Arsenic, cadmium, chrome, cuivre, nickel, mercure… Santé publique France publie les nouvelles données françaises d’exposition aux métaux de la population française issues de l’étude ESTEBAN. Cette étude a permis de décrire l’exposition à 27 métaux et de mesurer leur présence dans l’organisme des adultes, et pour la première fois à l’échelle nationale chez les enfants. Cette nouvelle photographie des imprégnations souligne que l’ensemble de la population est concerné. Il est donc nécessaire de maintenir les études de biosurveillance pour suivre l’évolution des expositions aux métaux et poursuivre les mesures visant à les réduire, en agissant en particulier sur les sources d’exposition, compte tenu de leurs effets néfastes sur la santé (cancérogénicité, effets osseux, rénaux, cardiovasculaires, neurotoxiques…).
(…) Les résultats publiés aujourd’hui concernant l’exposition aux métaux, comme le cadmium, le cuivre, le nickel ou encore le mercure, constituent le deuxième volet de cette grande étude de Biosurveillance menée par Santé publique France. Ces données s’ajoutent aux résultats publiés en septembre 2019 concernant les substances issues des produits d’usage courant et à ceux publiés en mars 2020 concernant le plomb.
Des métaux détectés chez l’ensemble de la population françaiseNaturellement présents dans l’environnement, les métaux peuvent être à l’origine de l’apparition maladies chroniques, de déficience immunitaire ou encore de cancers. La mesure de l’imprégnation de la population à ces substances, couplées au recueil d’informations de leurs comportements ou leurs habitudes alimentaires permettent d’identifier des sources d’expositions sur lesquelles agir afin de prévenir l’apparition de telles pathologies.
Des sources d’expositions différentes selon les métaux
Les déterminants de l’exposition mesurés, principalement alimentaires, étaient similaires à ceux observés dans la littérature :
- la consommation de poissons et de produits de la mer influençait les concentrations en arsenic, chrome, cadmium et mercure ;
- la consommation de céréales, celles en cadmium et lorsqu’elles provenaient de l’agriculture biologique, celles en cuivre ;
- la consommation de légumes issus de l’agriculture biologique, celle en cuivre.
D’autres déterminants connus ont également été observés :
- la consommation de tabac augmentait les concentrations en cadmium et cuivre ;
- les implants médicaux, celles en chrome ;
- les plombages, celles en mercure urinaire.
Quelques conseils pour réduire l’exposition à certains métaux
En étudiant à la fois les niveaux et les modes d’imprégnation, les résultats de l’étude Esteban permettent de rappeler la nécessité d’ancrer davantage la lutte contre le tabagisme y compris le tabagisme passif afin de réduire l’exposition au cadmiumEn effet, chez les adultes, le tabac entrainait une augmentation de plus de 50% d’imprégnation chez les fumeurs.
Par ailleurs, l’alimentation étant une des principales sources d’exposition, il apparait important de rappeler les recommandations du PNNS et de diversifier les sources d’aliments, notamment concernant les poissons. Le poisson et les produits de la mer ont beaucoup de qualités nutritionnelles mais leur consommation influence les concentrations en arsenic, cadmium, chrome et mercure. il est recommandé de consommer 2 fois par semaine du poisson dont un poisson gras en variant les espèces et les lieux de pêche.
NB; Pour la réduction du cuivre, je suggère soit de limiter son utilisation dans l'agriculture biologique ou soit de réduuire sa consommation de produits issus de l'agriclture biologique ...
Mise à jour du 6 juillet 2021. Selon La France Agricole, L’utilisation de cuivre dans les productions légumières en agriculture biologique pourrait expliquer le lien entre consommation de légume bio et augmentation de la concentration de cuivre chez les enfants.
Mise à jour du 7 juillet 2021.
Selon l'étude #Esteban @SantePubliqueFr, les enfants qui mangent #bio ont davantage de #cuivre dans leurs urines. Et si la chimiophobie tant manipulée par le lobby du bio (cf. @genefutures) contre l’agri conventionnelle leur revenait en pleine figure ? https://t.co/cFYFBYGHOt
— GRW (@AEGRW) July 6, 2021
Mise à jour du 8 juillet 2021.
Le cuivre est le symptôme de toute l'hypocrisie de l'idéologie bio :
- pesticide défini comme "naturel" alors que produit industriellement par décapage de cuivre à l'acide sulfurique,- pesticide bien plus toxique que le glyphosate, mais régime d'exception et silence médiatique. https://t.co/3igmSw3QmC— Laurent Pahpy (@LaurentPahpy) July 8, 2021
Mise à jour du 22 juillet 2021.
Quand @genefutures analyse l'étude @santepubliqueFR sur l'exposition des Français aux métaux lourds, c'est pour soigneusement omettre que notre imprégnation généralisée au #cuivre est due..à l’agriculture #bio. De l'intox...par omission. https://t.co/SQ9Abbs5wI
— GRW (@AEGRW) July 22, 2021
Mise à jour du 31 juillet 2021.
Le Canard Enchaîné nous expose les conclusions d’une étude sur l’exposition aux métaux lourds : plus les enfants consomment des légumes bio, plus la quantité de #cuivre augmente dans leur organisme! Car chaque année plus de 2000 tonnes de bouillie bordelaise sont utilisées! pic.twitter.com/PpHye6bOAu
— Pierre Dekan (@pier2kan) July 28, 2021
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