Affichage des articles triés par pertinence pour la requête framboises. Trier par date Afficher tous les articles
Affichage des articles triés par pertinence pour la requête framboises. Trier par date Afficher tous les articles

jeudi 12 novembre 2020

La Suède de nouveau frappée par une augmentation des cas à Campylobacter

Campylobacter, source CDC
« La Suède de nouveau frappée par une augmentation des cas à Campylobacter », source article de Joe Whitworth paru le 1é novembre 2020 sur Food Safety News.

La Suède est à nouveau confrontée à une augmentation du nombre de cas d''infections à Campylobacter après une baisse temporaire. Une source commune liée au poulet a été identifiée.

Depuis août, le nombre de personnes qui ont contracté la campylobactériose est étonnamment élevé. L'augmentation de la maladie a été précédée par une plus grande proportion de troupeaux de poulets de chair avec Campylobacter.

Les responsables ont averti que les taux de maladie plus élevés ces dernières semaines indiquent que des problèmes persistent.

Pour étudier cette augmentation, des comparaisons de Campylobacter provenant de poulets de chair des principaux producteurs suédois et des personnes malades ont été effectuées. Les résultats montrent que certaines parties de la hausse, à la fois pendant l'été et plus tôt à l'automne, peuvent être attribuées à une source commune. Le travail a été réalisé par Folkhalsomyndigheten (Agence de santé publique de Suède) et l'Institut national vétérinaire (SVA).

Les responsables de la santé publique ont signalé pour la première fois une augmentation du nombre de personnes malades de Campylobacter en août.

Baisse temporaire en septembre

Il y a une augmentation générale dans la plupart des comtés de Suède. L'âge et le sexe des patients sont similaires lorsque l'on compare les cas avant et après août 2020 et les infections des années précédentes. Un peu plus d'hommes que de femmes sont malades et les infections sont plus fréquentes chez les personnes âgées de 40 à 70 ans.

Rikard Dryselius, microbiologiste à Folkhalsomyndigheten, a déclaré à la fin du mois de septembre qu'il y avait eu une diminution du nombre de personnes malades.

«Les données sur le nombre de troupeaux de volailles positifs à Campylobacter de l'Institut national vétérinaire suédois disponibles à l'époque indiquaient également une diminution au cours des semaines précédentes. Malheureusement, la baisse s'est avérée être seulement temporaire car le nombre de cas a de nouveau augmenté en octobre», a-t-il déclaré à Food Safety News.

«Tant que les nombres sont élevés dans les troupeaux de volailles, nous continuerons à voir des niveaux plus élevés de cas humains, en particulier lorsque les grands producteurs de volaille sont touchés.»

En raison de la pandémie de coronavirus, l'ampleur de l'augmentation est difficile à estimer, mais après que 50 cas ont été signalés du 21 au 27 septembre, les chiffres ont progressivement augmenté jusqu'à environ 100 par semaine de la mi-octobre à la fin octobre.

Relation avec les volailles

Folkhalsomyndigheten n'obtient que des informations sporadiques sur ce que les gens ont consommé avant de tomber malade en relation avec Campylobacter et il n'y a pas eu d'étude épidémiologique.

«Les résultats du typage avec séquençage du génome entier d'août et de septembre ont identifié plusieurs souches'épidémiques qui sont communes à la fois aux troupeaux de volailles et aux humains et la plupart de ces souches proviennent d'un seul grand producteur. Certaines souches semblent liées à un plus grand nombre de cas humains et présentent également une propagation entre les différentes élevages», a déclaré Dryselius.

«Tout comme en août, l'augmentation du nombre da cas humains en octobre a été précédée par une augmentation des troupeaux de volailles positifs pour Campylobacter. Encore une fois, bon nombre de ces troupeaux positifs semblent provenir d’un seul et même producteur.»

Folkhalsomyndigheten a informé les autorités de la situation afin d'enquêter plus avant sur la cause de la propagation de l'infection parmi les poulets de chair.

Lien entre les framboises et les cas d'infection au virus de l'hépatite A

Pendant ce temps, une épidémie d'hépatite A a été déclarée terminée, la source présumée de l'infection étant les framboises importées congelées de Serbie.

Au total, neuf personnes sont tombées malades avec le premier patient en juillet et le dernier à la mi-septembre. Ils avaient le même type de virus de l'hépatite A, génotype IA, et vivaient dans cinq régions différentes: Norrbotten, Västra Götaland, Stockholm, Uppsala et Södermanland. Les malades étaient âgés de 2 à 78 ans et six femmes et trois hommes étaient touchés.

Au cours de l'été, deux cas de la souche épidémique au Danemark ont également été identifiés. L'analyse des baies échantillonnées n'a pas permis de détecter le virus de l'hépatite A et aucun lot spécifique n'a été identifié.

Des enquêtes de traçabilité ont révélé que deux chaînes alimentaires où des framboises étaient achetées partageaient le même producteur de framboises en Serbie.

mercredi 3 juin 2020

Une étude teste le sondage en ligne pour obtenir des données précises lors d'épidémies


« Une étude teste le sondage en ligne pour obtenir des données précises lors d'épidémies », source article de Joe Whitworth paru le 3 juin 2020 dans Food Safety News.

L'utilisation de sondages en ligne pour recueillir des réponses auprès de personnes en bonne santé pendant les investigations sur les éclosions a été testée par des chercheurs au Canada.

Dans les investigations sur les épidémies d'origine alimentaire, des études cas-témoins et des études de cohorte sont utilisées pour tester les hypothèses et identifier une source, mais elles nécessitent beaucoup de ressources et le recrutement de témoins appropriés, ou de personnes non malades, est difficile, selon l'étude publiée dans la revue Epidemiology et infection.

D'autres méthodes comprennent des investigations sur la consommation alimentaire basées sur la population et l'utilisation d'une analyse cas par cas pour générer ou tester une hypothèse, mais ces données démographiques peuvent ne pas fournir un groupe témoin représentatif ou inclure une précision suffisante des produits alimentaires et peuvent être obsolètes. L'analyse cas par cas ne peut être effectuée que si des cas comparables sont accessibles.

Rapide et représentatif
Des chercheurs ont utilisé des investigations en ligne pour recueillir des données de contrôle de la population pour deux éclosions d'origine alimentaire et les ont comparées aux cas et aux données existantes sur l'exposition de la population.

Les résultats démontrent que les investigations ont été un moyen rapide et représentatif de recueillir les réponses de personnes en bonne santé lors d'épidémies pour soutenir l'investigation épidémiologique.

Les contrôles de la population avec un sondage en ligne étaient comparables aux patients en fonction de l'âge et du sexe. Les données de l'exposition recueillies par sondage étaient plus précises que les données de contrôle existantes, représentaient la période d'exposition spécifique à la maladie et pouvaient être facilement modifiées.

Des sondages en ligne pour les investigations sur les éclosions ont été développées. Lorsque des personnes ont visité le site Internet du British Columbia Centre for Disease Control, on leur a demandé de participer pour aider à résoudre une éclosion.

Les participants étaient inclus s'ils résidaient en Colombie-Britannique et n'avaient pas présenté de symptômes pendant la période d'exposition de 14 jours pour Cyclospora et de sept jours pour Salmonella. On leur a demandé s'ils avaient mangé de deux à trois aliments d'intérêt, leur sexe, leur âge et leur ville de résidence.

Testé sur des éclosions à Cyclospora et à Salmonella
Le but dun sondage en ligne pendant une épidémie à Cyclospora en 2018 était de tester les hypothèses des investigations précédentes. Le sondage a été publié de début mai à fin août 2018, le début de l'épidémie. Il a d'abord posé des questions sur l'exposition à la coriandre, aux mûres et aux framboises. Des analyses préliminaires des données sur les éclosions de patients ont suggéré une faible exposition aux framboises, mais une forte exposition aux épinards. Fin juin, la framboise a été retirée et les épinards ont été ajoutés au sondage.

Un total de 1 687 réponses ont été reçues et 1 403 répondaient aux critères d'inclusion. Les contrôles en ligne étaient similaires aux patients en termes d'âge, de sexe et de répartition géographique. Pour la coriandre, les framboises et les épinards, les populations témoins ont montré des proportions d'exposition similaires les unes aux autres et aux cas.

Les patients avaient des chances légèrement plus élevées d'avoir consommé des mûres que les témoins en ligne. Ces informations épidémiologiques ont conduit à revoir les données d'importation et à voir la traçabilité des mûres impliquées dans la base des données d'achat des cas. Bien que l'origine n'ait pas été confirmée à un seul fournisseur ou source de mûres, ce fruit était l'hypothèse principale.

Le deuxième sondage a eu lieu lors d'une éclosion nationale à Salmonella Infantis avec la plupart des infections, 47, en Colombie-Britannique. Bien que des concombres anglais aient été supposés comme une source possible, d'autres expositions ont également été fréquemment signalées. L'objectif du sondage était de tester l'hypothèse selon laquelle les concombres anglais étaient la source de la maladie. Le sondage en ligne s'est déroulé de la mi-octobre au début novembre 2018.

Au total, 286 réponses ont été reçues et 253 répondaient aux critères d'inclusion. Les témoins en ligne étaient moins susceptibles d'avoir une exposition au concombre anglais que les cas. Ces résultats ont orienté les activités de traçabilité qui ont identifié un fournisseur commun et confirmé l'hypothèse.

Les sondages en ligne peuvent être préparés rapidement avec peu de ressources et obtenir un grand nombre de réponses. Les investigateurs pouvaient accéder aux données en temps réel, mais le sondage n'a pas empêché la même personne de contribuer plusieurs fois comme témoin. Les chercheurs ont déclaré que sur la base de cette expérience, la méthode sera utilisée dans les futures enquêtes sur les épidémies..

Cela n'a pas encore été utilisé pour tester une hypothèse où une marque spécifique est identifiée étant donné qu'il existe des risques potentiels de confidentialité à divulguer ces informations si l'hypothèse est incorrecte. Cependant, cela pourrait être surmonté en posant des questions sur différentes marques du même produit.

mardi 19 novembre 2019

Un audit de l'UE révèle des problèmes avec les contrôles des fruits en Serbie

Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Ce rapport expose les résultats d’un audit réalisé par la DG Santé et sécurité alimentaire. L’audit avait pour objectif d’évaluer le système de contrôles officiels dans le domaine de l’hygiène des denrées alimentaires afin d’éviter une contamination microbiologique lors de la production de denrées alimentaires d’origine non animale, notamment pour les fruits frais et congelés susceptibles de présenter des risques microbiologiques pour la consommation humaine directe, et d’évaluer, dans ce contexte, l’efficacité des mesures prises pour donner suite aux quatre recommandations résultant de l’audit précédent sur ce sujet en 2013.

Il existe un système officiel d’enregistrement des producteurs primaires de fruits à baies et d’enregistrement des transformateurs/exportateurs, soutenu par des outils informatiques appropriés garantissant la traçabilité. Toutefois, les contrôles officiels visant à lutter contre les risques microbiologiques potentiels au niveau de la production primaire sont peu fréquents et ne sont en outre qu’en partie fondés sur les risques. En conséquence, la plupart des fruits à baies exportés vers l’Union européenne (UE) ne font l’objet d’aucun contrôle officiel à ce niveau.
Même si un certain nombre de transformateurs/exportateurs disposent de systèmes de contrôle au niveau de la production primaire, ces systèmes ne sont pas généralisés à tous les types de cultures ni à tous les producteurs.

Il existe un système de contrôle officiel fondé sur les risques dans les entreprises chargées de la manutention/congélation. Toutefois, il n’y a pas de contrôles officiels (échantillonnages) des produits après la congélation afin de vérifier le respect, par les transformateurs de denrées alimentaires, des normes de sécurité alimentaire de l’UE, et les contrôles exercés par les transformateurs/exportateurs dans la chaîne de production font l’objet de très peu de vérifications officielles. Toutefois, les risques liés à l’absence de contrôles officiels sont atténués par le fait que la majorité des transformateurs/exportateurs sont des tiers certifiés au titre de normes internationales de sécurité alimentaire et qu’ils ont régulièrement fait l’objet d’inspections et d’audits (y compris d’inspections auprès des producteurs primaires) de la part des importateurs de l’UE.

En ce qui concerne les mesures correctrices prises à la suite des recommandations formulées après l’audit de 2013, on peut conclure que le système de contrôle s’est amélioré par rapport à la situation existant à l’époque et que les questions liées aux laboratoires ont, en particulier, été résolues de manière efficace. En revanche, il a été constaté que les mesures prises en ce qui concerne la recommandation relative au bon fonctionnement du système de transmission des notifications RASFF n’ont pas été efficaces.
 
La DG Santé, unité de la Commission européenne chargée de la politique en matière de sécurité et de santé des aliments, a constaté que les contrôles officiels destinés à faire face aux risques microbiologiques potentiels liés à la production primaire ne sont que partiellement fondés sur les risques et sont effectués à une fréquence peu élevée.

Il n'y a pas non plus de contrôles officiels, tels que l'échantillonnage des produits, après la congélation pour vérifier la conformité aux normes de sécurité des aliments de l'UE, et il y a peu de vérifications officielles des contrôles des transformateurs ou des exportateurs. Toutefois, les risques seraient atténués, la plupart d'entre eux étant certifiés par des tiers conformément aux normes internationales de sécurité des aliments et recevant des inspections et des audits des importateurs de l'UE.

En réponse, les autorités serbes ont déclaré qu'un plan de contrôles officiels couvrant le risque microbiologique dans la production primaire serait créé d'ici la fin janvier 2020. Les responsables ont également déclaré que les nouvelles règles adoptées au premier trimestre de l'année prochaine spécifieraient un certain nombre d'échantillons de baies à transformer. pris après la congélation.

Ancien audit et volumes importés
L'audit réalisé en Serbie en juillet 2019 a évalué les systèmes de contrôle officiels de la contamination microbienne des aliments d'origine non animale destinés à l'exportation vers l'Union européenne.

Après plusieurs foyers liés à des produits en provenance de Serbie et au volume d'importations, la DG Santé a décidé en 2013 d'évaluer les systèmes de contrôle de la contamination microbiologique des framboises destinées à l'exportation vers l'UE. Quatre recommandations ont été formulées concernant les défaillances du système, des laboratoires et du suivi des notifications du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF).

L’audit de cette année a révélé que le système de contrôle s’était amélioré par rapport à 2013 et que les problèmes de laboratoire ont été résolus. Cependant, les mesures prises concernant le fonctionnement efficace du système pour les notifications RASFF n'étaient pas efficaces.

La visite de 2019 a examiné les contrôles de la production, de la congélation et de l’exportation, y compris la législation nationale, l’organisation et le fonctionnement des autorités serbes et le contrôle du respect par les entreprises du secteur alimentaire des règles d’hygiène appliquées lors de la production de baies crues et congelées.

L’équipe d’audit a visité six exploitations produisant des framboises, des mûres, des myrtilles et des groseilles rouges et noires, trois entreprises en cours de congélation, d’emballage et d’exportation vers l’UE, ainsi qu’un exportateur et deux laboratoires.

Selon l'Office de statistique de la République de Serbie en 2018, environ 90 000 tonnes de framboises fraîches et congelées ont été exportées vers l'UE, 29 000 tonnes de mûres et près de 2 000 tonnes de bleuets.

Principales conformités trouvées
Les transformateurs considérés à haut risque sont inspectés tous les neuf mois, à risque moyen tous les 12 mois et à faible risque tous les 24 mois. Cela a abouti à l'inspection d'environ 60% des sites de congélation et de collecte en 2018.

L’équipe d’audit a examiné 15 rapports d’inspections antérieures de producteurs. Les principales non-conformités ayant entraîné le retrait des produits sont les échantillons positifs pour le norovirus et les déficiences de la production hygiénique, l’eau de lavage des mains non disponible ou l’absence de résultats analytiques pour la qualité de l’eau.

Contamination significative dans les baies tendres
L'équipe d'audit a été informée qu'en 2017, 605 inspections avaient été menées dans des entreprises de congélation et des collecteurs. Un total de 101 cas de non-conformités mineures et 57 de fermetés jusqu'à preuve du fait que les irrégularités ont été corrigées.

En 2018, les évaluations des risques ont réduit le nombre d'inspections à 490. Au total, 40 cas de non-conformités mineures et cinq d'entre eux ont été fermés jusqu'à ce que les carences soient corrigées. Ces données suggèrent que le nombre de non-conformités dans les entreprises de gel a considérablement diminué au cours des deux dernières années.

L’équipe d’audit a vérifié 15 rapports d’inspections précédentes d’entreprises de congélation non visitées. Les principales non-conformités qui ont conduit à la suspension sont l'absence de système HACCP, l'utilisation d'eau impropre à l'utilisation en raison de rapports d'analyses non conformes et l'absence d'enregistrement.

Les rapports d'échantillons prélevés par les entreprises du secteur alimentaire à des fins de contrôle automatique ne sont vérifiés que de manière aléatoire par les inspecteurs en ce qui concerne l'exactitude formelle, comme les signatures; les résultats de laboratoire, l'étendue de l'analyse et l'exactitude des procédures d'échantillonnage ne sont pas vérifiées.

Les transformateurs et les exportateurs n’ont pas besoin d’approbation spéciale pour exporter des fruits rouges surgelés vers l’UE, sauf disposition générale stipulant qu’ils doivent documenter les exportations conformément aux exigences des pays importateurs. Cependant, il n'y a aucun contrôle officiel sur cette preuve.

Les échantillons officiels sont principalement prélevés sur les points de collecte des produits frais et les résultats indiquent une contamination virale importante dans les baies molles. Aucune contamination lors de la manipulation et de la congélation ne sera détectée car il n’existe aucune vérification officielle des activités de congélation.

Les données d'un laboratoire ont montré qu'en 2017, 22 échantillons officiels de framboises fraîches étaient positifs à norovirus, ce qui correspond à 7,72% d'échantillons non conformes. En 2018, cinq échantillons non conformes ont été détectés.

vendredi 17 juin 2022

Un feuilleton pendant huit jours de 20 rappels pour un banal fond de tartelette pas assez cuit. Salmonella inside !

La farine provient de blé séché, moulu et non traité thermiquement (car il dégrade le gluten). Au fur et à mesure que Salmonella se dessèche, elle devient plus résistante et survit pendant des mois (ou plus).

Lorsque l’on fait des gâteaux, d’autres ingrédients entrent en ligne de compte et dans ces conditions, il faut rappeler qu’il ne faut pas manger de la pâte à gâteau crue (selon un site Nestlé aux Etats-Unis) ou de la pâte de farine crue.
C'est d'ailleurs ce qu'indiquait une BD du 26 janvier 1993, qui mettait en scène Calvin et Hobbes ...
La mère de Calvin indiquait qu'il ne fallait pas manger de la pâte à biscuits crue en raison du risque lié à Salmonella (dans l’exemple Buitoni Nestlé, il vous suffit de remplacer Salmonella par E. coli pathogènes…).

Le 18 mars 2022, la DGCCRF informe d’un avis de rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni.
Un seul avis de rappel. Cela étant, les rappels ou alertes peuvent plus nombreux pour une même cause comme nous allons le voir, et dans ces conditions, cela devient un feuilleton pour le consommateur lambda ...
Notre administration nous dit que les objectifs d’une alerte sont:
- faire cesser l’exposition du produit au consommateur (retirer le produit des rayons des magasins concernés);
- éviter la contamination d’autres produits (au sein de l’entreprise concernée);
- informer le consommateur qui a déjà acheté le produit.

Belles paroles, pas toujours suivies d’effets et ce feuilleton aura duré huit jours ...

- Le 8 juin 2022 commence le feuilleton des avis de rappels par RappelConso qui commence avec des tartelettes individuelle aux fruits, car «le fournisseur Hafner procède au rappel de fonds de tartelettes suite à la mise en évidence de la présence de salmonelles. Ces fonds de tartelettes sont utilisés pour la préparation de nos tartelettes aux fruits individuelles.»

En clair, cuisson insuffisante de ces fonds de tartelettes pour détruire les salmonelles présentes dans la farine, c’est du déjà vu, non ?

- Le mauvais feuilleton se poursuit le 9 juin 2022 avec des finger cacahuètes, des tartelettes fraise, myrtille, framboise, fruit ou choco-caramel, des tartelettes individuelles citron meringuee et caramel passion, des tartelettes framboise, des tartelettes fraise x 2 / tartelettes framboise x 2 / tartelettes aux fruits x 2, des tartelettes individuelles aux fraises-aux framboises-aux fruits, des tartelettes finger 125x45 bord droit sucrées beurre et des tartelettes poire chocolat et tartelettes citron meringuées.

- Le 10 juin, de nouveau des tartelettes, des tartelettes citron meringué et tartelette framboise, des tartelettes citron, des tartelettes aux fraises, tartelettes banoffee, tartelettes aux fruits et délice fraise x2.

- Le 13 juin 2022, après un week-end estival, les rappels continuent, tartelettes finger et tartelettes fruits trad.

- Le 14 juin 2022, nouvelle série de rappels avec finger aux fraises x2 et finger aux framboises x2.

- Le 15 juin 2022, rappel de tartelettes finger aux fruits ou aux fraises.

- Le 16 juin 2022, les rappels se poursuivent avec des tartelettes fraise rectangulaires, des tartelettes format rectangulaire et des tartelettes finger fraise / tartelettes finger Framboise Pains & Délices.

Apparemment, la série de 20 rappels s’est arrêtée le 17 juin, mais peut-être reprendra-t-elle après le week-end, qui sait ?

Mise à jour du 18 juin 2022. Pan sur le bec du blog.,RappelConso signale un 21e rappel dès ce samedi 18 juin, et non pas après le week-end comme annoncé par erreur. Il s'agit de fonds de tartelettes, avec cette annonce peu évidente, 'Contamination à la salmonellose'. Confondre la cause, Salmonella et la conséquence, la salmonellose, il fallait le faire, RappelConso l'a fait
 ...

Mise à jour du 20 juin 2022. 22e rappel de tartelettes pistache framboise par RappelConso, une chose est désormais sûre, le feuilleton continue.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

vendredi 18 mars 2022

De la présence de parasites dans des salades et des baies prêtes à consommer achetées en Italie, selon une étude

«De la salade et des baies prêtes à consommer achetées en Italie sont contaminées par Cryptosporidium spp., Giardia duodenalis et Entamoeba histolytica», source article paru dans International Journal of Food Microbiology

Faits saillants
- Nous avons analysé des produits réfrigérés italiens et importés pour la contamination par des parasites.
- La microscopie (FLOTAC) et des méthodes moléculaires ont été utilisées.
- Des génotypes de Giardia A, B et E, et quatre espèces de Cryptosporidium ont été détectés.
- Entamoeba histolytica a ét détecté au microscope et au niveau moléculaire dans des myrtilles importées.
- Des produits réfrigérés sur le marché italien pourraient être une source de transmission pour certains parasites.

Résumé
Des salades et les baies prêtes à consommer (PAC) sont de plus en plus consommées dans les pays industrialisés. Ces produits peuvent être contaminés par des parasites pathogènes responsables d'épidémies d'origine alimentaire dans le monde entier. En Italie, il existe peu de données sur la contamination des salades et des baies PAC par des stades de transmission parasitaire, ce qui nécessite des investigations plus approfondies. Pour estimer la prévalence de la contamination par Cryptosporidium spp. et Giardia duodenalis dans ces produits réfrigérés, un total de 324 emballages de salades composées PAC locales, appartenant à trois marques industrielles différentes, et 324 emballages de baies, des myrtilles du Pérou, des mûres du Mexique, des framboises d'Italie, ont été achetés dans des supermarchés situés à Bari et à Foggia, dans la région des Pouilles, Italie. Un pool de neuf emballages a été choisie et un total de 72 pools ont été traités au cours de l'année. Après lavage, ils ont été examinés au microscopie (FLOTAC) et analysés à l'aide d'une PCR simplex, ciblant Cryptosporidium spp., Giardia duodenalis et Entamoeba spp. et séquençage. Plusieurs espèces de Cryptosporidium et des génotypes de Giardia duodenalis, dont certains ont une pertinence zoonotique potentielle, ainsi que Entamoeba spp., ont été identifiés dans les deux matrices. Par microscopie, des kystes de type Giardia dans des framboises locales et des kystes de type Entamoeba dans les myrtilles importées ont été détectés. Giardia duodenalis (génotypes A, B et E) et Entamoeba histolytica ont été moléculairement confirmés avec des prévalences globales respectivement de 4,6% (IC à 95% 3,0 à 6,8) et 1% (IC à 95% 0,3 à 2,1). Les méthodes moléculaires ont identifié Cryptosporidium ryanae, Cryptosporidium bovis, Cryptosporidium xiaoi et Cryptosporidium ubiquitum dans les deux matrices, avec une prévalence de 5,1% (IC à 95%: 3,3 à 7,3). Une saisonnalité distincte de la prévalence a été observée pour G. duodenalis, la plupart des positifs se produisant au printemps, alors que Cryptosporidium n'a montré aucune variation saisonnière significative. Ces résultats soulignent qu'une gestion inadéquate des produits réfrigérés, qu'ils soient produits localement ou importés, tout au long de la chaîne alimentaire peut avoir des conséquences potentielles sur la santé humaine.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

lundi 4 juillet 2022

France : Peut-on encore manger des tartelettes sans attraper la salmonellose ?

On sait depuis la crise des pizzas Buitoni de chez Nestlé que la farine pas assez cuite peut contenir des micro-organismes pathogènes.

Le blog nous avait narré les aventures des fonds de tartelettes contaminés par des salmonelles dans Banal rappel de tartelettes aux fruits en raison de la présence de salmonelles dans les fonds de tartelettes. Quid de la farine ?

Le 17 juin, de nouveau, le blog vous avait rapporté Un feuilleton pendant huit jours de 20 rappels pour un banal fond de tartelette pas assez cuit. Salmonella inside !

Le blog est en mesure de vous informer qu’il y a eu depuis le 8 juin 2022, 26 avis de rappel, selon RappelConso.

Le dernier avis de rappel de tartelette ganache chocolat blanc / coulis de framboise date du 4 juillet 2022 !!!

- Motif du rappel : salmonelles
- Risques encourus : Salmonella spp (agent responsable de la salmonellose).
- Conduite à tenir : Ne plus consommer, Ne plus utiliser le produit, Rapporter le produit au point de vente.
Cela étant, si on lit l’information parue sur le site de TF1,
Intermarché rappelle des tartelettes aux fraises et aux framboises de la marque Hafner.
Nouvelle alerte à la salmonellose. Des tartelettes aux fraises et aux framboises, distribuées par Intermarché, font l’objet d’un rappel selon le site du gouvernement RappelConso. Ces pâtisseries ont été vendues sous la marque Hafner, et sont de format rectangulaire. Le numéro du lot concerné par ce rappel est le 250322. Son code-barre est le 3068220269000.

«Les personnes qui auraient consommé ces produits présenteraient des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre», indique encore RappelConso. Les tartelettes concernées ont été commercialisées entre le 3 juin et le 8 juin 2022 – la date limite de consommation est le 31 mars 2023.

Un risque de contamination à la salmonellose, deuxième cause de maladies d’origine alimentaire en Europe, est la raison pour laquelle cette mesure a été prise. "Les personnes qui auraient consommé ces produits présenteraient des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre", indique la fiche de rappel.

La marque Hafner qui, curieusement était présente dans les communiqués de rappels précédents, a subrepticement disparu du dernier avis de rappel par RappelConso. Compte tenu de la date limite assez longue de ces produits, les fonds de tartelette, va-t’on assister aux succès de l’été avec Salmonella inside !

  • La sécurité des aliments ne va pas bien en France, en voici un nouveau élément ou bien je me trompe ?
  • Question subsidiaire, combien de temps faut-il pour faire cesser ces ventes et donc ces rappels ?
A suivre ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 31 juillet 2021

Les infections à Cyclospora continuent d'augmenter aux États-Unis: aucune source commune retrouvée pour le moment

«Les infections à Cyclospora continuent d'augmenter aux États-Unis.; aucune source commune retrouvée pour le moment», source article de Food Safety News du 31 juillet 2021, adapté par me ssoins.

Nous verrons en fin d’article la siuation actuelle au Canada.

Le nombre de cas signalés de maladies à cyclosporose contractées dans le pays a augmenté de 254 cas depuis la dernière mise à jour du 14 juillet 2021. Les cas continuent d'être signalés aux Centers for Disease Control and Prevention.

Au 27 juillet, il y avait eu 462 cas confirmés en laboratoire de cyclosporose chez des personnes qui n'avaient pas d'antécédents de voyage international au cours de la période de 14 jours avant le début de la maladie. Les personnes malades ont été signalées au CDC par 29 juridictions, dont 28 États et la ville de New York.

Les dates d'apparition de la maladie vont du 1er mai au 16 juillet. Cependant, il y a probablement plus de patients infectés, selon les responsables, en raison du décalage entre une personne qui tombe malade et le moment où les résultats des tests confirmés parviennent aux responsables fédéraux.

Au moins 41 personnes ont été hospitalisées mais aucun décès n'a été signalé.

La cyclosporose se développe à partir d'infections par le parasite Cyclospora, un organisme microscopique. Les cas de maladie sont signalés toute l'année aux États-Unis. Cependant, pendant les mois de printemps et d'été, il y a souvent une augmentation de la cyclosporose acquise aux États-Unis. Le moment exact et la durée de ces augmentations saisonnières de la cyclosporose contractée dans le pays peuvent varier, mais les rapports ont tendance à augmenter à partir de mai.

Au cours des années précédentes, le nombre de cas signalés a culminé entre juin et juillet, bien que l'activité puisse durer jusqu'en septembre. L'impact global sur la santé, comme le nombre d'infections ou d'hospitalisations), et le nombre de groupes de cas (clusters) identifiés, c'est-à-dire les cas pouvant être liés à une exposition commune, varient également d'une saison à l'autre.

Des épidémies précédentes de cyclosporose aux États-Unis ont été liées à divers types de produits frais, notamment le basilic, la coriandre, la laitue mesclun, les framboises et les pois mange-tout.

Le CDC, ainsi que les responsables de la santé et de la réglementation des États et du gouvernement fédéral, surveillent les cas de cyclosporose aux États-Unis au printemps et en été pour détecter les épidémies liées à une source alimentaire commune.

Cependant, de nombreux cas de cyclosporose ne peuvent pas être directement liés à une épidémie, en partie à cause du manque de méthodes validées de fingerprinting en laboratoire nécessaires pour relier les cas d'infection à Cyclospora.

Les autorités utilisent des questionnaires pour interroger les personnes malades afin de déterminer ce qu'elles ont mangé dans les 14 jours précédant l'apparition de la maladie. Si un point commun est retrouvé, le CDC et ses partenaires s'efforcent de déterminer si un produit alimentaire contaminé est toujours disponible dans les magasins ou chez les particuliers.

Cyclospora cayetanensis est un parasite unicellulaire et microscopique qui peut provoquer des maladies gastro-intestinales liées à l'alimentation ou à l'eau. Cyclospora ne peut pas être transmis directement d'une personne à une autre par des matières fécales infectées; le parasite doit terminer une partie de son cycle de vie en dehors d'un hôte. La plupart des cas de cyclosporose surviennent dans les régions tropicales et subtropicales sous-développées du monde où le parasite est endémique.

Aux États-Unis, Cyclospora provoque environ 11 000 cas de maladie et 11 hospitalisations, mais les infestations de ce parasite n'entraînent généralement pas la mort. En raison de la nature spontanément résolutive de l'agent pathogène, qui empêche certaines personnes de consulter un médecin, de la difficulté à le diagnostiquer spécifiquement et d'autres facteurs, les Centers for Disease Control and Prevention estiment qu'il pourrait y avoir de très larges gammes d'infection, allant de 140 à 38 000 cas annuels.

En Amérique du Nord, des épidémies de cyclosporose chez l'homme ont été signalées principalement à partir de produits alimentaires frais contaminés, tels que les fruits rouges comme les framboises, les mûres et les fraises, les légumes à feuilles comme la laitue et les salades composées, et les herbes comme le basilic et la coriandre.

Étant donné que les infections à Cyclospora ont tendance à répondre au traitement approprié, les complications sont plus susceptibles de survenir chez les personnes qui ne sont pas traitées ou qui ne sont pas traitées rapidement. Celles-ci peuvent inclure des troubles de malabsorption, une arthrite réactive, une inflammation de la vésicule biliaire et, éventuellement, le syndrome de Guillain-Barré.

Situation au Canada

 «Les infections à Cyclospora non liées à un voyage en cours d'investigation, situation au 30 juillet 2021», source Agence de santé publique du Canada (ASPC).

Chaque printemps et chaque été, le Canada connaît une augmentation du nombre de maladies à Cyclospora non liées à des voyages et signalées à l'ASPC. L'ASPC collabore avec ses partenaires de la santé publique et de la sécurité alimentaire afin de déterminer les modes d'infection possibles au Canada. Les précédentes infections à Cyclospora ont été liées à divers types de produits frais importés, notamment des mélanges à salade préemballés, du basilic, de la coriandre, des baies, de la laitue, des pois mange-tout et des pois cassés

L’éclosion fait état actuellement de 48 cas dans trois provinces, Columbia-Britannique (2), Ontario (37) et Québec (9). On signale 1 cas d’hopsitalisation.

Avis aux lecteurs du blog

L’ancien site Internet du blog qui était hébergé par la revue PROCESS Alimentaire est de nouveau opérationnel avec ce lien https://amgar.blog.processalimentaire.com/