«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.»
Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
Et encore une «Fermeture administrative prononcée contre une épicerie à
Arnouville», source la
gazette du Val d’Oise.
Un magasin d'alimentation générale a dû être fermé, a-t-on
appris mardi 21 mars 2023, à la suite d'un contrôle sanitaire mené
par les agents de la préfecture du Val-d'Oise.
La Ville d’Arnouville (Val-d’Oise) a annoncé,
mardi 21 mars, la fermeture administrative du magasin d’alimentation
générale «Avenir», situé au 32 avenue de la République, à la
suite d’un contrôle sanitaire des services de la préfecture du
Val-d’Oise.
Il s’agit de la seconde
fermeture administrative prononcée depuis le début du mois dans
la commune. Le 13 mars, c’est le restaurant «Le Plein air» qui
avait dû baisser le rideau à la suite d’un contrôle des agents
de la Direction départementale de la protection des populations
(Ddpp 95).
Dans leur rapport, ces derniers avaient fait état de détention de
denrées alimentaires dont les dates limites de consommation étaient
dépassées, de traçabilité des denrées non assurée, de locaux et
équipements sales et de bonnes pratiques d’hygiène non
respectées, soulignant entre autres l’absence de dispositif
permettant un nettoyage hygiénique des mains.
Selon la formule consacrée, «L’établlisement est fermé jusqu’à
la remise aux normes.»
NB : Un internaute malicieux indique au Préfet du Val d’Oise
que fournir «La liste des endroits fréquentables serait plus facile
et rapide à faire.»
Dans le département du Rhône cette fois-ci, «Des déjections de rongeurs retrouvées à l'intérieur, la
boulangerie ferme», source Le
Progrès du 23 mars 2023.
Mercredi 22 mars, deux agents de la direction départementale de la
protection des Populations du Rhône ont réalisé un contrôle de la
boulangerie-pâtisserie à l’enseigne La Boulangerie, 47 rue
Pasteur, à Caluire-et-Cuire (Rhône). À la suite de ce contrôle,
une fermeture administrative a été prononcée en raison d’un
manque d’hygiène notable.
Le rapport établi est édifiant. Il met en évidence des manquements
graves aux règles d’hygiène prescrites par la réglementation ...
«Touchés par un virus, cinq joueurs néerlandais, dont deux stars,
manqueront France – Pays-Bas.», source O.-F.
du 23 mars 2023.
Ronald Koeman est «choqué».
Le sélectionneur néerlandais entame son deuxième mandat à la tête
des Oranje
avec un effectif décimé par une intoxication alimentaire, pour
le choc face à la France vendredi 24 mars à Saint-Denis en
qualifications pour l’Euro 2024.
Une formation très diminuée à Paris
En cause ? «Un
virus», d’après
la fédération néerlandaise. Mais selon des joueurs, un poulet
curry servi mercredi au dîner aurait empoisonné cinq d’entre eux
et non des moindres : l’attaquant de Liverpool Cody Gakpo, les
défenseurs Matthijs de Ligt (Bayern Munich) et Sven Botman
(Newcastle United), le gardien Bart Verbruggen (Anderlecht), ainsi
que Joey Veerman (PSV Eindhoven). Ce dernier venait d’être appelé
pour remplacer le milieu de Barcelone Frenkie de Jong souffrant de
douleurs à la cuisse.
Mercredi soir, les joueurs infectés ont été pris de crampes
d’estomac et jeudi ils souffraient toujours de violents
vomissements, selon l’encadrement médical de l’équipe. C’est
donc une formation très diminuée qui se présentera au Stade de
France pour défier les Bleus dans un groupe comprenant aussi
l’Irlande, la Grèce et Gibraltar, et qui qualifiera les deux
meilleures équipes pour le tournoi en Allemagne. Car en plus de ces
six renoncements, Koeman avait déjà dû déplorer le forfait de
dernière minute de Steven Bergwijn, l’ailier de l’Ajax blessé à
un genou.
Le coach batave devra donc revoir
près de la moitié du «onze»
qu’il avait en
tête, en tenant compte aussi de la suspension de Denzel Dumfries.
Sacrée tuile d’autant plus qu’il «n’exclut
pas que d’autres cas se déclarent d’ici vendredi soir».
Commentaire
En France, on dit trop souvent que cela n'est pas une intoxication alimentaire mais une gastro ...
Un collectif appelé J.A.D.O.T (vous l’avez?) se vante d’avoir saccagé une retenue d’eau. C’est quel niveau sur l’échelle du crétinisme..? https://t.co/E1Cv8ePNPM
Au total, 7 363 requêtes et plaintes ont été traitées par la
ligne de conseil (Advice Line) de la Food Safety Authority of Ireland
(FSAI) en 2022. Annonçant les détails des plaintes et des requêtes
l'année dernière, la FSAI a dit qu'il y avait eu 4 058 plaintes de
consommateurs, avec 31% des plaintes relatives à des aliments
impropres et 28% à de mauvaises règles d'hygiène. Dans l'ensemble,
les plaintes de 2022 ont connu une augmentation de 18,9% par rapport
aux chiffres de 2021, poursuivant une tendance générale à la
hausse au cours de la dernière décennie.
La contamination par des corps étrangers des aliments a été
fréquemment signalée en 2022. Les objets couramment signalés dans
les aliments comprenaient : des morceaux de verre, du bois, du
plastique, du papier, du métal, des cheveux, des petites pierres,
des comprimés de médicaments et les insectes. Les exemples incluent
: un escargot vivant dans un paquet d'épinards, des asticots vivants
dans du poulet frit, un morceau d'un gant jetable dans un biscuit
Rocky Road, un pansement sale et peut-être sanglant dans un curry,
un faux ongle dans des chips au fromage à l'ail, un morceau de verre
dans des grains de café et des copeaux de métal dans les ailes de
poulet. Les plaintes concernant des aliments impropres citent les
viandes non cuites complètement, des moisissures trouvées sur les
produits alimentaires, des aliments en vente après leur DLC et des
aliments servis froids au lieu d’être chauds.
Le deuxième sujet le plus fréquemment rapporté concernait les
mauvaises règles d'hygiène. Les problèmes d'hygiène signalés
comprenaient : les livraisons de poisson laissées dehors au soleil,
des mouches excessives et des locaux commerciaux alimentaires sales
dans l'ensemble, des excréments de rongeurs repérés, des toilettes
sans savon et le personnel qui ne se lave pas les mains et d'autres
mauvaises habitudes d'hygiène du personnel.
Outre les aliments impropres et les mauvaises règles d'hygiène, les
autres plaintes des consommateurs allaient des signalements
d'intoxication alimentaire présumée à l'absence d'affichage des
informations sur les allergènes. La répartition des plaintes est la
suivante :
Toutes les plaintes reçues par la FSAI en 2022 ont fait l'objet d'un
suivi et d'une enquête par les inspecteurs des aliments dans tout le
pays. Les entreprises alimentaires doivent consulter le site Internet
de la FSAI pour obtenir les conseils les plus récents sur des
questions telles que la façon de déterminer la durée de
conservation d'un produit, comment la déclarer sur un étiquetage,
comment développer et mettre en œuvre un système de management de
la sécurité des aliments et comment se conformer aux critères
microbiologiques pour s'assurer que les aliments sont de qualité
acceptable. Ceux qui envisagent de démarrer une entreprise
alimentaire peuvent également trouver des ressources et des
formations sur le site Internet de la FSAI.
La ligne de conseil de la FSAI propose également des conseils et des
informations et en 2022, il y a eu 3 305 demandes de renseignements
sur la sécurité des aliments de la part de personnes travaillant
dans le secteur de la restauration commerciale, des fabricants, des
détaillants, distributeurs, des chercheurs, des consultants et des
consommateurs. Les sujets les plus populaires comprenaient : les
meilleures pratiques dans les entreprises alimentaires et la
législation sur la sécurité des aliments , la législation sur les
compléments alimentaires, les demandes de publications de la FSAI,
les importations/exportations et plusieurs autres sujets. [Cette
ligne de conseils n’existe pas en France -aa]
La Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a déclaré que
le signalement des problèmes de sécurité des aliments joue un rôle
essentiel en complément du travail de l'inspection en sécurité des
aliments.
«Nous félicitons les membres du public, ainsi que l'industrie
alimentaire pour avoir signalé les problèmes de sécurité des
aliments. Les entreprises alimentaires ont l'obligation légale de
fournir des aliments sains et les personnes qui font des remarques et
nous contactent sont d'un grand intérêt pour les agents de la santé
environnementale, les inspecteurs vétérinaires et agricoles, les
agents d'inspection des pêches maritimes et les laboratoires. Alors
qu'ils effectuent des inspections de routine dans tout le pays et
analysent des échantillons d'aliments, les plaintes aident à cibler
un problème et garantissent que les menaces possibles pour la santé
publique sont traitées rapidement. L'augmentation des plaintes est
une indication positive de la prise de conscience accrue des
personnes de leur droit d'attendre des règles élevées d'hygiène
et de sécurité des aliments en ce qui concerne les aliments. En
2022, la FSAI a mené une campagne de communication digitale
intitulée See
Something, Say Something (voir la vidéo ci-dessous) qui visait à sensibiliser les
consommateurs à notre service de réclamation en ligne. Nous
encourageons toute personne confrontée à des règles d'hygiène ou
de sécurité des aliments déficientes dans une entreprise
alimentaire à signaler le problème à la FSAI, afin qu'elle puisse
faire l'objet d'une enquête par l'inspection compétente de la
sécurité des alimentaire», a déclaré la Dr Byrne.
Commentaire
Il a également été récemment signalé que le point de contact
consommateurs de l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la
chaîne alimentaire (AFSCA) avait reçu 5 000 plaintes et 6 600
questions en 2022.
Un pic de demandes d'informations a été observé lors de la crainte
de la contamination par Salmonella à la chocolaterie belge Ferrero.
Plus de 2 000 questions sont arrivées juste avant les vacances de
Pâques, suite au rappel de différents produits Kinder.
J’indiquais qu’en France, SignalConso
serait probablement ce qui se rapproche le plus des points de contact
de l’AFSCA. En 2022, par exemple, il y a eu 1 454 contacts pour une
suspicion d’intoxication alimentaire, et il y aurait eu 295
contacts en 2023 (chiffres au 15 mars).
Nos voisins belges et
luxembourgeois ont de la chance, ils sont informés avant nous !
17 mars : publication d’un
rappel en Belgique
et au Luxembourg
de petit camembert bio au lait cru 150g de marque Gillot en raison de
la présence possible de E.
coli
(STEC).
20 mars : notification
2023.1882
au RASFF de l’UE le 20 mars 2023 par la Belgique pour
la présence de STEC dans du fromage de France. Cette notification
indique que le produit a été distribué en Belgique et au
Luxembourg, mais pas en France. Elle n’indique pas non plus que
produit est à base de lait cru et bio.
21 mars : RappelConso
informe du rappel de petit camembert bio au lait cru 150g de marque
Marie Harel, suite à la suspicion de présence de E. coli, soit avec
quatre
jours de retard, même quand il s'agit d'un produit d'origine France.
Etonnant ce
rappel car, selon la notification au RASFF, le produit n’a pas
été distribué en France.
22 mars : la notification
2023.1882
au RASFF de l’UE est mise à jour avec une liste des pays concernés
par la distribution : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne,
Luxembourg, Pays-Bas. La
France est citée mais elle n’est toujours pas indiquée comme pays
où le produit a été distribué.
A ce jour seuls les trois pays précités ont émis un avis de rappel.
22
mars : RappelConso
informe du rappel de Coulommiers
au lait cru de marque
Reflet
de France pour suspicion de présence de
Escherichia
coli producteurs
de shigatoxines (STEC). Selon
Carrefour,
«Suite à la présence de Escherichia
coli producteurs
de shigatoxines (STEC), le groupe Gillot rappelle du Coulommiers
au lait cru 350g».
Merci de mettre à jour vos versions vis à-vis des consommateurs.
Fruit d’une enquête fouillée, le livre d’Anthony Cortes et de
Sébastien Leurquin met en évidence la fracture qui existe désormais
entre la nouvelle constellation écologiste et les pouvoirs publics.
L’affrontement qui vient de
l’éco-résistance à l’éco-terrorisme?,
d’Anthony Cortes, Sébastien Leurquin, éditions du Rocher, 252
pages, 18,90 euros.
Le scénario est écrit d’avance. Et à chaque fois, la pièce de
théâtre se déroule comme prévu. Les images font le tour des
réseaux sociaux, avant d’être reprises sur les chaînes
d’information traditionnelles. Le bon sens s’indigne («Une
honte!») ou se tait, par crainte de passer au mieux pour le
réactionnaire de service, au pire pour le pourfendeur de la cause
climatique.
La suite est réservée aux abonnés.
Sur le site de l’éditeur
du livre, éditions du
Rocher, on peut lire ce qui suit,
D'un côté, la nouvelle constellation écologiste. Portée par des
groupes comme Extinction Rebellion, Dernière Rénovation, les
Soulèvements de la Terre ou encore Deep Green Resistance, elle
multiplie les opérations coup de poing pour dénoncer l'urgence
climatique. Quitte à basculer dans la radicalité : jets de
peinture, blocages routiers, mais aussi sabotages, destructions
et actions clandestines...De l'autre, la machine étatique, tout
aussi déterminée : surveillance, répression, condamnations et
criminalisation... N'hésitant plus à durcir sa doctrine, à parler
d'éco-terrorisme et à s'engager dans un jeu trouble avec la mise
sous cloche d'associations historiques garantes de l'intérêt
général, le détricotage du droit de l'environnement, ou
l'accélération de grands projets controversés.Chez les activistes,
on envisage la violence. En face, on redoute l'attentat. Comment tout
cela va-t-il finir ?
Anthony Cortes et Sébastien Leurquin ont enquêté pendant plus d'un
an, mené 80 entretiens avec des militants, des parlementaires, des
femmes et des hommes d'État, des sources ministérielles et
différents services de renseignement. Ils ont effectué une dizaine
de reportages dans les lieux où cette tension se cristallise.
Dans
L’affrontement qui vient, ils ont notamment rencontré une
militante de Deep Green Résistance qui annonce clairement la couleur
: «La peur ça change pas mal de choses dans le rapport de
force, puis ça te permet d’attirer des gens déterminés. Nous, on
veut prendre petit à petit la place des mignons écolos pour amener
l’idée d’actions violente comme l’axe central, voire le seul.»
"il nous reste 735 jours, et donc on a décidé d'occuper celui-ci à peindre une préfecture en orange. On lâche rien". https://t.co/DTwcHd1p0M
La question du jour est de savoir combien de fois la France est-elle
citée dans cet article ? Réponse dans mon commentaire en fin
d’article. Bonne lecture.
Des coquillages contaminés continuent de provoquer des maladies dans
plusieurs pays européens et à Hong Kong.
Au moins 170 personnes sont tombées malades à Helsinki, Finlande,
après avoir mangé des huîtres dans divers restaurants en février
et mars. Des cas ont également été signalés dans d'autres villes
finlandaises.
Norovirus a été retrouvé dans neuf lots d'huîtres différents,
dont deux des Pays-Bas, six de France et un d'Irlande. Les
importateurs ont retiré les lots concernés du marché.
Les autorités ont analysé la nourriture des restaurants et prélevé
des échantillons de patients, et retrouvant norovirus. Certains de
ces malades ont déclaré avoir mangé des huîtres.
Un rapport sur l'épidémie est en cours de préparation pour
l'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto) et l'Institut
finlandais pour la santé et le bien-être (THL).
Norovirus est la cause la plus fréquemment identifiée des épidémies
d'origine alimentaire en Finlande. Entre 2017 et 2021, les huîtres
ont provoqué 11 épidémies à norovirus au cours desquelles plus de
110 personnes sont tombées malades.
La Finlande a publié quatre alertes du système d'alerte rapide pour
les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF)
concernant des intoxications alimentaires liées à norovirus dans
les huîtres depuis fin février.
Cas dans d'autres pays
La Suède a émis trois notifications en mars. Norovirus dans des
moules de Suède a rendu sept personnes malades. Norovirus dans les
huîtres de France a touché trois personnes et norovirus dans des
huîtres des Pays-Bas est soupçonné d'être à l'origine de 15 cas
de maladie.
Des notifications d’alertes au RASFF ont également été émises
par l'Espagne et l'Italie concernant norovirus dans des huîtres en
provenance de France.
Les zones de récolte ont été fermées et des foyers signalés en
France, bien que le nombre de personnes malades ne soit pas clair
(c’est de l’humour -aa).
Vingt personnes ont été malades en Belgique en février à cause de
la présence de norovirus dans des huîtres de France. Une autre
épidémie était liée aux huîtres des Pays-Bas, mais les autorités
n'ont pas précisé combien de personnes ont été malades.
Deux foyers au Danemark de fin 2022 à début 2023 ont été causés
par des huîtres. Le premier avec 19 personnes malades concernait des
huîtres de France mais originaires d'Irlande. Le second avec 73 cas
était lié à des huîtres de Norvège.
Les autorités de Hong Kong ont signalé plusieurs épidémies liées
aux huîtres crues, dont une provenant de produits irlandais qui ont
causé au moins 16 maladies plus tôt cette année.
Le Centre de surveillance de la protection de la santé a déclaré
qu'il y avait eu une augmentation du nombre de cas de norovirus et
d'épidémies signalés en Irlande au cours des dernières semaines,
le secteur des EHPAD étant plus particulièrement touché. Les cas à
norovirus ont également considérablement augmenté en Angleterre,
selon les données de l’agence de santé, UK HSA (Health Security
Agency).
Les analyses de laboratoire sur norovirus sont 77% plus élevés que
la moyenne des 5 dernières saisons pour la même période avant la
pandémie de coronavirus. La hausse concerne toutes les tranches
d'âge mais surtout les 65 ans et plus et les moins de 5 ans.
La période d'incubation d'une maladie causée par norovirus est de
12 à 48 heures. Les symptômes comprennent l'apparition soudaine de
crampes, de douleurs abdominales et de nausées, suivies de
vomissements. La plupart des gens ont aussi la diarrhée. Ils durent
généralement de 12 à 72 heures.
Le lavage des mains à
l'eau et au savon est l'une des clés de la lutte contre le virus. Le
personnel affecté de l'industrie alimentaire doit rester à l'écart
du travail pendant au moins deux jours après la disparition des
symptômes pour éviter de propager l'infection. Norovirus
peut être transmis directement d'une personne à une autre et par
des surfaces, des aliments et des boissons contaminées.
Commentaire
La bonne réponse à la question posée en début d'article est six.
La France a été citée 6 fois dans l’article.
Bien entendu, aucune
information de la part de Santé publique France sur des épisodes de
gastro ou d’intoxication alimentaire en France liée à la
consommation d’huîtres. Cela viendra plus tard, très tardivement ...
On notera enfin qu’il y a
eu 11
notifications au RASFF de l'UE pour la présence de norovirus (9) dans des huîtres et de biotoxines marines dans des tellines de
France au mois de mars 2023, eh oui, soit un total de 19
notifications depuis le début de l’année 2023.
- Notification .2023.1988 par la Suède le 23 mars de la présence de norovirus dans des huîtres de France.
- Notification 2023.1884par
l’Italie le 20 mars 2023 de la présence de norovirus
des huîtres de France. - Notification 2023.1775par la
Finlande le 15 mars 2023 de la présence de norovirus
des huîtres de France. - Notification 2023.1732
par l’Italie le 13 mars 2023 de la présence de norovirus
des huîtres de France.
- Notification 2023.1718
par la France le 13 mars
2023 de biotoxines marines dans des tellines de
France. - Notification 2023.1705
par l’Espagne le 13 mars 2023 de la présence de norovirus
du génogroupe I et II des huîtres de France.
- Notification 2023.1718
par la France le 13 mars de la présence de biotoxines marines dans
des tellines de France Notification 2023.1698par la
Finlande le 10 mars 2023 de la présence de norovirus
des huîtres de France. - Notification 2023.1695
par l’Espagne le 10 mars 2023 de la présence de norovirus
du génogroupe II des huîtres de France.
- Notification 2023.1596
par l’Italie le 7 mars de la présence de norovirus dans des
huîtres de France.
- Notification 2023.1559
par la Suède le 6 mars de la présence de noroirus dans des huîtres
de France.
« Sur les réseaux sociaux, on m’a dit : ça va être ta fête. On s’est introduit sur mes parcelles, on a pris mon matériel en photo. Je n’ose plus emmener mes enfants dans les champs avec moi »
Mais, malheureusement, même
le journal La France Agricole contribue à diffuser des informations
partiales sur ce qui va se passer dans les Deux-Sèvres ce week-end à
propos des réserves d'eau appelées improprement bassines ... Lire l’article
Anti-bassines : manif ou pas manif ? d’Olivier Masbou sur son
blog-notes.
Diffuser la propagande de ces ennemis de l agriculture: bravo @FranceAgricole ! Sérieusement c est à gerber. Les mêmes qui saccagent les cultures des collègues, qui vident les wagons de céréales, ou qui détruisent les moyens d irrigation.
Ce qui est possible dans le
Val d’Oise devrait être possible ailleurs, à savoir assurer, y
compris par des sanctions, la maîtrise la sécurité des aliments en
restauration commerciale et dans les commerces alimentaires, le tout
pour le bien effectif des consommateurs ...
Il faut contrôler TOUS les restaurants du 95 svp ! C’est plus possible cette insalubrité !!!
Il s'agit du 18e article du blog sur le Val d'Oise !
Mise à jour du 22 mars 2023
«Contrôle
sanitaire : fermé, le restaurant indien de Pontoise présentait un
danger pour la santé», sourceLa
Gazette du Val d'Oise.
Après avoir annoncé la fermeture d'un restaurant indien de Pontoise
jeudi 16 mars 2023, la fermeture a précisé que plusieurs
infractions ont été relevées.
Sur
la porte d’entrée du restaurant Aux délices du Kashmir, situé
20, place Notre Dame à Pontoise (Val-d’Oise),
une pancarte annonce la fermeture des lieux pour «travaux».
C’est
toutefois à la suite d’un contrôle
sanitaire,
mené sous l’autorité de la préfecture du Val-d’Oise, que le
commerce a été contraint de baisser le rideau, jeudi 16 mars 2023.
Une
importante opération avait été réalisée par les agents de
la direction
départementale de la protection des populations (Ddpp
95), de la police nationale et de la police municipale au cours de
laquelle sept
établissement avaient été contrôlés dans le quartier de la
gare.