles recherches ont permis d'identifier des protéines semblables au gluten dans une mauvaise herbe commune. Ces protéines pourraient causer des problèmes aux agriculteurs qui cultivent des produits sans gluten (millet, sarrasin, sorgho) et provoquer une réaction chez les personnes souffrant de la maladie cœliaque ou d'une intolérance au gluten. Science Daily, 2 pages. (29.07.2021). Publication originale: Frontiers In Nutr.

Salmonella: Une entreprise américaine procède au rappel de chips de pommes de terre pour cause d’une contamination possible à Salmonella. La contamination serait liée aux épices utilisées pour aromatiser les chips. Food Safety News, 2 pages. (10.07.2021). Publication originale: FDA.

Eau potable: Une nouvelle publication présente la structure et l'organisation du nouveau système français de surveillance d’épidémies d'origine hydrique, qui repose sur une analyse intégrée de diverses sources de données («big data») et sur des investigations environnementales. Eurosurveillance, 11 pages. (26.07.2021).

Epidémies et rappels: Une étude montre que le nombres de personnes malades lors d’épidémies associées à un rappel est plus élevé. L'amélioration de l'identification et de la traçabilité des aliments rarement sujets à un rappel pourrait conduire à un plus grand nombre de rappels de ces produits, entraînant une diminution du nombre de malades et de décès. Epidemiology and Infection, 10 pages. (19.07.2021).

Maladie du Haff: Suite à un cas de maladie du Haff signalé au Brésil (voir Seismo info 08 2021), les autorités brésiliennes sont en alerte après l'augmentation du nombre de personnes suspectées d'être atteintes par la maladie. Au moins 25 cas sont en cours d'analyse. ProMed Mail, 3 pages. (29.07.2021).

Viande: En 2020, les autorités sanitaires du Niedersachsen (Allemagne) ont prélevé 99 échantillons de produits carnés et de saucisses pour déterminer leur qualité microbiologique et sensorielle en fin de durée de conservation. 17 échantillons présentaient des déviations sensorielles et des taux bactériens élevés; 8 présentaient des taux bactériens élevés alors que les propriétés sensorielles étaient dans la norme. Laves, 2 pages. (2021).

Fraudes alimentaires Greenwashing: Le plus grand exportateur mondial de viande de porc est poursuivi en justice pour Greenwashing («écoblanchiment») en raison de l'allégation marketing selon laquelle son lard provient de «porcs à impact climatique contrôlé». CPC Post, 1 page. (11.08.2021).

Huile de sésame: Le gouvernement chinois a publié de nouvelles directives à l'intention des consommateurs concernant l'huile de sésame. Les consommateurs sont invités à se méfier des produits frelatés ou mélangés. Food Navigator Asia, 3 pages. (23.08.2021).

Allégations: Aux États-Unis, une société de vente de thé en ligne a été interpellée par la FDA pour des allégations concernant la capacité de son thé à atténuer, prévenir, traiter, diagnostiquer ou guérir le COVID-19. Food Safety News, 3 pages. (30.08.2021). Publication originale: FDA.

Sous la loupe

Inondations: Le danger que représentent les eaux de crue est souvent sous-estimé: les rivières font tourbillonner les polluants provenant de la pollution de l'environnement il y a des décennies ou des siècles. Ces substances nocives peuvent non seulement causer des dommages écologiques dans la rivière, mais aussi se déposer sur les zones inondées et affecter les cultures, le bétail et les humains. Science Daily, 2 pages. (02.08.2021).

Campylobacter: Une augmentation du nombre de personnes tombées malades à cause de Campylobacter a été signalée ces dernières semaines en Suède. Le pic des cas humains a été précédé par une augmentation de Campylobacter dans les troupeaux de poulets de chair. Food Safety News, 2 pages. (24.08.2021).

COVID-19: La FAO a actualisé son Guide pour la prévention de la transmission de la COVID-19 dans les entreprises alimentaires. FAO, 11 pages. (02.08.2021). Des chercheurs ont estimé et comparé l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les données de surveillance des norovirus et de Campylobacter en Angleterre. Ils en ont conclu que les notifications de norovirus ont été plus affectés par la pandémie que celles de Campylobacter. PLOS, 12 pages. (25.08.2021).

Nutrition: Des chercheurs ont découvert des différences entre les hommes et les femmes dans la façon dont un régime alimentaire riche en aliments ultra-transformés impacte sur le microbiome intestinal. Ils ont également identifié certaines bactéries associées à des groupes spécifiques d’aliments ultra-transformés. NutraIngredients, 2 pages. (12.08.2021). Publication originale: Nutrients. Selon une étude portant sur une trentaine d'années, suivre un régime alimentaire centré sur les plantes pendant la jeunesse est associé à un risque plus faible de maladie cardiaque à l'âge mûr. Science Daily, 4 pages. (04.08.2021). Plus de 85 % des aliments destinés aux enfants seraient mauvais pour la santé. Foodwatch, 3 pages. (25.08.2021).

Sel: Selon une étude récente, remplacer le sel de table par une alternative à base de potassium et à teneur réduite en sodium permettrait de "sauver des millions de vies". Food Navigator, 3 pages. (31.08.2021).

Graisses saturées: Une nouvelle étude a analysé comment les graisses saturées provenant de sources alimentaires différentes - notamment la viande et les produits laitiers - influence le risque de maladies cardiovasculaires, de cardiopathies ischémiques et d'accidents vasculaires cérébraux. Food Navigator, 3 pages. (26.08.2021).

Economie circulaire: Certains pays pourraient se rapprocher de l'utilisation des déchets humains comme engrais, un pas vers une économie circulaire et durable. Science Daily, 3 pages. (19.08.2021). Publication originale: Environ. Sci. Technol.

Legionellose: Le nombre de cas de légionellose dans le Baden-Württemberg (Allemagne) a récemment augmenté de manière significative. De la mi-juin au 6 août environ, 97 cas dont 7 décès ont été enregistrés - le nombre le plus élevé de cas par rapport aux mêmes périodes de 2001 à 2020. StuttgarterNachrichten, 3 pages. (10.08.2021).

Toxines marines: Une nouvelle étude a démontré le potentiel de l’utilisation de bactéries ou de leurs composants pour réduire le niveau de toxines marines nocives dans l'aquaculture et la production alimentaire. Food Control, 24 pages. (15.07.2021).

Arcobacter: La Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire (SCA) a publié une vue d’ensemble sur ce genre bactérien, son éventuelle émergence et les facteurs de risques associés. SCA, 5 pages. (25.08.2021).

Obésité: Le chlorpyrifos, largement pulvérisé sur les fruits et légumes dans de nombreuses parties du monde, pourrait être partiellement responsable de l'épidémie mondiale d'obésité. Science Daily, 1 page. (27.08.2021). Publication originale: Nature Communications.


Avis aux lecteurs
Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 16 septembre 2021, 76 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 73
Listeria monocytogenes: 1, fromage de chèvre au lait cru
- moisissures: 1, panbrushetta
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler».

Les allergènes alimentaires non déclarés, selon l'OSAV de Suisse

La Briefing Letter de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) se penche sur les «Allergènes alimentaires non déclarés».

  • Les allergies alimentaires peuvent provoquer des réactions relativement bénignes, mais aussi un choc anaphylactique potentiellement mortel.
  • En Suisse, 2 à 8% des personnes seraient atteintes d’une allergie alimentaire.
  • Dans certains cas, moins de 1 mg de protéine allergénique peut provoquer une réaction.
  • La législation Suisse définit les ingrédients qui peuvent provoquer des allergies ou d’autres réactions indésirables et qui doivent être indiqués sur les étiquettes des produits préemballés (ingrédient ou suite à un mélange involontaire). Les informations disponibles indiquent que, pour les produits préemballés, la sécurité des consommateurs allergiques est généralement garantie en Suisse.
  • Les produits vendus en vrac (y.c. restauration) sont soumis à l’obligation d’informer les clients sur les allergènes présents en tant qu’ingrédient; les allergènes potentiellement présents suite à un mélange involontaire sont cependant exemptés.
  • En ce qui concerne les produits en vrac et la restauration, il est difficile d’établir le risque d’exposition à des allergènes non déclarés. Il serait important d’obtenir de telles données afin d’informer les personnes allergiques de manière adéquate.

Allergies alimentaires

Les allergies alimentaires sont un ensemble de réactions immunitaires anormales après l'ingestion de protéines animales ou végétales, dites allergènes. Les symptômes peuvent aller du syndrome allergique oral relativement bénin à des vomissements, une diarrhée, des réactions de la peau ou des voies respiratoires jusqu’au choc anaphylactique, potentiellement mortel. Les allergies alimentaires se différencient des intolérances alimentaires (p.ex. intolérance au lactose), qui comprennent diverses réactions non-allergiques du corps aux aliments, sans intervention du système immunitaire.

Conclusion

Les données disponibles au niveau Suisse indiquent que les produits préemballés sont généralement sûrs pour les personnes allergiques. En ce qui concerne les produits vendus en vrac et la restauration, il est difficile d’établir le risque d’exposition à des allergènes non déclarés. Il n’y a en effet pas de données analytiques, ni d’informations concernant l’incidence de réactions allergiques ou indésirables, ou d’hospitalisations suite à la consommation de tels produits. Aussi, il n’existe aucune étude sur la mise à disposition d’informations sur les allergènes non-intentionnels par le personnel des établissements.

La consommation d’aliments en-dehors du domicile ayant été reconnue, à l’étranger, comme une cause importante de réactions allergiques, il serait important d’obtenir de telles données pour la Suisse, afin, le cas échéant, d’informer les personnes allergiques de manière adéquate.

Avis aux lecteurs
Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 16 septembre 2021, 76 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 73
- Listeria monocytogenes: 1, fromage de chèvre au lait cru
- moisissures: 1, panbrushetta
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler».