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vendredi 2 septembre 2022

Le groupe Mondelez dément formellement toute rumeur de présence de Salmonella

Après un précédent article sur le sujet, voici «Le groupe Mondelez dément formellement toute rumeur de présence de Salmonella», source article de Food Safety News complété par mes soins -aa.

Mondelez a fourni des assurances qu'aucun de ses produits ne contient de Salmonella en réponse à un certain nombre d’articles dans les médias.

Des articles récents suggéraient qu'une pénurie d'approvisionnement de certaines marques était due à Salmonella dans des produits ou des usines appartenant à l'entreprise. Mondelez a déclaré que les opérations de certaines usines avaient été interrompues, mais cela était dû à des audits et à des travaux de nettoyage et de désinfection.

Par mesure strictement de précaution, et avant tout soucieux de la qualité de ses produits et de la santé de ses consommateurs, Mondelez International est contraint de limiter ponctuellement la disponibilité de certains de ses biscuits en France

Mondelez International réaffirme que tous ses biscuits sur le marché sont sûrs, ne contiennent pas de salmonelle et ne présentent aucun risque pour la sécurité alimentaire. Ils peuvent être consommés en toute sécurité par les consommateurs.

La priorité de Mondelez International est toujours de proposer à ses consommateurs des produits sûrs et de qualité. Suite à l’alerte donnée par un de nos fournisseurs qui a trouvé de la salmonelle sur l’un de ses principaux sites de production en juin dernier, nous avons dû limiter depuis quelques semaines la disponibilité en rayon de plusieurs gammes de biscuits (principalement Mikado, Petit Ecolier, Granola, Péo, Pim’s).

- Nous avons tout de suite procédé à un audit des sites de production de Mondelez International concernés par les lots livrés par l’un de nos fournisseurs, et à un niveau strictement préventif arrêté temporairement les lignes et les livraisons à nos clients fin juin. Le 1er juillet nous avons pu confirmer, après avoir mis en œuvre tous les contrôles internes nécessaires et les mesures de traçabilité, que tous les produits Mondelez sur le marché sont surs, sans aucune trace de salmonelle et donc sans aucun risque pour la sécurité alimentaire. Ils peuvent donc être consommés en toute sécurité par les consommateurs. Le site de Cestas (Gironde) fait encore l’objet d’un nettoyage en profondeur et d’une désinfection des lignes de production, par mesure de précaution, pour garantir la sécurité totale de nos biscuits. Cette opération technique et complexe prend plusieurs semaines.

- De plus, la livraison des masses de chocolat par l’un de nos fournisseurs avec les spécifications nécessaires à la fabrication de nos biscuits n’est pas encore revenue à la normale. Ce qui retarde aujourd’hui la production de certaines références et cause ainsi leur rupture en rayon.

Nous déplorons le désagrément occasionné et notre service consommateur est à leur disposition pour toute question.

Nos équipes commerciales communiquent régulièrement avec nos clients sur la disponibilité des produits concernés, dans cette situation indépendante de notre volonté.

Nous planifions une reprise de production dans les prochaines semaines, avec la reprise de la livraison à tous nos clients afin d’assurer la disponibilité en rayon des références concernées.

Notre priorité avant tout reste toujours de livrer à nos clients et de proposer à nos consommateurs des produits sûrs et de la meilleure qualité possible.

A suivre ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 31 août 2022

Le groupe israélien Strauss obtient l'autorisation de rouvrir une usine de chocolat après sa fermeture. Salmonella inside !

Après un précédent article de Joe Whitworth de Food Safety News, «Salmonella pèse lourd dans les comptes du groupe Strauss en raison des rappels de chocolats et de la fermeture du site», voici du même auteur que l’on apprend que «Strauss obtient l'autorisation de rouvrir une usine de chocolat après la fermeture à cause de Salmonella».

Le groupe Strauss a reçu l'autorisation de redémarrer une usine en Israël qui a été fermée depuis des mois en raison de découvertes liées à la présence de Salmonella.

Le groupe Strauss a reçu l'autorisation de redémarrer une usine en Israël qui a été fermée depuis des mois en raison de découvertes liées à la présence de Salmonella.

Le site de fabrication de confiseries de Nof Hagalil reprendra progressivement sa production après un nettoyage en profondeur de l'usine et des investissements dans les infrastructures.

Les inspecteurs alimentaires du ministère israélien de la Santé ont autorisé la reprise des opérations après un audit. Les responsables de l'Agence poursuivront les inspections de l'usine dans le cadre du retour à la pleine production. Le groupe Strauss a déclaré que cette montée en puissance pourrait prendre plusieurs mois.

L'approbation a été suspendue en avril après qu'un rappel de produits de marque Elite et un lien avec une épidémie ont déclenché un audit qui a révélé un certain nombre de problèmes à l'usine, notamment la présence de Salmonella sur une chaîne de production et dans le chocolat liquide utilisé pour fabriquer des produits finis. Les produits Elite ont été rappelés aux États-Unis, Canada, Australie, Brésil, Europe et Royaume-Uni.

Les données récentes des résultats financiers du groupe Strauss pour le premier semestre et le deuxième trimestre 2022 montrent que l'incident a eu un impact majeur sur les bénéfices.

Une série d'améliorations
Les programmes de prélèvements de l'environnement, des produits finis et des matières premières ont été améliorés afin que chaque lot soit désormais inspecté avant de quitter l'usine.

Les améliorations de l'infrastructure comprennent la réparation du toit, le nettoyage des lignes de production, le remplacement d’un équipement et de nouveaux revêtements de sol. L'équipe qualité a été élargie avec des ajustements aux processus de contrôle et d'assurance qualité.

Les premiers produits fabriqués sont les wafer et la marque Baflot. Ces articles seront de retour dans les rayons d'ici quelques semaines. Les autres marques d'Elite devraient revenir sur le marché au fil du temps.

La production externalisée dans des installations en Israël et dans d'autres pays a été renforcée pour permettre l'approvisionnement plus précoce de certains produits. Les marques de chocolat Dark Parra et Splendid sont actuellement fabriquées dans des usines en France et en Belgique spécialisées dans le chocolat.

En août, Strauss a créé un comité indépendant qui examinera l'incident lié à Salmonella, discutera des plans d'action et fera des recommandations au conseil d'administration de l'entreprise.

Eyal Dror, PDG de Strauss Israël, a dit : «Nous avons rénové les deux usines Elite à Nof Hagalil et reprenons la production après avoir renforcé et augmenté les processus de management et de maîtrise et d'assurance qualité pour garantir que tous les produits sont sans danger pour la consommation.

«Je tiens à remercier les centaines de personnes qui ont participé aux travaux de rétablissement du fonctionnement des usines. Dans les prochaines semaines, nous nous concentrerons sur le fonctionnement progressif des lignes de production sous contrôle strict, et une fois que nous aurons constitué suffisamment de stocks, nous commencerons à commercialiser les produits.»

Commentaire
Que n’ont-ils pas fait toutes ces améliorations auparavant ! C’est trop simple de dire que désormais tout va bien. Il y a des comptes à rendre ...

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dimanche 28 août 2022

Mais qui peut bien en vouloir aux petits écoliers français ? La crainte de Salmonella les prive de leurs biscuits favoris ...

La rentrée scolaire risque d’être difficile pour nos petits écoliers, plusieurs mises en garde ayant été faites, l’Anses a ouvert le bal avec «Mieux encadrer la présence de substances dangereuses dans les fournitures scolaires», l’agence ne dit pas vraiment comment d’où des spéculations ici et là.

L’AFSCA de Belgique nous informe, «En route avec l’AFSCA pour une rentrée scolaire en toute sécurité alimentaire», il s’agit de conseils pour les repas de la pause de midi.

Et il faudra aussi compter, pour cette rentrée, sur le manque de profs ...

Bref, rentrée compliquée. Mais, il y a pourtant un autre souci qui est en train de priver les petits écoliers français et cela tourne autour de Salmonella ...

En juin 2022, le blog vous avait parlé dans «Le groupe Barry Callebaut impacté par une contamination à Salmonella dans son usine de Wieze».

En juillet 2022, le blog apprenait, «Exit Salmonella, Barry Callebaut reprendra ses activités début août, as usual ?»

Voici donc que Salmonella fait encore parler avec cette information en France, «Alerte à salmonelle dans une usine de production de biscuits», source CNEWS du 27 août 2022.

Ce n’est donc pas en raison de la guerre en Ukraine, que les petits écoliers français sont privés de leurs biscuits préférés, Mikado, Oreo, Pépito, Pim’s, Granola ou encore Petit Écolier …

Les nutritionnistes peuvent donc remercier, pour un moment seulement, Salmonella qui prive les enfants d’un de leur goûter préféré.

Plusieurs marques de biscuits risquent de se faire rares dans les rayons en raison d'une alerte à la salmonelle de leur fabriquant, le géant Mondelez, qui a dû mettre à l'arrêt certaines lignes de production.

Je précise bien arrêt préventif pour éviter de se retrouver sur la sellette comme Ferrero ou encore Buitoni Nestlé ...

Après les pizzas, les biscuits. Pépito, Pim’s, Granola ou encore Petit Écolier… toutes ces marques de biscuits bien connues du grand public se font de plus en plus rare en magasin à cause d’un risque de salmonelle détectée dans leur fabrication.

Contacté par Olivier Dauvers, expert en grande consommation, le service consommateur du géant alimentaire Mondelez a expliqué «qu'une usine a été arrêtée en Belgique pour un grand nettoyage». Il s'agit de l'unité de production de Wieze de son fournisseur en cacao Barry-Callebaut. «Notre fournisseur en cacao nous a alerté sur la présence possible de salmonelle», poursuit l'industriel.

Une perte du chiffre d'affaires
Pour précaution, Mondelez a préféré nettoyer ses sites industriels plutôt que se retrouver dans une situation comme Ferrero et les Kinder contaminés à la salmonelle. Des sites comme Cestas en Gironde sont concernés.

De quoi provoquer des ruptures de stock qui ont commencé début août en grande distribution et qui s'accélèrent. A ceci s’ajoute une perte du chiffre d’affaires étant donné la part de marché de Mondelez en France qui est de 39% dans le segment des biscuits sucrés. Le groupe espère néanmoins «une reprise de production dans les prochaines semaines».

Selon le blog d’Olivier Dauvers, auquel j’emprunte la photo en haut d’article, «Pourquoi les rayons se vident des biscuits Mondelez…».

Il suffit de traîner en magasin pour s’en rendre compte. Les rayons biscuits se vident dangereusement en ce moment, particulièrement les références Mondelez : Pépito, Pim’s, Granola, Petit Écolier et autre stars des tablettes. Dans la majorité des cas, aucune communication clients (après tout, ils commencent à s’habituer aux ruptures !). Parfois, une affiche, comme ici, dans ce Market de la Riviera. Et, surtout, un numéro de téléphone. Au bout du fil, le service consommateurs de Mondelez et… l’explication (qui n’est pas un conflit commercial avec une enseigne même si, à vue de nez, Carrefour me semble plus concerné que les autres).

En fait, l’industriel ne livre plus ses références depuis plusieurs semaines et «probablement pour plusieurs mois encore». En cause, «une usine qui a été arrêtée en Belgique pour un grand nettoyage». Et au curieux qui cherche à comprendre (j’ai pas eu beaucoup à me forcer), la réponse fuse : «Notre fournisseur en cacao nous alerté sur la présence possible de salmonelle.» Le fournisseur en question ? Barry. Voilà pourquoi les rayons biscuits se vident.

Pour autant, pas de rappel prévu. «Vous pouvez consommer sans inquiétude les produits que vous trouvez encore en rayon.» Quant à la gestion «low profile» de la situation (que m’ont confirmé des commerciaux de la maison), elle s’explique. Pas question de vivre un «Kindergate». Ça se comprend !

Difficile rentrée donc pour nos petits écoliers, à moins de faire des stocks de Pépito ...

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vendredi 19 août 2022

Salmonella pèse lourd dans les comptes du groupe Strauss en raison des rappels de chocolats et de la fermeture du site

«Strauss ressent l'impact de Salmonella lié au rappel de chocolat et à la fermeture du site», source article de Joe Whitworth paru le 19 août 2022 dans Food Safety News.

Les bénéfices du groupe Strauss ont été fortement ébranlés par un rappel de chocolat en raison de la présence de Salmonella et de la fermeture connexe d'une usine de production en Israël.

La société a enregistré une croissance dans certains domaines, mais celle-ci a été compensée par une baisse des ventes de la division confiserie et de l'activité du houmous Sabra, qui ont toutes deux fonctionné à une échelle partielle au cours du semestre. L'entreprise a également signalé une baisse de son bénéfice d'exploitation.

Le rappel de confiseries en avril et les ajustements à l'usine Sabra de Virginie, associés à la hausse des coûts des matières premières, de l'expédition et de l'énergie, ont entraîné une baisse de 59,1% du bénéfice d'exploitation à 62,6 millions de dollars (56,34 millions d’euros) au cours du semestre.

Les chiffres proviennent des résultats financiers du groupe Strauss pour le premier semestre et le deuxième trimestre 2022.

L'entreprise se prépare à reprendre progressivement les activités du site de production de confiseries de Nof Hagalil, en Israël. Elle a procédé à des nettoyages et investi dans des infrastructures pour garantir l'amélioration des normes de qualité et de sécurité des aliments.

L'autorisation de redémarrage est toujours en attente du ministère israélien de la Santé. L'agence a suspendu l'agrément de l'usine pendant trois mois après une inspection en avril. Les enquêteurs tentaient de préciser si 21 patients d'âges divers étaient liés à la contamination.

Sur 300 prélèvements, environ 30 étaient positifs. Salmonella a été détecté sur une ligne de production et dans du chocolat liquide utilisé pour fabriquer des produits finis.

Des articles de marque Elite tels que des gâteaux, des gaufrettes, des collations, des gâteaux de riz, du chewing-gum et des bonbons au caramel ont été rappelés dans des pays comme les États-Unis, Canada, Australie, Brésil, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne et Royaume-Uni. .

Un comité d'évaluation de la contamination
Giora Bardea, PDG du groupe Strauss, a dit : «Les six premiers mois de 2022 reflètent la résilience inhérente du groupe en tant qu'entreprise mondiale diversifiée et sa capacité à faire face avec succès à un environnement macroéconomique difficile ainsi qu'à des défis internes. Au cours des derniers mois, nous avons simultanément abordé deux incidents complexes, le rappel de confiseries en Israël et les ajustements à l'usine de Sabra aux États-Unis, qui ont tous deux affecté négativement les résultats du groupe au cours du semestre en cours», a-t-elle dit.

«Nous terminons un trimestre de forte croissance des revenus mais une baisse de nos résultats, principalement en raison des effets des prix élevés des matières premières et de l'énergie ainsi que des événements dans la division confiserie et Sabra.»

Plus tôt ce mois-ci, Strauss a décidé de créer un comité indépendant qui examinera l'incident à Salmonella, discutera des plans d'action et fera des recommandations au conseil d'administration de la société.

Strauss Israël a enregistré une baisse de 30,8% de ses ventes dans le segment plaisir, qui ont totalisé 125 millions de dollars (112,5 millions d’euros) au cours de la période de six mois, à la suite du rappel des confiseries.

La part de marché au premier semestre 2022 est passée de 12,2% à 10,7% en raison du rappel.

Le rappel du deuxième trimestre a eu un impact de 53,1 millions de dollars (47,79 millions d’euros) sur les ventes et un impact de 23,3 millions de dollars (20,97 millions d’euros) sur le bénéfice net. Les chiffres du premier semestre montrent une perte des ventes de 64,8 millions de dollars (58,32 millions d’euros) en raison du rappel et un impact de 59 millions de dollars (53,1 millions d’euros) sur le bénéfice net.

Commentaire
Bien entendu, je ne plains absolument pas ce groupe qui n’a eu que le résultat de ces atermoiements en hygiène et sécurité des aliments, pensez donc des pigeons dans l’usine, et comme par hasard, désormais, des investissements sont là, alors qu’avant, ce n’était pas possible, vraiment très curieux mais, c’est hélas une constance de ces groupes, voyez plus près de nous avec Nestlé et les pizzas Buitoni et Ferrero avec les produits de la marque Kinder ...

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jeudi 21 juillet 2022

Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella. Le coût lié à Salmonella dans différentes entreprises alimentaires semble considérable.

Ce qui va rriver d’ici quelque temps semble inquiétant, Noël à la bougie semble se profiler en raison des restrictions sur le gaz, et pour le chocolat, voici que «Barry Callebaut met en garde contre l'impact financier de l'arrêt dû à Salmonella», source Food Safety News.

Barry Callebaut se prépare à un impact financier important après avoir arrêté la production en raison d'une contamination à Salmonella dans une usine en Belgique.

Bien que le plein effet de l'incident soit encore en cours d'évaluation, il devrait être «notable» dans les chiffres financiers du quatrième trimestre 2021/22. Les résultats annuels seront publiés en novembre.

La désinfection de la ligne de chocolat solide concernée a commencé le 5 juillet et le 14 juillet pour la ligne liquide en concertation avec l'Agence fédérale belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA).

Barry Callebaut doit reprendre la production sur le site de Weize à partir du mois prochain. Les premières lignes nettoyées devraient redémarrer début août, avec une montée en charge progressive à pleine capacité au cours des semaines suivantes.

Chronologie des incidents
Le PDG Peter Boone a déclaré qu'il s'agissait d'un incident «exceptionnel», tout en rapportant les chiffres des ventes sur 9 mois pour 2021-22.

«Je tiens à remercier toutes les équipes impliquées pour la rapidité et la diligence avec lesquelles elles conduisent le nettoyage et le redémarrage progressif de l'usine de Wieze. Nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients et comprenons parfaitement que cet incident perturbe leur planification.»

Un lot de lécithine contaminée a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé la présence de Salmonella Tennessee dans la ligne lécithine de l'usine et dans des échantillons de matière première. Ce lot provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par un tiers. La lécithine impliquée n'a été utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté un prélèvement positif pour Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme source de contamination le 29 juin, avec arrêt de la production.

La lécithine étant utilisée dans toutes les chaînes de production de chocolat, l'entreprise a bloqué tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine.

Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé que, sur la base de son enquête interne, aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne d'approvisionnement du commerce de détail.

Autres incidents
Ferrero, qui a récemment redémarré les opérations d'une usine en Belgique qui fabrique des produits Kinder, fait également face à un impact financier important après une épidémie à Salmonella Typhimurium monophasique qui a rendu malades près de 450 personnes.

Nicolas Neykov, le patron de Ferrero France, a déclaré au journal Le Parisien en mai que l'incident coûtera à l'entreprise «des dizaines de millions d'euros».

En Israël, Strauss Group a estimé l'impact d'un rappel en avril dû à Salmonella à environ 33 millions de dollars sur les résultats financiers du premier trimestre. Les estimations préliminaires de mai ont montré qu'en raison du rappel et de la fermeture de l'usine de confiserie de Nof Hagalil, l'impact sur le bénéfice net pour 2022 devrait se situer entre 49,7 et 67,2 millions de dollars.

Début mai, une inspection interne de routine a identifié Salmonella dans du poulet cuit préparé dans l'installation de volaille de Cranswick à Hull, Angleterre. Les clients ont été invités à retirer tout produit contenant du poulet prêt à consommer produit pendant la période concernée. Dans ses résultats préliminaires en mai, la société a déclaré que le coût de l'incident ne pouvait pas encore être estimé, mais qu'il était prévu que l'impact ne serait pas significatif pour le groupe.

Salmonella dans du pâte d’arachide Jif devrait coûter environ 125 millions de dollars à J.M. Smucker et avoir un impact sur les résultats financiers de l'année.

Une enquête sur les infections à Salmonella liées au beurre d’arachide est en cours, le nombre de patients s'élevant à 16 avec deux hospitalisations.

Ces coûts sont liés à l'impact estimé des temps d'arrêt de fabrication, des retours clients et des stocks invendables, ainsi qu'à d'autres frais de rappel.

Complément
On nous a dit que la contamination par Salmonella n'avait pas attent le public. Oui mais voilà que la Belgique notifie au RASFF de l'UE le 20 juillet 2022 la présence la même souche de Salmonella que chez Barry Callebaut, Salmonella Tennessee dans du chocolat d'Italie. Etonnant, non ?

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dimanche 17 juillet 2022

Exit Salmonella, Barry Callebaut reprendra ses activités début août, as usual ?

Barry Callebaut annonce vendredi la remise en service progressive début août de son usine belge de Wieze. La production sur le site du chocolatier zurichois avait été interrompue fin juin suite à la découverte de salmonelles dans des lots de chocolat.

Le numéro un mondial des produits à base de cacao et de chocolat rappelle vendredi dans un communiqué être parvenu à rappeler les lots avant leur intégration dans la chaîne de distribution alimentaire. La lécithine a été identifiée comme cause de la contamination.

Le retour graduel à la pleine utilisation des capacités suivra la progression du nettoyage ordonné des lignes de production, dans les semaines qui suivront.

Dans un communiqué du 15 juilet 2022, Barry Callebaut a arrêté toute production de chocolat à l'usine de Wieze le 29 juin 2022, par mesure de précaution, ce qui a empêché les produits de chocolat concernés d'entrer dans la chaîne alimentaire de détail. Barry Callebaut a dûment et proactivement informé les autorités belges de sécurité alimentaire (AFSCA) et est en collaboration continue avec elles sur cet incident.

Selon La Libre.be,
Barry Callebaut a établi, sur base d'une enquête interne et des tests de laboratoires externes et indépendants, qu'un lot de lécithine contaminée était à l'origine de la contamination par la salmonelle, indique-t-il mardi dans un communiqué. Selon l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, l'entreprise productrice de ce lot contaminé est hongroise. Il a été emmené à l'usine de Wieze par une entreprise tierce. «Aucun des deux noms ne sera communiqué tant que l'enquête sur la source de la contamination est en cours. Nos conclusions ont été transmises à l'Afsca dans le cadre de notre coopération transparente et constructive avec cette dernière», commente Korneel Warlop, porte-parole de Barry Callebaut.

Démarrage par phases
«Aujourd’hui, nous pouvons annoncer que le nettoyage du chocolat et le nettoyage de nos installations se déroulent bien», a déclaré Korneel Warlop, porte-parole de Barry Callebaut, à VRT Nws. Les premières lignes de la chocolaterie pourront redémarrer au début du mois d’août.

«Il s’agit d’un démarrage progressif,» explique Warlop. «Chaque semaine, plus de lignes et donc plus de capacité de production seront opérationnelles. Nous prévoyons que ce processus prendra plusieurs semaines avant que nous puissions à nouveau utiliser la pleine capacité de notre usine à Wieze

«Ce développement est une avancée importante pour Barry Callebaut dans la détermination de la responsabilité finale liée à cette contamination.», selon le porte-parole.

L'Afsca indique de son côté que le lot est issu d'un producteur de lécithine de soja basé en Hongrie. L'Agence a dès lors envoyé un avertissement (notification -aa) via le système européen RASFF (Rapid Alert System forFood and Feed), selon sa porte-parole Hélène Bonte.

La production du fabricant belgo-suisse de chocolat a été mise à l'arrêt le 30 juin après détection de la présence de salmonelle dans un lot. Toutes les barres chocolatées ayant été produites après le samedi 25 juin ont été bloquées dans la foulée.

Cela n'a pas empêché le chocolatier belge Neuhaus, client de Barry Callebaut, de devoir suspendre sa production et détruire 80 tonnes de chocolat, comme le déplorait son PDG Ignace Van Doorselaere dans DH.

Commentaire
Ce qui apparaît curieux dans cette affaire, vu de France, c’est que Barry Callebaut, ce très grand groupe alimentaire, mène l’investigation, et les autorités sanitaires belges sont spectatrices, vraiment étonnant, comme quoi «Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir», écrivait La Fontaine dans Les Animaux malades de la peste.

NB : La photo est extraite du communiqué de presse de Barry Callebaut

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samedi 9 juillet 2022

La lécithine contenant Salmonella dans du chocolat de chez Barry Callebaut provient de Hongrie

«La lécithine contenant Salmonella dans du chocolat de chez Barry Callebaut provient de Hongrie», source article de Joe Whitworth paru le 9 juillet 2022 dans Food Safety News.

La matière première contaminée qui a contraint Barry Callebaut à arrêter la production de chocolat en Belgique provenaient de Hongrie.

Un lot de lécithine a été déchargé à l'usine de Wieze le 25 juin. Barry Callebaut a confirmé que Salmonella Tennessee a été identifié dans la lécithine de l'usine et dans des prélèvements de la matière livrée. Ce lot provenait d'un fabricant de lécithine en Hongrie et a été transporté par une tierce partie. La lécithine impliquée n'est utilisée que sur ce site.

Le 27 juin, Barry Callebaut a détecté la présence de Salmonella sur un lot de production fabriqué à Wieze et la lécithine a été identifiée comme la source de la contamination le 29 juin.

La lécithine est utilisée dans toutes les lignes de production de chocolat à Wieze, l'entreprise a donc décidé d'arrêter les lignes et de bloquer tous les produits chocolatés fabriqués du 25 au 29 juin, à l'exception de la production de cacao qui n'est pas liée au circuit de la lécithine.

Le 1er juillet, Barry Callebaut a confirmé que, sur la base de son enquête interne, aucun produit concerné n'était entré dans la chaîne alimentaire de détail. Aucun chocolat en cause n'a été exporté par l'entreprise hors d'Europe.

Impact plus large et investigations
Les pays touchés sont le Danemark, la France, l'Allemagne, la Hongrie, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne, la Roumanie, la Serbie, l'Espagne, la Suède et le Royaume-Uni, selon une notification d’alerte par laBelgique au RASFF le 1er juillet 2022.

Barry Callebaut a informé l'autorité alimentaire belge de l'incident. L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) s'est rendue sur place dans le cadre d'une enquête.

Le Bureau national de la sécurité de la chaîne alimentaire (Nébih) en Hongrie a inspecté le fournisseur de lécithine, examinant les méthodes de transformation, la documentation et prélevant des échantillons officiels.

Les propres analyses de la société ont également confirmé que le lot de lécithine était contaminé par Salmonella, ce qui a arrêté la production de l'additif et bloqué les lots à l'usine. D'après les enquêtes de suivi initiales, les articles concernés n'ont pas été expédiés à d'autres entreprises.

La lécithine impliquée avait un certificat d'analyse et Barry Callebaut enquête sur la façon dont, malgré cela, elle a été contaminée.

Les clients impactés peuvent retirer et détruire le stock de chocolat liquide impacté par l'incident de leurs réserves et lignes sous certaines conditions. Ils pourront alors nettoyer, désinfecter et relancer la production. Cela ne s'applique pas encore au chocolat solide.

Barry Callebaut procède à une analyse des causes profondes ainsi qu'au nettoyage et à la désinfection des lignes de production avant de reprendre les opérations. Aucune date n'a encore été fixée pour le redémarrage.

Complément

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jeudi 30 juin 2022

Le groupe Barry Callebaut impacté par une contamination à Salmonella dans son usine de Wieze

Quand Salmomella arrête une usine ...
Selon le quotidien belge, La Libre, «Salmonelle à l'usine Barry Callebaut de Wieze : «L'impact est gigantesque».

Le groupe fournit du cacao et des préparations à base de chocolat à de nombreuses entreprises, allant de géants comme Mondelez (Côte d'Or) à des artisans et chefs. 

Selon Google, les marques de Mondelez sont les suivantes: Toblerone, Cadbury, Belin, LU, Prince, Oreo, Milka, Côte d'or, Malabar, Suchard, Hollywood, Kréma, Mikado ...

Lundi, Barry Callebaut découvrait la présence de salmonelle dans un lot de production de son usine de Wieze. Présentée comme “la plus grande usine de fabrication de chocolat du monde” par le groupe basé à Zurich, c’est aussi la plus grande usine parmi sa soixantaine de sites de production dans le monde. Sur les 2,2 millions de tonnes produites annuellement par le groupe, 500 000 le sont en Belgique, à Wieze et à Halle. Sans que le groupe précise la part de Wieze et celle de Halle. Depuis, tous les produits fabriqués à Wieze après le 25 juin ont été bloqués et toute la production (les 23 lignes) arrêtée.

1. Que s’est-il passé ?
«On fait des tests à toutes les étapes de la production, depuis les matières premières jusqu'aux produits finaux. Lors d'une des étapes, on a détecté la présence de la bactérie de salmonelle dans un lot et on a identifié la lécithine comme source de contamination», explique Korneel Warlop, le porte-parole, qui ne se souvient pas avoir déjà connu un arrêt de l'usine. «Ce qui est surprenant car en général, si on trouve de la salmonelle, c'est plutôt dans la poudre de lait ou dans le cacao, mais presque jamais dans la lécithine. Et quand on a trouvé que c'était dans ce composant, ce qui a été confirmé mercredi, il était clair pour nous que l'impact serait gigantesque parce que toutes nos lignes de production sont connectées avec ce container de lécithine.»

La lécithine est un produit naturel qui dérive du soja qui a deux rôles : c'est un émulsifiant utilisé dans toute la production de chocolat et «cela rend aussi le chocolat liquide, ce qui est très important pour nous, car cela facilite le transport industriel du chocolat».

Dans la foulée, lundi, Barry Callebaut prévenait l’Afsca, l’Agence fédérale pour la protection de la chaîne alimentaire.

2. Qui est impacté ?
«Nous avons aussi prévenu nos 73 clients impactés en Belgique», poursuit Korneel Warlop. Barry Callebaut fournit du cacao et des préparations à base de chocolat à de nombreuses entreprises de la filière alimentaire, des géants du secteur tels que Hershey, Mondelez, Nestlé ou Unilever, aux professionnels de la pâtisserie. Il ne fournit pas directement le client final.

«Nous sommes en train de terminer de localiser où se trouvent tous les produits en cause chez les clients. Pour s’assurer qu’ils y sont aussi mis en quarantaine, bloqués, et pas déjà sur la route vers les distributeurs. En fonction de cela, on va pouvoir communiquer si oui ou non, il y a un risque pour la santé publique. On est presque prêt à communiquer le résultat final.»

Ce jeudi, De Tijd indiquait que Neuhaus, The Belgian Chocolate Group, Guylian et Mondelez (Côte d'Or), entre autres, arrêtaient tout ou partie de leur production par précaution, pour vérifier leurs stocks. S'il s'avère qu'ils ont effectivement reçu des produits contaminés, ils devront fermer leurs portes, le temps de désinfecter leurs lignes de production. Mondelez a déjà assuré jeudi, après avoir procédé à un audit complet des sites où le chocolat en question avait été livré, que ses produits présents en magasins étaient sans risque pour la santé des consommateurs. «Nous n'avons pas de chocolat de Barry Callebaut pour le moment, précisait pour sa part Philippe de Selliers, le PDG de Léonidas. Il n'y a donc rien de contaminé chez nous. Barry Callebaut n'est pas notre seul fournisseur.»

3. Pour combien de temps ?
Combien de temps la crise va durer, «on ne le sait pas encore. Cela dépend du résultat de nos examens. On sait que le problème vient de la lécithine mais on ne sait pas encore si cela vient du produit lui-même, de l'origine, du fournisseur, du transport, de la conservation ? On doit le déterminer», dit le porte-parole. Barry Callebaut poursuit donc l'analyse et tiendra l'Afsca informée. La production est suspendue jusqu'à nouvel ordre et les lignes seront évidemment nettoyées et désinfectées avant la reprise de celles-ci.

Y a-t-il du stock pour les clients, et pour combien de temps ? Cela dépend du type de clients. «Si c'est un client industriel qui travaille en make to order («faire sur commande»),il n'y a pas de stock. Et 60 % du volume de ce que nous faisons à Wieze est du make to order. Pour ces clients – ils ne sont pas nombreux mais ils font des grands volumes –, c'est dramatique : ils vont devoir aussi arrêter leur production. Pour ce qui est du chocolat solide, les blocs de 5 kg ou les pastilles, nous avons beaucoup de clients mais les volumes sont plus petits. Et là, il y a du stock.»

L’accident de Wieze rappelle le scandale sanitaire qui avait touché en avril certains produits de la marque Kinder, propriétaire du groupe Ferrero, à l’usine d’Arlon. L’usine devrait recommencer à produire début juillet.

A lire le communiqué de presse du 30 juin de Barry Callebaut, «Barry Callebaut a détecté un lot de production positif à la salmonelle à Wieze». Communiqué uniquement en anglais.

L’AFSCA de Belgique a publié ce jour le communiqué suivant, «Contamination à la salmonelle chez Barry Callebaut à Wieze».

L’AFSCA veille à ce que toutes les mesures nécessaires soient prises pour protéger le consommateur.

L'AFSCA a été informée de la présence de Salmonella sur le site de production de Barry Callebaut à Wieze. L'AFSCA a ouvert une enquête et se trouve également sur place. L'enquête se poursuit et n'a qu'un seul objectif : protéger le consommateur.

Mesures prises par Barry Callebaut
Chaque entreprise de la chaîne alimentaire est responsable de la sécurité de ses produits. Lorsqu'un incident potentiel se produit, l'entreprise doit prendre toutes les mesures possibles pour contrôler la contamination. Cela signifie, entre autres, que les produits potentiellement contaminés doivent être bloqués, non seulement chez Barry Callebaut mais aussi plus loin dans la chaîne alimentaire. En outre, l’AFSCA doit être informée, ce qui a été fait. Les clients de Barry Callebaut doivent également prendre les mesures nécessaires dans le cadre de leur autocontrôle. L'AFSCA veille à ce que ce processus se déroule correctement.

Barry Callebaut elle-même a décidé d'arrêter la production à Wieze, et il en va de même pour un certain nombre de clients. Il ne s'agit pas d'une décision administrative de l’AFSCA et cela vaut aussi pour un certain nombre de clients.

Enquête de l'AFSCA
L’AFSCA a débuté son enquête sur place. Il va sans dire qu'une entreprise alimentaire doit toujours travailler dans des conditions correctes, c'est-à-dire avec les garanties nécessaires en matière de sécurité alimentaire.

Entre-temps, Barry Callebaut a pris un certain nombre de mesures. L'enquête permettra de déterminer si des mesures supplémentaires doivent être prises sur le terrain et si des produits doivent être rappelés auprès des consommateurs.

A suivre ...

Mise à jour du 2 juillet 2002. Communiqué des autorités luxembourgeoises.

Suite au grand intérêt médiatique, les autorités luxembourgeoises tiennent à préciser que jusqu'à présent une distribution de produits chocolatés contaminés à la salmonelle vers le Luxembourg n'a pas été signalée ni par le système d'alerte rapide RASFF de la Commission européenne, ni par le système de notification obligatoire des rappels et retraits de denrées alimentaires luxembourgeois.
Selon l' Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) en Belgique, la société Barry Callebaut à Wieze a mis en place des mesures en étroite collaboration avec les autorités belges. L'agence belge surveille la bonne exécution de ces mesures avec l’objectif prioritaire de protéger le consommateur et d’éviter la mise sur le marché de produit contaminé.  
Au Luxembourg, des cas de salmonellose potentiellement en relation avec cette contamination n’ont pas été détectés jusqu’à présent.
Les autorités luxembourgeoises suivent de près l'évolution de la situation.


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