jeudi 23 mars 2023

Fermeture administrative dans le Val d'Oise et dans le département du Rhône

Et encore une «Fermeture administrative prononcée contre une épicerie à Arnouville», source la gazette du Val d’Oise.

Un magasin d'alimentation générale a dû être fermé, a-t-on appris mardi 21 mars 2023, à la suite d'un contrôle sanitaire mené par les agents de la préfecture du Val-d'Oise.

La Ville d’Arnouville (Val-d’Oise) a annoncé, mardi 21 mars, la fermeture administrative du magasin d’alimentation générale «Avenir», situé au 32 avenue de la République, à la suite d’un contrôle sanitaire des services de la préfecture du Val-d’Oise.

Il s’agit de la seconde fermeture administrative prononcée depuis le début du mois dans la commune. Le 13 mars, c’est le restaurant «Le Plein air» qui avait dû baisser le rideau à la suite d’un contrôle des agents de la Direction départementale de la protection des populations (Ddpp 95).

Dans leur rapport, ces derniers avaient fait état de détention de denrées alimentaires dont les dates limites de consommation étaient dépassées, de traçabilité des denrées non assurée, de locaux et équipements sales et de bonnes pratiques d’hygiène non respectées, soulignant entre autres l’absence de dispositif permettant un nettoyage hygiénique des mains.

Selon la formule consacrée, «L’établlisement est fermé jusqu’à la remise aux normes.»

NB : Un internaute malicieux indique au Préfet du Val d’Oise que fournir «La liste des endroits fréquentables serait plus facile et rapide à faire.»

Dans le département du Rhône cette fois-ci, «Des déjections de rongeurs retrouvées à l'intérieur, la boulangerie ferme», source Le Progrès du 23 mars 2023.

Mercredi 22 mars, deux agents de la direction départementale de la protection des Populations du Rhône ont réalisé un contrôle de la boulangerie-pâtisserie à l’enseigne La Boulangerie, 47 rue Pasteur, à Caluire-et-Cuire (Rhône). À la suite de ce contrôle, une fermeture administrative a été prononcée en raison d’un manque d’hygiène notable.

Le rapport établi est édifiant. Il met en évidence des manquements graves aux règles d’hygiène prescrites par la réglementation ...

On connaît déjà le vainqueur de France – Pays-Bas en football, norovirus inside !

«Touchés par un virus, cinq joueurs néerlandais, dont deux stars, manqueront France – Pays-Bas.», source
O.-F. du 23 mars 2023.

Ronald Koeman est «choqué». Le sélectionneur néerlandais entame son deuxième mandat à la tête des Oranje avec un effectif décimé par une intoxication alimentaire, pour le choc face à la France vendredi 24 mars à Saint-Denis en qualifications pour l’Euro 2024.

Une formation très diminuée à Paris
En cause ? «Un virus», d’après la fédération néerlandaise. Mais selon des joueurs, un poulet curry servi mercredi au dîner aurait empoisonné cinq d’entre eux et non des moindres : l’attaquant de Liverpool Cody Gakpo, les défenseurs Matthijs de Ligt (Bayern Munich) et Sven Botman (Newcastle United), le gardien Bart Verbruggen (Anderlecht), ainsi que Joey Veerman (PSV Eindhoven). Ce dernier venait d’être appelé pour remplacer le milieu de Barcelone Frenkie de Jong souffrant de douleurs à la cuisse.

Mercredi soir, les joueurs infectés ont été pris de crampes d’estomac et jeudi ils souffraient toujours de violents vomissements, selon l’encadrement médical de l’équipe. C’est donc une formation très diminuée qui se présentera au Stade de France pour défier les Bleus dans un groupe comprenant aussi l’Irlande, la Grèce et Gibraltar, et qui qualifiera les deux meilleures équipes pour le tournoi en Allemagne. Car en plus de ces six renoncements, Koeman avait déjà dû déplorer le forfait de dernière minute de Steven Bergwijn, l’ailier de l’Ajax blessé à un genou.

Le coach batave devra donc revoir près de la moitié du «onze» qu’il avait en tête, en tenant compte aussi de la suspension de Denzel Dumfries. Sacrée tuile d’autant plus qu’il «n’exclut pas que d’autres cas se déclarent d’ici vendredi soir».

Commentaire
En France, on dit trop souvent que cela n'est pas une intoxication alimentaire mais une gastro ...

Qu'est-ce qu'une retenue d'eau ?

Des crétins soi disant écologistes saccagent une retenue d'eau en Charente

Irlande : Les plaintes des consommateurs auprès de la FSAI augmentent de près de 20% en 2022

«Irlande : Les plaintes sur la ligne de la FSAI augmentent de près de 20% en 2022», source communiqué de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 20 mars 2023.

Au total, 7 363 requêtes et plaintes ont été traitées par la ligne de conseil (Advice Line) de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) en 2022. Annonçant les détails des plaintes et des requêtes l'année dernière, la FSAI a dit qu'il y avait eu 4 058 plaintes de consommateurs, avec 31% des plaintes relatives à des aliments impropres et 28% à de mauvaises règles d'hygiène. Dans l'ensemble, les plaintes de 2022 ont connu une augmentation de 18,9% par rapport aux chiffres de 2021, poursuivant une tendance générale à la hausse au cours de la dernière décennie.

La contamination par des corps étrangers des aliments a été fréquemment signalée en 2022. Les objets couramment signalés dans les aliments comprenaient : des morceaux de verre, du bois, du plastique, du papier, du métal, des cheveux, des petites pierres, des comprimés de médicaments et les insectes. Les exemples incluent : un escargot vivant dans un paquet d'épinards, des asticots vivants dans du poulet frit, un morceau d'un gant jetable dans un biscuit Rocky Road, un pansement sale et peut-être sanglant dans un curry, un faux ongle dans des chips au fromage à l'ail, un morceau de verre dans des grains de café et des copeaux de métal dans les ailes de poulet. Les plaintes concernant des aliments impropres citent les viandes non cuites complètement, des moisissures trouvées sur les produits alimentaires, des aliments en vente après leur DLC et des aliments servis froids au lieu d’être chauds.

Le deuxième sujet le plus fréquemment rapporté concernait les mauvaises règles d'hygiène. Les problèmes d'hygiène signalés comprenaient : les livraisons de poisson laissées dehors au soleil, des mouches excessives et des locaux commerciaux alimentaires sales dans l'ensemble, des excréments de rongeurs repérés, des toilettes sans savon et le personnel qui ne se lave pas les mains et d'autres mauvaises habitudes d'hygiène du personnel.

Outre les aliments impropres et les mauvaises règles d'hygiène, les autres plaintes des consommateurs allaient des signalements d'intoxication alimentaire présumée à l'absence d'affichage des informations sur les allergènes. La répartition des plaintes est la suivante :

- Nourriture impropre : 1 258
- Règles d'hygiène : 1 124
- Intoxication alimentaire suspectée : 1 122
- Étiquetage : 150
- Informations sur les allergènes : 127
- Entreprise alimentaire non enregistrée : 63
- Autres : 214

Toutes les plaintes reçues par la FSAI en 2022 ont fait l'objet d'un suivi et d'une enquête par les inspecteurs des aliments dans tout le pays. Les entreprises alimentaires doivent consulter le site Internet de la FSAI pour obtenir les conseils les plus récents sur des questions telles que la façon de déterminer la durée de conservation d'un produit, comment la déclarer sur un étiquetage, comment développer et mettre en œuvre un système de management de la sécurité des aliments et comment se conformer aux critères microbiologiques pour s'assurer que les aliments sont de qualité acceptable. Ceux qui envisagent de démarrer une entreprise alimentaire peuvent également trouver des ressources et des formations sur le site Internet de la FSAI.

La ligne de conseil de la FSAI propose également des conseils et des informations et en 2022, il y a eu 3 305 demandes de renseignements sur la sécurité des aliments de la part de personnes travaillant dans le secteur de la restauration commerciale, des fabricants, des détaillants, distributeurs, des chercheurs, des consultants et des consommateurs. Les sujets les plus populaires comprenaient : les meilleures pratiques dans les entreprises alimentaires et la législation sur la sécurité des aliments , la législation sur les compléments alimentaires, les demandes de publications de la FSAI, les importations/exportations et plusieurs autres sujets. [Cette ligne de conseils n’existe pas en France -aa]

La Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a déclaré que le signalement des problèmes de sécurité des aliments joue un rôle essentiel en complément du travail de l'inspection en sécurité des aliments.

«Nous félicitons les membres du public, ainsi que l'industrie alimentaire pour avoir signalé les problèmes de sécurité des aliments. Les entreprises alimentaires ont l'obligation légale de fournir des aliments sains et les personnes qui font des remarques et nous contactent sont d'un grand intérêt pour les agents de la santé environnementale, les inspecteurs vétérinaires et agricoles, les agents d'inspection des pêches maritimes et les laboratoires. Alors qu'ils effectuent des inspections de routine dans tout le pays et analysent des échantillons d'aliments, les plaintes aident à cibler un problème et garantissent que les menaces possibles pour la santé publique sont traitées rapidement. L'augmentation des plaintes est une indication positive de la prise de conscience accrue des personnes de leur droit d'attendre des règles élevées d'hygiène et de sécurité des aliments en ce qui concerne les aliments. En 2022, la FSAI a mené une campagne de communication digitale intitulée See Something, Say Something (voir la vidéo ci-dessous) qui visait à sensibiliser les consommateurs à notre service de réclamation en ligne. Nous encourageons toute personne confrontée à des règles d'hygiène ou de sécurité des aliments déficientes dans une entreprise alimentaire à signaler le problème à la FSAI, afin qu'elle puisse faire l'objet d'une enquête par l'inspection compétente de la sécurité des alimentaire», a déclaré la Dr Byrne.

 
Commentaire
Il a également été récemment signalé que le point de contact consommateurs de l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) avait reçu 5 000 plaintes et 6 600 questions en 2022.

Un pic de demandes d'informations a été observé lors de la crainte de la contamination par Salmonella à la chocolaterie belge Ferrero. Plus de 2 000 questions sont arrivées juste avant les vacances de Pâques, suite au rappel de différents produits Kinder.

Les autorités belges ont également enregistré 240 plaintes en 2022 concernant la vente de produits alimentaires en ligne. Source article de Joe Whitworth de Food Safety News.

J’indiquais qu’en France, SignalConso serait probablement ce qui se rapproche le plus des points de contact de l’AFSCA. En 2022, par exemple, il y a eu 1 454 contacts pour une suspicion d’intoxication alimentaire, et il y aurait eu 295 contacts en 2023 (chiffres au 15 mars).

mercredi 22 mars 2023

RappelConso, l'application des rappels en retard

Nos voisins belges et luxembourgeois ont de la chance, ils sont informés avant nous !

17 mars : publication d’un rappel en Belgique et au Luxembourg de petit camembert bio au lait cru 150g de marque Gillot en raison de la présence possible de E. coli (STEC).

20 mars : notification 2023.1882 au RASFF de l’UE le 20 mars 2023 par la Belgique pour la présence de STEC dans du fromage de France. Cette notification indique que le produit a été distribué en Belgique et au Luxembourg, mais pas en France. Elle n’indique pas non plus que produit est à base de lait cru et bio.

21 mars : RappelConso informe du rappel de petit camembert bio au lait cru 150g de marque Marie Harel, suite à la suspicion de présence de E. coli, soit avec quatre jours de retard, même quand il s'agit d'un produit d'origine France. Etonnant ce rappel car, selon la notification au RASFF, le produit n’a pas été distribué en France.

22 mars : la notification 2023.1882 au RASFF de l’UE est mise à jour avec une liste des pays concernés par la distribution : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, Luxembourg, Pays-Bas. La France est citée mais elle n’est toujours pas indiquée comme pays où le produit a été distribué.
A ce jour seuls les trois pays précités ont émis un avis de rappel.

22 mars : RappelConso informe du rappel de Coulommiers au lait cru de marque Reflet de France pour suspicion de présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC).
Selon Carrefour, «Suite à la présence de Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC), le groupe Gillot rappelle du Coulommiers au lait cru 350g».
Merci de mettre à jour vos versions vis à-vis des consommateurs.

Jusqu’où iront les écolos radicaux?

«Jusqu’où iront les écolos radicaux?» article de Ronan Planchon dans FigaroVox.

Fruit d’une enquête fouillée, le livre d’Anthony Cortes et de Sébastien Leurquin met en évidence la fracture qui existe désormais entre la nouvelle constellation écologiste et les pouvoirs publics.

L’affrontement qui vient de l’éco-résistance à l’éco-terrorisme?, d’Anthony Cortes, Sébastien Leurquin, éditions du Rocher, 252 pages, 18,90 euros.

Le scénario est écrit d’avance. Et à chaque fois, la pièce de théâtre se déroule comme prévu. Les images font le tour des réseaux sociaux, avant d’être reprises sur les chaînes d’information traditionnelles. Le bon sens s’indigne («Une honte!») ou se tait, par crainte de passer au mieux pour le réactionnaire de service, au pire pour le pourfendeur de la cause climatique.

La suite est réservée aux abonnés.

Sur le site de l’éditeur du livre, éditions du Rocher, on peut lire ce qui suit,

D'un côté, la nouvelle constellation écologiste. Portée par des groupes comme Extinction Rebellion, Dernière Rénovation, les Soulèvements de la Terre ou encore Deep Green Resistance, elle multiplie les opérations coup de poing pour dénoncer l'urgence climatique. Quitte à basculer dans la radicalité : jets de peinture, blocages routiers, mais aussi sabotages, destructions et actions clandestines...De l'autre, la machine étatique, tout aussi déterminée : surveillance, répression, condamnations et criminalisation... N'hésitant plus à durcir sa doctrine, à parler d'éco-terrorisme et à s'engager dans un jeu trouble avec la mise sous cloche d'associations historiques garantes de l'intérêt général, le détricotage du droit de l'environnement, ou l'accélération de grands projets controversés.Chez les activistes, on envisage la violence. En face, on redoute l'attentat. Comment tout cela va-t-il finir ?

Anthony Cortes et Sébastien Leurquin ont enquêté pendant plus d'un an, mené 80 entretiens avec des militants, des parlementaires, des femmes et des hommes d'État, des sources ministérielles et différents services de renseignement. Ils ont effectué une dizaine de reportages dans les lieux où cette tension se cristallise.

Dans L’affrontement qui vient, ils ont notamment rencontré une militante de Deep Green Résistance qui annonce clairement la couleur : «La peur ça change pas mal de choses dans le rapport de force, puis ça te permet d’attirer des gens déterminés. Nous, on veut prendre petit à petit la place des mignons écolos pour amener l’idée d’actions violente comme l’axe central, voire le seul.»

Il était une fois des huîtres, des cas de gastro et norovirus inside, plutôt ici que là …

La question du jour est de savoir combien de fois la France est-elle citée dans cet article ? Réponse dans mon commentaire en fin d’article. Bonne lecture.  

«Des huîtres liées à 170 cas de maladie en Finlande ; des personnes malades dans d'autres pays», source article de Joe Whitworth paru le 22 mars 2023 dans Food Safety News.

Des coquillages contaminés continuent de provoquer des maladies dans plusieurs pays européens et à Hong Kong.

Au moins 170 personnes sont tombées malades à Helsinki, Finlande, après avoir mangé des huîtres dans divers restaurants en février et mars. Des cas ont également été signalés dans d'autres villes finlandaises.

Norovirus a été retrouvé dans neuf lots d'huîtres différents, dont deux des Pays-Bas, six de France et un d'Irlande. Les importateurs ont retiré les lots concernés du marché.

Les autorités ont analysé la nourriture des restaurants et prélevé des échantillons de patients, et retrouvant norovirus. Certains de ces malades ont déclaré avoir mangé des huîtres.

Un rapport sur l'épidémie est en cours de préparation pour l'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto) et l'Institut finlandais pour la santé et le bien-être (THL).

Norovirus est la cause la plus fréquemment identifiée des épidémies d'origine alimentaire en Finlande. Entre 2017 et 2021, les huîtres ont provoqué 11 épidémies à norovirus au cours desquelles plus de 110 personnes sont tombées malades.

La Finlande a publié quatre alertes du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) concernant des intoxications alimentaires liées à norovirus dans les huîtres depuis fin février.

Cas dans d'autres pays
La Suède a émis trois notifications en mars. Norovirus dans des moules de Suède a rendu sept personnes malades. Norovirus dans les huîtres de France a touché trois personnes et norovirus dans des huîtres des Pays-Bas est soupçonné d'être à l'origine de 15 cas de maladie.

Des notifications d’alertes au RASFF ont également été émises par l'Espagne et l'Italie concernant norovirus dans des huîtres en provenance de France.

Les zones de récolte ont été fermées et des foyers signalés en France, bien que le nombre de personnes malades ne soit pas clair (c’est de l’humour -aa).

Vingt personnes ont été malades en Belgique en février à cause de la présence de norovirus dans des huîtres de France. Une autre épidémie était liée aux huîtres des Pays-Bas, mais les autorités n'ont pas précisé combien de personnes ont été malades.

Deux foyers au Danemark de fin 2022 à début 2023 ont été causés par des huîtres. Le premier avec 19 personnes malades concernait des huîtres de France mais originaires d'Irlande. Le second avec 73 cas était lié à des huîtres de Norvège.

Les autorités de Hong Kong ont signalé plusieurs épidémies liées aux huîtres crues, dont une provenant de produits irlandais qui ont causé au moins 16 maladies plus tôt cette année.

Le Centre de surveillance de la protection de la santé a déclaré qu'il y avait eu une augmentation du nombre de cas de norovirus et d'épidémies signalés en Irlande au cours des dernières semaines, le secteur des EHPAD étant plus particulièrement touché. Les cas à norovirus ont également considérablement augmenté en Angleterre, selon les données de l’agence de santé, UK HSA (Health Security Agency).

Les analyses de laboratoire sur norovirus sont 77% plus élevés que la moyenne des 5 dernières saisons pour la même période avant la pandémie de coronavirus. La hausse concerne toutes les tranches d'âge mais surtout les 65 ans et plus et les moins de 5 ans.

La période d'incubation d'une maladie causée par norovirus est de 12 à 48 heures. Les symptômes comprennent l'apparition soudaine de crampes, de douleurs abdominales et de nausées, suivies de vomissements. La plupart des gens ont aussi la diarrhée. Ils durent généralement de 12 à 72 heures.

Le lavage des mains à l'eau et au savon est l'une des clés de la lutte contre le virus. Le personnel affecté de l'industrie alimentaire doit rester à l'écart du travail pendant au moins deux jours après la disparition des symptômes pour éviter de propager l'infection. Norovirus peut être transmis directement d'une personne à une autre et par des surfaces, des aliments et des boissons contaminées.

Commentaire
La bonne réponse à la question posée en début d'article est six. La France a été citée 6 fois dans l’article.

Bien entendu, aucune information de la part de Santé publique France sur des épisodes de gastro ou d’intoxication alimentaire en France liée à la consommation d’huîtres. Cela viendra plus tard, très tardivement ...

On notera enfin qu’il y a eu 11 notifications au RASFF de l'UE pour la présence de norovirus (9) dans des huîtres et de biotoxines marines dans des tellines de France au mois de mars 2023, eh oui, soit un total de 19 notifications depuis le début de l’année 2023.

- Notification .2023.1988 par la Suède le 23 mars de la présence de norovirus dans des huîtres de France.
- Notification 2023.1884 par l’Italie le 20 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1775 par la Finlande le 15 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1732 par l’Italie le 13 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1718 par la France le 13 mars 2023 de biotoxines marines dans des tellines de France.
- Notification 2023.1705 par l’Espagne le 13 mars 2023 de la présence de norovirus du génogroupe I et II des huîtres de France.
- Notification 2023.1718 par la France le 13 mars de la présence de biotoxines marines dans des tellines de France
Notification 2023.1698 par la Finlande le 10 mars 2023 de la présence de norovirus des huîtres de France.
- Notification 2023.1695 par l’Espagne le 10 mars 2023 de la présence de norovirus du génogroupe II des huîtres de France.
- Notification 2023.1596 par l’Italie le 7 mars de la présence de norovirus dans des huîtres de France.
- Notification 2023.1559 par la Suède le 6 mars de la présence de noroirus dans des huîtres de France.

La souffrance du monde agricole aujourd'hui en France

Mais, malheureusement, même le journal La France Agricole contribue à diffuser des informations partiales sur ce qui va se passer dans les Deux-Sèvres ce week-end à propos des réserves d'eau appelées improprement bassines ... Lire l’article Anti-bassines : manif ou pas manif ? d’Olivier Masbou sur son blog-notes.

Le Val d'Oise, département en pointe dans la sécurité des aliments

Ce qui est possible dans le Val d’Oise devrait être possible ailleurs, à savoir assurer, y compris par des sanctions, la maîtrise la sécurité des aliments en restauration commerciale et dans les commerces alimentaires, le tout pour le bien effectif des consommateurs ...

Il s'agit du 18e article du blog sur le Val d'Oise ! 

Mise à jour du 22 mars 2023
«Contrôle sanitaire : fermé, le restaurant indien de Pontoise présentait un danger pour la santé», source La Gazette du Val d'Oise.
Après avoir annoncé la fermeture d'un restaurant indien de Pontoise jeudi 16 mars 2023, la fermeture a précisé que plusieurs infractions ont été relevées.
Sur la porte d’entrée du restaurant Aux délices du Kashmir, situé 20, place Notre Dame à Pontoise (Val-d’Oise), une pancarte annonce la fermeture des lieux pour «travaux». 
C’est toutefois à la suite d’un contrôle sanitaire, mené sous l’autorité de la préfecture du Val-d’Oise, que le commerce a été contraint de baisser le rideau, jeudi 16 mars 2023.
Une importante opération avait été réalisée par les agents de la direction départementale de la protection des populations (Ddpp 95), de la police nationale et de la police municipale au cours de laquelle sept établissement avaient été contrôlés dans le quartier de la gare.