« Pendant ce temps, les filières françaises tombent au champ d’honneur, telles ces fameux « héros morts » [de Mme Christiane Lambert]. La filière betteravière a sauvé sa peau – si elle trouve une alternative aux NNI sous trois ans. Le colza, privé lui aussi d’enrobage de semences insecticides, a vu ses surfaces se réduire d’un tiers en trois ans, alors que l’indépendance en oléoprotéagineux n’a jamais été aussi cruciale. Nos vergers ont perdu 40 % de leurs surfaces en 20 ans. Nos productions de légumes se ratatinent. Des filières d’excellence comme la noisette et la moutarde sont sans solution face aux ravageurs. En 2019, la France, ex-fer de lance de l’Europe agricole, est devenue dépendante de ses voisins européens, plus pragmatiques face à la nécessité de défendre les cultures, pour se nourrir. »
Et pour compléter le tout laissons la parole au ministre de l'agriculture, décidément très surprenant, lors du débat au Sénat le 27 octobre 2020 sur la Mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques.
En effet, le Sénat a adopté le projet de loi relatif aux conditions de mise sur le marché de certains produits phytopharmaceutiques en cas de danger sanitaire pour les betteraves sucrières, adopté par l'Assemblée nationale.
"Vous êtes dans une écologie de l'incantation, de la contre-vérité et de la diffamation."
— Sénateurs RDPI (@senateursRDPI) October 27, 2020
La réponse ferme de @J_Denormandie au président du groupe écologiste au Sénat. pic.twitter.com/ROIYp4MIuA
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