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vendredi 12 février 2021

L'agribashing existe dès l'école ...

Sans commentaire et merci à Mme Emmanuelle Ducros de sa vigilance ...

C'est à se taper la tête contre les murs. Nous n'avons jamais été en si bonne santé et si bien nourris.

 Pour bien voir de quoi il retourne j'ai mis en exergue ci-dessous le texte ...

Cliquez sur l'image pour l'agrandir

jeudi 11 février 2021

Les délires dangereux de Madame Pompili

Etiez-vous informés que nous allions changer de civilisation, de culture et de mode de vie ? Je le dis clairement et nettement, ce sera sans moi !

Avons-nous été consultés ?

Voilà, c'était une brève information, mais qui en dit long sur ce qui risque de nous arriver ...

Mise à jour du 11 avril 2021

mardi 9 février 2021

Pesticides: Quand la fondation Nicolas Hulot ne connaît pas son dossier !

 Cela commence par ce qu'il convenu d'appeler une fake-news,

Mais cela se poursuit ainsi,

Ou encore,

Mais comme cette fondation presiste, Madame Emmanuelle Ducros insiste,

Malhonnête ou mal informé, Nicola Hulot qui déclare en substance "« quel dommage qu’il n’y ait pas une étude complète sur la sortie du glypho pour voir, culture par culture, comment s’en sortir »?

C'est la journée du mensonge????

Mise à jour du 10 février 2021. On lira cet article de seppi, Pesticides et Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme : mensonge d'ONG ou incurie médiatique ?

L'utilisation des pesticides aurait augmenté de 25 % en dix ans 

Mise à jour du 12 février 2021. On lira dans Le PointLes médias sont-ils en train de précipiter le déclin de l’agriculture française ? Extrait.

Tribune. L’écrivain Jean-Paul Pelras, ancien maraîcher, exhorte les médias à vérifier les informations qu’ils publient sur les sujets agricoles.

Si la question a de quoi surprendre, elle découle pourtant d'un certain constat. Depuis quelques années, défenseurs de l'environnement et journalistes retournent la terre pour en extraire cette portion consubstantielle d'idéologie qui alimente leurs fonds de commerce respectifs. Ils la retournent sans jamais utiliser le moindre outil susceptible d'user les corps et de vider les trésoreries. Car il est désormais inutile de se baisser pour tirer profit de son travail, puisqu'il suffit, en thésaurisant sur la pensée ambiante, de s'occuper de celui des autres. De préférence en le stigmatisant pour que l'affaire soit encore plus rentable.

Prenons pour exemple la dernière saillie de la Fondation Nicolas Hulot rebaptisée « Pour la nature et l'homme » qui communique depuis quelques jours sur l'augmentation de l'utilisation des pesticides. Mis à part Géraldine Woessner pour le journal Le Point et Emmanuelle Ducros pour L'Opinion qui se sont attachées, avec des données étayées, à apporter une contradiction sur certains points du rapport, la quasi-totalité de la galaxie médiatique s'est emparée, sans aucun esprit critique, de cette information forcément à charge contre le monde agricole.

Mise à jour du 16 février 2021. On lira dans les Nouvelles fraîches d'Olivier MasbouQuand Denormandie se paye Hulot ...
Décidement, il me faut prendre l’habitude de complimenter le ministre de l’Agriculture. En principe, ce n’est pas le genre de la maison, mais objectivement, je trouve, et je ne suis pas le seul, Julien Denormandie courageux dans ses réponses au lobby écolo. Son tweet, en réaction au ‘rapport’ de la Fondation Nicolas Hulot sur les pesticides, abondamment repris par la presse dite ‘grande’, en est encore la preuve : « Arrêtons de faire croire que la transition n’est pas en cours ou que l’agriculture s’y opposerait ! C’est dégradant et c’est faux ». ‘Dégradant’ et ‘Faux’, dommage que cette réponse n’ait pas eu autant de reprises que le ‘faux’ et ‘dégradant’ rapport de NH… 

Mise à jour du 17 février 2021. On lira la Lettre à Christiane Lambert : «M. Hulot doit s’excuser !» [par Jean-Paul Pelras].

Mise à jour du 26 février 2021. D'après Mme Emmanuelle Ducros, à lire dans @FranceAgricole, après les manipulations de la Fondation Hulot. Le fantastique cynisme des activistes, le formidable problème de relations publiques de l'agriculture et l'incroyable paresse des médias face à la complexité. Par André Heitz (@SeppiWackes). 

Mise à jour du 2 mars 2021. On écoutera Pascal Perri dans cette vidéo ci-dessous,

dimanche 7 février 2021

Lettre à Marion Cotillard et Juliette Binoche (Par Jean-Paul Pelras)

Lettre à Marion Cotillard et Juliette Binoche (Par Jean-Paul Pelras). Lettre parue dans l'agri du 5 février 2021.

Mesdames,

«On l’a fait, on a gagné, vous avez gagné» C’est le message que vous diffusez dans une vidéo où, avec une vingtaine de contributeurs, vous criez victoire car vous êtes parvenu(e)s à faire condamner l’Etat Français pour inaction climatique. Ce qui pourrait, avec un second jugement, contraindre notre pays à prendre de nouvelles mesures couteuses et contraignantes pour ses ressortissants. L’Etat Français, autrement dit la Nation, autrement dit le peuple, autrement dit 67 millions de personnes qui n’ont pas forcément envie de payer et de se soumettre car des personnalités publiques tentent d’influencer l’opinion en recueillant 2,3 millions de signatures favorables à leurs messages.

Experts dans la stratégie de l’échantillon, les écologistes nous ont démontré, à ce titre, qu’avec moins de 2 % des suffrages et quelques surprenantes coalitions, ils savent, notamment lors des élections présidentielles, imposer un dogme dont les dommages collatéraux finissent tôt ou tard par impacter l’escarcelle du contribuable français. Celui qui n’a pas suffisamment de talent ou de charme pour gravir les marches du Festival de Cannes, ni suffisamment d’argent pour passer sa vie dans ces avions qui vous transportent de continent en continent.

Lorsque vous dites « vous avez gagné », je ne pense pas que la population française ait remporté quoi que ce soit. Alors qu’en revanche cette « Affaire du siècle » vous permet d’officier du bon côté des consciences, une fois encore grâce au prisme des médias. Votre action soutenue par « Greenpeace », « Oxfam » dirigée par l’ancienne ministre Cécile Duflot, « Notre affaire à tous » et la « Fondation pour la nature et l’Homme » (ex fondation Nicolas Hulot) suscite un changement de modèle qui implique la quasi-totalité des activités économiques. Ces activités qui tendent, et nous le voyons avec la crise que nous sommes en train de traverser, à passer au second plan. Ces activités que vous êtes une poignée, issus pour la plupart de sphères privilégiées, à accuser, sont pourtant celles qui génèrent l’emploi, qui nourrissent, habillent, abritent, soignent, éduquent, éclairent, réchauffent, transportent, 7 milliards d’individus. Pour parler de l’outil et prétendre que l’on peut s’en passer il faut, à minima en connaître le prix et l’utilité.

Etes-vous, Mesdames, égéries par ailleurs de campagnes publicitaires très lucratives, les mieux placées pour dénoncer ce consumérisme auquel vous nous incitez ? Comment pouvons-nous accepter pareilles pirouettes de la part de celles qui perçoivent en une année ce que le commun des mortels ne peut espérer gagner en une vie ? Cet argumentaire, vous le connaissez et je vous en avais adressé, Madame Binoche, un extrait dans une lettre ouverte publiée en mai dernier.

Je réitère ici mon opinion en maintenant que vous n’êtes, ni l’une ni l’autre, légitimes pour revendiquer quoi que ce soit au nom du peuple Français, pour traduire l’Etat en justice, pour influencer un débat susceptible d’encourager de nouvelles mesures coercitives, de nouvelles impositions à celles et ceux qui, contrairement à vous, ont besoin d’une voiture pour se déplacer, qui n’ont d’autre choix que celui d’aller au supermarché faire leurs commissions, qui doivent se chauffer et s’éclairer en surveillant leurs factures d’électricité, qui partent, quand ils le peuvent, en vacances chez le pépé car ils n’ont pas les moyens de se payer les Bahamas ou la Californie.

Parce si le monde doit changer, celui que vous représentez doit, à son tour, faire preuve d’un peu moins de suffisance, d’un peu moins de fatuité. Ne vous croyez surtout pas, Mesdames, obligées de nous représenter car votre statut vous confère une quelconque notoriété. C’est en cela aussi que notre société doit évoluer. Car nous n’avons plus à subir l’idéologie et les opinions de ceux qui, parce qu’ils portent un nom, croient détenir la vérité.

Jean-Paul Pelras

mardi 22 décembre 2020

Préférez-vous l'écologie de la raison versus l'écologie de l'injonction ?

L'écologie de l'injonction, nous avons eu quelques exemples avec Mme Barabara Pompili, ci-devant ministre de la dite transition écologique, on en avait eu quelques exemples dans les articles, L'écologie idéologique va-t-elle entrer dans nos vies ? Non, merci ! et Néocotinoides : Les mensonges de Mme Barbara Pompili ... 

Voilà que le ministre de l'agriculture, M. Deormandie prône une écologie de raison, mais je ne crois que cela va signifier l'abandon de l'interdiction du glyphosate, à vous de voir avec ces quelques documents ci-après ...

J'espère que vous avez bien suivi et voici ce qu'en dit le quotidien économique Les Echos du 22 décembre 2020,
Le ministre de l'agriculture se dresse «contre l'écologie de l'injonction»
Julien Denormandie refuse de détruire l'agriculture française au nom de l'écologie si c'est pour recourir à des importations de pays beaucoup moins précautionneux.

Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, s'est emporté mardi matin contre «l'écologie de l'injonction». «Je refuse de détruire des pans entiers de l'agriculture au nom de l'écologie de l'injonction si cela nous amène à remplacer notre production par des produits arrivant de pays dont les normes environnementales sont bien moindres», a lancé le ministre sur «France Inter».

Ce qui aurait pu être le cas si «le gouvernement n'avait pas autorisé les néonicotinoïdes pour lutter contre la jaunisse de la betterave, pour laquelle il n'y a pas encore d'alternative. On aurait fermé des sucreries et on aurait dû importer du sucre», a-t-il ajouté. Un tiers de la récolte de betteraves a été détruit par la jaunisse en 2020. «Si l'écologie de l'injonction consiste à tuer des filières et à se fiche de ce qui se passe loin des yeux, alors cette écologie je la combats. Il faut cesser d'opposer l'agriculture et l'écologie.»

«Combien de consommateurs, qui réclament plus et encore plus des agriculteurs français ont le réflexe d'acheter des produits français ensuite ?», s'est-il interrogé. Le tiers des aides européennes dans la nouvelle Politique agricole commune seront liées au cours des cinq prochaines années aux efforts supplémentaires des agriculteurs à l'égard de l'environnement. 

C'est ce qu'on appelle le même temps macronien, attendons le prochain match ?

Il reste désormais où cela va nous mener ...

Mise à jour du 14 avril 2021.

mercredi 16 décembre 2020

Il était une fois l'agriculture et le syndrome de Diogène à Paris

Merci à Gil Rivière-Wekstein d'agriculture & environnement de m'avoir fait fait vivre ce grand moment d'agriculture parisienne ...

Vision du syndrome de Diogène à Paris avec des jardins à la Française, une pathologie chronique parisienne des écolos bobos … 

jeudi 10 décembre 2020

Passées les bornes, il n'y a plus de limites au ministère de l'écologie : Diffusion d'une vidéo d'une illuminée complotiste

Passées les bornes, il n'y a plus de limites au ministère de l'écologie de la France, chaque jour une nouveauté plus verte qu'une autre, avec cette fois-ci un petit grain de complotisme et de folie ... 

Faites comme moi au moment des fêtes de Noël, formez le voeu de changer de ministre au comportement de plus en plus déroutant voire inquiétant ...

NB : On lira sans modération ici, les articles sur Vandana Shiva parus sur le blog de seppi.

Complément du 12 décembre 2020. On lira de seppi, Scandale ! Le Ministère de la Transition Écologique fait de la publicité pour l'imposteure Vandana Shiva.

Mise à jour du 14 avril 2021

mardi 8 décembre 2020

L'écologie idéologique va-t-elle entrer dans nos vies ? Non, merci !

Au secours Georges Orwell, le camp du bien veut entrer dans nos vies, et si on n'était pas d'accord, que va-t-on faire ? On peut toujours commencer par dire, Pompili, Non, merci  !

Complément car on ne s'en lasse pas d'écouter ces pseudo-écologistes ...

Mise à jour du 14 avril 2021.  

vendredi 4 décembre 2020

France : Le bilan de l'idéologie dans la culture 2020 des betteraves, un désastre économique !

 Merci à Madame Emmanuelle Ducros de L'Opinion,

lundi 30 novembre 2020

La nouvelle folie à la mode, l'écocide

Voici des extraits de deux articles parus ces jours-ci qui ont retenu mon attention ...

«Le coup de grâce pour l’économie du pays? La création d’un délit d’“écocide”», par Édouard Tétreau, source Le Figaro.fr du 30 novembre 2020.
Il ne manquait plus que ça: le gouvernement veut appliquer la préconisation de la Convention citoyenne pour le climat visant à instituer un délit d’«écocide» dans le code pénal, s’alarme l’essayiste.
Saint-Louis, Colbert et Tocqueville, revenez, ils sont devenus fous! La France, qui a pu dans le passé glorifier l’équité et la justice, l’esprit d’entreprise et l’industrie, l’équilibre et la liberté, est en train de tourner le dos à ses valeurs cardinales, pour embrasser le pire. Voilà huit jours, le ministre de la Justice et la ministre de l’Environnement ont annoncé la nouvelle priorité législative du gouvernement pour le début de l’année prochaine: la création d’un délit d’«écocide».
ce qui compte aujourd'hui, c'est de traquer, punir et emprisonner toutes celles et ceux qui auront même de façon non intentionnelle « mis en danger l'environnement » que la pollution ait eu lieu ou non. Ce qui fait tout de même beaucoup de monde.
Autre point de vue, sur le blog Hastable, voici des extraits d'un article du 27 novembre 2020, « Barbara Pompili instaure l’écocide et le pratique dans la foulée »,
En effet, toutes les lois existent déjà pour sanctionner lourdement ceux qui polluent. Il n’y a absolument pas besoin d’une ligne de plus pour condamner ceux qui font déjà des dégâts environnementaux. En revanche, il est évident que l’État est absolument infoutu d’appliquer ces lois. Sur l’ensemble du territoire, il n’est déjà pas capable de faire régner l’ordre, il n’est pas davantage capable d’exercer un semblant de justice pour les affaires de droit commun, pourtant bien plus faciles à définir, juger et sanctionner ; il n’y a que les cerveaux fous de ces petits scribouillards grotesques et de ces ministricules gesticulants qui croient encore qu’ajouter une loi permettra de faire autre chose que du vent, ce vent putride qu’ils produisent et agitent à chaque fois qu’ils ouvrent leur bec pour débiter leurs âneries bienpensantes.
Pompili, Dupond-Moretti ne sont qu’une nouvelle occurrence d’idiots inutiles de la République qui n’a jamais été aussi corrompue qu’elle ploie visiblement sous la charge de ses lois surnuméraires : «Corruptissima republica plurimae leges» comme disait Tacite. © H16. Publié avec l’aimable autorisation de l’auteur (son site).
Bon, ben, déjà, je ne voulais pas sauver la planète, car ne crois plus aux slogans depuis un temps certain, et en plus, j'ai un véhicule diesel, je crois que je suis bon la rééducation …

mardi 24 novembre 2020

Quand Radio France courtise les lobbys écolos sur le dos des contribuables

Dans les
Nouvelles fraîches du blog-notes dOlivier Masbou du 23 novembre 2020, j'ai relevé « Environnement : la ‘générosité’ de Radio France »
Radio France présente dans un communiqué sa «nouvelle approche publicitaire qui valorisera les initiatives et les acteurs agissant activement en faveur de la transition écologique». Le groupe annonce ainsi la création «d’une série de nouveaux espaces publicitaires responsables» dès le 1er janvier 2021. 
3 nouveaux espaces publicitaires sont ainsi créés : un «Espace solidaire» c’est à dire de la publicité (plus de 10h par an) accordée gratuitement à «des acteurs qui agissent activement en faveur de la transition écologique» (ONG, associations voire acteurs du privé).
«L’identification des acteurs et messages éligibles fera l’objet d’une procédure juste et équitable» croit utile de préciser Radio France, comme si l’on pouvait en douter ! ; un «Espace éco-responsable» soit des écrans publicitaires à des heures de grande écoute «accessibles pour les produits-éco responsables à un tarif de -40%». Les annonces éligibles seront sélectionnées sur la base des 100 labels environnementaux listés et recommandés par l’Ademe ; enfin un «Espace responsable» dédié au numérique. «Nous avons choisi une démarche vertueuse, qui donne accès à nos antennes à des acteurs engagés et encourage l’ensemble des annonceurs à faire leur transition» s’enorgueillit Sibyle Veil, PDG de Radio France.
En 2019, le budget du groupe Radio France était de 673,9 millions d’euros : 91,5 millions d’euros de ressources propres, soit 13,6 % du CA (dont environ 55 millions de recettes publicitaires) et 582,4 millions provenant de la Contribution à l’audiovisuel public (la redevance et les impôts) ; c’est-à-dire l’argent des Français. Facile d’être généreux avec l’argent des autres ! Au fait, en 2019, le résultat net comptable affichait un déficit de 18,2 millions d’euros. 
Pas grave, l’Etat, c’est-à-dire nous, bouchera les trous.
Le blog Alerte Environnement avait précédé Olivier Masbou avec ce titre, Publicité : « Quand Radio France offre des centaines de milliers d’euros aux lobbys bio et écologistes ».
Radio France l’a annoncé en fanfare : la chaîne de radios du service public met en place dès janvier de nouveaux «espaces publicitaires responsables», gratuits ou à tarifs préférentiels, en faveur des acteurs mobilisés pour la transition écologique.
Tout est précisé dans ce communiqué de Radio France ...
Ces mesures sont donc un véritable scandale financé avec notre propre argent et dont profiteront sans doute quelques lobbys ayant atteint le graal : la promotion gratuite de leur propagande! Reste la question de la légalité de tout ça : comment justifier les refus de tarifs préférentiels? Bon courage aux juristes…

mercredi 28 octobre 2020

Néonicotinoïdes, glyphosate... ces surtranspositions qui pénalisent la France » de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion

Je reprends bien volontiers cet
article de seppi du 27 octobre 2020, «« Néonicotinoïdes, glyphosate... ces surtranspositions qui pénalisent la France » de Mme Emmanuelle Ducros dans l'Opinion »

L'annonce par l'ANSES des nouvelles «règles du jeu» pour l'utilisation d'herbicides à base de glyphosate a donné à Mme Emmanuelle Ducros l'occasion de dénoncer – une fois de plus – la politique suicidaire d'une France «meilleure élève de la classe» en matière – prétendument – agro-environnementale.


Si vous voulez vous informer, lisez... Si vous voulez garder le moral et vos illusions sur l'état de l'agriculture (de la production alimentaire) française, abstenez-vous... et ne lisez pas la suite.

La conclusion de l'article :
« Pendant ce temps, les filières françaises tombent au champ d’honneur, telles ces fameux « héros morts » [de Mme Christiane Lambert]. La filière betteravière a sauvé sa peau – si elle trouve une alternative aux NNI sous trois ans. Le colza, privé lui aussi d’enrobage de semences insecticides, a vu ses surfaces se réduire d’un tiers en trois ans, alors que l’indépendance en oléoprotéagineux n’a jamais été aussi cruciale. Nos vergers ont perdu 40 % de leurs surfaces en 20 ans. Nos productions de légumes se ratatinent. Des filières d’excellence comme la noisette et la moutarde sont sans solution face aux ravageurs. En 2019, la France, ex-fer de lance de l’Europe agricole, est devenue dépendante de ses voisins européens, plus pragmatiques face à la nécessité de défendre les cultures, pour se nourrir. »

Et pour compléter le tout laissons la parole au ministre de l'agriculture, décidément très surprenant,  lors du débat au Sénat le 27 octobre 2020 sur la Mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques

En effet, le Sénat a adopté le projet de loi relatif aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières, adopté par l'Assemblée nationale.

jeudi 15 octobre 2020

Les écologistes doivent s'adapter à un monde qui change, selon Emmanuelle Charpentier

 Un tweet de M. Emmanuel Rumy me va droit au coeur  ... et je voulais vous en faire profiter ...

Complément du 19 octobre 2020. On lira Emmanuelle Charpentier prix Nobel de Chimie, France prix Nobel d’Idéologie, article de Jean-Paul Oury dans European scientist du 16 octobre 2020.

 

lundi 12 octobre 2020

Réponses d'un agriculteur aux mensonges et inexactitudes de Monsieur Yannick Jadot

Décidément, c'est une marque de fabrique des écologistes ou tout du moins ceux qui en font profession politique d'écologiste de salon, semant durant le week-end sur les plateaux de télé et radio des mensonges et inexactitudes. Vous avez pu en avoir un bel exemple avec la ministre de l'écologie, Mme Barbara Pompili, ici ; voici le tour d'un déjà récidiviste en la personne de Monsieur Yannick Jadot ...

Complément du 14 octobre 2020. On écoutera cette vidéo de Gil Rivière-Wekstein à propos de soit-disant, La culture du maïs est grande consommatrice d'eau ...

mercredi 7 octobre 2020

'Néocotinoides : une loi et après ?' par Mme Emmanuelle Ducros

 #neocotinoides : une loi et après ?

lundi 5 octobre 2020

Glyphosate: le mensonge confronté à la réalité, par Gérard Kafadaroff, membre du Collectif Science-Technologies-Actions (STA)

«Glyphosate: le mensonge confronté à la réalité», la tribune de Gérard Kafadaroff parue dans l'Opinion le 5 octobre 2020.
« Etonnamment, les scientifiques et leurs organisations resteront muets ou très discrets face à ce scandale politique. Aucune voix forte dans l’intelligentsia française ne viendra secouer le conditionnement de la population »
Le 27 novembre 2017, jour où les Etats membres de l’Union européenne ont voté le renouvellement de l’autorisation du glyphosate pour cinq ans, le Président Macron publiait sur Twitter le message suivant : « J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées et au plus tard dans 3 ans » ! Une décision strictement politique pour satisfaire les exigences de Nicolas Hulot Ministre de l’écologie et surtout celles de l’électorat écolo. Une décision précipitée, sans concertation avec les experts scientifiques ni les responsables agricoles, sans analyse risques/bénéfices, sans étude d’impact.

Naïveté et ignorance
Une décision naïve, une alternative au glyphosate ne pouvant se trouver en trois ans, surtout en France qui n’a plus d’industrie phytosanitaire. Une décision trouvant prétexte dans le classement «cancérogène probable» du glyphosate en mars 2015 par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer) tout en occultant les avis de toutes les autres agences sanitaires, française (ANSES), européennes (EFSA, ECHA) et internationales (*) et même celui de l’OMS, maison mère du CIRC.

Ne sera même pas prise en compte la vaste étude de cohorte américaine (Agricultural Health Study) publiée en novembre 2017 portant sur 54 000 agriculteurs suivis pendant plus de vingt ans et concluant à l’absence de lien entre exposition au glyphosate et cancer. Pas plus que les conflits d’intérêts et l’absence de transparence du CIRC (**) qui auraient justifié une grande prudence sur ses avis et une enquête sur son fonctionnement ! Une décision ignorant délibérément que nombre de produits courants et largement consommés sont aussi classés «cancérogène probable», comme la viande rouge.


Peut-être aussi le retour d’expérience exceptionnel de près d’un demi-siècle d’utilisation dans le monde sans problème ! Les contacts s’engagent avec les professionnels, de nouvelles études sont lancées, des budgets alloués, des commissions créées et les rétropédalages vont se succéder : pas d’interdiction sans solutions alternatives, « pas d’interdiction à 100 % », dérogations pour l’agriculture de conservation des sols, les terrains « non mécanisables », les cultures légumières sous contrat. La dangerosité du glyphosate serait-elle à géométrie variable ? Réelle pour certains agriculteurs et pas pour d’autres ?
L’interdiction ciblée du glyphosate est ingérable et s’avère un pseudo-compromis, un «en même temps» cherchant à satisfaire écolos et agriculteurs.
Ingérable
On a oublié que le glyphosate dès sa mise en marché en 1974 a surtout été utilisé pour détruire les mauvaises herbes vivaces, difficiles à combattre, comme le chiendent et le liseron. Il a contribué à réduire fortement ces adventices vivaces beaucoup moins présentes aujourd’hui dans les vignes et les champs, mais une interdiction du glyphosate conduira au retour de ces mauvaises herbes pour de très nombreux agriculteurs sans véritable alternative efficace. Faudra-t-il de nouvelles dérogations ? Mais comment gérer ces dérogations ? Par une armée de contrôleurs assermentés sur le terrain ? L’interdiction ciblée du glyphosate est ingérable et s’avère un pseudo-compromis, un «en même temps» cherchant à satisfaire écolos et agriculteurs.

En réalité, la plupart des responsables politiques savent que le glyphosate ne présente pas de risque cancérigène et qu’il est l’un des produits phytopharmaceutiques les plus sûrs, mais impossible pour eux de se dédire alors que le matraquage militant et médiatique est parvenu en quelques années à discréditer ce désherbant aux yeux de l’opinion. Les politiques les plus avisés savent que la toxicité aiguë par voie orale du glyphosate est faible, plus faible que celle du sel de cuisine, mais défendre le glyphosate en France, rétablir la vérité serait un suicide politique. Un mensonge répété des milliers de fois est devenu vérité même pour les esprits les plus éclairés !

Les informations venues des Etats-Unis reprises dans les médias concernant des jugements de jurys populaires rendant le glyphosate responsable de cas de cancers (sur la base de critères de responsabilité juridique déconnectés de la réalité scientifique) alimentera la peur, mais le comportement cupide de cabinets d’avocats prédateurs sera ignoré.

Agriculture administrée
Etonnamment, les scientifiques et leurs organisations resteront muets ou très discrets face à ce scandale politique. Aucune voix forte dans l’intelligentsia française ne viendra secouer le conditionnement de la population. Et parmi les médias friands de sensationnalisme, France Télévisions se distinguera par ses reportages alarmistes et trompeurs sur le glyphosate indignes d’une chaîne publique d’informations.
L’esprit critique, le comportement rationnel, l’intérêt du pays cèdent progressivement le pas à une paresse intellectuelle, au culte paralysant de la précaution et à des calculs électoraux à court terme.
A défaut d’une agriculture s’appuyant sur l’innovation technologique, se développe une agriculture administrée sous la férule du ministère de l’Ecologie qui a déjà pris le pas sur le ministère de l’Agriculture ou celui de la Recherche ! Il est clair que l’intérêt des politiques pour l’agriculture se mesure, au fil du temps, non pas à sa fonction première de nourrir la population, son importance économique, à son intérêt pour la souveraineté alimentaire ou au bien-être des agriculteurs mais à son impact sur l’environnement et surtout à son poids électoral déclinant.

Combat anti-écologique
Les écolos radicaux militant pour l’interdiction du glyphosate, ignorent ou feignent d’ignorer que leur combat n’a que peu de rapport avec la véritable discipline scientifique qu’est l’écologie. Sans glyphosate, et au-delà des surcoûts engendrés, c’est davantage de travail mécanique du sol, de carburant, d’émission de CO2, c’est davantage d’érosion, c’est la vie biologique et la fertilité des sols affectées. L’aveuglement de l’écologie politique conduisant à des solutions contraires à un véritable progrès écologique n’est pas nouveau à l’instar du maïs Bt génétiquement modifié, interdit en France, alors qu’il évite des traitements insecticides et est plus sain pour le consommateur. Même erreur dans un autre domaine avec l’arrêt de Fessenheim et d’autres centrales nucléaires dont l’arrêt est programmé, qui ont pourtant permis à la France d’être un pays parmi les plus faibles émetteurs de CO2 avec une électricité bon marché. Plus grave, cet aveuglement idéologique a contaminé les responsables politiques sans qu’une réelle opposition, s’appuyant sur l’expertise scientifique et la confrontation au réel, se manifeste.

L’esprit critique, le comportement rationnel, l’intérêt du pays cèdent progressivement le pas à une paresse intellectuelle, au culte paralysant de la précaution et à des calculs électoraux à court terme. Le glyphosate, au-delà du mensonge politique, est révélateur de la dérive de nos gouvernants et de la société !


Gérard Kafadaroff est ingénieur agronome, membre du Collectif Science-Technologies-Actions (STA).

jeudi 1 octobre 2020

A propos de l'enfer vert

Paru dans Le Figaro du 1er octobre 2020, découvrez l'épisode « L'enfer vert » par Gaëtan de Capèle dans le podcast de L'édito du Figaro ; c'est à écouter, ici.

Voici un extrait,
C’était, paraît-il, novateur et d’une habileté politique sans pareille: confier à 150 Français tirés au sort - mais cornaqués par quelques experts engagés - le soin d’élaborer tout un programme pour préserver l’environnement. Cent cinquante propositions décapantes et une poignée de victoires écologistes aux municipales plus tard, le piège se referme. Voilà Emmanuel Macron sommé de retranscrire noir sur blanc dans la loi, comme il s’y est imprudemment engagé, les idées saugrenues de la Convention citoyenne, pimentées d’un fumet vert-rouge. Nous quittons ici le registre des loufoqueries locales - haro sur le sapin de Noël et sur le Tour de France, coupables de contrarier la bonne marche de la planète - pour entrer dans le dur. La liste des exigences des nouveaux apôtres du climat fait frémir: refus de la 5G, interdiction totale des pesticides, sortie du nucléaire, taxation des voitures et des avions, restriction de la consommation de viande, bannissement de la publicité, limitation du transport aérien sur le territoire national. Bienvenue dans l'enfer vert.

mardi 15 septembre 2020

Quand Barbara Pompili insulte l’Anses et la science …

Je relaie bien volontiers l’article d’Alerte Environnement, « Barbara Pompili insulte l’Anses (et la science) en pactisant avec les marchands de peur Nicolino and Co ».
Tant pis si « Nous voulons des coquelicots » n’est pas crédible, y compris dans son appellation, tant pis si son animateur principal est un homme qui n’hésite pas à appeler à la violence physique contre ceux qui ne partagent pas sa vision du monde sans jamais préciser qui (histoire d’échapper aux tribunaux), tant pis si ce collectif ne pèse pas autant qu’il l’affirme (n’importe qui peut signer 50 ou 200 fois leurs pétitions)…
Le ministre de la Transition écologique Barbara Pompili vient d’apporter un soutien regrettable à « Nous voulons des coquelicots » en signant leur appel contre les pesticides de synthèse, mais pas ceux utilisés dans le bio malgré une dangerosité similaire et une absence de risque pour les synthétiques et les bios (pour comprendre la différence entre « danger » et « risque », cliquez ici).
Le lobby bio qui finance en grande partie l’initiative (Générations Futures, Biocoop, etc. Voir la liste diffusée en page 5 de ce document) n’est peut-être pas pour rien dans cet oubli… Tant pis si le ministère de la Transition écologique et solidaire est le ministère de tutelle de l’Anses, autorité sanitaire allègrement insultée par « Nous voulons des coquelicots » sur le dossier des SDHI.
Si ce n’est pas un véritable coup de poignard dans le dos de Roger Genet, le directeur de l’Anses…
En même temps, il n’est pas le premier à souffrir des ambitions et de l’opportunisme de cette politicienne sans scrupule !
Mise à jour du 19 septembre 2020. On lire l’article d’André Heitz, « Un scandale d'État ! La ministre Barbara Pompili signe une pétition et s'auto-interpelle... » 

Mise à jour du 23 septembre 2020. On lira la lettre ouverte de  Jean-Paul Pelras, Lettre ouverte à Jean Castex sur les agriculteurs.
« Monsieur le Premier Ministre,

En juillet dernier, alors que vous veniez d'être nommé à Matignon, vous m'écriviez dans le cadre d'un échange amical « espérer pouvoir compter sur moi pour vous signaler ce qui mérite de l'être. Il faut recoudre et cicatriser ce pays. » Voilà que l'actualité me donne l'occasion de vous interpeller sur ce terrain que nous connaissons bien tous les deux, puisqu'il s'agit de celui de la ruralité et de l'agriculture. 
En revanche, qu'une ministre de votre gouvernement puisse « partager l'appel de ce mouvement » en suscitant la satisfaction d'un président d'association pose réellement question. 
Car le monde agricole est en droit de se demander désormais quelles orientations vont être prises, qui sera écouté et dans quelles proportions le modèle qui permet de garantir notre sécurité alimentaire va être préservé. (...)
Arrêtons donc de laisser dire n'importe quoi, car, chaque jour, les paysans français nourrissent 67 millions de personnes. Chaque jour, jour après jour et sans bricoler. Qui a suffisamment de force, de courage, de conviction et d'expérience pour assumer cette responsabilité ?
Mise à jour du 4 octobre 2020. On lira aussi un article de seppi, Une ministre s'oublie... le Secrétaire général de la FNSEA a mal à sa République.

Mise à jour du 6 octobre 2020. L'excellent blog-notes d'Olivier Masbou rapporte La pression des coquelicots sur Pompili.

La presse a largement rendu compte de la signature de l’Appel des coquelicots par Barbara Pompil, ministre de la Transition écologique. Très fière de sa prise, l’association raconte, sur son site internet, comment elle a obtenu cette signature. Les représentants de l’association ont lu devant la ministre une « Plainte morale à l’encontre de Madame Barbara Pompili ». « La crise de la vie sur Terre, et donc en France, est totale. Vous le savez, mais vous faites semblant qu’il n’en est rien » écrivent les auteurs. « Madame Pompili, vous êtes responsable. Vous êtes responsable personnellement, et nous n’acceptons pas les subterfuges habituels » poursuivent-ils. « Le mouvement des coquelicots dépose ce 15 septembre 2020 une plainte majeure contre vous. Elle n’est pas pénale, elle est morale. Et fondamentale. C’est une plainte solennelle pour non-respect de votre propre parole. C’est une plainte pour non-assistance à des milliards d’êtres vivants en danger de mort immédiate, dont le peuple des abeilles n’est qu’une première ligne. C’est une plainte qui restera. Cette flétrissure vous suivra tout au long de votre vie. À moins que? ». A moins que la ministre signe. C’est ce qu’elle a fait « sous les regards consternés de ses conseillers » se félicite le site NousVoulonsDesCoquelicots.

Qu’est-ce qui est le plus surprenant ? Le plus incroyable ? Qu’une association exerce une énorme pression morale sur un ministre ? Que le ministre cède à cette pression ? Que l’association revendique cette pression, et s’en félicite en la rendant publique ? Les 3 ?