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vendredi 6 octobre 2023

La Réunion : En raison du manque d’hygiène, la préfecture ordonne la fermeture adminstrative de la cuisine centrale de Sainte-Marie

«Sainte-Marie : Cuisine centrale fermée et suspicion d’intoxication alimentaire, la mairie réagit», source Zinfos 974.

La cuisine centrale de Sainte-Marie qui fournit les repas aux écoles a été frappée par une fermeture administrative. Des travaux sont en cours et une réouverture est prévue en novembre. Des repas froid ont été distribués hier, mais des cas de suspicion d'intoxication alimentaire dans une école hier a poussé la mairie à changer ses plans ce vendredi.

Les services de la préfecture ont décidé de la fermeture administrative de la cuisine centrale de Sainte-Marie, comme l’a annoncé Yves Montrouge sur FreeDom.fr. Celle-ci est liée à des problématiques structurels et de fonctionnement, précise la municipalité qui assure avoir mis en place des mesures pour une réouverture en novembre après des semaines de travaux mais aussi une formation spécifique du personnel avec un organisme agréé.

Suite à la fermeture ce mercredi, des repas froids (sandwichs) ont été livrés aux enfants. Des suspicions d’intoxication alimentaire dans une école ont mené la mairie à prendre des mesures de précaution pour ce vendredi. Des collations seront offertes aux élèves aujourd’hui, les parents ne sont donc pas facturés pour la journée.

Dès ce lundi, la mairie se tourne vers un prestataire habilité qui livrera des repas chauds dans les écoles jusqu’à la fin de la semaine.

Selon FreeDom.fr, Il s’agit d’une fermeture administrative suite à des contrôles réalisés par la DSV (Direction des services vétérinaires). Il s’avère que la cuisine centrale de la ville de Sainte-Marie située dans le quartier de Beauséjour n’a pas réglé les mises en demeure relatives aux manquements d’hygiène et de sécurité.

Voici ce qui est reproché à cette cuisine centrale :

Comment a-t-on pû la laisser poursuivre ses activités pendant aussi longtemps ?
Ce que demande la préfecture,
Comme l'on dit, y'a du boulot ...

mercredi 20 septembre 2023

Les responsables perplexes face à une épidémie en Finlande qui a rendu 800 personnes malades

Le blog vous avait rapporté qu’en Finlande, il y avait eu une importante intoxication alimentaire dans des écoles de la ville de Mikkeli.

Voici qu’un article de Food Safety News du 20 septembre 2023 rapporte que «Les responsables perplexes face à une épidémie en Finlande qui a rendu 800 personnes malades».

Les autorités finlandaises restent perplexes face à une vaste épidémie liée aux repas scolaires.

L'Autorité alimentaire finlandaise (Ruokavirasto), l'Institut national de la santé et du bien-être social (THL) et les agences locales enquêtent sur l'épidémie, qui a touché plus de 800 personnes. L'incident s'est produit à la mi-août à Mikkeli, et ce sont principalement des enfants qui sont tombés malades.

Ruokavirasto a rapporté que l'examen de prélèvements alimentaires n'a révélé aucune bactérie, toxine ou signe de d’altération microbiologique typique d'une intoxication alimentaire.

Seuls des changements sensoriels et des différences d'acidité ont été observés dans les tortillas, soupçonnés d'être à l'origine de maladies.

Les analyses alimentaires ont recherché des bactéries du groupe Bacillus cereus et des staphylocoques à coagulase positive, ainsi que leurs toxines, les moisissures et d’autres microbes.

Problèmes sensoriels avec les tortillas

Selon une enquête menée par les autorités locales de Mikkeli, comprenant plus de 4 000 réponses et analysée par THL, les personnes qui avaient mangé des tortillas étaient trois fois plus susceptibles de tomber malades que celles qui n'en avaient pas mangé.

Au total, 812 personnes sont tombées malades lors de l'épidémie dans 18 écoles différentes.

Les principaux symptômes des patients étaient des douleurs à l’estomac, des nausées et des maux de tête. Ils ont commencé rapidement et ont été de courte durée. Chez la plupart des patients, les symptômes ont commencé moins d’une heure après avoir mangé et leur durée moyenne était inférieure à 12 heures.

Les responsables de la santé ont déclaré que ce tableau de la maladie n'est pas typique des causes courantes d'intoxication alimentaire, avec des symptômes provoqués par des agents tels que Staphylococcus aureus, Clostridium perfringens et Bacillus cereus, apparaissant généralement environ 30 minutes à 24 heures après un repas.

Les tortillas étaient envoyées aux écoles en gros colis par l’intermédiaire d’un grossiste central. Plusieurs étudiants ont déclaré qu'ils sentaient ou avaient un goût de savon ou de détergent.

Les tortillas examinées ont montré des variations dans les niveaux de pH. Ces changements semblent être liés à une partie d'un lot. D'autres aliments sont également testés dans le cadre des tentatives d'en trouver la source.

Les informations sur les résultats ont été transmises aux autorités d’un pays européen anonyme où les tortillas ont été fabriquées.

En 2021, une importante épidémie de salmonelle en Finlande a touché plus de 700 personnes, les enfants constituant la majorité des patients. L'aliment mis en cause était une salade composée de laitue iceberg, de concombre et de petits pois, servie dans plusieurs établissements scolaires. Les autorités de la ville de Jyväskylä ont enquêté sur l'incident avec l'aide de THL.

Commentaire

Il me semble qu'en France on aurait parlé de suspicion d'intoxication alimentaire pour en conclure à une épidémie de gastro ...

jeudi 7 septembre 2023

Désinfectants et écoles : risque de brûlures chez les enfants

Après les intoxications causées par les désinfectants pour piscine, voici les «Désinfectants dans les écoles : attention aux brûlures chez les enfants»,
source Anses.

Des accidents en nette augmentation pendant l’épidémie de Covid-19

Sur la période 2017-2022, les centres antipoison ont enregistré 118 cas d’atteintes cutanées chez des enfants en collectivité. Ces accidents ont le plus souvent eu lieu dans les écoles maternelles suit
e à la
désinfection des toilettes avec des produits biocides. Une forte augmentation a été observée en 2020 et 2021, très probablement liée au renforcement des actions de désinfection lors de l’épidémie de Covid-19, notamment la désinfection d’objets tels que des tables, chaises, jouets.
En 2023, de nouveaux accidents continuent à être signalés, traduisant la persistance de la problématique.

Les fillettes de moins de 6 ans les plus touchées

La peau des enfants de moins de 6 ans étant la plus fragile, ils constituent la population la plus concernée, en particulier les petites filles qui s’assoient sur la cuvette des toilettes.

Si les atteintes cutanées étaient en très grande majorité de faible gravité, onze enfants ont néanmoins présenté une brûlure du second degré et un enfant a reçu une greffe de peau pour une brûlure au troisième degré à la fesse.

Des erreurs d’utilisation des produits

Les accidents sont principalement liés à des erreurs d’utilisation des désinfectants : absence de rinçage ou de dilution, produit inadapté à l’usage qui en a été fait, etc.

Ces erreurs ont pu être favorisées par :

- des modalités d’utilisation variant pour un même produit selon la surface désinfectée : par exemple le produit est à utiliser pur pour le sol mais à diluer pour les autres surfaces ;
- des notices d’utilisation qui ne sont pas à la disposition des personnes manipulant les produits ;
- des mentions sur les étiquettes prêtant à confusion : par exemple, il est écrit «utiliser immédiatement la solution prête à l’emploi» alors que le produit est à diluer.

Six recommandations pour limiter les risques d’accidents avec les produits désinfectants

- utiliser des produits adaptés aux surfaces à désinfecter ;
- privilégier les produits les moins dangereux, en particulier dans les collectivités de jeunes enfants ;
- choisir en priorité des produits prêts à l’emploi pour éviter les erreurs de dilution et des produits dont le mode d’emploi est clair et simple ;
rincer les produits après application ou déversement accidentel, ou au minimum les essuyer ;
- ne pas réaliser les opérations de nettoyage-désinfection en présence des enfants et respecter le temps d’attente après la désinfection avant de permettre aux enfants d’accéder à la zone désinfectée ;
- former le personnel à la bonne utilisation des produits désinfectants.

En cas de contact avec la peau : enlever les vêtements imprégnés et laver soigneusement la peau avec de l'eau. Lorsque la zone contaminée est étendue ou que des lésions cutanées apparaissent, consulter un médecin ou appeler un centre antipoison.

On rappelera cet autre document de l’Anses qui cible «Désherbant «faits maison»: ne jamais mélanger javel et vinaigre».

En raison de l’interdiction de la vente aux particuliers de nombreux produits de désherbage, de plus en plus de particuliers choisissent de les fabriquer eux-mêmes. Mais mélanger certains produits comme la javel et le vinaigre peut provoquer des intoxications pouvant conduire à l’hospitalisation. L’Anses et les Centres antipoison mettent en garde contre cette pratique dangereuse pour la santé et recommandent d’utiliser uniquement les produits portant la mention «Emploi autorisé au jardin».

Voir aussi l’article du blog, Pourquoi il ne faut pas fabriquer chez vous de gaz moutarde ?

lundi 28 août 2023

Sujets d’intérêt pour la rentrée scolaire : les toilettes et la restauration

C’est bientôt la rentrée !
Voici deux exemples de soucis qu’un enfant peut rencontrer au cours de sa scolarité, les toilettes et la restauration scolaire …

Pour les toilettes, l’exemple choisi est celui d’une Tribune collective signée par des élus, des représentants de parents, d’entreprises, d’associations et des spécialistes de l’enfance, publiée le 27 août 2023 dans Le Figaro, «Hygiène et sécurité des toilettes scolaires relèvent des droits les plus essentiels des enfants».

Le problème n’est pas nouveau, mais la prise de conscience quant à l’urgence de la situation est récente.

Cette tribune collective est signée par des élus, des représentants de parents, d’entreprises, d’associations et des spécialistes de l’enfance (liste complète en bas de l’article).

Huit enfants sur dix se retiennent d’aller aux toilettes à l’école (Regards croisés des enfants et des parents sur l’enjeu des toilettes à l’école). Au-delà des conséquences physiques et psychologiques, la question de l’hygiène des toilettes scolaires relève des droits les plus essentiels des enfants, et cela doit inciter les pouvoirs publics à mobiliser l’ensemble des acteurs et à mettre en place des solutions dès la rentrée 2023.

Le problème n’est pas nouveau, mais la prise de conscience quant à l’urgence de la situation, elle, est récente. Alors que l’Éducation nationale a publié un guide d’aménagement et que de nombreuses collectivités ont engagé la rénovation de leurs toilettes scolaires, le problème persiste pour plusieurs raisons: l’enjeu est traité en silo alors qu’il devrait être coordonné entre les instances locales et nationales ; la rénovation des toilettes se limite souvent à une rénovation à l’identique du bâti au détriment d’une réflexion globale basée sur les besoins des enfants ;

La suite est réserévée aux abonnés …

Pour la restauration scolaire, l’exemple est pris chez nos amis belges avec «Rentrée scolaire – L’AFSCA déconstruit les nombreux mythes qui circulent à propos de l'alimentation à l'école

Acheter du nouveau matériel scolaire, renouveler les abonnements de transports en commun, s'inscrire aux activités parascolaires, ... la liste des choses à faire à la veille de la rentrée est longue. C’est également le moment de penser à la façon dont vos enfants prendront leur pause de midi, aux pâtisseries que vous apporterez pour l'anniversaire de votre enfant et à ce qui sera servi lors de la fête de l'école. L'AFSCA est à vos côtés pour vous donner quelques conseils importants.


Sont traités les sujets suivants :
- La pause de midi : un repas scolaire ou une lunch box faite maison
- Une pâtisserie pour un anniversaire ou une soupe maison pour les élèves de la classe, bien sûr!
- Contrôles et formations gratuites par l'AFSCA
Un restaurant scolaire est contrôlé par l'AFSCA tous les 2 à 4 ans, selon que les repas sont préparés sur place ou non. En 2022, l'AFSCA a effectué 1 305 inspections dans les cuisines scolaires et a délivré un PV dans seulement 1,2% des cas.

Outre ces contrôles, l'AFSCA joue également un rôle important dans le domaine de la prévention, de la formation et de la sensibilisation aux risques sanitaires. Nous offrons des formations gratuites au personnel des cuisines professionnelles sur la sécurité, l'hygiène, l'étiquetage, la traçabilité et les allergènes. En outre, il existe également un e-learning pour les personnes qui travaillent dans l’HoReCa et les cuisines de collectivité qui peut être suivi à la maison, à son propre rythme.

En France, la rentrée scolaire n’est souvent que synomyme de prix, 1 et 2.

Mise à jour du 30 août 2023

L'Anses nous indique dans un communiqué, Comment bien préparer sa rentrée ?
- Que trouve-t-on dans les fournitures scolaires ?
- Laver les vêtements neufs avant de les porter
- Anti-poux : ne pas utiliser des traitements destinés aux animaux sur les enfants
- Plus d’activité physique pour une meilleure santé
- Pour la pause de midi, privilégier la restauration collective

vendredi 18 août 2023

Finlande : Importante intoxication alimentaire dans des écoles de la ville de Mikkeli

Une autre grande intoxication alimentaire collective en Finlande liée à la restauration collective dans des écoles de Mikkeli. Deux versions, l'une rapporte plus 200 personnes et l'autre 400 personnes (version de la ville de Mikkeli) ...
«Le déjeuner scolaire empoisonne des centaines d'enfants de Mikkeli», source yle.
Les tortillas servies pour le déjeuner scolaire à Mikkeli mercredi sont soupçonnées d'avoir causé des symptômes bénins dans presque toutes les écoles de la ville.

Plus de 200 élèves ainsi qu'une douzaine de membres du personnel de Mikkeli, dans l'est de la Finlande, ont été diagnostiqués avec des symptômes d'intoxication alimentaire après avoir déjeuné dans des écoles de la ville plus tôt cette semaine.

Dans un communiqué de presse, la ville de Mikkeli a déclaré que les élèves et le personnel avaient développé les symptômes après avoir mangé des tortillas dans le cadre de leur déjeuner scolaire mercredi et cite le chiffre de 400 personnes.

Plus de 4 000 tortillas ont été préparées dans la cuisine centrale de Mikkeli, puis distribuées dans les écoles de la ville.

Certains élèves ont décrit les tortillas comme ayant un goût de savon. Plusieurs élèves ont commencé à se sentir mal immédiatement après les avoir mangés et certains ont commencé à vomir.

Le communiqué de presse a noté que personne n'a été hospitalisé et que les symptômes sont restés relativement légers.

Un questionnaire envoyé par la ville pour évaluer l'ampleur de l'intoxication a reçu 950 réponses, 207 élèves signalant des problèmes d'estomac depuis le déjeuner de mercredi.

140 autres étudiants ont déclaré avoir eu des nausées, tandis que 100 avaient des maux de tête et 20 ont déclaré avoir vomi. Un petit nombre a également signalé des symptômes plus graves, notamment de la fièvre, des douleurs articulaires et musculaires, de la diarrhée et du sang dans les selles.

L'Autorité finlandaise de l'alimentation a déclaré qu'elle commencerait à enquêter sur l'incident vendredi.

Le questionnaire de la ville a révélé que des symptômes d'intoxication alimentaire ont été retrouvés dans toutes les écoles de la ville à l'exception d'une école, l'école Urpola, qui ne reçoit pas ses déjeuners de la même cuisine centrale que le reste des écoles.

Commentaire

Ici on ne parle pas comme ailleurs de suspicion ou de probable intoxication alilentaire ...

Mise à jour du 22 août 2023

Selon Food Safety News, Plus de 600 personnes sont tombées malades suite à une épidémie présumée d'intoxication alimentaire dans plusieurs écoles d'une ville finlandaise.

mardi 25 avril 2023

Des chiens à l'odorat très précis dréssés pour détecter le COVID-19 dans des écoles

Le 16 avril 2021, le blog vous proposait un article intitulé, Des chiens capables de renifler l'urine et la salive de COVID positifs dans une étude pilote.

Ce n’était pas un essai en l’air car voici «Des chiens à l'odorat très précis dréssés pour détecter le COVID-19 dans des écoles», source article de Mary Van Beusekom paru le 24 avril 2023 dans CIDRAP News.

Des chiens entraînés à l'odeur ont détecté une infection au COVID-19 avec une sensibilité de 83% et une spécificité de 90% lors de près de 3 900 dépistages dans es écoles californiennes de la maternelle à la 12e année au printemps 2022, selon une lettre de recherche publiée dans JAMA Pediatrics.

Une équipe dirigée par des chercheurs du Département de la santé publique de Californie, qui parraine également un programme de dépistage de l'antigène du COVID-19 à l'échelle de l'État, a utilisé deux chiens dressés lors de 50 visites dans 27 écoles du 1er avril au 25 mai 2022, une période dominée par le variante Omicron du SARS-CoV-2. Les chiens d'alerte médicale avaient suivi 2 mois d'entraînement à l’odeur du COVID-19 dans un laboratoire, où ils avaient atteint une sensibilité et une spécificité supérieures à 95%.

La sensibilité est la probabilité d'identifier correctement tous les cas positifs ; plus la sensibilité est élevée, plus la probabilité de résultats faussement négatifs est faible. La spécificité, d'autre part, est la capacité d'identifier avec précision ceux qui n'ont pas de condition ; plus la spécificité est élevée, plus le risque de résultats faussement positifs est faible.

Les auteurs de l'étude ont noté que le programme de test d'antigène de la Californie est efficace mais qu'il nécessite du personnel, des fournitures de test et une collecte d'échantillons et produit des déchets médicaux, tandis que la détection basée sur les chiens ne prend que quelques secondes et est généralement exempte de déchets médicaux. «Les chiens entraînés par l'odeur sont une stratégie de dépistage COVID-19 rapide, non invasif, peu coûteux et respectueux de l'environnement», ont-ils écrit.

90% de précision globale
Les chercheurs ont piloté le programme dans un sous-ensemble d'écoles bénévoles les jours de test d'antigène. L'âge médian des 1 558 participants était de 13 ans ; 55,8% étaient de sexe féminin, 89% étaient des étudiants et 68% ont été dépistés au moins deux fois.

Au cours des 3 897 dépistages appariés chien-antigène , les participants se tenaient à 1,80 m l'un de l'autre, face aux chiens, tandis que les chiens conduits par leur maître reniflaient leurs chevilles et leurs pieds, s’asseynat lorsqu'ils ont détecté une infection potentielle au COVID-19. Les participants ont ensuite subi un test d'antigène rapide BinaxNOW.

Si un chien signalait qu'un participant était positif au COVID mais que les résultats des tests d'antigène étaient négatifs, le signal était considéré comme un faux positif. Si un chien ne signalait pas et que les résultats des tests antigéniques étaient positifs, le signal était considéré comme un faux négatif. 

Les chiens ont identifié avec précision 85 infections et exclu 3 411 infections, pour une précision globale de 90%. Cependant, ils ont signalé une infection de manière inexacte 383 fois et manqué 18 cas, pour une sensibilité de 83% et une spécificité de 90%.

Méthode de dépistage efficace et non invasive
Les chercheurs ont dit que leur étude différait des autres études sur les chiens COVID-19 en ce que les chiens dépistaient les personnes plutôt que les échantillons. «Notre méthode était associée à une meilleure efficacité des tests, mais présentait une légère diminution de la sensibilité et de la spécificité par rapport aux résultats de laboratoire», ont-ils écrit.

La diminution de la sensibilité et de la spécificité sur le terrain par rapport au laboratoire pourrait être due à des distractions telles que les bruits et les jeunes enfants et à des facteurs environnementaux tels que le vent et les odeurs ambiantes, ont-ils dit.

«Nous avons envisagé d'autres options, y compris une stratégie de collecte d'échantillons utilisée par d'autres enquêteurs ; cependant, ces options sacrifieraient l'efficacité en termes de coût et de temps», ont écrit les auteurs.

Bien que l'étude ait été limitée par une faible prévalence du SRAS-CoV-2 et un faible nombre d'infections, les chercheurs veulent un jour effectuer des dépistages à grande échelle de variants préoccupants avec des chiens renifleurs de COVID, réservant  les tests d'antigène aux seuls participants avec un chien identifiant une infection potentielle. Ils ont estimé que cette décision réduirait le nombre de tests antigéniques effectués d'environ 85%.

«Bien que des modifications soient nécessaires avant une mise en œuvre généralisée, cette étude soutient l'utilisation de chiens pour un dépistage efficace et non invasif du COVID-19 et pourrait être utilisée pour d'autres agents pathogènes», ont-ils conclu.

NB : Photo d'illustration.

Mise à jour du 19 mai 2023
Selon une méta analyse, Studies: Dogs can detect COVID-19 with greater than 80% sensitivity.
Des chiens ont plus de 80% de sensibilité et plus de 90% de spécificité pour détecter la COVID-19 chez les humains.

Mise à jour du 18 juillet 2023

Les chiens odorants peuvent détecter la COVID-19 plus rapidement et plus précisément que les tests actuels. Une revue de la recherche révèle que les chiens odorants peuvent détecter avec succès la COVID-19, y compris les cas asymptomatiques, les nouveaux variants et les longs COVID. Source EurekAlert!

samedi 24 septembre 2022

Écoliers malades à Saint-Laurent-du-Var: intoxication alimentaire, ou épidémie de gastro?

«Écoliers malades à Saint-Laurent-du-Var : intoxication alimentaire, ou épidémie de gastro?», source Nice Matin du 23 septembre.

Plusieurs enfants de l’école élémentaire René-Cassin à Saint-Laurent-du-Var sont tombés malades ce jeudi 22 septembre. Intoxication alimentaire ou épidémie de gastro ? La mairie évoque la deuxième explication, des analyses sont en cours.

La matinée a commencé de manière étrange ce vendredi à Saint-Laurent-du-Var. Des membres de l’association des parents d’élève du groupe scolaire René-Cassin auraient recensé «environ 45 enfants malades entre jeudi soir et vendredi matin.

«Tous en primaire, ils ont mangé à la même heure dans le même service. Les autres n’ont pas été malades. On soupçonne une intoxication alimentaire», assurait, ce vendredi midi, un membre de l’association des parents d’élèves.

Analyses de l’eau et des repas en cours
«Tout porte à croire qu’il s’agit plutôt d’une épidémie de gastro», veut rassurer l’adjointe à la mairie de Saint-Laurent-du-Var déléguée aux Écoles, Brigitte Lizée-Juan. «Il n’y a pas de dénominateur commun entre les enfants qui sont tombés malades. Certains présentent les mêmes symptômes (vomissement, fièvre et diarrhée) alors qu’ils ne mangent pas à la cantine», atteste-t-elle.

Et les petits de la maternelle n’auraient pas été touchés alors qu’ils auraient eu droit au même repas que les enfants de l’élémentaire: «On a quand même fait pratiquer des analyses de l’eau et des repas qui ont été servis. C’est en cours».

En fin de journée, la municipalité a appelé certains parents d’élèves dans ce sens, évoquant la piste de la gastro. Assurant que les docteurs qui avaient eu des enfants en consultation privilégiaient plutôt pour une épidémie sévère. En attendant le résultat des analyses, un grand nettoyage des locaux devrait être réalisé.

Ce vendredi soir, la Mairie précise: «aujourd’hui une vingtaine d'enfants étaient malades. Moins de 10% de l'effectif, c'est une chose normale sur une grande école.»

Commentaire
Eh oui, on préfère une épidémie de gastro qu’une intoxication alimentaire, allez savoir pourquoi ...

A propos du nettoyage-désinfection, selon cet article de 2012, s’il s’agit de norovirus, «Compte tenu de la résistance des norovirus à de nombreux agents chimiques, il est recommandé de nettoyer les surfaces contaminées avec de l’eau de Javel.»
Encore faut-il rappeler que l’eau de Javel n’est pas un produit de nettoyage mais de désinfection, et qu'un nettoyage préalable est indispensable.
Il est également indispensable d’informer correctement le personnel chargé du nettoyage et de la désinfection des propriétés de l’agent causal et de la situation épidémique.

On pourra utilment lire les instructions issues d’une publication américaine traduite en français, ici.

jeudi 16 juin 2022

A propos des toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) en France

Tentative de mise à jour des toxi-infection alimentaire collective (TIAC) en France, faute de com claire de nos autorités, mais où la com de nos autorités est-elle claire ? 

Suite à l’article du 7 mai 2022, Vaste intoxication alimentaire après le repas dans des cantines d'Argentan Intercom, voici la suite ...

«75 personnes ont été touchées par l'intoxication alimentaire dans des cantines d'Argentan Intercom», source le Journal de l’Orne du 15 juin 2022.
75 personnes, selon l'ARS, ont finalement été concernées par l'intoxication alimentaire survenue le 6 mai après un repas dans des écoles d'Argentan Intercom.
Le lundi 13 juin 2022, l’ARS Normandie, Agence régionale de santé, confirme « une toxi-infection alimentaire collective (TIAC)», survenue le vendredi 6 mai 2022 après le repas pris dans des cantines d’Argentan Intercom.
On se souvient que 26 enfants avaient été pris en charge par les urgences pédiatriques d’Argentan (Orne) et de Falaise (Calvados).
Au total, «cet épisode a concerné 75 personnes réparties dans huit écoles», poursuit l’ARS.
«La cuisine centrale dessert 13 écoles et 3 résidences autonomie (aucune personne âgée n’a été malade) et a préparé 1 200 repas ce jour-là».

Autre information, «26 adolescents victimes d'une probable intoxication alimentaire dans le sud du Gers», source France bleu du 15 juin 2022.

26 jeunes ont été pris de maux de ventre, de diarrhée et de maux de tête, ce mercredi matin à Montesquiou, près de Mirande, dans le sud du Gers. Ils étaient en séjour de cohésion dans le cadre du service national universel.
Cela a peut-être un lien avec lachaleur, une enquête est en cours à Montesquiou, au nord de Mirande, où 26 jeunes ont présen té des symptômes d'intoxication alimentaire ce mercredi matin. Des adolescents âgés entre 15 et 17 ans ont été pris de maux de ventre, de nausées, de maux de tête, de diarrhée, des symptômes de l'intoxication alimentaire

Sept jeunes hospitalisés sans symptômes sévères
Quand ils ont commencé à se plaindre, les jeunes ont été rassemblés à la maison du temps libre, la salle des fêtes de Montesquiou. 40 pompiers sont intervenus pour évacuer sept jeunes par ambulance et minibus vers les hôpitaux de Tarbes et de Auch pour effectuer un bilan de contrôle. Aucun jeune ne présente de symptômes sévères. Ces jeunes font partie d'un groupe de 117 adolescents en séjour de cohésion dans le cadre du Service national universel (SNU). 19 adolescents présentant des symptômes plus légers ont été pris en charge directement sur place par les sapeurs-pompiers.

Enfin, on notera à «Frontignan, un soupçon d'intoxication alimentaire au tournoi de rugby», source Midi Libre du 13 juin 2022.

Douze jeunes joueurs ont été pris de vomissements dimanche 12 juin en fin de journée à l'occasion du tournoi de rugby de Frontignan.
Une douzaine de jeunes rugbymen ayant participé au tournoi des géants de Frontignan, les 11 et 12 juin, ont été victimes de ce qui ressemble à une intoxication alimentaire dimanche en fin de journée. Les joueurs de deux équipes (une de la Drôme, l'autre de l'Auvergne) ont été pris de vomissements et ont été pris en charge par les pompiers de la caserne de Frontignan.

Cela étant dit, on est toujours sans nouvelle des 363 élèves et 20 professeurs d'une école située dans les Hauts-de-Seine victimes d’une intoxication alimentaire. L'enquête sanitaire est en cours et progresse (?).

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

mardi 14 juillet 2020

E. coli dans une salade cause une intoxication alimentaire chez plus de 3 400 élèves dans des écoles de l'est du Japon


Exemple de salade Wakamé
Selon The Mainnichi, « E. coli dans une salade cause une intoxication alimentaire chez plus de 3 400 élèves dans des écoles de l'est du Japon ».

La cause d'une épidémie d'intoxication alimentaire qui a touché au total 3 453 élèves et autres dans 15 écoles publiques de la ville de Yashio, dans la préfecture de Saitama, dans l'est du Japon, a été identifiée à une salade d'algues contenant des bactéries E. coli, selon le conseil scolaire de la ville le 13 juillet.

Les élèves avaient développé des symptômes, notamment des douleurs à l'estomac et de la diarrhée après avoir consommé de la salade fournie à l'école. Des analyses des selles effectués par le centre de santé publique de la ville préfectorale de Soka, ainsi que d'autres enquêtes ailleurs, ont montré que le plat incriminé était de la salade de produits de la mer servie le 26 juin. La cause de l'intoxication alimentaire était l'algue Wakamé et un mélange d’ingrédients dans la salade d'algues qui n'ont pas été chauffés pour détruire les bactéries après avoir été trempés dans l'eau.

Les déjeuners scolaires restent suspendus dans les écoles de la ville, et les élèves devraient apporter leurs propres paniers-repas jusqu'au 4 août.

Selon ce site, Escherichia coli pathogène O7 a été détecté à la fois dans les échantillons des selles des enfants et dans la salade d'algues fournie lors du déjeuner scolaire le mois dernier.