jeudi 19 septembre 2019

Une étude de la Kansas State University examine la demi-vie du virus de la peste porcine africaine dans les aliments pour animaux expédiés


« Une étude de la Kansas State University examine la demi-vie du virus de la peste porcine africaine dans les aliments pour animaux expédiés », source communiqué de la K-State du 16 septembre 2019.

Une analyse détaillée montre que la demi-vie du virus de la peste porcine africaine (PPA) dans les aliments pour animaux varie de 9,6 à 14,2 jours après une exposition à diverses conditions de température et d’humidité simulant une expédition transocéanique.

Des chercheurs vétérinaires de la Kansas State University ont apporté des éclaircissements sur la capacité du virus de la peste porcine africaine à survivre dans les aliments pour animaux.

L'équipe de recherche, dirigée par Megan Niederwerder, professeur en médecine diagnostique et pathobiologie au Collège de médecine vétérinaire, examine la dégradation du virus de la PPA dans les ingrédients des aliments pour animaux afin de comprendre le risque de propagation de la maladie par des aliments contaminés.

Jusqu'à présent, les données étaient limitées. La dernière étude de Niederwerder, intitulée « Half-Life of African Swine Fever Virus in Shipped Feed » est désormais disponible en ligne dans la revue Emerging Infectious Diseases.

Elle examine le risque possible de propagation du virus de la PPA aux États-Unis par des aliments importés. L'étude fournit des mesures de demi-vie plus précises qui confirment que le virus peut survivre à un voyage transocéanique simulé de 30 jours dans des aliments et des ingrédients à base de plantes contaminés.

« Cette étude fournit des preuves supplémentaires à l’appui du risque potentiel que les aliments pour animaux jouent dans le mouvement transfrontière de la peste porcine africaine », a déclaré Niederwerder. « Nos derniers travaux fournissent des estimations robustes de la demi-vie, qui incluent les écarts-types et les intervalles de confiance, et caractérisent les étapes de la décomposition virale dans le temps du virus de la peste porcine africaine dans les ingrédients dans les aliments pour animaux. »

Une analyse détaillée montre que la demi-vie du virus de la PPA dans les aliments varie de 9,6 à 14,2 jours après une exposition à diverses conditions de température et d’humidité simulant une expédition transocéanique. Cela signifie qu’il faudrait environ deux semaines pour que la concentration totale en virus viable diminue de moitié par rapport à son chiffre initial dans les conditions d’un voyage transatlantique. Selon Niederwerder, toutes les matrices d'aliments fournissent un environnement plus favorable à la stabilité virale par rapport aux milieux, où la demi-vie la plus courte a été calculée.

La nouvelle étude développe les travaux antérieurs de Niederwerder confirmant la probabilité de transmission de la PPA par les aliments pour animaux et peut être utilisée pour mettre en œuvre des pratiques de gestion fondées sur des bases scientifiques telles que le temps de stockage afin de réduire ce risque.

« La transmission des virus porcins par les aliments pour animaux a été reconnue comme un risque depuis environ 2013, mais la probabilité d'infection par le virus de la peste porcine africaine par des aliments d'origine végétale était inconnue jusqu'à notre publication plus tôt cette année », explique Niederwerder. « Notre recherche rapporte des données originales et des informations quantitatives importantes qui peuvent être intégrées dans des modèles de risque pour l'introduction et l'atténuation du virus de la peste porcine africaine par le biais d'ingrédients importés pour l'alimentation animale. »

Au cours de la dernière année, le virus de la PPA a émergé sur de nouveaux continents et s'est étendu à des pays historiquement négatifs. Si le virus peut survivre à des envois de l’étranger, cela offre la possibilité d’infecter les porcs aux États-Unis et dans d’autres pays par des aliments importés, ce qui aurait des effets dévastateurs sur la production porcine aux États-Unis.

« Le virus de la peste porcine africaine est une maladie animale transfrontière à propagation rapide qui fait peser une menace sur la production porcine et la sécurité des aliments de l’homme dans le monde », dit Niederwer. « La menace émergente d'introduction du virus de la peste porcine africaine aux États-Unis est stupéfiante et des efforts importants sont concentrés sur la prévention de l'entrée. »

La PPA est maintenant considérée comme endémique en Chine, où vit la plus grande population de porcs au monde. La production chinoise de viande de porc devrait être réduite de 25% d’ici la fin de l’année. La maladie s'est également étendue à plusieurs autres pays asiatiques et récemment en Europe occidentale.

Au 18 septembre 2019, plus d'un avis de rappel de produits alimentaires par jour!


Après janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet et août avec respectivement, 20, 25, 35, 43, 36, 19, 26 et 46 avis rappels de produits alimentaires, voici au 18 septembre, mon estimation avec 19 avis de rappel ...

Un grand merci au site Oulah! qui référence en temps et en ligne les avis de rappels. 


Notons dans ce contexte, que nos autorités ont diffusé un avis de rappel de produits alimentaires via le ministère de l'agriculture et deux via la DGCCRF, on doit pouvoir mieux faire ... mais tout va bien, la DGCCRF fait des contrôles réguliers sur le prix des produits pétroliers ...


Voici la liste des avis de rappel au 18 septembre avec quelques commentaires ... et neuf produits contaminés par Listeria monocytogenes ...

2 septembre 2019 : rappel de Pop-corn sucré et salé Toy Story 4 de marque Thomas Tucker Ltd vendu chez Primark. Peut contenir des protéines de lait (allergènes) non mentionnés sur l’étiquette. Risque potentiel pour toute personnes allergique au lactose. Information fournie par Oulah.

2 septembre 2019 : rappel de Pop-corn sucré et salé LOL Surprise de marque Thomas Tucker Ltd vendu chez Primark. Peut contenir des protéines de lait (allergènes) non mentionnés sur l’étiquette. Risque potentiel pour toute personnes allergique au lactose. Information fournie par Oulah.

3 septembre 2019 : rappel de fromages de chèvre de la ferme du Verdoulet pour cause de présence de salmonelles, information fournie par Oulah. Des fromages de chèvres au lait cru et ses faisselles sont retirés de la vente, « suite à la mise en évidence de la présence de salmonelles ». Source Le Dauphiné du 3 septembre 2019 : «  … un ou plusieurs malades ont été identifiés sur Avignon. C’est avec ces signalements que les services vétérinaires ont remonté la filière jusqu’à nous », indique Christophe Baumet, exploitant de cette ferme depuis 20 ans. Entre le 1er juillet et le 31 août, des produits (buchette, picodon, fumade, pyramide, bouchon, moulé frais, verdoulet, dragonnet, tomette et faisselle) ont été commercialisés dans de nombreux magasins du Vaucluse et de la Drôme ». Pas d’information sur le site du ministère de l’agriculture.

4 septembre 2019 : rappel de NANE Pfefferminze gerebelt (Menthe poivrée) de marque SULTAN. Source DGCCRF. Présence d’alcaloïdes pyrrolizidiniques et non pas comme l’indique la DGCCRF de « pyrrolizidine alkaloids ». Ce rappel fait suite à une notification au RASFF de l’UE le 8 août 2019 par l’Allemagne pour la présence d’alcaloïdes pyrrolizidiniques  (17183 µg/kg) dans de la menthe poivrée de Turquie. La France a demandé des information sur cette notification le 3 septembre d’où ce rappel plus que tardif (vacances?).

4 septembre 2019 : rappel de confiseries enrobées de chocolat de marque DE NEUVILLE, Amandes noir cacao : Toutes DDM jusqu'au 11/07/2020 ; Maïs grillées enrobées de chocolat noir : Toutes DDM jusqu'au 24/06/2020 ; Olives assorties : Toutes DDM jusqu'au 12/07/2020 ; Amandes chocolat sans sucres ajoutés :Toutes DDM jusqu'au 09/07/2020 ; Noisettes lait sans sucres ajoutés : Toutes DDM jusqu'au 20/06/2020 ; Amandes cannelle gianduja : Toutes DDM jusqu'au 11/07/2020. Mise en évidence de traces de sésame non mentionnées sur l’étiquetage, la société De Neuville procède au rappel de 6 produits, source DGCCRF.

4 septembre 2019 : rappel par la société LFO SAS de Bethmale au lait cru –180 g de marque Capitoul pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Source Auchan.

4 septembre 2019 : rappel de Bethmale – 190 g de la marque Comptoirs des affineurs chez Système U pour cause de présence de Listeria monocytogenes.

5 septembre : rappel par Casino de Bethmale au lait cru – carton x2 fromages – poids variable de marque Comptoirs des affineurs pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Ces deux produits ci-dessus et le troisième carton x2 fromages sont rappelés le 5 septembre chez Intermarché. Notons aussi que le 5 août 2019, « En raison d’une présence de Listeria monocytogenes dans le produit portant les références suivantes (et uniquement ces références) », voir l’affichette pour les détails, la Société Les Fromageries Occitanes (LFO) procède au retrait/rappel de la vente du produit : Bethmale au lait cru –150 g chez Système U. Une notification par la France au RASFF de l'UE le 6 septembre 2019 indique que le produit contenait 600 ufc/g de produit.

7 septembre 2019 : le ministère de l’agriculture communique : « La Ferme DURR (FR 67-055-001 CE), en lien avec les autorités sanitaires, procède donc ce jour au retrait de la vente et à un rappel de tous ses produits laitiers bio de la marque Durr (yaourts nature et aux fruits, crèmes, fromages blancs et fromages) quelle que soit la DLC/DDM, à l’exception des flans. Toute la production de cet établissement est à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre. » Par ailleurs, il y a un « Signalement de cas de listériose : retrait et rappel de produits laitiers bio de la Ferme Durr (67) ». « Sept personnes atteintes de listériose, infectées par la même souche de Listeria, ont été identifiées par le Centre national de référence (CNR) des Listeria. Une huitième personne pourrait être concernée. » Ces produits sont commercialisés en vente directe à la Ferme Durr sur les marchés et en magasins sur tout le territoire français. Auchan communique le 9 septembre 2019 sur ce rappel. Rappel aussi chez NaturaliaNouveau communiqué du ministère de l'agriculture du 10 septembre concernant des Cas de Listériose : fermeture administrative de l’établissement et extension du retrait - rappel à tous les produits laitiers et produits de négoce issus de la « ferme DURR ». Une notification par la France au RASFF de l'UE a eu lieu le 11 septembre 2019 pour cause d'intoxication alimentaire suspectée, 240 ufc/g de Listeria monocytogenes. Rappel en Allemagne le 12 septembre 2019. 

7 septembre 2019 : rappel par la société Schneider Food (67720 Hoerdt) via les supermarchés Cora des produits de marque Traiteur Schneider : Garniture pour Flammekueche 500 g et 2.5 kg et 5 kg ; Garniture pour Flammekueche Extra-Crémeuse 475 g ; Flamm’Kit. Tous lots et DLC encore valides. Cause du rappel : l’atelier « yaourts » de notre ferme partenaire, avec laquelle nous collaborons pour la fabrication de nos garnitures pour Flammekueche, est suspecté d’une contamination par la Listeria monocytogenes. Aucun lien n’est établi entre cette contamination et nos produits, d’autant que l’atelier pour garnitures est bien distinct de celui des yaourts. Le risque est d’autant plus limité qu’à la cuisson la listeria est détruite. Rappel aussi chez Carrefour et chez Auchan, il s’agit de produits de 475 g, 500g et 2,5 kg. Trois affichettes de rappel pour Système U, 1, 2 et 3. Rappel au Luxembourg pour les produits Flammekueche 500 g et Schneider Flamm’Kit 360 g.

9 septembre 2019 : La Société Furic Solutions procède au rappel de la vente de Langoustines cuites 20/30 de marque Les Naturels chez Carrefour, « un contrôle a mis en évidence dans ces produits un résultat non conforme en sulfites (teneur supérieure aux limites autorisées). » Rappel également chez Système U mais plus tardif.

11 septembre 2019 : rappel de Coppa 8 tranches 80g de marque LEADER PRICE – 2 Euros pour cause de présence de Listeria monocytogenes.


12 septembre 2019 : « La société Salaisons de Bourbon procède au rappel d’un lot de barquettes de fromage de tête piment 4 tranches du rayon libre-service après avoir été informée d’une présence ponctuelle de Listeria monocytogenes », source Oulah! via Zinfos974.

16 septembre 2019: rappel de Mousse de foie de marque Casino pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Merci qui, merci Oulah ! Deux jours après, rappel par Casino


16 septembre 2019: rappel de Duo Mousse de foie/Pâté de campagne de marque CASINO pour cause de présence de Listeria monocytogenes. Merci qui, merci Oulah ! Deux jours après, rappel par Casino. Il y avait déjà eu un rappel de pâté de campagne en janvier 2018.

17 septembre 2019 : rappel par la société Cooperl Arc Atlantique procède du produit « Auchan Essentiel pâté de tête 300g », suite à la mise en évidence d’un risque de présence de corps étrangers métalliques. Rappel par Système U de pâté de tête 300 g premier prix. Rappel aussi au Luxembourg

18 septembre 2019 : rappel par Auchan d’Auchan Eau de source de Montagne 5 L, source Pyrénéa, suite à un incident technique qui a potentiellement pu provoquer une altération de certains bidons. Avis de rappel publié par la DGCCRF le 20 septembre 2019.

18 septembre 2019 : rappel de Chupa chups drink strawberry de la marque Chupa chups, contenant l’allergène lait non mentionné sur l’emballage. Ce produit a été distribué en France comme le rapporte cette notification de la Belgique au RASFF de l’UE. Rappel en Belgique et au Luxembourg. Ce rappel devrait être effectif en France, oui mais quand ?


18 septembre 2019 : rappel chez Naturalia de farine de sarrasin 500 g Bio de marque Ma Vie Sans Gluten, suite à une détection d’alcaloïdes tropaniques (Datura) à un taux supérieur aux recommandations. Il y avait déjà eu deux rappels pour ce type de produits en août 2019, 1 et 2. Ne dit-on pas, jamais deux sans trois ...

Mise à jour du 19 septembre 2019. Plus le temps de se reposer que voici que Carrefour qui informe le 19 septembre 2019 :
La société « Brocéliande AHL SAS » procède au rappel de la vente de « Jambon cuit qualité supérieure - découenné dégraissé sans traitement antibiotique 4 tranches » de la marque FQC, suite à la mise en évidence de la présence de Listeria monocytogenes.

mercredi 18 septembre 2019

Autriche: Rapport 2018 sur la sécurité des aliments


« Le rapport sur la sécurité des aliments en Autriche donne une image de la situation », source article de Joe Whitworth paru le 18 septembre 2019 dans Food Safety News.

Selon le rapport annuel autrichien sur la sécurité des aliments, le nombre d'entreprises du secteur alimentaire jugées en infraction par la loi lors des audits de l'année dernière était à peu près le même que l'année précédente.

Le rapport couvre les inspections officielles effectuées en 2018 par les provinces autrichiennes, l'Agence autrichienne pour la santé et la sécurité des aliments(AGES) et le ministère fédéral du Travail, des Affaires sociales, de la Santé et de la Protection des consommateurs (BMASGK).

Au total, 43 581 inspections ont été effectuées sur 33 187 entreprises alimentaire. Des infractions ont été constatées dans 2 824 entreprises, soit 8,5% des entreprises inspectées, contre 3 058 ou 8,3% des entreprises sur 36 839 inspections en 2017.

On notera que le nombre d’inspections comparativement à notre pays qui est de 57 500 pour près de 400 000 entreprises de transformation, distribution et restauration à contrôler.

L’AGES et les organismes de contrôle de Carinthie et du Vorarlberg ont examiné 25 743 échantillons. Le pourcentage d’entreprise ayant des analyses positives était de 16,9%, inférieur à 17,5% en 2017 et comparable aux années précédentes.

Prélèvements dangereux pour la santé
Les risques, l'origine, le type, la composition et la qualité apparente de l'échantillon déterminent les types d'analyses effectuées. L'odeur, la saveur, l'apparence visuelle et l'étiquetage sont évalués. Les produits carnés, les produits laitiers et le poisson sont soumis à des analyses d'agents pathogènes tels que Salmonella et Listeria. Des analyses sont également effectués sur les métaux lourds tels que le plomb, le cadmium et le mercure, les résidus de pesticides ou les additifs.

Au total, 120 échantillons ont été jugés dangereux pour la santé, 723 ont été jugés impropres à la consommation humaine ou à l'usage auquel ils étaient destinés. Les causes les plus courantes étaient liées à l'étiquetage et aux informations susceptibles d'induire les consommateurs en erreur. Dans 397 échantillons, la composition n'était pas conforme aux normes requises et 942 analyses étaient inappropriées pour des raisons telles que la réglementation en matière d'hygiène.

Au total, 36 des 120 échantillons dangereux ont fait l'objet de plaintes en raison d'une contamination microbienne et d'un manque d'hygiène. Vingt et une plaintes à cause de contaminants ont été principalement liées à l'iode et aux métaux lourds et, dans certains cas, aux HAPs et aux aflatoxines. Des corps étrangers et des contaminants dangereux ont été retrouvés dans 20 échantillons. Quatorze ont été classés comme dangereux pour la santé en fonction des ingrédients ou de la composition.

Les plans de prélèvements ont lieu régulièrement tout au long de l’année sur toute une gamme de produits. Les 21 941 échantillons des plans analysés sont classés en 5 234 issus de la production interne, 10 299 échantillons du marché et 6 408 provenant d’audits ciblés.

Au total, 323 des 2 359 échantillons examinés ont donné lieu à des plaintes. Les causes les plus courantes étaient un étiquetage incorrect et/ou des informations trompeuses.

Quarante-six échantillons étaient impropres à la consommation en raison d'une contamination microbienne et/ou de problèmes organoleptiques et de niveaux élevés en plomb. Neuf échantillons ont été classés comme dangereux; trois produits à base de viande en raison de la préence de E. coli producteurs de shigatoxines (STEC), deux produits de viande salée en raison d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAPs), deux charcuteries en raison de la présence de Listeria monocytogenes, une autre charcuterie à cause de STEC et des produits de gibier en raison de la contamination par du plomb.

Résultats pour le poisson, le lait et la volaille
Au total, 97 des 827 échantillons de poisson examinés ont donné lieu à des plaintes. Les plus courantes étaient les infractions en matière d’étiquetage et/ou les informations trompeuses. La contamination microbienne et/ou des aspects organoleptiques causées par des problèmes d'hygiène ont entraîné 15 plaintes.

Dix-sept échantillons étaient impropres à la consommation humaine, huit à cause de contamination microbienne et/ou de problèmes organoleptiques, quatre à cause de la présence de mercure, deux à cause de nématodes et de Listeria. L'un était dangereux à cause de la contamination par Salmonella.

Au total, 143 des 2 124 échantillons de lait analysés ont donné lieu à des plaintes. La contamination microbienne due à des problèmes d'hygiène était la principale cause dans 65 échantillons. Un échantillon de lait cru ne convenait pas à cause des résidus de médicaments vétérinaires.

Vingt-six échantillons ont été classés impropres à la consommation, principalement à cause de la contamination microbienne. Trois étaient dangereux en raison de la présence de toxines de Staphylococcus, de la présence de Listeria monocytogenes et d’un corps étranger.

Au total, 67 des 884 échantillons de volaille ont donné lieu à des plaintes. Trente-trois étaient impropres à la consommation en raison d'une contamination microbienne, principalement causée par Salmonella. La contamination microbienne due à des problèmes d'hygiène a entraîné des plaintes pour six échantillons.

Résultats pour d'autres catégories de produits
Au total, 199 des 1 259 échantillons de pain et de produits de boulangerie ont reçu des plaintes. Dix-huit étaient impropres à la consommation, neuf en raison d'une contamination microbienne et un en raison d'une infestation par des insectes et d'une contamination par un corps étranger.

Au total, 104 des 861 échantillons de crème glacée ont donné lieu à des plaintes. Quarante-deux en raison de problèmes d'hygiène, montrant une contamination accrue - principalement par des entérobactéries, mais également par Bacillus cereus et E. coli dans des cas individuels. Un échantillon était dangereux en raison de la contamination par Bacillus cereus.

Un total de 326 échantillons sur 2 734 de fruits et légumes ont donné lieu à des plaintes. Quarante-cinq étaient impropres à la consommation humaine, en grande partie à cause de contamination microbienne et/ou d'altération après une mauvaise hygiène ou un stockage incorrect ou excessivement long.

Un total de 74 des 383 échantillons d’épices, assaisonnements et condiments ont donné lieu à des plaintes. Deux étaient impropres à la consommation en raison de la présence de Bacillus cereus.

Sept échantillons de jus de fruits et de boissons non alcoolisées et trois boissons alcoolisées ont été classés comme non appropriés en raison de la contamination microbienne. Vingt-cinq échantillons d'eau de boisson et d'eau conditionnée ne convenaient pas à la suite d'une contamination microbienne.

Trois échantillons de plats préparés ne convenaient pas à cause d'une contamination mineure par Listeria monocytogenes. Neuf échantillons ont été rejetés en raison d'une contamination microbienne causée par une mauvaise hygiène. Un plat préparé était dangereux à cause de Listeria. Sept des aliments prêts à consommer destinés à la consommation directe étaient dangereux en raison de la contamination par Bacillus cereus.

mardi 17 septembre 2019

Les cas de listériose en relation avec la consommation de produits laitiers bio seraient apparus dès février 2018


Produits rappelés en Allemagne
« Les premiers cas de maladie liés à l’éclosion à Listeria en France ont eu lieu en février de 2018 », source Food Safety News.

Selon les autorités de la santé publique, les sept personnes en France faisant partie d'une épidémie à Listeria liée à des produits laitiers bio sont tombées malades sur une période de 18 mois.

Les personnes infectées par la même souche de Listeria ont été identifiées par le Centre national de référence des Listeria, un huitième cas faisant toujours l'objet d'une investigation.


Santé Publique France a signalé que deux personnes étaient décédées, mais l'agence ne dispose d'aucune preuve permettant d'attribuer ces décès à une infection à Listeria.

Détails sur les patients
Les personnes sont tombées malades entre février 2018 et août 2019 et ont entre 36 et 93 ans. Cinq sont des femmes. Quatre vivent en Alsace ; la Bourgogne, l’Île-de-France et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur présentent toutes un cas.

Des investigations menées par Santé Publique France ont révélé que ces personnes avaient consommé des produits laitiers bio dans les semaines qui ont précédé la listériose. L'analyse d'échantillons d'aliments d'une entreprise basée dans le Bas-Rhin en Alsace a confirmé la contamination par Listeria. Les fromages au lait cru sont la source présumée de la contamination.

Les analyses effectuées par le Centre national de référence des Listeria ont confirmé que les souches trouvées dans les produits avaient les mêmes caractéristiques génétiques que celles isolées chez les patients. La consommation de produits de la Ferme Durr a également été confirmée par plusieurs patients.

La Ferme Durr a rappelé toutes les dates des produits laitiers bio de marque Durr, notamment du yogourt naturel et du yogourt aux fruits, de la crème, du fromage cottage et du fromage. Les produits ont été vendus directement auprès de l'entreprise, sur les marchés et dans les magasins partout en France. Des produits ont également été distribués en Belgique, en Allemagne et au Luxembourg. Rappel en Allemagne le 12 septembre 2019.

L'action de rappel a été prolongée quelques jours plus tard pour inclure des flancs et des produits tels que des produits de négoce, fromage et charcuterie revendus mais non produits sur le site.

Toute la production de la société a été arrêtée jusqu'à nouvel ordre, selon les autorités françaises, après qu'une investigation ait révélé « de graves dysfonctionnements dans l’entreprise » et les résultats des contrôles officiels ont révélé une « contamination étendue des locaux de l’établissement des installations et et une contamination de certains produits alimentaires. »

Cela peut prendre jusqu'à 70 jours après l'exposition à Listeria pour que les symptômes de la listériose se développent. Les symptômes de l'infection peuvent inclure des vomissements, des nausées, une fièvre persistante, des douleurs musculaires, des maux de tête importants et une raideur de la nuque.

Les femmes enceintes, les personnes âgées, les jeunes enfants et les personnes dont le système immunitaire est affaibli sont plus exposés aux maladies graves, aux infections potentiellement mortelles et à d'autres complications.

Matériel de référence certifié disponible
Dans le même temps, le Joint Research Centre (JRC) de la Commission européenne a publié un matériau de référence certifié (CRM) à utiliser comme garantie de qualité pour l'analyse de recherche de Listeria monocytogenes dans les laboratoires de contrôle des aliments.

L’objectif est de soutenir les États membres de l’UE lors de la surveillance de la listériose et d’assurer la collecte de données comparables sur la maladie.

L'évaluation du sous-type de Listeria monocytogenes est essentielle pour les investigations épidémiologiques ou pour le suivi de l’origine d ela contamination dans les entreprises alimentaires.

Dans l'UE, 2 480 cas ont été signalés en 2017, avec un taux de mortalité de 14%. La maladie est souvent grave avec des taux d'hospitalisation et de mortalité élevés. La consommation d'aliments prêts à consommer tels que du poisson fumé, la charcuteries et les fromages à pâte molle constitue le principal mode de transmission.

Il paraît que le monoxyde de dihydrogène ou MODH est une substance qui peut être dangereuse pour notre santé, il paraît ...


Je relaie bien volontiers cet appel concernant cette substance dangereuse, le MODH ou monoxyde de dihydrogène ...