mardi 21 septembre 2021

A props des cas d’infection d'origine alimentaire à E. coli dans les Hauts de France: STEC inside ?

Je vous en avais déjà fait part le 19 septembre 2021 dans un article, Près de 30 cas cas d’infection alimentaire à E. coli dans les Hauts de France.

Une notification au RASFF de l’UE par la France le 21 septembre 2021 rapporte la présence d’une intoxication d’origine alimentaire à E. coli producteurs de shigatoxines liés à une salade de concombre de France, avec des matières premières de Belgique.

La notification nous dit aussi que 20 personnes seraient concernées. Puis, il est ajouté qu’environ 20 personnes auraient eu une diarrhée et 3 cas ont eu des complications liées au syndrome hémolytique et urémique.

Bien entendu toutes ces informations sont au conditionnel, affaire à suivre donc, sans doute avec un communiqué de l‘ARS des Hauts-de-France prochaînement ...

Complément du 22 septembre 2021. Bien entendu, dans ce court mémo, il ne s'agit pas d'incriminer abusivement le concombre comme cela avait le cas avec cette épidémie à STEC O104:H4 en Allemagne notamment, et dont on avait à tort soupçonnés des concombres espagnols en 2011.

Un article de 2021 relate une épidémie de 2020 au Royaume-Uni concernant des concombres néerlandais soupçonnés dans l’épidémie à E. coli. A suivre ...

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 8 rappels
- oxyde d’éthylène: 4
Listeria monocytogenes2terrine de poulet printanier traiteur, jambon supérieur Reflet de France.
- corps étrangers: 2, carrés gourmands chocolat lait et noir noisettes entières, source deux affichettes de rappel par Carrefour, 1 et 2. Oubli du jour de RappelConso qui sera réparé sûrement le 21 septembre ...

COVID-19: Le Portugal rapporte qu’il est ‘à la fin d'une phase pandémique’, selon l’épidémiologiste en chef

Selon ce tweet, citant le Canard enchaîné, il semble que «les magistrats de la Cour de justice de la République ne semblent pas bien comprendre comment fonctionne une pandémie. Et l'OMS.» J’en avais déjà parlé dans «Des magistrats experts en virologie».

Pour aider à ce débat très français, donc totalement inutile, voici que le Portugal rapporte qu’il est ‘à la fin d'une phase pandémique’, selon l’épidémiologiste en chef, source Outbreak News Today du 20 septembre 2021.

Le chef de la division épidémiologie et statistiques (DSIA) de la direction générale de la santé (DGS), Pedro Pinto Leite, a déclaré que le Portugal est «à la fin d'une phase pandémique». Il a expliqué que la pandémie est sur une «tendance à la baisse». Il y a une moyenne de 195 cas pour 100 000 habitants et une différence de 96% par rapport à la même période l'an dernier.
La diminution de l'incidence s'accompagne d'une diminution de la positivité, et malgré la forte intensité des tests, il y a «moins de virus en circulation et moins de cas confirmés» de la COVID-19.

Il y a aussi une diminution du nombre d'admissions (15%), à la fois dans les services et dans les unités de soins intensifs, par rapport à la même période l'année dernière.

Quant à la mortalité, le taux est fixé à 13 pour un million d'habitants, en deçà du seuil défini par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), de 20 pour un million d'habitants, avec une baisse de 19 % par rapport au même période de 2020.

«Ces indicateurs et cette situation favorable ont un grand lien, d'une part, avec le succès de la vaccination et la couverture vaccinale élevée dont dispose le pays», a résumé Pedro Pinto Leite.

Les autorités sanitaires ont signalé aujourd'hui 306 cas confirmés supplémentaires, dont 7 décès.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 8 rappels
- oxyde d’éthylène: 4
Listeria monocytogenes2terrine de poulet printanier traiteur, jambon supérieur Reflet de France.
- corps étrangers: 2, carrés gourmands chocolat lait et noir noisettes entières, source deux affichettes de rappel par Carrefour, 1 et 2. Oubli du jour de RappelConso qui sera réparé sûrement le 21 septembre ...

L'utilisation d'antibiotiques chez les volailles britanniques a considérablement diminué, selon un rapport

«L'utilisation d'antibiotiques chez les volailles britanniques a considérablement diminué, selon un rapport», source CIDRAP News.

L'utilisation d'antibiotiques par les aviculteurs au Royaume-Uni a diminué de près de 75 % depuis 2012, selon un rapport publié par le British Poultry Council (BPC) la semaine dernière.

Le rapport du BPC 2021 sur la gestion des antibiotiques montre que les agriculteurs britanniques élevant des poulets, des dindes et des canards ont utilisé 21 tonnes d'antibiotiques en 2020, contre 81,7 tonnes en 2012, soit une baisse de 74,2%.

L'utilisation de fluoroquinolones et d'antibiotiques d'importance critique a diminué respectivement de 97,2% et 95,5%. L'utilisation d'antibiotiques chez les poulets et les dindes est inférieure aux objectifs sectoriels approuvés par le gouvernement et fixés par la Responsible Use of Medicines in Agriculture Alliance, qui établit des normes pour la sécurité des aliments, la santé animale et le bien-être des animaux dans l'industrie britannique de l'élevage.

Cete baisse fait suite à la mise en place en 2011 du BPC Antibiotic Stewardship Scheme, en vertu duquel le secteur avicole britannique a mis fin à l'utilisation préventive des antibiotiques, introduit une interdiction volontaire de l'utilisation des céphalosporines de troisième et quatrième générations, s'est engagé à réduire l'utilisation des fluoroquinolones et a arrêté en utilisant l'antibiotique de dernier recours la colistine.

«En tant que secteur produisant la moitié de la viande consommée par ce pays, notre gestion des antibiotiques joue un rôle crucial dans la santé et le bien-être des oiseaux, en garantissant une utilisation responsable des antibiotiques, en protégeant l'efficacité des antibiotiques et en aidant à produire des aliments en qui les gens peuvent avoir confiance», a dit le responsable du BPC, Richard Griffiths, dans un communiqué de presse du BPC.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 8 rappels
- oxyde d’éthylène: 4
Listeria monocytogenes2terrine de poulet printanier traiteur, jambon supérieur Reflet de France.
- corps étrangers: 2, carrés gourmands chocolat lait et noir noisettes entières, source deux affichettes de rappel par Carrefour, 1 et 2. Oubli du jour de RappelConso qui sera réparé sûrement le 21 septembre ...

50 personnes malades en Irlande à cause de l'eau potable contaminée; les responsables sont réprimandés

«50 personnes malades en Irlande à cause de l'eau potable contaminée; les responsables sont réprimandés», source article de Joe Whitworth paru le 21 septembre 2021 dans Food Safety News.

Plus de 50 personnes sont tombées malades en Irlande après qu'une panne d'une usine de traitement ait entraîné la libération d'eau contaminée dans le réseau public.

Le Health and Service Executive (HSE) enquête sur une épidémie dans la ville de Gorey à North Wexford. Il y a eu 52 cas de maladie confirmées liées à l'incident, y compris des cas de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), avec un certain nombre d'hospitalisations.

À l'usine de traitement de l'eau de Gorey dans le comté de Wexford, il y a eu une panne de courant et une panne de la pompe à chlore, ce qui a fait que l'eau a quitté l'usine et est entrée dans l'approvisionnement public sans le niveau de désinfection approprié pendant cinq jours à compter du 19 août. Cet incident n'a pas été signalé à l'Environmental Protection Agency (EPA) et HSE jusqu'au 26 août.

Les autorités ont déclaré que le retard dans la déclaration a empêché une évaluation des risques en temps opportun de l'impact sur la qualité de l'eau potable et du temps pour permettre des mesures qui auraient pu protéger la santé publique.

L'EPA a mené deux audits à l'usine de traitement des eaux de Gorey les 7 et 16 septembre pour enquêter sur l'incident et identifier les mesures correctives à prendre.

Excuses publiques

Niall Gleeson, directeur général d'Irish Water, a déclaré que toutes les mesures seraient prises pour s'assurer qu'il n'y aura pas de réapparition des problèmes d'eau potable.

«Irish Water continue également de consulter le HSE sur l'épidémie de maladies à Gorey et avec le conseil du comté de Wexford sur un programme de travaux à l'usine de traitement des eaux. Nous tenons à nous excuser auprès des clients pour le retard dans la communication de l'incident et pour le fait que l'usine de traitement des eaux n'a pas atteint le niveau de désinfection approprié», a-t-il déclaré.

L'EPA a également identifié un problème sur un autre site à Ballymore Eustice. Il s'agit de la plus grande usine de traitement d'eau du pays, desservant 877 000 consommateurs dans la grande région de Dublin.

L'usine a produit de l'eau potable insalubre pendant environ 10 heures les 20 et 21 août en raison de la perte du traitement barrière de Cryptosporidium aggravée par une désinfection inadéquate. Cet incident n'a été signalé par Irish Water à l'EPA ou au HSE que le 1er septembre.

Conclusions de l'audit

L'EPA a visité le site de Ballymore Eustace le 9 septembre. L'agence a déclaré que les enquêtes menées dans les usines avaient révélé un «échec lamentable» de la surveillance par le management, le contrôle opérationnel et de la réactivité d'Irish Water et des autorités locales dans leurs rôles respectifs de fourniture d'eau potable sûre et sécurisée. D'autres incidents non signalés ont également été découverts par les inspecteurs de l'EPA au cours des deux audits.

Les retards dans les rapports signifiaient qu'il n'y avait aucune possibilité d'émettre des avis d'ébullition d'eau aux consommateurs, ce qui aurait contribué à protéger la santé publique jusqu'à ce que les problèmes dans les usines soient résolus.

Les deux usines sont maintenant revenues à un fonctionnement normal depuis les incidents, et l'eau est potable, selon l'EPA.

Laura Burke, directrice générale de l'EPA, a déclaré que la protection de la santé publique est d'une importance primordiale lors de l'approvisionnement en eau potable.

«Il est inacceptable que les retards dans la notification à l'EPA et au HSE signifient qu'environ 900 000 consommateurs n'ont pas été conscients des risques auxquels ils étaient confrontés et n'ont pas eu la possibilité de se protéger. Des mesures immédiates doivent être prises par Irish Water et les autorités locales pour garantir que ces défaillances ne se reproduisent plus», a-t-elle déclaré.

Eamon Gallen, directeur général d'Irish Water, a déclaré: «Dans ces deux incidents, Irish Water et nos partenaires des autorités locales n'ont pas respecté les normes que nous nous étions fixées. Dans les deux cas, la notification tardive à Irish Water des problèmes liés au processus de désinfection dans les usines, met potentiellement la santé publique en danger.»

Commentaire

J’espère que tous les responsables vont dorénavant aller pointer chez Pôle Emploi !

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 8 rappels
- oxyde d’éthylène: 4
Listeria monocytogenes2terrine de poulet printanier traiteur, jambon supérieur Reflet de France.
- corps étrangers: 2, carrés gourmands chocolat lait noisettes entières, source deux affichettes de rappel par Carrefour, 1 et 2. Oubli du jour de RappelConso qui sera réparé sûrement le 21 septembre ...

Des analyses de viande en Islande montrent des niveaux relativement faibles de contamination

«Des analyses de viande en Islande montrent des niveaux relativement faibles de contamination», source Food Safety News, adapté par mes soins -aa.

Le dépistage officiel des agents pathogènes dans la viande en Islande en 2020 n'a pas retrouvé de Salmonella ou de Campylobacter mais a détecté E. coli.

L'Autorité alimentaire et vétérinaire islandaise (MAST), le ministère de l'Industrie et de l'Innovation et les inspecteurs sanitaires locaux ont prélevé 407 échantillons pour analyses microbiologiques.

Les échantillons étaient d'origine nationale et étrangère et étaient pour la plupart réfrigérés, mais des échantillons de viande bovine congelés ont été testés pour E. coli.

Au total, 156 échantillons de porc et 157 échantillons de poulet ont été testés pour Salmonella et 71 échantillons de poulet pour Campylobacter. Les responsables ont déclaré que les résultats négatifs indiquaient que les actions de prévention et de contrôle étaient efficaces.

En Islande, le nombre d'infections confirmées à Salmonella était de 51 en 2019 et de 33 en 2020. Pour Campylobacter, 136 cas ont été enregistrés en 2019 et 95 en 2020.

Résultats pour E. coli

Au total, 91 hamburgers, de la viande bovine hachée et trois échantillons de viande d’agneau hachée ont été analysés pour détecter E. coli producteurs de shigatoxines (STEC). Ils provenaient de restaurants, d'usines de transformation de viande et de magasins.

La viande hachée et les hamburgers sont plus susceptibles d'être plus contaminés que les steaks en raison de la façon dont ils sont produits à partir de plus d'un animal et des micro-organismes se propagent partout et au centre de la viande hachée.

Lors du dépistage en 2018, des gènes de STEC ont été retrouvés dans 17 des 148 échantillons de bœuf et 45 des 148 échantillons d'agneau. En 2019, la proportion était de 32 sur 146 échantillons de viande de mouton, mais aucune analyse sur le bœuf n'a été effectué. En 2019, 26 patients atteints de STEC ont été signalés, mais ce chiffre est tombé à seulement quatre en 2020.

En 2020, 24 des 91 échantillons de bœuf étaient positifs pour un ou plusieurs des gènes de shigatoxine 1 (stx1), stx2 ou eae, tout comme deux des trois échantillons d'agneau. Des souches de E. coli portant des gènes pathogènes ont été cultivées à partir de 10 échantillons de viande bovine hachée.

Les gènes de E. coli O26 ont été retrouvés dans 10 des 91 échantillons de bœuf et E. coli O157 dans quatre échantillons, tandis que les gènes de E. coli O103 étaient présents dans un échantillon d'agneau. Cependant, E. coli O157 n'a été isolé que dans un échantillon de viande bovine hachée.

Les responsables ont dit que les résultats montrent que les STEC dans la viande doivent être surveillés régulièrement et que les mesures préventives dans les abattoirs et la transformation doivent être améliorées pour réduire la probabilité de cette combinaison de produits-pathogènes. Ils ont ajouté que la propreté des animaux était importante lors de leur transport vers l'abattoir.

Les consommateurs peuvent réduire le risque d'infection à Salmonella, Campylobacter ou E. coli en cuisant correctement la viande avant la consommation et en prévenant la contamination croisée pendant la manipulation et l'entreposage des aliments.

En 2017, l'ancien Premier ministre, Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, avait mis l’eau à la bouche de ses suiveurs en disant que «L'un des nombreux avantages de la viande islandaise est que vous n'avez pas besoin de la faire cuire plus longtemps que vous voulez.» Voir photo ci-dessus. MAST avait mis en garde contre ce type de déclaration.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 8 rappels
- oxyde d’éthylène: 4
Listeria monocytogenes2terrine de poulet printanier traiteur, jambon supérieur Reflet de France.
- corps étrangers: 2, carrés gourmands chocolat lait et noir noisettes entières, source deux affichettes de rappel par Carrefour, 1 et 2. Oubli du jour de RappelConso qui sera réparé sûrement le 21 septembre ...

Qui veut la peau du ministère de l’Agriculture ?

Décidément, après une OPA de la ministre de l’écologie, voici, selon l’excellent blog-notes d’Olivier Masbou que «Mélanchon veut supprimer le ministère de l’Agriculture».

Dans une interview à Libération (18 septembre), Jean-Luc Mélanchon dévoile en partie son programme agricole et alimentaire. Le candidat se prononce en faveur d’une «loi de sécurité alimentaire» qui interdirait les «fermes-usines» au profit des «cultures vivrières». «Réservons des surfaces prises aux grandes exploitations pour y installer des jeunes agriculteurs qui feront de la production vivrière. Et gelons leurs dettes pour ceux qui passent au 100% bio» précise-t-il. Jean-Luc Mélenchon propose «cinq fruits et légumes à petits prix bloqués», ou encore «100% de l’alimentation collective en cantine scolaire bio et objectif 100% végétarien». Il souhaite également «supprimer» le ministère de l’Agriculture qui «correspond à une vision productiviste et mercantile». Il veut un «ministère de la Production alimentaire avec des objectifs quantitatifs et qualitatifs».

Une bêtise répétée 10 fois reste une bêtise ...

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 8 rappels
- oxyde d’éthylène: 4
Listeria monocytogenes2terrine de poulet printanier traiteur, jambon supérieur Reflet de France.
- corps étrangers: 2, carrés gourmands chocolat lait et noir noisettes entières, source deux affichettes de rappel par Carrefour, 1 et 2. Oubli du jour de RappelConso qui sera réparé sûrement le 21 septembre ...

Des bactéries intestinales pourraient être un indicateur du risque de cancer du côlon

«L'idée est que la plupart des personnes examinent le cancer colorectal avancé et pensent au microbiome», a dit William DePaolo. Getty Images.
«Des bactéries intestinales pourraient être un indicateur du risque de cancer du côlon», source University of Whasington Medicine.

L’étude a également trouvé des signatures microbiennes distinctes distinguant les patients atteints de polypes de ceux sans polypes.

Une étude publiée dans la revue Cell Host & Microbe a rapporté que la présence accrue de certaines bactéries dans un biome intestinal indique une plus grande probabilité que les polypes du côlon deviennent cancéreux.

Dans sa recherche, William DePaolo, professeur à la faculté de médecine de l'Université de Washington, a suivi 40 patients qui avaient subi des coloscopies de routine et avaient subi des biopsies près de polypes pour identifier les bactéries présentes à des niveaux relativement plus élevés par rapport à celles des patients sans polype. Tous les patients étaient âgés de 50 à 75 ans et 60% étaient des femmes.

«L'incidence croissante du cancer colorectal est un problème de santé majeur, mais on sait peu de choses sur la composition et le rôle du microbiote associé aux polypes précancéreux», indique l'étude.

L'équipe de recherche de DePaolo a découvert qu'une bactérie courante, Bacteroides fragilis non entérotoxinogène, était élevée dans les biopsies des muqueuses de patients atteints de polypes.

La recherche a également trouvé des signatures microbiennes distinctes distinguant les patients atteints de polypes de ceux sans polypes, et a établi une corrélation entre la quantité de B. fragilis dans les échantillons et l'inflammation des petits polypes.

Après un examen plus approfondi, DePaolo a découvert que B. fragilis des patients atteints de polypes différait dans sa capacité à induire une inflammation par rapport au B. fragilis des individus sans polypes.

«L'idée est que la plupart des personnes examinent le cancer colorectal avancé et pensent au microbiome, mais il est difficile de déterminer si le microbiome a changé et quand il a changé», a dit DePaolo. «Nous avons donc examiné plus tôt la maladie et demandé quand le microbiome pourrait pousser un polype vers le cancer.»

De plus, lorsque les personnes pensent au microbiome et à son rôle dans la maladie, ils pensent souvent à des changements de composition où une bactérie potentiellement dangereuse prend le relais, a-t-il ajouté.

«Ce que nos données suggèrent, c'est que, pour survivre dans un environnement où se produisent des changements métaboliques et inflammatoires, un intestin normalement sain et les bactéries apparentées peuvent s'adapter de manière à contribuer à l'inflammation plutôt qu'à la supprimer», a-t-il ajouté.

Seuls 5% des polypes du côlon se révèlent être cancéreux, a-t-il déclaré. Il a déclaré que les polypes semblaient se développer à plusieurs reprises dans les mêmes zones du côlon - et il a émis l'hypothèse qu'en fait, de nouveaux dépistages du cancer du côlon pourraient rechercher des bactéries clés habitant l'intestin - et les quantités de cette souche particulière de B. fragilis - avant que des polypes pré-cancéreux ne se développent .

Le cancer colorectal est la troisième cause de cancer aux États-Unis et son incidence augmente chez les jeunes adultes. Si un dépistage était disponible pour tester les microbes, avant même qu'un polype n'apparaisse, cela pourrait être un facteur clé pour faire baisser ces taux, a suggéré DePaulo.

La prochaine étape, a-t-il déclaré, consiste à étendre l'étude à 200 patients afin de déterminer si un échantillon fécal pourrait être utilisé comme substitut pour la biopsie de la muqueuse.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 29 septembre 2021: 8 rappels
- oxyde d’éthylène: 4
- Listeria monocytogenes: 2, terrine de poulet printanier traiteur, jambon supérieur Reflet de France.
- corps étrangers: 2, carrés gourmands chocolat lait et noir noisettes entières, source deux affichettes de rappel par Carrefour, 1 et 2. Oubli du jour de RappelConso qui sera réparé sûrement le 21 septembre ...

lundi 20 septembre 2021

Faut-il laisser la clé des champs aux écologistes ?

Jadot/Rousseau : Faut-il laisser la clé des champs aux écologistes ? (article paru dans l’agri lu 20 septembre 2021 par Jean-Paul Pelras)

Le 28 novembre 2019, l’écologiste Yannick Jadot déclarait sur l’antenne de France Inter au micro de Léa Salamé et de Nicolas Demorand : «On sort des pesticides, on installe 200 000 paysans ou plus dans notre pays». (Notons qu’Eric Piolle devait tenir, quelques mois plus tard, un discours assez proche de celui-ci … ) Léa Salamé a alors demandé à celui qui est également député européen : «Est-ce que vous entendez la colère des paysans ? Ils sont fatigués du discours des écologistes, ils en ont assez qu’on les insulte …» Jadot répondit : «S’il y a une formation politique qui est depuis des années aux côtés des éleveurs, de l’ensemble des paysans, ce sont les écologistes. C’est nous qui les défendons»

Et puis, deux ans plus tard, arrive «la primaire» relayée par tous les médias de l’hexagone, comme si l’avenir du pays était suspendu au choix d’un parti politique et de ses 106 622 sympathisants votants. Une primaire qui augure un palpitant second tour fin septembre, avec Jadot qui tient la corde pour 2 petits points et Sandrine Rousseau qui créée la surprise avec son projet «écologiquement radical».

«Choc de productivité négatif …, baisse de rendement»

Concernant l’agriculture, la candidate qui sait, de toute évidence, ce qu’il en coûte de passer sa vie dans les champs, déclarait récemment : «Il faut un choc de productivité négatif dans l’agriculture. Il faut accepter une baisse de rendement, mais aussi que l’agriculture sans pesticides soit plus intensive en main-d’œuvre» Les écologistes en prônant la déconstruction du modèle agricole français soutenus par une quantité non exhaustive d’ONG, d’associations, d’artistes aussi bien engagés pour la défense de l’environnement que pour celle du prêt à porter, instillent progressivement dans l’esprit des citoyens une pensée verdoyante tout autant inacceptable que risquée et inadaptée.

Comment peut-on en effet parler de «choc de productivité négatif ? Comment peut-on dire qu’il faut accepter une baisse des rendements» à l’heure où, plus que jamais, notre agriculture doit retrouver le chemin de la compétitivité, à l’heure où notre pays s’apprête à connaître le premier déficit agricole et agroalimentaire de son histoire ?

La question est posée. Et si elle n’est, pour l’instant, qu’entre les mains de 106 622 sympathisants, n’oublions pas qu’elle concerne aussi l’autosuffisance alimentaire de 67 millions de Français.


Avis aux lecteurs
Pour mémoire, il y a eu 114 produits alimentaires rappelés du 13 au 18 septembre 2021 et 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021, et nous n'en sommes qu'à mi chemin de septembre ...

Voici une liste des causes de ces rappels du 13 au 18 septembre :
- oxyde d’éthylène: 102
Salmonella: 3
- étiquetage: 2
Listeria monocytogenes: 1
Escherichia coli: 1
Bacillus cereus: 1
- acariens: 1
- allergène: 1
- défaut d’étanchéité: 1
- moisissures: 1

A propos des inspections aux Etats-Unis et le rôle des Etats dans la sécurité des aliments

«Etats-Unis: l’AFDO met en évidence en chiffres le rôle des États dans la sécurité des aliments», source article de Dan Flynn paru le 20 septembre 2021 dans Food Safety News.

Presque tout le monde sait que les programmes nationaux de sécurité des aliments sont essentiels, mais de nouvelles données collectées par l'Association of Food and Drug Officials (AFDO) les mettent en perspective avec certains chiffres bien réels.

Considérons, par exemple, que les États ont mené en 2019 plus de 84,5% des 48 500 inspections d'aliments pour les humains au niveau de la fabrication. La Food and Drug Administration a directement effectué 3 500 inspections de fabrication d'aliments pour les humains et a passé des contrats avec les États pour 4 000 autres.

Les États eux-mêmes ont inspecté plus de 41 000 installations de fabrication d'aliments pour les humains.L'enquête de l'AFDO sur les ressources de sécurité des aliments de l'État en 2021 a choisi de sauter l'année 2020 pour se concentrer sur un aperçu complet de 2019 avant que la pandémie ne commence à mettre fin à la routine de tout le monde.

«Le travail considérable accompli par les États dans les aliments fabriqués met en évidence à quel point ces programmes publics sont essentiels à la surveillance réglementaire de ces installations», a déclaré le directeur exécutif de l'AFDO, Steven Mandemach. «Sans cet oubli, de nombreuses autres urgences alimentaires – des épidémies et des rappels en résulteraient.»

L'enquête de l’AFDO, financée par la FDA, a examiné les inspections des aliments par l'État et d'autres travaux réglementaires, y compris les actions de conformité et les analyses de laboratoire, menées pour promouvoir la sécurité alimentaire. Elle couvre les actions réglementaires de l'État impliquant la fabrication d'aliments et les aliments au détail, y compris le lait, les fruits et légumes, la viande, la volaille et les crustacés.

«Les programmes nationaux de sécurité des aliments fournissent un service essentiel au public en garantissant la sécurité des aliments consommés par les consommateurs», a déclaré la présidente de l'AFDO, Natalie Adan. «Les organismes de réglementation travaillent continuellement avec l'industrie pour contrôler les facteurs pouvant entraîner une contamination des aliments ou des maladies d'origine alimentaire, et cette enquête illustre le besoin auquel ces ressources répondent.»

Le fait que les États effectuent certaines activités de sécurité des aliments plus fréquemment que le programme fédéral de surveillance ne devrait pas surprendre, mais l'enquête met en avant des chiffres sur le rôle des États. L'enquête a mis en évidence :

- 1 262 668 inspections.
- 37 731 actions de conformité
- 355 772 analyses de laboratoire
- 1 604 817 pounds (728 tonnes) d’aliments contaminés
- 31 383 272 dollars (26 797 078 euros) sous embargo ou mis en quarantaine par les États.

Les inspections des aliments en distribution par l'État ont totalisé le chiffre de 968 195, les inspections de viande et de volaille totalisant 129 950 et le lait de grade A, 112 522. Les inspections des aliments fabriqués ont atteint 45 995. Il y a eu 4 885 inspections de coquillages par les États, et 1 121 ont produit des bilans spécifiques.

Les ministères de l'Agriculture, de la Santé et d'autres organismes chargés de la réglementation des États ont répondu à l'enquête de l'AFDO. En 2019, les États ont répondu à 30 965 plaintes en matière de sécurité des aliments qui ont donné lieu à des enquêtes. Les États ont également imposé un total de 8 769 588 dollars (7 488 044 euros) en diverses sanctions pécuniaires.

Les États ont ordonné la condamnation et la destruction de 2 679 805 pounds (1 216 tonnes) d’aliments d'une valeur de plus de 17 millions de dollars (14,5 millions d’euros).

Les frais de licence et de permis et les frais d'enregistrement financent 89 pour cent des recettes de l'État pour mettre en œuvre des programmes de sécurité des aliments. Les frais sont basés sur différents facteurs, notamment le risque, le type d'installation ou de produit, la superficie en mètres carrés, les revenus, le nombre d'employés et d'autres éléments.

Certains facteurs de risque entrent en jeu par les États pour 86% du temps.

Les programmes des États se sont divisés sur la question de savoir si une inspection de la FDA est complète et n'a pas besoin d'être répétée. Cinquante-six pour cent déclarent que l'inspection de l'État est toujours requise, tandis que 44 pour cent sont d'accord avec le travail de la FDA.

Les données de la FDA sont le point de départ de la prochaine inspection d'État dans 75% du temps, et les 25% restants des programmes d'État ne gardent pas trace des données de la FDA. Et 70 pour cent des programmes d'État ne fournissent pas leurs résultats d'inspection à la FDA.

En 2019, les États ont inspecté 29 108 des 69 069 transformateurs d'aliments et 9 605 des 28 294 entrepôts alimentaires.

Fait intéressant, 56% des programmes de l'État n'ont pas de personnel à temps plein dédié aux enquêtes sur les maladies d'origine alimentaire.

Lorsqu'un État dispose de plusieurs agences chargées de la surveillance de la sécurité des aliments, 72% ont déclaré se rencontrer régulièrement. Et 91% déclarent avoir un protocole d'accord formel avec l'autre agence.

Les départements des États chargés de l'Agriculture réglementent les aliments produits localement dans 43% des États. Les départements de la santé des États ont le travail dans 27% des États et d'autres agences dans 20%. Les gouvernements locaux sont seuls responsables dans 10 pour cent des juridictions.

Le résumé de 63 pages de l'enquête de l’AFDO rapporte que 70% des États n'exigent pas de formation de manipulateur d'aliments, mais que 63% exigent une certification du manager pour la personne en charge d'un établissement alimentaire. Et 63% déclarent que le personnel de l'État «normalise les inspecteurs locaux» effectuant des inspections au stade du détail.

Les États ont inspecté 31 207 producteurs de lait 69 665 fois en 2019. Les États ont enquêté sur 106 des 111 plaintes de consommateurs concernant des produits laitiers de grade A. Les États ont effectué 18 enquêtes de raçabilité et 28 enquêtes globales impliquant du lait de grade A. Les entreprises relevant de leur juridiction ont été impliquées dans 152 rappels.

Alors que la plupart des inspections de viande et de volaille sont réglementées par le gouvernement fédéral, l'État a aussi sa part. Les États ont effectué 129 950 examens de la viande et de la volaille et des établissements connexes. Les États sont responsables de 739 petits abattoirs, qui ont reçu le plus d'attention.

Les usines d'équarrissage, les marchés d'animaux vivants, les aliments pour animaux de compagnie, le gibier sauvage et diverses installations de vente au détail et personnalisées entrent également dans cette catégorie sous la juridiction de l'État.

L'Association of Food and Drug Officials (AFDO) est une organisation internationale à but non lucratif qui s'efforce de rester à la pointe de la rationalisation et de la simplification des réglementations en rédigeant des règles réglementaires ou en commentant les propositions du gouvernement.


Avis aux lecteurs
Pour mémoire, il y a eu 114 produits alimentaires rappelés du 13 au 18 septembre 2021 et 209 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre 2021, et nous n'en sommes qu'à mi chemin de septembre ...

Voici une liste des causes de ces rappels du 13 au 18 septembre :
- oxyde d’éthylène: 102
Salmonella: 3
- étiquetage: 2
Listeria monocytogenes: 1
Escherichia coli: 1
Bacillus cereus: 1
- acariens: 1
- allergène: 1
- défaut d’étanchéité: 1
- moisissures: 1