Affichage des articles triés par date pour la requête Barry Callebaut. Trier par pertinence Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par date pour la requête Barry Callebaut. Trier par pertinence Afficher tous les articles

dimanche 2 juillet 2023

Plus de 100 000 missions de contrôles en Belgique, selon le rapport d’activités 2022 de l’AFSCA. En France, on attendra fin 2024 pour espérer atteindre ce chiffre ...

On pouvait se demander d’où venait le chiffre de 100 000 contrôles par an fin 2014 comme nous le promet le ministre de l’Agriculture : «Augmenter de 80% le nombre d’inspections en remise directe dès 2024, soit un total de 100 000 contrôles par an».

Vous connaissez le dicton, «Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.» Nous jugerons donc sur pièces ..

En attentant, ce chiffre est déjà atteints depuis plusieurs année en Belgique, petit pays à côté du notre, «109 666 missions de contrôle ont été effectuées en 2022», de quoi relativiser un peu plus l’objectif de 100 000 contrôles prévus chez nous ...

Je sais bien que comparaison n’est pas raison mais tout de même, songez qu’en 2022 en France, la DGAL rapporte 48 960 inspections en sécurité des aliments, une misère …, mais tout ça sera bientôt du domaine du passé, hum, hum ...

Ces données belges sont extraites du communiqué sur le «Rapport d’activités de l’AFSCA 2022 : En 2022, l’AFSCA a été un interlocuteur privilégié pour les consommateurs.» Le rapport complét est ici.

Coup d’œil sur quelques chiffres-clés du rapport d’activités 2022 : 

En 2022, l'AFSCA a été plus populaire que jamais auprès des consommateurs  
- Avec près de 5 000 plaintes et quelques 6 600 questions, le Point de contact de l’AFSCA a enregistré un nombre record de signalements en 2022. Cela représente en moyenne 26 questions et 20 plaintes par jour. Sur ces 4 998 plaintes, 50% d’entre elles étaient fondées.  
- 88% des consommateurs qui ont contacté l’AFSCA se sont dit satisfaits du suivi accordé à leur plainte ou question et recommanderaient le point de contact de l’AFSCA. Chaque plainte et chaque question contribuent ainsi à la protection des consommateurs et constituent donc un moyen efficace pour sécuriser la chaîne alimentaire. 

Contrôle et surveillance de la chaîne alimentaire 

- 109 666 missions de contrôle ont été effectuées en 2022 (114 486 en 2021) et le taux de conformité reste toujours élevé : 85,3% des check-lists d’inspection sont conformes (85,7% en 2021). 
- L’AFSCA a réalisé 70 260 échantillonnages en 2022, soit une moyenne de 278 échantillonnages par jour ouvrable en Belgique. 97,8% d’entre eux étaient conformes (97,5 % en 2021). 
- Si un risque pour la sécurité alimentaire est décelé, l'AFSCA peut prendre une série de mesures telles que l'émission d'un avertissement (15 966 en 2022), la rédaction d’un procès-verbal d’infraction (10 026 en 2022), la saisie des produits ou, dans des cas exceptionnels, l'imposition d'une fermeture temporaire (294 en 2022). 
- En concertation avec l’AFSCA, les entreprises alimentaires ont procédé aux rappels ou envoyé un avertissement pour près de 400 produits : 289 produits ont fait l’objet d’un rappel auprès des consommateurs (versus 2441 rappels en France -aa). Cela représente une diminution sensible par rapport à 2021. Cette diminution est directement liée à la problématique européenne de l'oxyde d'éthylène qui s’est résolue en grande partie en 2022. 
- Avec ses (aéro)ports, la Belgique est un point d’entrée important en Europe : 127 402 envois ont été contrôlés aux postes de contrôles frontaliers belges et plus de 96% de ces envois ont été admis sur le marché européen. 
- La demande croissante d’ouverture de marchés d’exportation et l’importance des potentiels obstacles (sanitaires et phytosanitaires) à l’exportation nécessitent une approche proactive de la part de l’AFSCA qui stimule toujours plus la collaboration et l’étroite concertation avec tous les partenaires concernés (entreprises, administrations fédérales et régionales). En 2022, ce sont 36 nouveaux marchés qui ont pu s’ouvrir. 

Soutien et accompagnement des plus petites entreprises de la chaîne alimentaire  

- 135 formations gratuites ont été dispensées par l’AFSCA en 2022 à près de 2750 professionnels du secteur alimentaire et 3200 membres du personnel du secteur de la restauration et des cuisines de collectivité ont suivi l’e-learning gratuit de l’AFSCA.  
- Plus de 7 personnes sur 10 ayant suivi cet e-learning affirment qu’elles pourront mettre ces acquis en oeuvre dans le mois qui suit la formation. 

Les incidents en 2022 dans des entreprises du secteur alimentaire offrent aussi des perspectives d’avenir 

En 2022, plusieurs incidents sont survenus dans des grandes entreprises du secteur agroalimentaire. Ainsi, à quelques mois d'intervalle, deux fabricants de chocolat belges, ont été confrontés à une contamination par Salmonella. Il s'agit de Ferrero et de Barry Callebaut.

Par ailleurs, un acteur important du marché laitier a notifié un problème avec Listeria monocytogenes dans l’une de ses implantations. Il s'agit de Micobel.

De tels incidents de sécurité alimentaire démontrent une fois encore que l'autocontrôle basé sur des bonnes pratiques d'hygiène et les principes HACCP sont et restent primordiaux pour maintenir un niveau élevé de sécurité alimentaire. En collaboration avec le secteur, l'AFSCA réfléchit actuellement à la manière dont notre pays peut franchir une nouvelle étape dans le contrôle préventif de la sécurité alimentaire. C’est dans cette optique que l’Agence a proposé, fin 2022, une nouvelle approche de l'autocontrôle qui envisage également une éventuelle adaptation et un renforcement des contrôles. 

Pas moins de 29 foyers de grippe aviaire en Belgique : un triste record en 2022  

En 2022, le virus de la grippe aviaire a généré une année de travail intense pour l'AFSCA, le secteur de l’élevage avicole et les autres acteurs concernés. Pas moins de 29 foyers ont été identifiés et confirmés chez des volailles et des oiseaux captifs. Un triste bilan certes, mais plus limité que dans les autres États membres.  

Par ailleurs, quelques 220 oiseaux sauvages infectés (compétence des régions) ont également été trouvés dans tout le pays tout au long de l'année.  

Force est de constater que la grippe aviaire est de plus en plus présente tout au long de l’année. L'AFSCA conseille donc aux particuliers d'être vigilants et de toujours protéger leurs animaux des oiseaux sauvages (par exemple en les couvrant d'un filet) et appelle les détenteurs professionnels à respecter strictement les mesures de biosécurité en vigueur. 

Contamination environnementale aux substances PFAS – fin de l'enquête sur les valeurs de référence en Wallonie  

En juin 2021, une contamination historique a été mise en évidence lors des travaux de la liaison Oosterweel et semblait provenir de l'entreprise 3M de Zwijndrecht. On pouvait craindre que ces substances soient présentes dans le sol, l'eau, l'air et ... également dans les denrées alimentaires.  

Dès lors, en 2021, l'AFSCA a effectué un vaste contrôle de fond sur les aliments d'origine végétale et animale provenant de zones de Flandre qui peuvent être considérées comme non contaminées.  

En 2022, l'AFSCA a réalisé un exercice similaire en Wallonie. L'objectif de cette étude était d'obtenir une image de la présence de PFAS dans les produits alimentaires commerciaux originaires de Wallonie, plus spécifiquement des zones où il n'y a pas de contamination historique connue par les PFAS. Tous les résultats d'analyse sont inférieurs aux normes européennes qui s'appliquent depuis 2023. Il a donc été possible de conclure que les exploitations concernées ne doivent prendre aucune mesure supplémentaire pour le moment et que les produits sont propres à la consommation.  

 Le baromètre de la sécurité alimentaire 2022 est à la baisse 

Le baromètre de la sécurité alimentaire indique une diminution de 9,1% pour 2022 par rapport à 2021.  
Cette diminution est en grande partie due à une augmentation significative, par rapport à 2021, du nombre de notifications de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) ; à savoir 830 en 2022 (contre 547 en 2021) et de personnes touchées par une TIAC, soit 4 247 personnes en 2022 (contre 2 070 en 2021). 

Cette augmentation sensible du nombre de notifications de TIAC, et par conséquent du nombre de personnes touchées en 2022, peut s’expliquer en partie par la reprise des activités dans les différents secteurs alimentaires après la pandémie du Covid-19 et l’engouement des consommateurs à fréquenter à nouveau les établissements HoReCa.  

Par ailleurs, les divers incidents alimentaires survenus en 2022 ont sans doute eu pour effet de sensibiliser davantage les consommateurs à l’importance de la sécurité alimentaire. Ceux-ci ont ainsi été incités à notifier plus systématiquement toute suspicion de toxi-infection alimentaire.   

NB : L'image est issue du rapport d'activités 2022 de l'AFSCA.

jeudi 19 janvier 2023

Barry Callebaut continue de voir l'impact lié à la découverte de Salmonella

Vous trouverez ici les articles écrits par le blog sur Barry Callebault. En effet, «Barry Callebaut continue de voir l'impact lié à la découverte de Salmonella», source Food Safety News.

Un incident de contamination par Salmonella a continué d'affecter Barry Callebaut dans des régions telles que l'Amérique du Nord, sur la base des chiffres de vente de l'entreprise.

Un problème à l'usine de Wieze en Belgique en juin 2022 avec un lot de lécithine contaminée a entraîné un arrêt temporaire de la production et un retour progressif à la normale d'ici octobre.

Le volume des ventes a diminué de 5,1% au cours des trois premiers mois de l'exercice 2022/23, qui s'est terminé le 30 novembre 2022, en partie à cause de ce qui s'est passé à Wieze. Toutefois, le chiffre d'affaires a augmenté au cours de la période.

L'activité chocolat a diminué de 5,8% en termes de volume, en raison de l'impact du redémarrage de l'usine et par rapport à une bonne performance au même trimestre de l'année précédente.

Toutes les régions ont été touchées, mais principalement l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique avec une baisse de 8,5% à 261 902 tonnes.

Le volume de la partie fabrication de produits alimentaires de l'activité s'est amélioré par rapport au quatrième trimestre de l'exercice précédent, mais a été à la traîne par rapport au trimestre de l'année précédente. L'activité gourmet et spécialités a également été affectée par l'impact différé sur les volumes.

Le volume en Amérique du Nord, qui inclut les États-Unis, a souffert de la disponibilité limitée des marques mondiales en raison de l'effet différé de la montée en puissance de l'usine de Wieze. Le volume des produits gastronomiques et des spécialités a diminué en Asie-Pacifique pour la même raison.

Démarrage lent mais avenir meilleur
L'incident a coûté à l'entreprise 77 millions de dollars au cours de l'exercice 2021/22, qui s'est terminé le 31 août 2022. Cela comprend les coûts de transport, de stockage, de destruction et d'élimination des produits contaminés et les frais de nettoyage tels que le démantèlement, la désinfection et le réassemblage de toutes les gammes de produits concernées.

«Avec l’usine de Wieze pleinement opérationnelle depuis fin octobre et par rapport à un comparateur solide, nous avons eu, comme prévu, un début d'année lent. Sur les marchés où les produits gastronomiques étaient largement disponibles, nous avons continué à gagner», a déclaré Peter Boone, PDG du groupe Barry Callebaut.

«Nous nous attendons à une année plus chargée avec des améliorations au cours des prochains trimestres, car l'usine de Wieze est entièrement remise en service et les produits gastronomiques sont plus largement disponibles.»

Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans le système de lécithine du site et dans des échantillons de matières premières. Le lot en cause provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par une autre société.

La production a été arrêtée et aucun produit concerné n'est entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail. Des efforts pour accélérer les opérations ont été faits avec l'aide de l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

vendredi 30 décembre 2022

Une revue 2022 de la sécurité des aliments

«Une revue des épidémies d’origine bactériennes au MDMA et aux produits chimiques en 2022», source article de Joe Whitworth paru le30 décembre 2022 dans Food Safety News.

2022 restera-t-elle dans les mémoires comme l'année de Salmonella dans le chocolat ou de Cronobacter dans les préparations pour nourrissons ? Ou est-ce que quelque chose d'autre a attiré et retenu votre attention au cours des 12 derniers mois ?

Parfois, j'ai l'impression que tout ce sur quoi j'écris depuis 2020 est le coronavirus, le Royaume-Uni quittant l'Union européenne et la contamination par l'oxyde d'éthylène. Bien que ce ne soit pas le cas, ces trois sujets figuraient à nouveau à l'ordre du jour de l'actualité 2022, nous les aborderons donc en premier.

Des épidémies majeures à Listeria en Italie et à E. coli pathogènes au Royaume-Uni, à Salmonella Mbandaka dans plusieurs pays et le virus de l'hépatite A en Nouvelle-Zélande ont fait surface tandis que l'incident à Salmonella avec le tahini et/ou la halva grondait.

Cette année a également soulevé différents sujets ainsi que des épidémies et des rappels. Nous avions de la drogue dans du champagne, la contamination des aliments pour animaux de compagnie, la grippe aviaire, les intoxications liées aux graines de pavot et de l'alcool falsifié.

Statistiques sur le coronavirus et les épidémies d’origine alimentaire et les cas de maladie
Comme prévu l'année dernière, dans la plupart des pays, les épidémies et les rapports de cas de maladie ont augmenté en 2021 par rapport à 2020, mais sont toujours inférieurs aux niveaux d'avant la pandémie de la COVID-19. Ceci est étayé par le rapport de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) sur les épidémies et les maladies en 2021. Le virus n'a pas disparu, mais les restrictions se sont assouplies, il est donc probable que les niveaux vont remonter lorsque nous verrons les chiffres de 2022 et nous pourrions revenir aux chiffres d'avant la pandémie.

Le Royaume-Uni quitte l'UE
C'était il y a six ans lorsque le Royaume-Uni a décidé de quitter l'UE lors d'un référendum. Nous avons beaucoup entendu parler de la perte d'accès au portail du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) et à des réseaux tels que les responsables des agences de sécurité des aliments. Mais le Brexit continue de créer de nouveaux problèmes. Qu'il s'agisse du protocole avec l'Irlande du Nord, des retards dans les contrôles aux frontières, d'un impact sur les ressources - souligné récemment par la Food Standards Agency (FSA) et Food Standards Scotland - ou du projet de loi retenu sur la législation européenne qui vise à supprimer les lois européennes de la législation britannique d'ici 2023, bien que cette date puisse être prolongée jusqu'en 2026. L'analyse initiale de la FSA montre qu'elle a l'intention de conseiller aux ministres de conserver, d'étendre ou de reformuler la majorité des règles qu’elle traite.

Incident lié à l'oxyde d'éthylène
Petit rappel, la Belgique a lancé l'alerte en septembre 2020 concernant les graines de sésame en provenance d'Inde. Il a ensuite été retrouvé dans des additifs, notamment la gomme de caroube. L'utilisation d'oxyde d'éthylène pour désinfecter les denrées alimentaires n'est pas autorisée en Europe. Les autorités nationales ont adopté différentes approches, notamment des rappels et des retraits. L'Union européenne a renforcé les règles à plusieurs reprises pour s'attaquer au problème. L'incident semble se terminer avec la suppression des pages connexes sur le site Internet de la Commission européenne, mais les notifications au RASFF se poursuivent. Il s'agissait de la plus grande opération de rappel d'aliments de l'histoire de l'UE, selon le rapport du Réseau d'alerte et de coopération (ACN pour Alert and Cooperation Network).

Large épidémie en France à E. coli pathogène
Des pizzas surgelées étaient à l'origine de la plus grande épidémie de SHU à E. coli jamais observée en France. Nestlé a récemment été autorisé à redémarrer partiellement les opérations de l'usine de Buitoni à Caudry après l'arrêt de la production en avril. Au total, 56 cas confirmés et deux cas probables avec un âge médian de 6 ans sont tombés malades entre la mi-janvier et avril. Il y a eu 50 cas d'insuffisance rénale connue sous le nom de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et deux enfants sont décédés. La plupart des cas de maladie étaient des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O26:H11, mais quelques cas d’infection à O103:H2 ont été enregistrés. En France, la surveillance des STEC est basée uniquement sur le SHU chez les enfants de moins de 15 ans, il est donc probable que beaucoup plus de personnes ont été malades. Des souches épidémiques ont été isolées à partir de pizzas prélevées au domicile des patients et à l'usine de fabrication. E. coli a également été retrouvé dans la farine utilisée pour faire des pizzas. Des poursuites pénales et civiles sont en cours.

Salmonella dans du chocolat
Salmonella en confiserie a été un thème majeur cette année. Nous commençons par l'épidémie Salmonella Typhimurium monophasique dans du chocolat Kinder fabriqué par Ferrero en Belgique qui a rendu malades 450 personnes dans plusieurs pays. Les enfants ont été particulièrement touchés et beaucoup ont été hospitalisés. Des personnes sont tombées malades entre décembre 2021 et juin 2022. Il y a eu quatre cas au Canada et un aux États-Unis. L'usine d'Arlon a reçu le feu vert en septembre après avoir été fermée en avril. Une enquête du parquet du Luxembourg est en cours.

En Israël, le groupe Strauss a émis un rappel de produit et fermé une usine en avril en raison de Salmonella. L'usine de Nof Hagalil a redémarré en août. Des produits Elite ont été rappelés aux États-Unis, Australie, Europe et Royaume-Uni avec des cas de maladies connexes signalés en Israël. Les coûts estimés sont d'environ 90 millions de dollars.

Barry Callebaut a également ressenti l'impact de la contamination par Salmonella malgré le fait que le chocolat impliqué n'entre pas dans la chaîne de vente au détail. Le coût était de 77 millions de dollars, selon les résultats financiers de l'entreprise. L'usine Wieze en Belgique a suspendu ses opérations après la détection de Salmonella Tennessee dans la lécithine d'un fournisseur de Hongriey en juin.

En ce qui concerne la lécithine, il convient également de mentionner un problème avec la lécithine de soja en provenance d'Inde en raison d'une contamination potentielle des arachides. Le problème a été soulevé par l'Allemagne via une alerte RASFF en avril et a touché 60 pays dont les États-Unis. On pense que cela a été causé par une contamination croisée pendant le transformationt. La lécithine de soja est utilisée dans une gamme d'aliments, tels que le chocolat, le fromage, la margarine et la vinaigrette.

Cronobacter dans les préparations pour nourrissons
Le principal sujet concernant Cronobacter dans l'histoire des préparations pour nourrissons vient des États-Unis et implique l'usine Abbott Nutrition de Sturgis, Michigan. Quatre nourrissons ont été infectés par Cronobacter et deux sont décédés. Abbott dit qu'il n'y a aucune preuve concluante que les cas de maladie soient liés à son produit.

En Europe, une marque de préparations pour nourrissons a été rappelée en novembre en Slovaquie et en République tchèque à cause de Cronobacter. Une formule de lait de chèvre concernée a été fabriquée par Goldim.

Cronobacter a également été détecté dans une autre formule d'un autre producteur en République tchèque et envoyée en Moldavie. Le lait maternisé initial Numil fabriqué par Corinos House a été rappelé en juin.

Plus tôt en 2022, un lot de KetoCal 3:1 était positif pour Cronobacter après des prélèvements par des douaniers australiens. Nutricia, qui appartient à Danone, a déclaré que le lot concerné avait été fabriqué en Europe et était négatif avant de quitter l'usine de production.

Nous avons également découvert une épidémie à Cronobacter sakazakii impliquant quatre bébés et un décès dans un hôpital en Allemagne en 2021. Cela était dû à la préparation probiotique pour nourrissons mélangée à l'hôpital.

Du MDMA dans du champagne
Début 2022, une alerte concernant du champagne contaminé par de l'ecstasy en Europe a été émise par les autorités. Huit personnes sont tombées malades en février en Allemagne et une est décédée. Il y avait aussi quatre cas de maladie aux Pays-Bas. Des bouteilles de Moët et de Chandon Ice Imperial ont été vidées de leur champagne, et les bouchons ont été changés et remplis de MDMA liquide pur, également connu sous le nom d'ecstasy. Une enquête a impliqué Europol et des agences en France, Italie, Belgique, Allemagne et Pays-Bas.

Le monoéthylène glycol est de retour dans l'actualité
Alors qu'il y a eu des développements dans l'affaire de la contamination de la brasserie Cervejaria Backer en 2020 au Brésil liée à 10 décès - comprenant des amendes et l'approbation de la société pour redémarrer les ventes de bière - le monoéthylène glycol a fait la une des journaux pour d'autres raisons.

La substance toxique a été utilisée à la place du propylène glycol, un additif autorisé, dans les aliments pour animaux de compagnie. Six entreprises qui produisaient des aliments pour chiens ont été impliquées : Bassar Pet Food, Peppy Pet, Upper Dog, Petitos, Pets Mellon et FVO Alimentos. Cinq fournisseurs ont été répertoriés par les autorités brésiliennes : Tecnoclean Industrial, A et D Quimica, Atias Quimica, Bella Donna et Saber Quimica. Les médias locaux ont rapporté qu'au moins 15 chiens sont décédés.

Stratégies sur la sécurité des aliments
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé sa stratégie sur la sécurité des aliments pour 2022 à 2030. L'un des objectifs est une réduction de 40% d'ici 2030 de la moyenne mondiale de l'incidence des maladies diarrhéiques d'origine alimentaire. Le premier rapport d'étape sera présenté en 2024 à l'Assemblée de l’Organisation Mondiale de la Santé.

Début décembre, le Conseil de la FAO a approuvé les priorités stratégiques pour la sécurité des aliments dans le cadre stratégique de la FAO pour 2022 à 2031.

La FAO espère que cela stimulera les investissements et garantira les ressources humaines et financières pour que l'agence mette en œuvre son programme de sécurité des aliments et fournisse des services internationaux. orientation, politique et un plaidoyer pour les décideurs.

Des travaux ont également commencé pour mettre à jour les estimations sur la charge des maladies d'origine alimentaire publiées en 2015. Le Groupe de référence sur l'épidémiologie de la charge des maladies d'origine alimentaire (FERG pour Foodborne Disease Burden Epidemiology Reference Group) a lancé quelques appels à l'aide pour des revues systématiques et d'autres études. Un nouveau rapport est prévu pour 2025.

Autres faits saillants
Il y a de nombreux sujets autour de la sécurité des aliments qui, à mon avis, n'occupent pas assez de place dans les nouvelles, tels que les métaux lourds, les mycotoxines et les résidus de pesticides, et ceux qui ne sont mentionnés qu'occasionnellement comme les intoxications liés aux champignons sauvages, les parasites d'origine alimentaire et les allergènes. Un problème, en particulier, a surgi plusieurs fois cette année : l'alcool contaminé. Il était responsable de cas de maladie et de décès en Inde, Pérou, Équateur, Colombie, Ouganda, Vietnam et Turquie. Si la sécurité des aliments est «la responsabilité de tous», comme on nous le dit souvent, alors nous avons beaucoup de choses à faire en 2023.

Commentaire
Pour la France, je serai tenté de rajouter le nombre sidérant de rappels de produits alimetaires, à suivre dans les prochains articles du blog.

mercredi 2 novembre 2022

Salmonella plombe les résultats du chocolatier Barry Callebaut

Ce n’est pas mal pour une bactérie, n’est-ce pas ?

L'entreprise affiche un chiffre d'affaires en hausse, mais son résultat opérationnel porte le poids des arrêts de production dus à la détection de salmonelles, source Les Echos.be.

Le groupe Barry Callebaut, géant mondial des produits à base de chocolat et de cacao, a bien enregistré une croissance du volume de ses ventes de +5,3% à 2,3 millions de tonnes au cours de l'exercice 2021/22, qui s'est terminé le 31 août, annonce-t-il mardi dans un communiqué, mais a tout de même vu sa rentabilité baisser, en raison notamment de l'affaire de la contamination aux salmonelles dans l'usine de Wieze, en Belgique, située en province de Flandre orientale.

«Nous présentons des résultats solides avec notamment une croissance rentable des volumes tout au long de l'année, qui a bénéficié du soutien de toutes les régions et de tous les segments», explique le CEO du groupe, Peter Boone, cité dans le communiqué.

S’exprimant au sujet des perspectives, Peter Boone, PDG, a déclaré : «Je suis très touché de la manière dont nos collègues ont fait front commun pour aider ceux qui en avaient besoin. La solidité de notre équipe, notre présence internationale et notre tarification cost-plus nous permettent d'être confiants dans notre capacité à atteindre nos objectifs à moyen terme dans un environnement de marché toujours volatile.»

Le chiffre d'affaires s'élève à près de 8,1 milliards de francs suisses (CHF), soit environ 8,2 milliards d'euros, en hausse de +14,6% en monnaies locales (+12,3% en CHF).

Le communiqué cite «l'impact net non récurrent de -76,9 millions de CHF lié à l'incident de salmonelle à l'usine de Wieze en Belgique».

«Dans la région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), l'incident de salmonelles survenu à l'usine de Wieze en Belgique et l'arrêt temporaire qui en a résulté ont eu un impact notable sur le volume et le bénéfice malgré une reprise progressive à la fin de l'exercice.»

En octobre, le nettoyage de l'usine touchait à sa fin et elle a recommencé à fonctionner à sa capacité normale après l'arrêt de la production fin juin.

L'impact n'est donc pas terminé
Le segment des industriels de l'agroalimentaire, notamment en Europe de l'Ouest, a été impacté par une baisse significative des volumes au quatrième trimestre en raison de l'incident.

«En octobre 2022, la décontamination de l'usine de Wieze était presque terminé et l'usine a retrouvé sa capacité de fonctionnement normale, même si nous subirons encore l'impact de son arrêt en continuant de rattraper le volume perdu au cours du premier trimestre 2022/23. Je tiens à remercier tous les collègues concernés d'avoir travaillé sans relâche au nettoyage de l'usine, ainsi que tous nos clients pour leur loyauté et leur coopération.», a écrit Peter Boone, PDG du groupe Barry Callebaut dans le communiqué précité.

Les chiffres liés à l'incident sont des estimations du respect des obligations contractuelles ainsi que des coûts de transport, de stockage, de destruction et d'élimination des produits contaminés. Il comprend également les frais de nettoyage, y compris le démontage, la désinfection et le remontage de toutes les lignes de produits contaminés.

Dans une lettre aux actionnaires, Boone et Patrick De Maeseneire, président du conseil d'administration, ont déclaré que le processus de nettoyage était «méticuleux».

«La manière dont nos équipes ont résolu l'incident à Salmonella à Wieze a combiné la force de chacune de nos valeurs. De nombreuses équipes, mondiales, régionales et locales, se sont réunies pour contribuer à résoudre le problème. En quelques jours, nous avons détecté la cause fondamentale, un lot de lécithine d'un fournisseur, et avons empêché le chocolat concerné d'entrer dans la chaîne de distribution. Nous remercions également nos clients pour leur fidélité et leur coopération pendant cette période extraordinaire», ont-ils déclaré.

Chronologie des incidents
Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans le système de lécithine de l'usine et dans des échantillons de matière première. Le lot en cause provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par un tiers. La lécithine impliquée n'était utilisée que sur le site de Wieze.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté un prélèvement poisitif à Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze, et la lécithine a été identifiée comme source de contamination le 29 juin, avec arrêt de la production.

La lécithine étant utilisée dans toutes les chaînes de production de chocolat, l'entreprise a bloqué tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine. Le 1er juillet, les responsables de Barry Callebaut ont confirmé qu'aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail.

Le nettoyage-désinfection de la ligne de chocolat solide concernée a commencé le 5 juillet et le 14 juillet pour la ligne liquide en concertation avec l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). Le 8 août, les premières lignes de production nettoyées et désinfectées ont été rouvertes et, au cours des semaines suivantes, les opérations ont progressivement atteint leur capacité normale.

vendredi 21 octobre 2022

Le site de Barry Callebaut en Belgique revient à la normale après une crainte liée à Salmonella

«Le site de Barry Callebaut revient à la normale après une crainte liée à Salmonella», source Food Safety News.

Une chocolaterie de Barry Callebaut en Belgique a repris ses activités à pleine capacité après une crainte de la contamination par Salmonella plus tôt cette année. Voir les épisodes précédents sur le blog ici -aa.

Le nettoyage de l'usine de Wieze touche à sa fin, elle a donc repris son fonctionnement normal après l'arrêt des opérations fin juin.

«Je tiens à exprimer ma plus profonde gratitude à nos clients pour leur compréhension pendant cette période difficile, et à tous nos employés qui ont travaillé sans relâche pendant des semaines pour remettre l'usine de Wieze en service», a déclaré Peter Boone, PDG de Barry Callebaut.

La société avait précédemment averti que l'incident devrait avoir un impact financier important lorsque les chiffres des résultats annuels seront publiés en novembre.

Mondelez était l'une des nombreuses entreprises touchées, car elle est approvisionnée par Barry Callebaut. L'alerte signifiait qu'elle devait limiter la disponibilité au détail de plusieurs gammes de biscuits.

Barry Callebaut a déclaré que l'opération de nettoyage était d'une ampleur «sans précédent» et qu'il s'agissait d'un processus qui prenait du temps. Sur le site de Wieze, les employés sont formés pour reconnaître les problèmes de sécurité des aliments. Cela a permis d'identifier rapidement le risque, d'entreprendre une analyse des causes profondes et de lancer le processus de nettoyage.

Chronologie des incidents
Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans le système de lécithine de l'usine et dans des échantillons de matière première. Le lot en cause provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par un tiers. La lécithine impliquée n'a été utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté un prélèvement positif à Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme source de contamination le 29 juin, avec arrêt de la production.

La lécithine étant utilisée dans toutes les chaînes de production de chocolat, l'entreprise a bloqué tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine. Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé qu'aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail.

La désinfection de la ligne de chocolat solide concernée a commencé le 5 juillet et le 14 juillet pour la ligne liquide en concertation avec l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA). Le 8 août, les premières lignes de production nettoyées et désinfectées ont été rouvertes et au cours des semaines suivantes, les opérations ont été progressivement portées à leur capacité normale.

Commentaire
La question est de savoir comment a-t-il été procédé à cette désinfection aurait été utile. Les personnels ont-ils utilisés ou testés l’efficacité des huiles acidifiées contre Salmonella dans les environnements à faible humidité ?

dimanche 28 août 2022

Mais qui peut bien en vouloir aux petits écoliers français ? La crainte de Salmonella les prive de leurs biscuits favoris ...

La rentrée scolaire risque d’être difficile pour nos petits écoliers, plusieurs mises en garde ayant été faites, l’Anses a ouvert le bal avec «Mieux encadrer la présence de substances dangereuses dans les fournitures scolaires», l’agence ne dit pas vraiment comment d’où des spéculations ici et là.

L’AFSCA de Belgique nous informe, «En route avec l’AFSCA pour une rentrée scolaire en toute sécurité alimentaire», il s’agit de conseils pour les repas de la pause de midi.

Et il faudra aussi compter, pour cette rentrée, sur le manque de profs ...

Bref, rentrée compliquée. Mais, il y a pourtant un autre souci qui est en train de priver les petits écoliers français et cela tourne autour de Salmonella ...

En juin 2022, le blog vous avait parlé dans «Le groupe Barry Callebaut impacté par une contamination à Salmonella dans son usine de Wieze».

En juillet 2022, le blog apprenait, «Exit Salmonella, Barry Callebaut reprendra ses activités début août, as usual ?»

Voici donc que Salmonella fait encore parler avec cette information en France, «Alerte à salmonelle dans une usine de production de biscuits», source CNEWS du 27 août 2022.

Ce n’est donc pas en raison de la guerre en Ukraine, que les petits écoliers français sont privés de leurs biscuits préférés, Mikado, Oreo, Pépito, Pim’s, Granola ou encore Petit Écolier …

Les nutritionnistes peuvent donc remercier, pour un moment seulement, Salmonella qui prive les enfants d’un de leur goûter préféré.

Plusieurs marques de biscuits risquent de se faire rares dans les rayons en raison d'une alerte à la salmonelle de leur fabriquant, le géant Mondelez, qui a dû mettre à l'arrêt certaines lignes de production.

Je précise bien arrêt préventif pour éviter de se retrouver sur la sellette comme Ferrero ou encore Buitoni Nestlé ...

Après les pizzas, les biscuits. Pépito, Pim’s, Granola ou encore Petit Écolier… toutes ces marques de biscuits bien connues du grand public se font de plus en plus rare en magasin à cause d’un risque de salmonelle détectée dans leur fabrication.

Contacté par Olivier Dauvers, expert en grande consommation, le service consommateur du géant alimentaire Mondelez a expliqué «qu'une usine a été arrêtée en Belgique pour un grand nettoyage». Il s'agit de l'unité de production de Wieze de son fournisseur en cacao Barry-Callebaut. «Notre fournisseur en cacao nous a alerté sur la présence possible de salmonelle», poursuit l'industriel.

Une perte du chiffre d'affaires
Pour précaution, Mondelez a préféré nettoyer ses sites industriels plutôt que se retrouver dans une situation comme Ferrero et les Kinder contaminés à la salmonelle. Des sites comme Cestas en Gironde sont concernés.

De quoi provoquer des ruptures de stock qui ont commencé début août en grande distribution et qui s'accélèrent. A ceci s’ajoute une perte du chiffre d’affaires étant donné la part de marché de Mondelez en France qui est de 39% dans le segment des biscuits sucrés. Le groupe espère néanmoins «une reprise de production dans les prochaines semaines».

Selon le blog d’Olivier Dauvers, auquel j’emprunte la photo en haut d’article, «Pourquoi les rayons se vident des biscuits Mondelez…».

Il suffit de traîner en magasin pour s’en rendre compte. Les rayons biscuits se vident dangereusement en ce moment, particulièrement les références Mondelez : Pépito, Pim’s, Granola, Petit Écolier et autre stars des tablettes. Dans la majorité des cas, aucune communication clients (après tout, ils commencent à s’habituer aux ruptures !). Parfois, une affiche, comme ici, dans ce Market de la Riviera. Et, surtout, un numéro de téléphone. Au bout du fil, le service consommateurs de Mondelez et… l’explication (qui n’est pas un conflit commercial avec une enseigne même si, à vue de nez, Carrefour me semble plus concerné que les autres).

En fait, l’industriel ne livre plus ses références depuis plusieurs semaines et «probablement pour plusieurs mois encore». En cause, «une usine qui a été arrêtée en Belgique pour un grand nettoyage». Et au curieux qui cherche à comprendre (j’ai pas eu beaucoup à me forcer), la réponse fuse : «Notre fournisseur en cacao nous alerté sur la présence possible de salmonelle.» Le fournisseur en question ? Barry. Voilà pourquoi les rayons biscuits se vident.

Pour autant, pas de rappel prévu. «Vous pouvez consommer sans inquiétude les produits que vous trouvez encore en rayon.» Quant à la gestion «low profile» de la situation (que m’ont confirmé des commerciaux de la maison), elle s’explique. Pas question de vivre un «Kindergate». Ça se comprend !

Difficile rentrée donc pour nos petits écoliers, à moins de faire des stocks de Pépito ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

lundi 1 août 2022

Articles les plus lus par les lecteurs du blog en juillet 2022

Je vous présente les 10 articles les plus lus au mois de juillet 2022 par les lecteurs du blog.

Tout d’abord, ce mois de juillet a été l'un des mois de 2022 où la fréquentation du blog a été la plus élevée, actualité oblige sans doute. Les lecteurs se sont intéressés à différents sujets mais la situation de l’agriculture en France semble soucier de nombreuses personnes et on peut se demander jusqu’à quand notre pays va accepter que la Commission européenne et certains politiques jouent les casandre.

L’application RappelConso mériterait une mise à jour plus professionnelle, peut-être faudrait-il faire un signalement à la répression des fraudes, via SignalConso ...

L'articles le plus lu dans ce top 10 est arrivé très largement en tête.
Vous pourrez retouver le détail du mois de juillet dans l'article, Juillet, mois caniculaire, est aussi un mois très chaud pour la sécurité des aliments.

Encore merci de me lire ... 
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

jeudi 21 juillet 2022

Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella. Le coût lié à Salmonella dans différentes entreprises alimentaires semble considérable.

Ce qui va rriver d’ici quelque temps semble inquiétant, Noël à la bougie semble se profiler en raison des restrictions sur le gaz, et pour le chocolat, voici que «Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella», source Food Safety News.

Barry Callebaut se prépare à un impact financier important après avoir arrêté la production en raison d'une contamination à Salmonella dans une usine en Belgique.

Bien que le plein effet de l'incident soit encore en cours d'évaluation, il devrait être «notable» dans les chiffres financiers du quatrième trimestre 2021/22. Les résultats annuels seront publiés en novembre.

La désinfection de la ligne de chocolat solide concernée a commencé le 5 juillet et le 14 juillet pour la ligne liquide en concertation avec l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

Barry Callebaut doit reprendre la production sur le site de Weize à partir du mois prochain. Les premières lignes nettoyées devraient redémarrer début août, avec une montée en charge progressive à pleine capacité au cours des semaines suivantes.

Chronologie des incidents
Le PDG Peter Boone a déclaré qu'il s'agissait d'un incident «exceptionnel», tout en rapportant les chiffres des ventes sur 9 mois pour 2021-22.

«Je tiens à remercier toutes les équipes impliquées pour la rapidité et la diligence avec lesquelles elles conduisent le nettoyage et le redémarrage progressif de l'usine de Wieze. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients et comprenons parfaitement que cet incident perturbe leur planification.»

Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans la ligne lécithine de l'usine et dans des échantillons de matière première. Ce lot provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par un tiers. La lécithine impliquée n'a été utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté un prélèvement positif pour Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme source de contamination le 29 juin, avec arrêt de la production.

La lécithine étant utilisée dans toutes les chaînes de production de chocolat, l'entreprise a bloqué tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine.

Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé que, sur la base de son enquête interne, aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail.

Autres incidents
Ferrero, qui a récemment redémarré les opérations d'une usine en Belgique qui fabrique des produits Kinder, fait également face à un impact financier important après une épidémie à Salmonella Typhimurium monophasique qui a rendu malades près de 450 personnes.

Nicolas Neykov, le patron de Ferrero France, a déclaré au journal Le Parisien en mai que l'incident coûtera à l'entreprise «des dizaines de millions d'euros».

En Israël, Strauss Group a estimé l'impact d'un rappel en avril dû à Salmonella à environ 33 millions de dollars sur les résultats financiers du premier trimestre. Les estimations préliminaires de mai ont montré qu'en raison du rappel et de la fermeture de l'usine de confiserie de Nof Hagalil, l'impact sur le bénéfice net pour 2022 devrait se situer entre 49,7 et 67,2 millions de dollars.

Début mai, une inspection interne de routine a identifié Salmonella dans du poulet cuit préparé dans l'installation de volaille de Cranswick à Hull, Angleterre. Les clients ont été invités à retirer tout produit contenant du poulet prêt à consommer produit pendant la période concernée. Dans ses résultats préliminaires en mai, la société a déclaré que le coût de l'incident ne pouvait pas encore être estimé, mais qu'il était prévu que l'impact ne serait pas significatif pour le groupe.

Salmonella dans du pâte d’arachide Jif devrait coûter environ 125 millions de dollars à J.M. Smucker et avoir un impact sur les résultats financiers de l'année.

Une enquête sur les infections à Salmonella liées au beurre d’arachide est en cours, le nombre de patients s'élevant à 16 avec deux hospitalisations.

Ces coûts sont liés à l'impact estimé des temps d'arrêt de fabrication, des retours clients et des stocks invendables, ainsi qu'à d'autres frais de rappel.

Complément
On nous a dit que la contamination par Salmonella n'avait pas attent le public. Oui mais voilà que la Belgique notifie au RASFF de l'UE le 20 juillet 2022 la présence la même souche de Salmonella que chez Barry Callebaut, Salmonella Tennessee dans du chocolat d'Italie. Etonnant, non ?

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !