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mardi 11 avril 2023

Nouveau contrôle sanitaire dans le Val d'Oise, as usual !

Mardi 11 avril 2023, vingt-deux établissements du marché d'Eaubonne ont été contrôlés dans le cadre d'une opération de contrôle sanitaire. Onze avertissements ont été dressés. Source actu.fr.

lundi 10 avril 2023

Val d’Oise : Le cauchemar en cuisine se poursuit pour les commerce de bouche. Quid des autres départements ?

La gazette du Val d’Oise rapporte, « Le cauchemar en cuisine se poursuit pour les commerçants du Val-d’Oise proposant à la vente des produits alimentaires à la qualité des plus douteuses. Menant une lutte sans relâche depuis plusieurs mois, «afin d’assurer la sécurité des consommateurs dans le Val-d’Oise», souligne la préfecture, ses services multiplient les opérations de contrôle.»
S'agit-il d'un département pilote ?

Ainsi que le soulignait un commentaire suite à un article du blog, « Et surtout: pourquoi uniquement dans le Val-d'Oise? En cherchant (un peu), il y a matière à appliquer des fermetures administratives dans tous les départements français! Il serait bon que d'autres préfectures suivent l'exemple...».

Cela étant, en Seine-Saint-Denis, département voisin, cela tape aussi fort sur les commerces indélicats avec l’hygiène, ainsi «tous les trois jours en moyenne, un restaurant ou commerce de bouche est frappé d’une fermeture administrative», selon Le Parisien.

En voici ci-dessous, une liste non exhaustive des actions de contrôle récentes dans le Val d’Oise, et il y a de la constance,

- 28 juin 2022, trois établissements de restauration rapide fermés, Pepper Grill, Ma’Chick et Grill d’Oise, tous installés rue du général Leclerc à Saint-Ouen-L’Aumône.
- 3 juillet 2022, 400 kg de viande avariée jetés après un contrôle au marché de Sarcelles (Val-d'Oise)
- 22 septembre 2022, plus de 250 kg de viande jetés après un contrôle sur le marché de Garges-lès-Gonesse.
- 5 octobre 2022, 180 kg de viande avariée decouverts dans la Boucherie de la place à Gonesse  qui a été fermée.
- 6 octobre 2022, deux restaurants fermés à la suite de contrôles sanitaires à La Marina Café, située à Cergy-Port, et l’établissement Le Delhi, à L’Isle-Adam.
- 8 novembre 2022, trois commerces fermés pour des manquements aux règles d’hygiène : la Marina, Marmaris Turc et Asian Pizzeria à Sarcelles. Au total, 100 kg de denrées alimentaires ont été détruits.
- 25 novembre 2022, lrestaurant Istanbul, avenue des Marais à Franconville et un traiteur, Chez Mariama, présent au marché Héloïse d’Argenteuil, fermés suite à un contrôle sanitaire.
- 6 décembre 2022, fermeture de la pizzeria «Pizza Longvi» et de la boucherie Moumahamed artisans bouchers à Arnouville. Au total, quinze kilos de viande ont été détruits.
- 30 janvier 2023, il s’agit ici de fermetures administratives pour deux restaurants, Chicken spot à Cergy pour 7 jours et du Kouams Barber’99 à Saint-Ouen-l’Aumône pour 15 jours, en raison de personnes en situation de travail illégal.
- 3 février 2023, deux restaurants fermés, «La cuisine de Baba» et «Le Mandala» à Bezons, suite à des contrôles sanitaires réalisés par les services de l’État.
10 février 2023, fermeture de la boulangerie «Les 5 frères» à Argenteuil après un contrôle d’hygiène.
- 14 février 2023, suite à des signalements, un contrôle a été effectué par la DDPP chez Coffe India à Garges-lès Gonesse.
- 22 février 2023, risque d'intoxication alimentaire, un fabricant de pain, l’entreprise «Painorama», doit fermer à Saint-Ouen-L’Aumône.
- 27 février 2023, fermeture du restaurant Chicken Street de Garges-lès-Gonesse à la suite d'un contrôle sanitaire.
- 9 mars 2023, fermeture administrative de la Boucherie de la Place, à Cergy,
- 9 mars 2023, fermeture administrative de la cuisine de l’EHPAD «les Tamaris», à Saint-Leu-la-Forêt.
- 10 mars 2023, contrôle sanitaire au marché de l’Isle-Adam, sur 31 établissements contrôlés, 23 avertissements.
- 13 mars 2023, Deux nouvelles fermetures d’établissements, Le restaurant « Le Plein Air », rue des Quinconces, à Arnouville et La boulangerie «Gourmandise et Création», 114 avenue de Verdun, à Argenteuil.
- 16 mars 2023, un restaurant fermé et 125 kg de denrées détruites à Pontoise, suite à un contrôle sanitaire.
18 mars 2023, fermeture administrative de la boucherie de l’enseigne HMarket, située 13, rue d’épluches à Saint-Ouen-l’Aumône.
- 22 mars 2023, fermé, le restaurant indien aux délices du Kashmir, situé 20, place Notre Dame à Pontoise. Il présentait un danger pour la santé, suite à un contrôle sanitaire.
- 23 mars 2023, fermeture administrative du magasin d’alimentation générale «Avenir», situé au 32 avenue de la République, à la suite d’un contrôle sanitaire des services de la préfecture du Val-d’Oise.
- 24 mars 2023, La ville d’Argenteuil a annoncé avoir procédé à la fermeture temporair du restaurant L’Escale à la suite d’un contrôle sanitaire.
31 mars 2023, deux restaurants, La Maison bleue de Franconville et l’Afc Chicken-N-Burger de Garges-lès-Gonesse ont été fermés administrativement. Plus de 80 kg de denrées saisies sans traçabilité
- 4 avril 2023, opération à Beaumont-sur-Oise, deux établissements fermés en urgence, suite à un contrôle sanitaire.
- 5 avril 2023, la ville d’Argenteuil dégaine son Glocc pour contrôler l’hygiène des commerces alimentaires
- 7 avril 2023, fermeture administrative à Beaumont-sur-Oise, Le «Woodiz», 19 rue Albert 1er et «La Taverne Beaumontoise», 2 avenue Carnot pour non respect des règles de sécurité sanitaire et d’hygiène.

Commentaire
Pourquoi les actions régulières des préfectures et des villes sur les contrôles d’hygiène des commerces de bouche ne sont pas plus médiatisées ? C'est une bonne question à poser aux autorités compétentes !

vendredi 17 mars 2023

Chronique de la sécurité des aliments en France : Une nouvelle fermeture à Pontoise dans le Val d'Oise et un curieux bilan 2022 en Indre et Loire

Encore une fermeture dans le Val d’Oise à Pontoise, très précisément,  ce département  maintient une cadence soutenue ...
Pour les amateurs de températures abusives, la photo du thermomètre indique 9,3°C, et il me semble qu’il s’agit de viande hachée, dont la température de conservation doit être à moins de 2°C !
Complément
Selon l’actu.fr, «Contrôles sanitaires : un restaurant fermé et 125 kg de denrées détruites à Pontoise».
Jeudi 16 mars 2023, sept établissements du quartier de la gare ont fait l'objet d'un contrôle sanitaire. Une fermeture d'urgence a été prononcée pour un restaurant indien.
Préserver la santé publique et protéger les consommateurs. Tels sont les objectifs de la préfecture du Val-d’Oise dans le cadre de ses multiples opérations de contrôles sanitaires menée dans les restaurants, les commerces et sur les étals des marchés du département afin de s’assurer de la qualité et de l’hygiène des produits consommés par les Valdoisiens.
Par ailleurs, les service de l’État ont prononcé deux mises en demeure, les responsables ayant l’obligation de corriger les manquements ou défauts mineurs dans un délai précis, un avertissement, et dressé deux procès verbaux pour pratiques commerciales trompeuses et pour défaut d’affichage des prix.
125 kg de denrées alimentaires, qui n’étaient pas conservées dans les bonnes ou dont la traçabilité n’était pas conforme, ont été détruites.

Dans un autre département, on apprend par France bleu et France 3 ce qui se passe en Indre et Loire en termes de sécurité des aliments.

Des contrôles plutôt cool, car les 9 agents du service de la protection des populations ont réalisé ont réalisés 400 contrôles sur l’année, soit si je ne m’abuse un peu plus de 44 contrôles par agent et par an, étonnant, non ?

«19 fois la préfecture a estimé que des bouchers, boulangers ou restaurateurs, souvent des fast-food, faisaient courir un vrai risque à leur clientèle.» Les 19 établissements fermés administrativement l'an dernier ont rouvert au bout de quelques jours, mais quelques-uns n'ont jamais fait les travaux de mises au normes. Ils n'ont donc pas repris leur activité.

15% de fermetures administratives en plus par rapport à 2019
Le nombre d'établissements fermés suite à un contrôle sanitaire insatisfaisant a donc augmenté d'environ 15% en Indre-et-Loire, en 2022, par rapport à 2019, la dernière année de référence.
Eh oui, les chiffres de 2021 ne sont pas disponibles étonnant, non ?

Ces résultats ne reflètent pas les données nationales issues du rapport d‘activité 2022 de la DGAL où il y avait 810 fermetures totales ou partielles effectives en 2022 versus 500 en 2021, soit une augmentation de 39%.

samedi 28 août 2021

A propos de la propagation mondiale de Salmonella chez les volailles

Un article paru dans Nature Communications a pour titre Propagation mondiale de Salmonella Enteritidis via un approvisionnement centralisé et le commerce international de reproducteurs avicoles. L'article est en accès libre.

Résumé

Une pandémie à Salmonella enterica sérotype Enteritidis est apparue dans les années 1980 en raison de produits avicoles contaminés. La façon dont Salmonella Enteritidis s'est propagée rapidement à travers les continents reste une énigme historique alors que l'agent pathogène continue de provoquer des épidémies et que l'approvisionnement en volaille se mondialise.

Nous émettons l'hypothèse que le commerce international de reproducteurs infectés provoque la propagation mondiale de l'agent pathogène. En intégrant plus de 30 000 génomes de Salmonella Enteritidis de 98 pays entre 1949 et 2020 et le commerce international de volailles vivantes des années 1980 à la fin des années 2010, nous présentons des preuves à multiples facettes qui convergent vers une probabilité élevée, une échelle mondiale et une prolongation prolongée de la dissémination de Salmonella Enteritidis via un approvisionnement centralisé et le commerce international des reproducteurs.

Nous avons découvert des isolats récents, génétiquement presque identiques, provenant de volailles élevées en Amérique du Nord et du Sud. Nous avons obtenu des caractéristiques phylodynamiques des populations mondiales de Salmonella Enteritidis qui apportent un soutien spatio-temporel à sa dispersion à partir d'origines centralisées pendant la pandémie.

Nous avons identifié des modèles concordants de commerce international de stocks de reproducteurs et établi quantitativement un rôle moteur du commerce dans la dispersion géographique de Salmonella Enteritidis, suggérant que les origines centralisées étaient des stocks reproducteurs infectés.

Ici, nous démontrons la valeur de l'exploration de données intégrative et fondée sur des hypothèses pour démêler la dissémination d'agents pathogènes autrement difficiles à sonder à partir d'origines cachées.

lundi 5 juillet 2021

A propos de la publication d'articles sur le microbiome dans des revues sciencifiques, économiques et commerciales

Les journaux rapportent beaucoup d'études scientifiques sur le microbiome, mais certains types d'études sont plus susceptibles que d'autres d'apparaître dans l'actualité !

La recherche sur le microbiome humain a généré beaucoup d'intérêt, même parmi les non-scientifiques. Cela est particulièrement vrai depuis le début du Human Microbiome Project en 2007. Mais parfois, des choses se perdent dans la traduction des études publiées dans des nouvelles générales.

Cette étude parue dans PLOS ONE, Recherche sur le microbiome en général et les journaux économiques : combien d'articles sur le microbiome sont publiés et quels modèles d'étude font le plus l'actualité?, est une enquête sur les études sur le microbiome rapportées dans six sources d'information différentes de trois pays différents, qu'il s'agisse d'actualités générales ou d'actualités commerciales. Les informations générales ont fait un meilleur travail en rapportant proportionnellement différents types d'études sur le microbiome, mais certains types d'études ont été rapportés proportionnellement plus ou moins fréquemment qu'elles ont été publiés.

Résumé

Le microbiome est un sujet d'intérêt pour la science, les consommateurs et les entreprises. Notre objectif est de quantifier cet intérêt pour les revues et journaux universitaires, à la fois quantitativement et par la conception de l'étude. Nous avons calculé le nombre d'articles sur le microbiome à partir du nombre total d'articles sur la biomédecine publiés dans PubMed et l'agence d'information scientifique espagnole SINC, de 2008 à 2018. Nous avons utilisé la base de données Factiva pour identifier des articles sur le microbiome dans trois journaux généralistes (The New York Times, The Times et El País) et trois journaux économiques (The Wall Street Journal, le Financial Times et Expansión), de 2007 à 2019. Ensuite, nous avons comparé des reportages avec des articles sur le microbiome dans PubMed, tout en analysant également les fréquences de cinq types de plans d'étude, à la fois dans les journaux et dans les articles eux-mêmes.

Les articles sur le microbiome représentaient 0,8% des articles biomédicaux dans PubMed de 2008 à 2018 (augmentant de 0,4% à 1,4%), tandis que les nouvelles sur le microbiome publiées par SINC représentaient 1,6% du total des articles biomédicaux au cours de la même période (augmentant de 0,2% à 2,2% ).

Le nombre de nouveaux reportages dans les articles sur le microbiome était en corrélation avec le nombre d’articles sur le microbiome (0,91, p < 0,001) publiés dans les journaux généraux, mais pas dans les journaux commerciaux.

Les nouveaux articles dans les journaux sur le microbiome représentaient respectivement 78,9% et 42,7% de tous les articles sur le microbiome dans les journaux généraux et économiques.

Les deux types de médias avaient tendance à sur-déclarer les études observationnelles chez l'homme tout en sous-déclarant les études environnementales, tandis que la représentation des revues systématiques d'essais contrôlés randomisés, d'essais contrôlés randomisés et d'études animales/en laboratoire était similaire lorsque l'on comparait les journaux et PubMed.

Le microbiome fait l'objet d'une attention croissante dans les revues universitaires et les journaux. Les reportages sur le microbiome en général et les journaux économiques sont principalement basés sur des résultats de recherche et s'intéressent davantage aux études d'observation chez l'homme et moins aux études environnementales que PubMed.

mardi 1 septembre 2020

Les contrôles au mois d'août, vus par la DGCCRF


Une curiosité bien de chez nous, des ministres qui prennent l’air, mais ça c'est une partie du décor ...
Comme rapporté dans cet article du blog du 22 août 2020selon France Inter du 19 août 2020, « Les contrôles de la répression des fraudes divisés par deux cet été ». Moralité, il y en avait déjà moins, il y en aura encore moins ...
10 000 contrôles, contre 20 000 l'an passé. Une décision assumée par le gouvernement, bien que le risque d'abus dans les hôtels, les restaurants ou sur les marchés soit plus élevé en pleine saison. Il s'agit de ne pas brusquer les professionnels du tourisme, fragilisés par la crise.
Pourtant du travail de contrôles, il existe des besoins. Ainsi cette information du Parisien selon laquelle « des caves insalubres servent de cuisines à deux restaurants du IXe arrondissement. » 

Lire le communiqué de l’Académie nationale de médecine : Masquez-vous, masquez-vous, masquez-vous

vendredi 10 juillet 2020

La Chine est toujours à la recherche d'une origine alimentaire du coronavirus


Selon l’Anses, à propos de la transmission potentielle du virus via les aliments, « Dans l’état des connaissances à ce jour, la transmission du virus SARS-CoV-2 par voie digestive directe est écartée. »

Par ailleurs on avait eu aussi connaissance de cette information du blog selon laquelle La FDA des Etats-Unis ‘consciente’ que la Chine analyse des aliments pour détecter le coronavirus.

Mais voici selon Bloomberg du 10 juillet 2020, « La Chine pointe la crevette comme vecteur de virus après le fiasco du saumon ».

Un remake que quand on cherche, on trouve ? -aa

La Chine a dit que des échantillons de crevettes importées étaient positifs pour le coronavirus, ce qui soulève de nouveau la question de savoir si l'agent pathogène peut se propager à travers les aliments ou les produits congelés.

Le virus a été testé positif à l'intérieur et à l'extérieur de l'emballage des crevettes, a dit l'Administration générale des douanes de la Chine. Les échantillons provenaient de trois usines équatoriennes et les importations de ces transformateurs seront interrompues, a-t-elle indiqué.

« Le résultat du test ne signifie pas que le virus est contagieux, mais reflète les lacunes dans les réglementations des entreprises en matière de sécurité aliments », a dit Bi Kexin, directeur du bureau de la sécurité des importations et des exportations alimentaires du département des douanes. « Les douanes renforceront encore le contrôle des origines des aliments importés pour la chaîne du froid. »

Le mois dernier, la Chine a indiqué que le saumon importé était un possible coupable de la nouvelle épidémie de Covid-19 à Pékin, provoquant un boycott du poisson alors que les supermarchés retiraient les produits de leurs rayons. La Chine a également commencé à tester en masse des importations d'aliments réfrigérés et congelés dans les ports et a bloqué des expéditions des usines de viande de l'étranger dont il a été signalé des infections parmi les employés.

Des preuves suggèrent qu'il est extrêmement improbable que le virus soit transmis par les aliments, a dit Gorjan Nikolik, directeur associé des produits de la mer à Rabobank.

« C'est une peur alimentaire typique », a-t-il dit. « Je m'attends à ce que cela  soit de très courte durée. »

Les autorités chinoises ont également convenu avec des experts mondiaux que les aliments importés présentent un faible risque de transmission du virus. Cela a semé la confusion à l'étranger sur les raisons pour lesquelles la Chine continue de tester et d'arrêter les expéditions.

Les tests sont « une mesure importante pour prévenir le risque de transmission du virus par les filières alimentaires importées via la la chaîne du froid », a expliqué Bi. « Il s'agit d'une mesure nécessaire prise pour protéger la santé de la population et n'interrompt pas le commerce international normal. »

Dans certains pays, les employés continuent de travailler même après avoir été infectés par le virus, ce qui augmente le risque de contamination des aliments, a expliqué Bi. Parce qu'il existe des cas groupés épidémiques dans certaines installations à l'étranger, la Chine a suspendu les importations de viande de 23 usines au total, dont le Brésil, le Royaume-Uni, les États-Unis et l'Allemagne, a-t-il dit.

Pour la crevette, la Chine est un acheteur beaucoup plus important que pour le saumon, a dit Nikolik de Rabobank. Les achats chinois sont à la même échelle qu'aux États-Unis et en Europe, et l'Équateur est l'un des principaux fournisseurs, a-t-il dit.

Les autorités douanières chinoises ont également testé un total de 227 934 échantillons et le reste des échantillons était négatif, a-t-il ajouté. Les crevettes testées positives ont été livrées dans les ports de Dalian et Xiamen et ont été détruites, selon le communiqué.

jeudi 28 mai 2020

Un rapport britannique souligne la forte utilisation d'antibiotiques dans le bétail américain et les préoccupations commerciales


« Un rapport britannique souligne la forte utilisation d'antibiotiques dans le bétail américain et les préoccupations commerciales », source CIDRAP News.

Un nouveau rapport montre que l'utilisation d'antibiotiques chez les animaux destinés à l'alimentation est beaucoup plus élevée aux États-Unis qu'au Royaume-Uni et avertit qu'un éventuel accord commercial américain avec la Grande-Bretagne risque d'inverser les progrès réalisés par les agriculteurs britanniques dans la réduction de l'utilisation d'antibiotiques dans le bétail.

À l'aide de données de la Food and Drug Administration des États-Unis, de la Veterinary Medicines Directorate, et de l’European Medicines Authority du Royaume-Uni et de l'Autorité européenne des médicaments, l'Alliance to Save Our Antibiotics, basée au Royaume-Uni, et Farm Antibiotic au Royaume-Uni, il a été comparé l'utilisation d'antibiotiques aux États-Unis et au Royaume-Uni par les espèces d'animaux d’élevage et a constaté que l'utilisation totale d'antibiotiques chez les animaux dans les élevages américains sont plus de cinq fois plus élevés que les animaux d’élevage britanniques, les bovins américains recevant huit à neuf fois plus d'antibiotiques que les bovins britanniques. La comparaison prend en compte la taille des différentes populations d'animaux d'élevage.

La comparaison a été effectuée pour souligner comment la sortie imminente du Royaume-Uni de l'Union européenne pourrait menacer les normes de sécurité des aliments et de bien-être animal. Le gouvernement envisageant de réduire les droits de douane sur l'importation de viande en provenance de pays avec lesquels il n'a pas actuellement d'accord de libre-échange, cela pourrait signifier une augmentation significative des importations de viande et de produits laitiers en provenance des États-Unis, qui ont des politiques moins restrictives sur l'utilisation des antibiotiques et des promoteurs de croissance chez les animaux que le Royaume-Uni ou l'UE. La plupart des viandes importées en Grande-Bretagne proviennent actuellement de l'UE.

« Les agriculteurs américains continuent de sur-utiliser massivement les antibiotiques malgré les avertissements croissants concernant la menace que cela représente pour la santé humaine », a dit le conseiller scientifique de l'Alliance, Cóilín Nunan, dans un communiqué de presse. « Les consommateurs britanniques devraient s'inquiéter si un accord commercial entre le Royaume-Uni et les États-Unis entraîne une augmentation des importations de viande et de produits laitiers américains produits de cette manière, car nous savons que les bactéries résistantes aux antibiotiques peuvent passer à l'homme par la chaîne alimentaire. »

Selon le rapport, les représentants et les lobbyistes de l'industrie américaine du bétail ont insisté sur le fait que dans tout accord commercial, les agriculteurs britanniques devraient adopter les normes américaines. Parmi les nombreuses préoccupations exprimées, le gouvernement américain s'oppose à l'interdiction de l'utilisation d'antibiotiques pour prévenir les maladies du bétail, comme l'a recommandé l'OMS. Une interdiction de l'UE sur le traitement antibiotique préventif entrera en vigueur en 2022.

Le rapport note que les agriculteurs britanniques ont réduit leur utilisation d'antibiotiques de 50% de 2014 à 2018, tandis que l'utilisation d'antibiotiques dans les élevages américains a augmenté de 9% en 2018 après plusieurs années de déclin.

lundi 18 mai 2020

France: Bienvenue dans le monde payant des labels anti-COVID-19


J’ai préféré commencer par une bonne nouvelle et partons au Portugal où selon le guide du routard,
Turismo de Portugal vient de créer le label «Clean & Safe» pour distinguer les établissements et entreprises (complexes touristiques, hébergements, entreprises d’animation touristique, agences de voyages…) qui garantissent le respect des exigences d'hygiène et de nettoyage afin de prévenir et d’éviter le Covid-19 ainsi que d'autres infections. Cette attestation, valable un an, est gratuite et optionnelle. 
Turismo de Portugal entend, via ce label, diffuser les bonnes pratiques auprès des professionnels, et rassurer les touristes. Le label Clean & Safe peut être obtenu en ligne depuis le 24 avril par les entreprises et des audits seront effectués par Turismo de Portugal, en coordination avec les entités compétentes, afin de valider ce label.

Vous avez entendu, ce label est gratuit !

Les mauvaises nouvelles nous viennent de France où est paru, dans les pages Econonie du quotidien Le Figaro.fr du 18 mai 2020, un article intitulé, « La guerre des labels «anti-Covid-19» est lancée ».
Les commerces et les entreprises souhaitent montrer à leurs clients qu’elles ont fait un travail de qualité sur le plan de la sécurité sanitaire.

Mauvaises nouvelles, en effet, car tout ce qui est proposé en France est payant … bienvenue donc dans le monde payant des labels anti-COVID-19 !

Les équipes municipales continuent notamment d'accompagner le déconfinement. Elles vont même aider les acteurs du secteur privé. Un exemple dans la ville de Colombes (Hauts-de-Seine), qui a fait appel à un cabinet d'audit pour labelliser les conditions d'accueil du public dans ses propres locaux. Et elle finance aussi une partie de ces vérifications pour le commerce qui le souhaite.

LCI précise que « La ville de Colombes a décidé de financer l'expertise d'une société d'audit pour vérifier la conformité des mesures sanitaires dans les crèches, écoles. La maire propose aussi de payer la moitié de la certification aux commerçants volontaires. »

Dans le domaine de l’hôtellerie, « Coronavirus : Accor et Bureau Veritas lancent un label autour de mesures sanitaires ».
Le nouveau label doit contribuer à la reprise efficace et en toute sécurité du secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Il aura pour vertu de définir les standards sanitaires applicables à tous les hôtels du Groupe Accor ainsi qu’aux autres chaînes et hôtels indépendants. Ce travail, mené avec des médecins et épidémiologistes, est élaboré en concertation avec les propriétaires Accor et les groupements représentant l’hôtellerie : UMIH, GNC, GNI.
Les travaux seront partagés dès la semaine prochaine au sein de l’Alliance France Tourisme ainsi qu’aux ministères concernés (Ministère du Tourisme, Ministère de la Santé et Ministère du Travail) afin qu’ils soient étroitement associés et valident les standards préconisés. Des propositions concrètes seront soumises en France puis en Europe aux différents gouvernements, ministères en charge et commissions pour le dé-confinement.

En effet, selon L’écho touristique, Gants, masques, distanciation : Accor prépare un standard sanitaire certifié pour tous les hôtels ...
Dans le même domaine, « Covid-19 : Viparis et Bureau Veritas créent un label pour assurer la sécurité sanitaire des sites »
Le label « SAVE V » est selon Viparis indispensable pour une reprise de l'événementiel et du voyage d'affaires.
Le coronavirus, comme tous les événements d'ampleur dans le tourisme, va imposer de nouvelles règles et obligation. Afin de ne pas attendre que l'Etat se penche sur la question, Viparis et Bureau Veritas ont créé un label qui s'impose comme étant « à la reprise d’activité et aux enjeux de sécurité sanitaire qui se poseront. »

L’Afnor, bien connue désormais pour son usine à gaz de fabrication des masques et de leur entretien, nous dit « Reprise d’activité et covid-19 : un label pour rassurer vos interlocuteurs ».
Difficile dilemme que de reprendre le chemin du travail tout en appliquant les mesures de prévention sanitaire contre le covid-19. Pour aider les entreprises à inspirer confiance et engager une reprise d’activité 100% sûre, AFNOR Certification propose un label : « Mesures sanitaires Covid-19, vérifié par AFNOR Certification ».

Il me semble, mais je ne suis pas un spécialiste, que la locution, « une reprise d’activité 100% sûre » est un brin exagérée, car personne ne songe à  une reprise d’activité à 99,99% »

« Grâce au nouveau label : « Mesures sanitaires Covid-19, vérifié par AFNOR Certification », il ne faut plus douter ...
AFNOR Certification vous propose une vérification sur site, adossée à l’ISO 45001 (la norme volontaire sur le management de la santé sécurité au travail) et aux fiches de la Direction générale du Travail, Le tout, déclinable par secteur d’activité. Pour le secteur du BTP, qui a dû suspendre de nombreux chantiers, la prestation sera menée en partenariat avec Apave. Concrètement, un évaluateur vient constater, in situ, que le référentiel de bonnes pratiques construit pour l’occasion est bien appliqué : distances minimales, procédures de nettoyage et de désinfection, etc.
Après acceptation du devis,
Si l’exercice est concluant, le label sera octroyé, reconnaissant ainsi le caractère sûr de l’environnement de travail. Un gage de confiance pour les collaborateurs qui y évoluent, les clients, visiteurs et partenaires qui s’y rendent, et les institutions représentatives du personnel (IRP). Le tout, avec l’impartialité et la robustesse du processus propre à la certification.

La société SGS n’est pas en reste et vous n'oublierez pas de noter que le terme ‘COVID-19’ a été soigneusement omis,
SGS SAFE RESTART a été conçue pour vous permettre un redémarrage rapide, en vous assurant que toutes les dispositions nécessaires ont été mises en place et en vous partageant les bonnes pratiques liées à la spécificité de vos métiers.
Elle est axée sur 3 éléments fondamentaux pour faire barrière à la propagation du Covid-19 :

- une organisation du travail adaptée

- des équipements de protection conformes

- une désinfection efficace et maîtrisée 
Notre offre peut conduire également à une labellisation pour vous permettre de communiquer sur vos engagements et la robustesse de vos protocoles de fonctionnement, et rassurer dans la durée vos collaborateurs, clients et partenaires.

Mise à jour du 19 mai 2020. Un ami du blog m'informe sur un (encore) nouveau label qui se dit COVID-free, sensé être utilisé dans le milieu du tourisme: 1er label indépendant pour un tourisme sécurisé. C'est sans doute free, mais payant ...

Mise à jour du 29 juin 2020. On lira dans la revue 60 millions de consommateursÀ quoi servent les labels anti-Covid des hôtels et restos ?

lundi 13 avril 2020

Le commerce agricole entre le Canada et les Etats-Unis miné par les subventions US, ce n'est pas juste !


Malgré l'épidémie de COVID-19, les affaires continuent, as uual ...

«It's not fair » (Ce n'est pas juste), source article paru sur le blog Agri 007 de Jim Romahn le 10 avril 2020.

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, vient d'annoncer qu'il y aura plus de subventions pour les agriculteurs.
Si vous voulez lui tenir tête, alors défendez-nous !

Cela vient s'ajouter aux milliards qui leur ont été accordés plus tôt pour compenser les pertes commerciales liées à la guerre tarifaire de Trump avec la Chine.

Avec l'ouverture des échanges entre le Canada et les États-Unis, ces subventions désavantagent considérablement nos agriculteurs.

Malgré des mois de plaidoyers, en particulier de la part des producteurs de bœuf, le gouvernement fédéral canadien n'a rien offert de nouveau.

Et c'est en réponse à l'impact du COVID-19 sur les agriculteurs, tout ce que les gouvernements canadiens, fédéral et provincial, ont offert, c'est plus de prêts, plus de dette, ce qui ajoute au désavantage concurrentiel des agriculteurs canadiens.

Ce n'est pas juste.

Le résultat du hennissement combiné des subventions commerciales américaines et des subventions COVID-19 à venir sera une économie agricole canadienne affaiblie et diminuée.

Complément du 19 avril 2020. Voilà que le gouvernement américain augment l'aide agricole américaine qui grimpe à 19 milliards de dollars, source Agri 007.
Ce qui a commencé à 15,5 milliards de dollars a grimpé à 19 milliards de dollars en aide du gouvernement fédéral à l'agriculture des États-Unis.

mardi 28 janvier 2020

L'échange sur les flux de marchandises plus que jamais nécessaire, selon le BfR


« L'échange sur les flux de marchandises plus que jamais nécessaire », source communication n°051/2019 du BfR du 18 décembre 2019.

L'édition actuelle de la publication scientifique du BfR, « Feed and food safety in times of global production and trade », donne un aperçu de l'état des recherches sur la sécurité des aliments pour les aliments pour animaux et les denrées alimentaires dans le commerce mondial. La demande mondiale d'aliments de haute qualité a conduit à ce que des matières premières et des produits pour l'alimentation animale et des denrées alimentaires de tous les continents soient aujourd'hui échangés et transformés.

Les auteurs présentent des exemples de l'état actuel des connaissances sur la contamination des aliments pour animaux et des denrées alimentaires (par exemple les poissons, les produits de la mer) et d'origine végétale (par exemple les herbes, les épices) par des toxines, des mycotoxines et des pathogènes.

L'importance des chaînes mondiales de produits de base pour la consommation quotidienne de substances potentiellement dangereuses dans les aliments est illustrée. De plus, une équipe d'auteurs explique de nouvelles méthodes pour suivre et identifier les germes pathogènes plus rapidement et plus efficacement. La publication scientifique sert principalement de source d'information pour le public professionnel et les personnes qui traitent ce sujet de manière professionnelle.

En période de flux mondiaux complexes de marchandises, la sécurité des aliments pour animaux et des denrées alimentaires doit être garantie. Le BfR en a tenu compte en se concentrant sur les chaînes de produits. Dans sa publication scientifique « Sécurité des aliments pour animaux et des denrées alimentaires en période de production et de commerce mondiaux », les dangers chimiques et microbiologiques posés par les denrées alimentaires et les aliments pour animaux ainsi que l'exposition des consommateurs sont examinés à la lumière du commerce mondial et illustrés à l'aide d'exemples concrets.

Les résultats des projets de recherche nationaux et internationaux du BfR ont été intégrés aux contributions scientifiques. Une vue d'ensemble détaillée est donnée sur l'influence des courants d'échanges internationaux sur la qualité et la sécurité sanitaire des aliments, tout en tenant compte des habitudes de consommation régionales de la population.

D'autres sujets sont la fraude alimentaire et l'authentification analytique des aliments pour animaux et des denrées alimentaires. Des méthodes modernes de biologie moléculaire sont présentées (analyse du génome complet, analyse métagénomique) pour investiguer sur les flambées de maladies et des outils logiciels pour l'évaluation des risques chimiques et microbiologiques des denrées alimentaires et des aliments pour animaux tout au long de la chaîne de production.

Les plus grands défis pour l'évaluation des risques et la communication à cet égard sont la disponibilité des données d'investigation et l'échange de connaissances sur les flux actuels de marchandises au niveau international.

En fin de publication, il est rapporté :

Néanmoins, à l’avenir, il sera nécessaire de continuer à renforcer et à maintenir des des ressources ouvertes qui soutiennent l'échange d'informations dans le domaine de l'évaluation des risques pour la sécurité sanitaire des aliments. Pour y parvenir, les tâches suivantes sont importantes à traiter:
  • Étendre et maintenir des infrastructures Internet pour l'organisation, le stockage, la récupération,
  • échange, interprétation et application de modèles (et de données) d'évaluation des risques
  • Étendre et maintenir des vocabulaires contrôlés harmonisés pour les termes et les concepts pertinents pour la modélisation de l'évaluation des risques
  • Développer de nouvelles bibliothèques de logiciels open source et des outils de conversion et soutenir l'amélioration des outils / bases de données / ressources existants facilitant l'adoption du format d'échange d'informations harmonisé proposé FSK-ML (FSK-ML : Food Safety Knowledge Markup Language)
  • S'engager avec la communauté mondiale de l'évaluation des risques pour la sécurité sanitaire des aliments et créer un large soutien et la conformité
Un effort dans le cadre de ces objectifs est la création de l'Initiative RAKIP. L’Initiative RAKIP servira de parapluie à toutes les agences qui souhaitent créer des actions synergiques dans les efforts initiés par l'Anses, le BfR et DTU Food.