dimanche 17 décembre 2023

Pas-de-Calais : Intoxications alimentaires et cas de salmonellose à Marquise, un kebab ciblé. Etonnant, non ?

Ce que rapportait l’ECDC en octobre 2023 à propos de «Foyers épidémiques à Salmonella Enteritidis dans plusieurs pays lié à de la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab)», était donc vrai ?

«Intoxications alimentaires et cas de salmonellose à Marquise, un kebab ciblé», source La Voix du Nord du 16 décembre 2023.

Au moins une demi-douzaine de personnes assurent avoir subi une intoxication alimentaire après avoir mangé dans un kebab du centre-ville. Deux personnes ont été hospitalisées.

Depuis sa sortie de l’hôpital le 6 décembre, Romain peut à peine marcher un kilomètre, «ensuite j’ai les jambes sciées», pose le Marquisien de 30 ans. En l’espace d’une semaine, à la fin novembre, il a perdu 10 kilos. Selon sa mère Betty, « les soignants m’ont dit que s’il était resté seul chez lui, il ne serait plus là aujourd’hui ». Le ton est grave, à la hauteur de la frayeur vécue. À l’image de Romain, au moins une demi-douzaine de personnes, adultes et adolescents, assurent avoir été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir mangé fin novembre à l’Istanbul Kebab, rue Jean-Jaurès à Marquise. «J’allais là-bas deux à trois fois par semaine et je n’avais jamais eu de soucis», reprend Romain.

Depuis sa sortie de l’hôpital le 6 décembre, Romain peut à peine marcher un kilomètre, «ensuite j’ai les jambes sciées», pose le Marquisien de 30 ans. En l’espace d’une semaine, à la fin novembre, il a perdu 10 kilos. Selon sa mère Betty, «les soignants m’ont dit que s’il était resté seul chez lui, il ne serait plus là aujourd’hui». Le ton est grave, à la hauteur de la frayeur vécue. À l’image de Romain, au moins une demi-douzaine de personnes, adultes et adolescents, assurent avoir été victimes d’une intoxication alimentaire après avoir mangé fin novembre à l’Istanbul Kebab, rue Jean-Jaurès à Marquise. «J’allais là-bas deux à trois fois par semaine et je n’avais jamais eu de soucis», reprend Romain.

Au moins deux cas de salmonellose ont été confirmés. «Mon fils a eu jusqu’à 41 degrés de température, rage la maman d’Alexandre, un collégien de 13 ans. Il a mangé un tacos le 23 et le 24 novembre. Dès le lendemain, il a eu horriblement mal au ventre et aux jambes.» Le médecin de garde à Audresselles diagnostique une gastro intestinale avec déshydratation et prescrit des médicaments. «Mais ça ne s’est pas amélioré, poursuit la mère. Il hurlait à la mort». Après examen, des traces de la bactérie Salmonella sont détectées. Deux semaines après les faits, Alexandre peine encore à se nourrir et s’hydrater. Des examens complémentaires sont prévus.

La direction de la protection des populations saisie
Dans cette affaire, où aucune plainte n’a été déposée pour le moment, les récits se recroisent. Le fils de Christèle, lui aussi collégien à Saint-Martin, a «raté l’école pendant une semaine, précise sa mère. Il a dû faire des examens à Lille. Deux autres copains avec qui il a mangé au kebab ont aussi eu des symptômes de type diarrhée et fièvre».

Christèle a logiquement paniqué en voyant l’état physique de son fils se dégrader. «Les premières analyses ont confirmé qu’il n’y avait aucun souci viral mais c’était positif pour la recherche bactériologique.» En l’occurrence la salmonella. Pour elle comme pour les autres victimes, la chaîne du froid n’aurait pas été respectée. Plusieurs évoquent des merguez avariées. Des déclarations ont été faites à l’Agence régionale de santé et la direction départementale de la protection des populations a relevé des manquements à l’hygiène au sein de l’établissement.

Pour la propriétaire du kebab, «ce ne sont que des mensonges»
Ce vendredi matin, dans son kebab géré depuis cinq années, Gullu Atacan, la gérante, est ferme : «Tout ce que disent ces gens n’est que mensonge.» Particulièrement remontée après les dizaines de commentaires sur les réseaux sociaux épinglant son établissement, la commerçante montre son étal de viande : «Tout est propre, on respecte tout.» Son cuisinier parle d’une cabale raciste et de jalousie à l’encontre du kebab. «Ces personnes veulent qu’on arrête de travailler parce que l’on fonctionne bien. Il n’y a jamais eu une personne qui est tombée malade et là autant d’un coup ? S’il y avait eu 15 enfants malades la justice ne nous lâcherait pas. La DDPP (direction départementale de protection des populations, NDLR) est passée mercredi dernier, des relevés ont été faits. Tout a été contrôlé, la viande, les frigos, les congélateurs.» Depuis la publication sur les réseaux sociaux incriminant l’établissement, la gérante assure que quelques clients ont déserté les lieux. Elle évoque aussi une plainte qu’elle aurait déposée à la suite des allégations sur les réseaux sociaux. Une information que ne confirme pas la compagnie de gendarmerie de Calais-Boulogne qui n’a été saisie d’aucune plainte pour ce dossier.

Une mise à demeure du kebab et une procédure pénale
Sollicitée, la préfecture indique qu’une inspection a été menée dans le restaurant Istanbul Kebab par les agents de la direction départementale de la protection des populations. D’après les gérants, l’inspection aurait eu lieu mercredi 6 décembre. «Cette dernière a révélé certains manquements à l’hygiène, explique le service communication de la préfecture. Ces constats ont amené la rédaction d’une mesure administrative de mise en demeure afin que le restaurant réalise les mesures correctives permettant de remédier aux non conformités constatées par les services d’inspection.» Parallèlement à cela, une procédure pénale visant les infractions relevées lors du contrôle a été initiée auprès du parquet de Boulogne-sur-Mer.

Commentaire
Et elle est où l’ARS du Hauts-de-France ?
Peut-on dire qu'il n'y aucunne information à ce sujet en France vis-à-vis de la présence de Salmonella dans la viande de poulet et des produits à base de viande de poulet (kebab) ?
Oui, on peut le dire, contrairement à ce que fait la Food Standards Agency en Angleterre.

On lira aussi cet article pour s’enconvaincre, «Alerte à la salmonelle dans la viande de kebab : 110 cas en France ces six dernières années», source France info du 31 mars 2023.
Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (EDCD) recense 210 cas de contaminations à Salmonella Virchow ST16, dont une partie a conduit à une hospitalisation. La France est le pays le plus concerné.

Pyrénées-Orientales : Fermeture administrative d'un restaurant à Perpignan suite à des manquements et en raison du risque pour la santé des consommateurs

Enfin, cela commence à bouger dans d‘autres département que le 95,93 et 30, bienvenue aux Pyrénées-Orientales !
 De nombreuses non conformités ont été relevées, notamment :
- défaut d’évacuation des eaux usées par les canalisations,
- infestation par les nuisibles (cafards),
- vétusté et manque d'entretien des locaux et des équipements,
- absence de poste de lavage des mains pour assurer l’hygiène des manipulations,
- denrées comportant des dates limites de consommation dépassées.

Du fait de la gravité de ces manquements et en raison du risque pour la santé des consommateurs, le préfet du 66 a pris la décision de fermer l'établissement.
La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.

Commentaires d’internautes
- Enfin, après toutes ces années où il a profité de tous les employés qu’il a eu de l’argent volé du temps passé dans ce restaurant dégueulasse des travaux promis, mais jamais fait sous payer sous prétexte qu’il fallait payer des choses dans le restaurant.
- Absence de poste de lavage des mains et il prend juste une fermeture administrative ?
- C'était un problème bien connu dans ce restaurant visiblement.
- Ça veut imiter le préfet95 mais vous arriverez jamais à leur cheville.
- non mais cette dinguerie ! Le préfet du 66 rentre dans le ring avec le préfet du 95 et le préfet du 93 ! c'est plus un match mais une battle-royale ! Si ça continue, on va passer les fêtes de fin d'année sans choper une touristas à cause de la malbouffe hygiéniques des restos ! merci à eux! 

Syndrome de l'alpha-Gal : Quand une morsure de tique se transforme en allergie à la viande

Que se passe-t-il lorsqu’une piqûre (ou morsure) de tique se transforme en allergie à la viande ? Le syndrome de l’alpha-Gal peut entraîner de graves réactions d'hypersensibilité et une anaphylaxie suite à une exposition à la viande rouge. Apprenez-en davantage sur les symptômes, le diagnostic et la prise en charge de cette maladie allergique, ici.

NB : Piqûre ou morsure de tique, le débat reste ouvert ...

samedi 16 décembre 2023

Gard : Fermeture administrative d'un snack à Bagnol-sur-Cèze pour manquements graves aux règles d'hygiène

Le préfet du Gard est un nouveau venu, mais il commence bien sa mission. Il reste à communiquer les causes de la fermeture adminstrative ...
Sur la page facebook du préfet du Gard, il y a quelques informations supplémentaires :

- Les agents de la direction départementale de la protection des populations ont procédé au contrôle de l'établissement connu sous l'enseigne «Pizz Burger» situé sis, rue Jacqueline Bret André, à Bagnols-sur-Cèze.

- Les agents en charge du contrôle ont constaté des manquements graves aux règles d'hygiène alimentaire, des mauvaises conditions de stockage, de fabrication et de commercialisation des denrées alimentaires ou encore l'absence de plan de nettoyage.

Ces conditions représentent un danger pour la santé des consommateurs.
- Le préfet du Gard a pris la décision de fermer l'établissement.
- La fermeture sera effective jusqu'à ce que l'exploitant réalise les mesures correctives pour rétablir les conditions d’hygiène prévues par la réglementation.

Commentaires d’internautes
- On peut tomber malade ... rétrospectivement

- Qelle horreur
- Une honte ces snacks

Rappels de riz Basmati pour cause de présence d'insectes

On nous dit mais pn ne demande qu’à y croire que, s’agi
ssant de la gestion des alertes alimentaires, la DGAL entreprend «la réalisation d’inspections dans les entreprises concernées afin de vérifier l’évolution de la situation et de garantir le retour à un niveau de maîtrise satisfaisant de la sécurité sanitaire.
»

Oui mais voilà …

Le 1er décembre 2023, rappel de riz Basmati de marque
Carrefour Extra pour risque de présence d'insectes, larves, etc.), sachet de 1kg.
- N° lot : 322822 ; Date de durabilité minimale 16/08/2025
- Date début/Fin de commercialisation : du 28/08/2023 au 30/11/2023
- Préconisation sanitaire : Pour des raisons de contamination, d'origine externe ou autre, ou par putréfaction, détérioration ou décomposition, il est recommandé par précaution aux personnes qui détiendraient des produits appartenant au(x) lot(s) décrit(s) ci-dessus de ne pas les utiliser.
- Rappel volontaire sans arrêté préfectoral.

Après Carrefour, voici Leclerc, chacun son tour,

Le 15 décembre 2023, rappel de riz Basmati,
sachet de 1kg de la marque Comptoir du grain pour risque de présence d'insectes, larves, etc.).
- Tous les lots ; Date de durabilité minimale 16/08/2025
- Tous les lots ; Date de durabilité minimale 17/08/2025
- Date début/Fin de commercialisation : du 28/08/2023 au 13/12/2023
- Préconisation sanitaire : Pour des raisons de contamination, d'origine externe ou autre, ou par putréfaction, détérioration ou décomposition, il est recommandé par précaution aux personnes qui détiendraient des produits appartenant au(x) lot(s) décrit(s) ci-dessus de ne pas les utiliser.
- Rappel imposé par arrêté préfectoral.

Commentaire
Pas très proactif ces rappels vu la la daté de début de commercialisation.
La seule différence entre ces deux rappels est que le second est imposé par arrêté préfectoral.
Les inspections des entreprises concernées ont-elles eu lieu ?
Ces deux rappels ne sont signalés car la cause du rappel n’est pas courante, raison de plus ...

Le CDC met fin à son investigation sur une épidémie à Salmonella de 80 cas liée à des oignons

«Le CDC met fin à son investigation sur une épidémie à Salmonella de 80 cas liée à des oignons», source article de Stéphanie Soucheray paru le 14 décembre 2023 dans CIDRAP News.

Le 13 décembre 2023, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) a annoncé la fin à son investigation sur une épidémie à Salmonella dans plusieurs États liée à des oignons.

Sept personnes supplémentaires, pour un total de 80, ont été malades à cause de l‘épidémie à Salmonella Thompson liée à des oignons fraîchement coupés en dés. Des cas ont été signalés dans 23 États, dont 1 décès dans le Wisconsin, et 18 patients ont été hospitalisés.

Ce décès est nouveau depuis la précédente mise à jour du CDC sur l'épidémie, le 24 octobre.

Rappel d'oignons Gill
L'épidémie est liée à des produits contaminés de Gill's Onions fraîchement coupés en dés, qui ont été rappelés le 23 octobre. Les produits avaient des dates limites de consommation allant du 8 août 2023 au 28 août 2023 et ont été vendus ou envoyés à des institutions. magasins et restaurants partout aux États-Unis et au Canada.

«Les oignons rappelés ne sont plus disponibles à la vente et les dates limites de consommation sont dépassées», a dit le Centers for Disease Control and Prevention dans une mise à jour sur l’épidémie au 13 décembre 2023.

Les dates d’apparition des maladies vont du 2 août 2023 au 11 novembre 2023, et un premier groupe de cas a été identifié dans un établissement de soins de longue durée.

Dans les investigations épidémiologiques, 84% des personnes ont dit avoir mangé ou probablement mangé des oignons au cours de la semaine précédant la maladie.

NB: Photo d’un des produits rappelés.

vendredi 15 décembre 2023

Bravo au préfet du Val d'Oise

Il a été désigné en 2023 par le blog, N°1 du Top 10 de la sécurité des aliments en France, c'est dire ...  

Vous lirez l’article de Marianne, mais ce qui me semble le plus utile à lire, ce sont les commentaires des internautes à chaque tweet du préfet du 95.
Quant aux supposés restaurateurs et métiers de bouche, ils n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes, et certains devraient être interdits d’exercer dans un commerce alimentaire.
Dernier point, pourquoi les autres préfets ne développent-ils pas même stratégie ?

La Food Standards Agency intensifie sa réponse à la présence de Salmonella dans les produits avicoles polonais

«La Food Standards Agency intensifie sa réponse à la présence de Salmonella dans les produits avicoles polonais», source article de Joe Whitworth paru le 15 décembre 2023 dans Food Safety News.

De plus amples informations ont été partagées par la Food Standards Agency (FSA) sur la présence de Salmonella dans la viande de volaille et les œufs en provenance de Pologne.

Il y a eu cette année 200 cas de salmonellose au Royaume-Uni causés par différentes souches de Salmonella Enteritidis liées à ces produits.

La FSA a enquêté sur plus de 90 incidents au cours des deux dernières années, avec deux foyers liés aux œufs et trois à la viande de volaille en provenance de Pologne cette année.

La FSA, Food Standards Scotland (FSS) et la UK Health Security Agency (UKHSA) ont récemment demandé aux consommateurs de faire attention lors de la manipulation et de la cuisson des produits de poulet, de dinde et de canard à la maison. Les sites de restauration utilisent la majorité des œufs importés.

Des problèmes répétés frustrent la FSA
Emily Miles, directrice générale de la FSA, et Christine Middlemiss, vétérinaire en chef, ont écrit une lettre à la Commission européenne et au vétérinaire en chef de Pologne pour signaler l'augmentation des cas impliquant des volailles et des œufs polonais. Des informations sur le nombre d'établissements concernés ont été partagées avec les autorités polonaises.

«Chaque fois que nous avons détecté un problème spécifique en matière de sécurité des aliments, nous avons agi rapidement pour assurer la sécurité sanitaire des consommateurs, mais nous sommes mécontents des événements répétés», a déclaré Miles.

Un groupe de gestion des incidents a été créé pour coordonner les activités des différents départements gouvernementaux, notamment le Defra et l'UKHSA, afin de passer d'une réponse au cas par cas à une approche plus holistique.

La FSA a dit que le problème de la Pologne survient alors que le pays connaît une augmentation inattendue d'autres incidents et épidémies.

Dans le cadre du Border Target Operating Model (BTOM), des notifications préalables seraient requises pour les produits de l’UE à partir de fin janvier. Des contrôles physiques sont prévus à partir d'avril. Il est toutefois possible d’utiliser la réglementation existante pour effectuer des contrôles supplémentaires plus tôt si nécessaire.

Le British Poultry Council (BPC) souhaite que les autorités vérifient chaque chargement en provenance de Pologne et rejettent ceux qui ne répondent pas aux exigences.

Richard Griffiths, directeur général de BPC, a dit : «Nous avons établi depuis longtemps des processus rigoureux pour traiter Salmonella, et nous les suivons à la lettre pour produire des aliments auxquels les consommateurs ont confiance et qui leur accordent de la valeur. Il est décevant que la Pologne ne puisse pas faire de même et soit prête à exporter ses problèmes d'hygiène au lieu de les résoudre.»

L'UK Office for Sanitary and Phytosanitary (SPS) Trade Assurance va entreprendre un audit en Pologne en avril 2024 pour évaluer les contrôles en place.

En novembre, le Royaume-Uni a accueilli la réunion annuelle du Trade Specialised Committee on Sanitary and Phytosanitary Measures sous l’EU/UK Trade and Co-operation Agreement. La FSA a demandé des discussions sur l'amélioration de la coopération et du partage d'informations sur les incidents de sécurité des aliments. Les pourparlers devraient avoir lieu début 2024.

Épidémie à E. coli due à un contact avec des animaux
Pendant ce temps, l'Animal and Plant Health Agency (APHA) faisait partie d'une équipe enquêtant sur une épidémie humaine à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) qui était épidémiologiquement liée à une attraction touristique en contact avec des animaux.

Dans un rapport couvrant les activités de juillet à septembre, l'agence a dit que les STEC O157 et STEC O26 étaient à l'origine de l'épidémie.

Un échantillonnage environnemental sur place a détecté STEC O26 dans une aire de jeux pour enfants ; d'autres domaines ont également été positifs pour des STEC. E. coli a été confirmé dans les 32 échantillons d'excréments d'animaux prélevés. Bien que certains STEC aient été détectés, il ne s’agissait pas de O157 ou de O26.

Le site a fermé volontairement après avoir été informé de cas de maladies humaines. Les visites des autorités locales et de l'APHA ont identifié des lacunes en matière de conformité au code de bonnes pratiques de l'industrie. Les problèmes les plus courants dans les attractions en contact avec les animaux comprennent des installations de lavage des mains sous-optimisées, une mauvaise surveillance du contact avec les animaux, la contamination des allées par de la litière ou des excréments d'animaux souillés et un marquage peu clair des zones de contact avec les animaux par rapport aux zones sans contact.

Les travaux réalisés dans les locaux pour remédier aux déficiences ont amélioré la situation avant une réouverture progressive.

L'APHA a également déclaré qu'il n'y avait eu aucune enquête sur la cryptosporidiose au cours du troisième trimestre 2023.

A propos du prix de vente aux consommateurs : il y a des intermédiaires !

Un exemple parmi d'autres ...

Quand le BfR répond à une étude publiée dans un magazine sur du vin chaud et la présence de pesticides

Des résidus de pesticides dans le vin chaud : un risque de gâcher les fêtes de fin d’année ?, source BfR du 8 décembre 2023.

La période de Noël est la période du vin chaud. A l'heure des fêtes de fin d'année, un magazine grand public a testé différents vins chauds. Le vin chaud étant populaire à cette période de l'année, non seulement auprès des consommateurs mais aussi auprès des toxicologues, les résultats présentent un intérêt particulier pour l'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR).

Il est donc d’autant plus réjouissant que les résultats ne soulèvent aucune préoccupation toxicologique. C’est-à-dire au-delà des effets généralement connus et, dans ce contexte, les plus probables de l’alcool. Cela s'applique aussi bien à l'ajout signalé d'arômes qu'aux traces détectées de substances actives provenant de produits phytopharmaceutiques (ci-après dénommés pesticides). Toutefois, l'absence de concentrations spécifiques a posé certains problèmes en ce qui concerne l'exigence standard d'une évaluation détaillée des risques.

Des traces de pesticides ont été retrouvées dans 18 des 24 vins chauds testés. Le magazine ne précise pas s'il a également testé les résidus de substances actives autorisées pour la culture biologique et fréquemment utilisées en viticulture biologique. Le magazine fait référence aux traces comme résidus de substances actives dans une plage de 0,01 mg/kg ou plus. Parmi les vins biologiques, quatre sur sept ont été testés sans substances actives pesticides.

Deux des 18 vins produits de manière conventionnelle se sont révélés exempts de résidus de pesticides. Parmi les autres, deux autres échantillons contenaient des résidus de trois substances actives différentes, explicitement mentionnées dans le rapport : l'iprovalicarb et le diméthomorphe. L’utilisation de ces deux produits est actuellement approuvée dans l’UE.

Le BfR commente comme suit :
Avant d'être autorisés dans l'Union européenne, les pesticides sont entièrement testés et évalués pour détecter d'éventuels risques pour la santé. Il ne faut donc pas s'attendre à des effets néfastes sur la santé liés aux pesticides ou à leurs résidus lorsqu'ils sont utilisés comme prévu. Il convient toutefois de noter que même dans le cadre des meilleures pratiques d'exploitation, des résidus peuvent se produire de manière prévisible et seront donc détectables, par exemple, dans les raisins et les denrées alimentaires qui en sont issues. La présence de tels résidus est donc explicitement prise en compte lors de l'évaluation de la sécurité de ces produits en fixant des niveaux maximaux de résidus respectifs. L’absorption ou l’ingestion de petites quantités n’entraînera donc généralement pas d’effets néfastes sur la santé.

En ce qui concerne les échantillons analysés, le rapport ne précise pas si une limite maximale de résidus (LMR) spécifique pour les raisins a été dépassée. Cependant, étant donné que seules des traces ont été détectées, cela semble peu probable.

En ce qui concerne les résidus de pesticides signalés, le BfR conclut donc qu'il est peu probable que les résultats de pesticides signalés dans les vins chauds testés constituent un risque pour la santé. Bien que cela ne soit pas abordé plus en détail dans le rapport, des effets néfastes sur la santé sont plutôt attendus d'un autre ingrédient : l'éthanol (également mieux connu sous le nom d'alcool). Il est contenu dans le vin chaud à des concentrations moyennes de 100 g/kg (≈ 12,5% en volume). L'éthanol est connu pour avoir des effets aigus sur le système nerveux ainsi que divers effets chroniques. Bien que cela soit probablement en contradiction avec l’expérience souhaitée, les consommateurs souhaitant protéger leur santé pourraient donc envisager de consommer de manière responsable.