mardi 26 avril 2022

Une étude danoise suggère une propagation potentielle de Clostridioides difficile entre des porcs et des humains

«Une étude danoise suggère une propagation potentielle de Clostridioides difficile entre des porcs et des humains», source CIDRAP News.

Une étude menée sur des porcs danois a trouvé des souches de Clostridioides difficile similaires à celles trouvées chez l'homme, avec de multiples gènes de résistance, ont rapporté des chercheurs à la fin de la semaine dernière à l'ECCMID.

Dans l'étude, des chercheurs de l'Université de Copenhague et du Statens Serum Institut ont testé 514 échantillons prélevés en deux lots dans 14 élevages porcins danois pour détecter la présence de C. difficile. Ils ont également effectué un séquençage du génome entier pour déterminer le type de séquence multilocus, les toxines et les gènes de résistance, et pour comparer les isolats de porc aux isolats prélevés sur des patients humains atteints de C. difficile au cours de la même période.

Au total, 54 échantillons de porcs des deux lots ont été testés positifs, une analyse plus approfondie montrant que C. difficile était plus fréquent chez les porcelets et les truies que chez les porcs de boucherie. Tous les isolats étaient toxigènes et 13 types de séquences ont été retrouvés, toutes également présentzs dans les échantillons humains. La séquence type la plus répandue dans les isolats porcins et humains était ST11, et dans 16 cas, les isolats ST11 chez les porcs étaient presque identiques aux isolats humains, une découverte qui suggère le potentiel de transfert entre les porcs et les humains.

Trente-huit isolats de porcs contenaient au moins un gène de résistance, et la résistance a été prédite pour au moins sept classes d'antibiotiques, les plus courantes étant les macrolides, les bêta-lactamines, les aminoglycosides et la vancomycine.

Les auteurs de l'étude disent qu'une analyse phylogénétique plus approfondie serait nécessaire pour déterminer si C. difficile se propage des porcs aux humains ou si la transmission est bidirectionnelle. Mais l'identification des gènes de résistance partagés est une préoccupation, disent-ils.

«Notre découverte de gènes de résistance multiples et partagés indique que C. difficile est un réservoir de gènes de résistan uteur de l'étude, Semeh Bejaoui dans un  ce aux antimicrobiens qui peuvent être échangés entre les animaux et les humains», a dit le co-auteur de l'étude, Semeh Bejaoui dans un communiqué de presse de l'ECCMID. «Cette découverte alarmante suggère que la résistance aux antibiotiques peut se propager plus largement qu'on ne le pensait auparavant, et confirme les liens dans la chaîne de résistance menant des animaux de ferme aux humains.»

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