mardi 6 juillet 2021

L'UE étend à nouveau la flexibilité des contrôles officiels en raison de la COVID-19

Les règles temporaires couvrant les contrôles officiels en Europe en raison de la pandémie de coronavirus ont déjà été prolongées pour la quatrième fois. Le règlement d'application couvre une variété d'activités visant à garantir la législation sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux, ainsi que les règles relatives à la santé et au bien-être des animaux et aux produits phytosanitaires et phytosanitaires.

Les règles temporaires devaient initialement se terminer en juin 2020, mais cela a été prolongé jusqu'en août, puis jusqu'en octobre 2020, et de nouveau en février. La résiliation est désormais fixée au mois de juillet de 2021.

«L'UE étend à nouveau la flexibilité des contrôles officiels en raison de la COVID-19», source article de Joe Whitworth paru le 6 juillet 2021 dans Food Safety News.

La Commission européenne a de nouveau étendu les règles temporaires de sécurité des aliments aux contrôles officiels en raison de la pandémie de coronavirus.

La législation mise à jour indique que la flexibilité accordée aux pays de l'UE est nécessaire car les problèmes devraient persister dans les mois à venir et pour aider les autorités à planifier les contrôles.

Des responsables des États membres ont dit à la Commission européenne qu'en raison de la crise du COVID-19, il existe certaines perturbations graves dans leurs systèmes de contrôle, en raison des difficultés à effectuer des contrôles officiels et d'autres activités sur les certificats et attestations officiels liés aux mouvements d'animaux et de marchandises. dans et au sein de l'UE se poursuivra au-delà

Mesures provisoires jusqu'en septembre

Les règles, qui sont initialement entrées en vigueur en mars 2020, ont été prolongées une quatrième fois en février et devaient expirer ce mois-ci, mais durent désormais jusqu'en septembre 2021. Des contrôles officiels sont effectués par les autorités des pays de l'UE pour vérifier que les entreprises se conforment à la législation relative aux denrées alimentaires et aux aliments pour animaux, la santé et le bien-être des animaux, la santé des végétaux et les produits phytopharmaceutiques.

Auparavant, 19 pays dont la Belgique, le Danemark, l'Allemagne, la France, l'Italie, l'Irlande, les Pays-Bas, la Pologne et la Suède étaient connus pour avoir utilisé ces mesures. Elles comprennent des contrôles officiels à distance et des documents numérisés ou électroniques acceptés pour certains produits.

Les problèmes comprenaient l'examen clinique des animaux, certains contrôles sur les produits d'origine animale, les produits végétaux et sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux d'origine non animale, et les analyses d'échantillons dans les laboratoires officiels.

La dernière mise à jour ne mentionne pas la possibilité d'autoriser les personnes autorisées par les autorités nationales à effectuer des contrôles officiels et d'autres tâches de ce type, qui a été ajoutée dans la révision de février. Elles devaient suivre les instructions données par l'autorité, agir de manière impartiale et ne pas avoir de conflits d'intérêts.

Plan COVID sur les produits vendus en ligne

Pendant ce temps, la Commission européenne a mis à jour les conclusions d'un plan d'action coordonné sur les offres en ligne et la publicité des aliments liés au COVID-19.

En 2020, les autorités nationales ont constaté que davantage de produits vendus via Internet étaient annoncés comme ayant un effet positif sur la protection contre l'infection par le coronavirus. Une affirmation encore non étayée par des preuves scientifiques. Ainsi, en avril 2020, la Commission européenne a appelé les pays à renforcer leur vigilance et à adapter les contrôles pour couvrir ce sujet.

Les cas nationaux et transfrontaliers notifiés n'ont guère évolué ces derniers mois, le total, début juin, s'élevant à 545 alertes nationales et 88 alertes transfrontalières.

Une action a été menée dans 500 cas, en coopération avec des plateformes de commerce électronique à près de 100 reprises. Le nombre d'enquêtes en cours est près de 150.

L'offre a été supprimée dans plus de 170 cas, les allégations de santé ont été supprimées ou modifiées plus de 220 fois, des amendes ont été infligées dans près de 90 cas et quelques injonctions ont été émises.

L'Italie a été impliquée dans plus de 200 rapports, l'Allemagne, la République tchèque, les Pays-Bas et la France complétant le top cinq. Les aliments diététiques, les compléments et les aliments enrichis sont la première catégorie de produits impliqués, tandis que seule une poignée concerne les préparations à base de cacao, le café et le thé, les herbes et épices, le miel et gelée royale ou les graisses et huiles.

Les rappels liés à l’oxyde d'éthylène se poursuivent

Enfin, 10 mois après que la Belgique ait sonné l'alarme pour la première fois au sujet de la substance non autorisée, l'oxyde d'éthylène, dans des produits indiens contenant des graines de sésame, les rappels se poursuivent dans toute l'Europe.

Des milliers de produits conventionnels et biologiques à longue durée de conservation tels que les céréales, le chocolat, les biscuits, le pain, les craquelins, l'huile de sésame et les bagels ont été touchés.

Les informations indiquent l'utilisation intentionnelle d'oxyde d'éthylène dans la plupart des cas pour réduire ou éliminer la contamination microbiologique due à Salmonella pendant le stockage des graines et on soupçonne que son utilisation comme désinfectant était active depuis plusieurs années.

La Commission européenne a renforcé les contrôles sur les graines de sésame en provenance d'Inde en octobre 2020 et accru les analyses aux postes de contrôle frontaliers. Une réunion des coordinateurs de crise alimentaire et animale a eu lieu et le problème a été à nouveau discuté en novembre 2020 et en février et juin 2021 dans la section Phytopharmaceuticals and Pesticide Residus du Standing Committee on Plants, Animals, Food and Feed.

En novembre 2020, l'European Spice Association (ESA) a demandé à toutes les entreprises membres de partager des données sur l'oxyde d'éthylène dans les herbes et les épices afin d'avoir un aperçu des dépassements possibles. Les données montrent qu'environ 7 pour cent de toutes les analyses étaient au-dessus de la limite maximale de résidus (LMR) pour l'oxyde d'éthylène.

En complément de l’article, il est à noter que l’ESA a publié dans une mise à jour de mai 2021 une fiche d’information sur les résidus d’oxyde d’éthylène (ETO) et de 2-chloroéthanol (ECH) dans les herbes et épices culinaires. Annexe technique – Sources potentielles d'ETO/ECH.

lundi 5 juillet 2021

Feuilleton des rappels en France, plus de produits rappelés que de notifications au RASFF de l’UE

Animation proposée par le ministère de l’agriculture su
r la sécurité sanitaire des aliments du 27 août 2020, est-ce toujours d’actualité ?
Le feuilleton des rappels des produits alimentaires débutent avec les premiers jours de juillet 2021, et déjà un total de 71 
produits rappelés. Ne manquez pas ce feuilleton !

01/07/2021 : 15 produits rappelés
teneur trop élevée en oxyde d’éthylène : 14
Salmonella : 1 (saucisse de dinde au fromage)
02/07/2021 : 27 produits rappelés
teneur trop élevée en oxyde d’éthylène : 24
Listeria monocytogenes : 1 (pavé de saumon)
Salmonella  1. Rappel de Bo Bun non mentionné par RappelConso.
contamination microbiologique : 1 (terrine de canard bio)
05/07/2021 : 29 produits rappelés
teneur trop élevée en oxyde d’éthylène : 20
autres contaminants biologiques : 5
Escherichia coli producteurs de shigatoxines : 2 (STEC O157:H7 dans des steaks hachés)
Listeria monocytogenes : 2 (plat de côtes et boudin blanc)
Le rappel de Bo Bun a enfin été signalé par RappelConso.

Les produits rappelés contenant de l’oxyde d’éthylène en France

Au 30 juin 2021, il y avait 6 256 produits rappelés (références et lots). Dans la mise à jour du 2 juillet 2021, selon la DGCCRF, soit deux jours plus tard, il y a désormais 6 425 produits rappelés (références et lots). Ça ne s’arrêtera donc jamais ...
Pendant ce temps-là, en Belgique, l’AFSCA dénombre au 2 juillet 2021, quatre rappels en juin et un en juillet …

Notifications au RASFF de l’UE

Pendant la période allant du 1er au 5 juillet 2021, il y a eu moins de notifications (55) au RASFF de l’UE que de produits alimentaires rappelés (71) dans notre pays, à part cela, tout va bien ! 

Prochain(s) rappel(s) à venir

Il s'agit de chorizo d’Espagne pour cause de présence de Salmonella. Il y avait déjà eu cette année 4 rappels de chorizo pour présence de pathogènes (source Oulah!), avec deux rappels chacun pour présence de Salmonella et de Listeria monocytogenes.

Et pour conclure ce triste feuilleton des rappels en relation avec le meilleur système de sécurité sanitaire des aliments (on disait aussi cela du système de santé), voici un extrait d’un article de M. Jacques Julliard: «Fausse droitisation et vraies menaces» paru le 5 juillet 2021 dans Le Figaro.fr.

le déclin de la France dans tous les domaines, économique, industriel, intellectuel, enseignement et recherche en particulier, culturel aussi, ainsi que sur les moyens de reprendre la marche en avant interrompue après la disparition de De Gaulle et Pompidou. Il n’y aura pas de progression du niveau de vie, pas de restauration de la place de la France en Europe et dans le monde, sans un effort sans précédent d’amélioration de la formation et de réindustrialisation. La France, jadis pays en pointe, est aujourd’hui l’homme malade de l’Europe, quand l’Allemagne a fait au cours des trente dernières années le chemin inverse.

La suite au prochain épisode ....

Exposition aux métaux de la population française. Quid du cuivre dans l'agriculture biologique ?

«Exposition aux métaux de la population française : résultats de l’étude ESTEBAN», source Santé publique de France du 1er juillet 2021.

Arsenic, cadmium, chrome, cuivre, nickel, mercure… Santé publique France publie les nouvelles données françaises d’exposition aux métaux de la population française issues de l’étude ESTEBAN. Cette étude a permis de décrire l’exposition à 27 métaux et de mesurer leur présence dans l’organisme des adultes, et pour la première fois à l’échelle nationale chez les enfants. Cette nouvelle photographie des imprégnations souligne que l’ensemble de la population est concerné. Il est donc nécessaire de maintenir les études de biosurveillance pour suivre l’évolution des expositions aux métaux et poursuivre les mesures visant à les réduire, en agissant en particulier sur les sources d’exposition, compte tenu de leurs effets néfastes sur la santé (cancérogénicité, effets osseux, rénaux, cardiovasculaires, neurotoxiques…).

(…) Les résultats publiés aujourd’hui concernant l’exposition aux métaux, comme le cadmium, le cuivre, le nickel ou encore le mercure, constituent le deuxième volet de cette grande étude de Biosurveillance menée par Santé publique France. Ces données s’ajoutent aux résultats publiés en septembre 2019 concernant les substances issues des produits d’usage courant et à ceux publiés en mars 2020 concernant le plomb. 

Des métaux détectés chez l’ensemble de la population française
Naturellement présents dans l’environnement, les métaux peuvent être à l’origine de l’apparition maladies chroniques, de déficience immunitaire ou encore de cancers. La mesure de l’imprégnation de la population à ces substances, couplées au recueil d’informations de leurs comportements ou leurs habitudes alimentaires permettent d’identifier des sources d’expositions sur lesquelles agir afin de prévenir l’apparition de telles pathologies.

Des sources d’expositions différentes selon les métaux

Les déterminants de l’exposition mesurés, principalement alimentaires, étaient similaires à ceux observés dans la littérature :
  • la consommation de poissons et de produits de la mer influençait les concentrations en arsenic, chrome, cadmium et mercure ;
  • la consommation de céréales, celles en cadmium et lorsqu’elles provenaient de l’agriculture biologique, celles en cuivre ;
  • la consommation de légumes issus de l’agriculture biologique, celle en cuivre.
D’autres déterminants connus ont également été observés :
  • la consommation de tabac augmentait les concentrations en cadmium et cuivre ;
  • les implants médicaux, celles en chrome ;
  • les plombages, celles en mercure urinaire.

Quelques conseils pour réduire l’exposition à certains métaux

En étudiant à la fois les niveaux et les modes d’imprégnation, les résultats de l’étude Esteban permettent de rappeler la nécessité d’ancrer davantage la lutte contre le tabagisme y compris le tabagisme passif afin de réduire l’exposition au cadmium

En effet, chez les adultes, le tabac entrainait une augmentation de plus de 50% d’imprégnation chez les fumeurs.

Par ailleurs, l’alimentation étant une des principales sources d’exposition, il apparait important de rappeler les recommandations du PNNS et de diversifier les sources d’aliments, notamment concernant les poissons. Le poisson et les produits de la mer ont beaucoup de qualités nutritionnelles mais leur consommation influence les concentrations en arsenic, cadmium, chrome et mercure. il est recommandé de consommer 2 fois par semaine du poisson dont un poisson gras en variant les espèces et les lieux de pêche.

NB; Pour la réduction du cuivre, je suggère soit de limiter son utilisation dans l'agriculture biologique ou soit de réduuire sa consommation de produits issus de l'agriclture biologique ...

Mise à jour du 6 juillet 2021. Selon La France AgricoleL’utilisation de cuivre dans les productions légumières en agriculture biologique pourrait expliquer le lien entre consommation de légume bio et augmentation de la concentration de cuivre chez les enfants.

Mise à jour du 7 juillet 2021

Mise à jour du 8 juillet 2021.

Mise à jour du 22 juillet 2021

Mise à jour du 31 juillet 2021.  

A propos de la publication d'articles sur le microbiome dans des revues sciencifiques, économiques et commerciales

Les journaux rapportent beaucoup d'études scientifiques sur le microbiome, mais certains types d'études sont plus susceptibles que d'autres d'apparaître dans l'actualité !

La recherche sur le microbiome humain a généré beaucoup d'intérêt, même parmi les non-scientifiques. Cela est particulièrement vrai depuis le début du Human Microbiome Project en 2007. Mais parfois, des choses se perdent dans la traduction des études publiées dans des nouvelles générales.

Cette étude parue dans PLOS ONE, Recherche sur le microbiome en général et les journaux économiques : combien d'articles sur le microbiome sont publiés et quels modèles d'étude font le plus l'actualité?, est une enquête sur les études sur le microbiome rapportées dans six sources d'information différentes de trois pays différents, qu'il s'agisse d'actualités générales ou d'actualités commerciales. Les informations générales ont fait un meilleur travail en rapportant proportionnellement différents types d'études sur le microbiome, mais certains types d'études ont été rapportés proportionnellement plus ou moins fréquemment qu'elles ont été publiés.

Résumé

Le microbiome est un sujet d'intérêt pour la science, les consommateurs et les entreprises. Notre objectif est de quantifier cet intérêt pour les revues et journaux universitaires, à la fois quantitativement et par la conception de l'étude. Nous avons calculé le nombre d'articles sur le microbiome à partir du nombre total d'articles sur la biomédecine publiés dans PubMed et l'agence d'information scientifique espagnole SINC, de 2008 à 2018. Nous avons utilisé la base de données Factiva pour identifier des articles sur le microbiome dans trois journaux généralistes (The New York Times, The Times et El País) et trois journaux économiques (The Wall Street Journal, le Financial Times et Expansión), de 2007 à 2019. Ensuite, nous avons comparé des reportages avec des articles sur le microbiome dans PubMed, tout en analysant également les fréquences de cinq types de plans d'étude, à la fois dans les journaux et dans les articles eux-mêmes.

Les articles sur le microbiome représentaient 0,8% des articles biomédicaux dans PubMed de 2008 à 2018 (augmentant de 0,4% à 1,4%), tandis que les nouvelles sur le microbiome publiées par SINC représentaient 1,6% du total des articles biomédicaux au cours de la même période (augmentant de 0,2% à 2,2% ).

Le nombre de nouveaux reportages dans les articles sur le microbiome était en corrélation avec le nombre d’articles sur le microbiome (0,91, p < 0,001) publiés dans les journaux généraux, mais pas dans les journaux commerciaux.

Les nouveaux articles dans les journaux sur le microbiome représentaient respectivement 78,9% et 42,7% de tous les articles sur le microbiome dans les journaux généraux et économiques.

Les deux types de médias avaient tendance à sur-déclarer les études observationnelles chez l'homme tout en sous-déclarant les études environnementales, tandis que la représentation des revues systématiques d'essais contrôlés randomisés, d'essais contrôlés randomisés et d'études animales/en laboratoire était similaire lorsque l'on comparait les journaux et PubMed.

Le microbiome fait l'objet d'une attention croissante dans les revues universitaires et les journaux. Les reportages sur le microbiome en général et les journaux économiques sont principalement basés sur des résultats de recherche et s'intéressent davantage aux études d'observation chez l'homme et moins aux études environnementales que PubMed.

dimanche 4 juillet 2021

Les propriétaires de chiens et de chats atteints de la COVID-19 la transmettent souvent aux animaux de compagnie

«Les propriétaires de chiens et de chats atteints de la COVID-19 la transmettent souvent aux animaux de compagnie», source article de Marie Van Beusekom paru le 2 juillet 2021 dans CIDRAP News.

Deux nouvelles études non publiées suggèrent que des personnes atteintes de la COVID-19 le transmettent souvent à leurs chiens et chats, en particulier s'ils partagent un lit avec leurs chats, bien que les animaux de compagnie ne présentent généralement aucun symptôme ou des symptômes légers, mais dans quelques cas, ils pourraient avoir une maladie grave.

Les études seront présentées à l’European Congress of Clinical Microbiology & Infectious Diseases (ECCMID) du 9 au 12 juillet.


Aucune preuve que les animaux de compagnie peuvent infecter les humains
Selon un communiqué de l'ECCMID sur la première étude, des chercheurs de l'Université d'Utrecht aux Pays-Bas ont envoyé une clinique vétérinaire mobile dans 196 foyers de propriétaires de chiens et de chats qui avaient été testés positifs pour COVID-19 de 2 à 200 jours auparavant. Le personnel vétérinaire a obtenu des écouvillons naso-gorge et rectaux des animaux de compagnie pour rechercher une infection active à coronavirus, ainsi que des échantillons de sang pour rechercher des preuves d'anticorps d'une infection précédente.

Six des 154 chats (3,9%) et 7 des 156 chiens (4,5%) ont été testés positifs pour la COVID-19, tandis que 31 chats (20,1%) et 23 chiens (14,7%) avaient des anticorps anti-coronavirus. Les 11 animaux de compagnie qui ont subi une deuxième série de tests après 1 à 3 semaines supplémentaires ont été testés positifs pour les anticorps, et 3 chats étaient toujours positifs pour la COVID-19. Les animaux ne présentaient aucun symptôme ou des symptômes légers.

Aucun des huit chats et chiens vivant dans les mêmes maisons que les animaux de compagnie testés positifs pour le coronavirus n'a été infecté, ce qui suggère que le virus ne s'est pas propagé parmi les animaux. Les chercheurs ont dit que des études antérieures avaient révélé que la COVID-19 était plus courante chez les animaux de compagnie de propriétaires infectés que chez les animaux de compagnie sans un tel point de contact pour la transmission d'homme à animal plutôt que la propagation d'un animal à l'autre.

Les chercheurs ont également dit que les résultats montrent que la transmission de la COVID-19 entre les humains et les animaux est courante. L'auteur principal de l'étude, Els Broens, a dit que les personnes atteintes de la COVID-19 devraient éviter tout contact avec les animaux de compagnie ainsi qu'avec les personnes.

«La principale préoccupation, cependant, n'est pas la santé des animaux - ils n'avaient aucun ou des symptômes légers de la COVID-19 - mais le risque potentiel que les animaux de compagnie puissent agir comme un réservoir du virus et le réintroduire dans la population humaine», a-t-elle dit dans le communiqué.

«Heureusement, à ce jour, aucune transmission d'un animal à l'autre n'a été signalée. Ainsi, malgré la prévalence plutôt élevée parmi les animaux des ménages positifs à la COVID-19 dans cette étude, il semble peu probable que les animaux jouent un rôle dans la pandémie.»

Les chats particulièrement sensibles à l'infection

Un deuxième communiqué de presse de l'ECCMID détaille une étude de l'Université de Guelph au Canada qui impliquait d’analyser 48 chats et 54 chiens de 77 survivants de la COVID-19 pour les anticorps du coronavirus. On a demandé aux propriétaires comment ils interagissaient avec leurs animaux de compagnie, notamment s'ils les caressaient ou les embrassaient et s'ils les autorisaient à s'asseoir sur leurs genoux, à dormir dans leur lit ou à embrasser ou lécher leur visage.

Les chercheurs ont également testé 75 chiens et chats dans un refuge pour animaux et 75 chats errants traités dans une clinique vétérinaire à faible coût pour les anticorps anti-coronavirus. Trente-deux des 48 (67%) chats avec un propriétaire et 23 des 54 (43%) des chiens avec un propriétaire avaient des anticorps, comparativement à 7 (9%) chiens et chats au refuge pour animaux et 2 (3%) des chats errants.

Onze (20%) des chiens avec un propriétaire présentaient des symptômes, le plus souvent une léthargie et une perte d'appétit. Certains chiens ont eu une toux ou une diarrhée légère et passagère. Treize chats avec un propriétaire (27%) présentaient des symptômes, le plus souvent un écoulement nasal et des difficultés respiratoires. Alors que la plupart des cas étaient bénins, trois étaient graves.

Le temps que les chiens et les propriétaires passaient ensemble et le type de contact qu'ils avaient n'ont pas changé la probabilité d'infection des chiens. Mais ce n'était pas le cas des chats, qui couraient un risque plus élevé d'infection à coronavirus plus ils passaient de temps avec leurs propriétaires, surtout s'ils partageaient un lit.

Les chercheurs ont dit que les chats ont des facteurs biologiques qui les rendent plus vulnérables que les chiens à la COVID-19, tels que des récepteurs viraux qui permettent au virus d'infecter plus facilement les cellules. Les chats sont également plus susceptibles que les chiens de dormir près du visage de leur propriétaire, ce qui augmente leur exposition au virus.

Ils ont ajouté que parce que le taux d'infection chez les animaux avec propriétaires était plus élevé que chez ceux du refuge et les chats errants, les humains transmettent plus probablement le virus aux animaux de compagnie que l'inverse, ce que des études antérieures ont également montré.

L'auteur principal, Dorotheee Bienzle, recommande aux propriétaires infectés de se tenir à l'écart de leurs animaux de compagnie et de ne pas les laisser entrer dans leur chambre. «Je vous recommanderais également de garder votre animal de compagnie à l'écart des autres personnes et des autres animaux de compagnie», a-t-elle dit dans le communiqué.
«Bien que les preuves que les animaux domestiques puissent transmettre le virus à d'autres animaux soient limitées, cela ne peut être exclu», a-t-elle ajouté. «De même, bien qu'il n'ait pas été démontré que les animaux de compagnie transmettent le virus aux humains, la possibilité ne peut pas être complètement exclue.»

NB : L’Anses avait rapporté dans une actualité du 11 mars 2020, «COVID-19 : pas de transmission par les animaux d’élevage et les animaux de compagnie».

Royaume-Uni: Un sondage révèle une plus grande sensibilisation au nettoyage depuis la pandémie de COVID-19

«Un sondage révèle une plus grande sensibilisation au nettoyage depuis la pandémie de COVID-19», source Food Safety News.

Un sondage au Royaume-Uni a révélé que les personnes sont plus conscients de la propreté en raison de la pandémie liée au coronavirus, mais il y a encore place à l'amélioration.

Harrison Wipes voulait comprendre dans quelle mesure les attitudes envers le nettoyage ont changé dans le public britannique et à quoi ressemblera la situation après la COVID-19. En mai, la société a interrogé 359 personnes au Royaume-Uni en ligne en association avec Toluna.

Qu'il s'agisse de porter des masques ou de se laver les mains plus régulièrement, le grand public est désormais beaucoup plus attentif à la propreté qu'il ne l'a jamais été, selon Harrison Wipes. L’entreprise a dit qu’un élément des procédures COVID-19 qui devrait rester est la sensibilisation des gens aux pratiques de nettoyage et à l’importance de la façon dont ils nettoient.

Au total, 82% des personnes interrogées étaient plus conscientes de la façon dont elles nettoyaient depuis le début de la pandémie.

Pour la plupart des gens, l'attitude générale envers le nettoyage a changé au cours des 12 derniers mois avec un intérêt accru pour les publicités, les recommandations et une discussion plus visible sur le sujet.

La majorité des personnes interrogées se demandaient pourquoi le nettoyage est important pour eux non seulement en tant qu'habitude d'hygiène, mais en tant que mesure proactive contre les risques. Ils comprennent que tous les produits n'agissent pas de la même manière ou n'ont pas le même effet; il est donc plus vital d'avoir la bonne solution pour ce travail que de nettoyer pour le simple plaisir de nettoyer.

Bonne conscience du nettoyage

Dans l'ensemble, 91% des personnes sont plus conscientes des mesures de nettoyage dans les espaces publics telles que les postes de désinfectant pour les mains ou le personnel essuyant les surfaces avec un désinfectant.

Au total, 75 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles se sentiraient plus à l'aise et confiantes dans l'application des mesures de prévention de la COVID-19 s'ils pouvaient voir des preuves visibles du nettoyage.

Le sondage a révélé que 73 % de ceux qui travaillent à l'extérieur de leur domicile ont assumé des responsabilités de nettoyage supplémentaires sur leur lieu de travail. Plus de la moitié se sont vu confier le nettoyage et la désinfection de leur propre espace de travail, un quart a été chargé de désinfecter un espace de travail partagé et 17% ont été invités à désinfecter une zone où le grand public peut se trouver.

Un nouvel employé de nettoyage sur cinq n'avait reçu que peu ou pas de conseils de la part des employeurs sur la façon de nettoyer efficacement. Cela indique que les entreprises ne font toujours pas assez pour protéger ceux qui relèvent de leur devoir de diligence.

Stephen Harrison, directeur général d’Harrison Wipes, a dit: «Avec les résultats de notre sondage, il est clair que bien que les gens soient plus conscients des problèmes de propreté, la pratique réelle du nettoyage et la connaissance des produits qui conviennent le mieux à leur situation ne sont toujours pas là. il doit l'être. Nous visons à être le lien entre cette prise de conscience et ces connaissances.»

NB : Le rapport est obtenu après avoir rempli une fiche d’information.

Une petite épidémie à Listeria déclenche un rappel massif de produits de poulet prêts à consommer de chez Tyson aux Etats-Unis

On ne connaîtra pas en France le tonnage des produits rappelés contenant de l’oxyde d’éthylène à des taux supérieurs à la réglementation européenne, mais aux Etats-Unis, l’autre pays des rappels avec la France, on le sait. Ainsi «Tyson Foods rappelle 4 246 tonnes de poulet prêt à consommer en raison d’une contamination potentiellement mortelle par Listeria», source Food Safety News du 3 juillet 2021.

Le blog vous avait parlé de cette contamination dans Éclosion à Listeria liée à du poulet précuit aux Etats-Unis, mais depuis les choses se sont accélérées ...

Un énorme rappel de poulet samedi soir par Tyson Foods est lié à trois cas de listériose et un décès.

L'unité Dexter de Tyson Foods dans le Missouri a dit qu'elle rappelait environ 8 492 832 pounds (à mon sens, cela fait 3 852 tonnes, et non pas 4 246 tonnes -aa) de produits de poulet prêts à consommer qui pourraient être contaminés par Listeria monocytogenes, selon le Food Safety and Inspection Service (FSIS) de l’USDA.

Les produits de poulet surgelés et entièrement cuits ont été produits entre le 26 décembre 2020 et le 13 avril 2021. Les produits faisant l'objet d'un rappel sont répertoriés ici. Consultez les étiquetages ici.

Les produits visés par le rappel portent le numéro d'établissement «EST. P-7089» sur le sachet du produit ou à l'intérieur de la marque d'inspection USDA. Ces articles ont été expédiés dans tout le pays à des distributeurs et à des institutions, notamment des hôpitaux, des établissements de soins, des restaurants, des écoles et des sites du ministère de la Défense.

Le 9 juin 2021, le FSIS a été informé de deux personnes atteintes de listériose. En collaboration avec les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et les partenaires de santé publique des États, le FSIS a déterminé qu'il existe des preuves liant les cas de maladies à Listeria monocytogenes au poulet précuit produit chez Tyson Foods Inc.

L'enquête épidémiologique a identifié trois maladies de listériose, dont un décès, entre le 6 avril 2021 et le 5 juin 2021. Au cours de la collecte d'échantillons de routine, le FSIS a collecté deux échantillons de poulet précuits dans deux établissements étroitement liés génétiquement à Listeria monocytogenes auprès de personnes malades. L'un des échantillons a été collecté chez Tyson Foods Inc. Le FSIS continue de travailler avec des partenaires de santé publique fédéraux et étatiques pour déterminer s'il existe d'autres maladies liées à ces produits.

Le FSIS craint que certains produits ne se trouvent dans des congélateurs grand public et institutionnels. Les consommateurs ne devraient pas consommer ces produits. Les institutions ne devraient pas servir ces produits. Ces produits doivent être jetés ou retournés au lieu d'achat.

Le FSIS effectue régulièrement des vérifications de l'efficacité des rappels pour vérifier que les entreprises effectuant le rappel informent leurs clients du rappel et que des mesures sont prises pour s'assurer que le produit n'est plus disponible pour les consommateurs.

Une suite si l’on peut dire avec cet autre article paru dans Food Safety News le 4 juillet 2021, «Une petite épidémie à Listeria jusqu'à présent est derrière le rappel massif du poulet de chez Tyson».

Les cas de maladies ont commencé à des dates allant du 6 avril 2021 au 5 juin 2021. Les personnes malades sont âgées de 60 à 95 ans, avec un âge médian de 89 ans, et 66% sont des hommes. Les trois personnes ont été hospitalisées et un décès a été signalé au Texas.

«Le nombre réel de personnes malades dans une épidémie est probablement plus élevé que le nombre signalé, et l'épidémie peut ne pas se limiter aux États présentant des maladies connues», a déclaré l'avocat en sécurité des aliments de renommée nationale, Bill Marler. «C'est parce que certaines personnes se rétablissent sans soins médicaux et ne sont pas testées pour Listeria. De plus, les cas récents de maladies peuvent ne pas encore être signalées, car il faut généralement 3 à 4 semaines pour déterminer si une personne malade fait partie d'une épidémie.»

Les responsables de la santé publique de l'État et locaux ont interrogé des personnes sur les aliments qu'ils ont mangés au cours du mois précédant leur maladie. Les trois personnes se trouvaient dans un établissement de soins de longue durée ou un hôpital lorsqu'elles sont tombées malades. Ces installations servaient de nombreux produits alimentaires, y compris des repas avec du poulet précuit.

Les enquêteurs en santé publique utilisent le système PulseNet pour identifier les maladies qui pourraient faire partie de cette éclosion. CDC PulseNet gère une base de données nationale des empreintes génétiques des bactéries qui causent des maladies d'origine alimentaire. L'empreinte ADN est réalisée sur des bactéries à l'aide d'une méthode appelée séquençage du génome entier (WGS).

Le WGS a montré que les bactéries des échantillons de personnes malades sont identiques. Cela suggère que les personnes de cette épidémie sont tombées malades à cause du même aliment.

Le FSIS de l’USDA a retrouvé la souche épidémique de Listeria dans deux échantillons de produits de poulet précuits lors d’analyses de routine sur les produits. Avec les données épidémiologiques, cela suggère que les personnes sont probablement tombées malades en mangeant du poulet précuit.

Le FSIS de l’USDA et les partenaires de l'État collectent des dossiers d'achat d’aliments auprès de l'établissement de soins de longue durée et de l'hôpital pour identifier un produit de poulet précuit courant qui peut rendre des personnes malades.

Commentaire

Un grand classique est la recontamination du produit après traitement thermique, d’où le fait que les produits prêts à consommer soient classés dans les produits à haut risque, et en plus cela tombe au moment de la fête nationale aux Etats-Unis ...

samedi 3 juillet 2021

Les patrons des Gafa veulent investir dans la fausse viande, ne les suivons surtout pas !

Il paraît que des patrons des gafas investissent dans la fausse viande ete les faux produits laitiers à partir de champignons comme prochaine grande alternative des protéines, ne les suivons surtout pas !