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dimanche 8 mai 2022

Une étude souligne l'importance de cuire des légumes, des fruits et des herbes surgelés non prêts à consommer avant de les manger

«Une étude souligne l'importance de cuire des légumes, des fruits et des herbes surgelés non prêts à consommer avant de les manger», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI) du 5 mai 2022.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) et safefood ont publié les résultats d'une étude approfondie qui montre un risque potentiel de faible niveau de maladie pour les consommateurs qui mangent des légumes, des fruits ou des herbes surgelés non prêts à consommer sans cuisson préalable. L'étude microbiologique a analysé près de 1 000 échantillons de légumes, de fruits et d'herbes surgelés pour la présence de Listeria monocytogenes, Salmonella, Listeria spp. et E. coli. Listeria monocytogenes a été retrouvé dans 27 des échantillons testés (3%), dont la majorité étaient des légumes surgelés non prêts à consommer (21 échantillons).

La FSAI et safefood soulignent que, bien que les résultats soient faibles pour la présence de Listeria monocytogenes, il s'agit d'un risque potentiel pour la santé des personnes susceptibles de consommer fréquemment ces aliments surgelés non prêts à consommer, non cuits, et/ou si les pratiques de préparation et de manipulation par le consommateur permettent à Listeria monocytogenes, si le pathogène est présent, de se développer à des niveaux suffisamment élevés pour causer la listériose. La partie recherche sur les consommateurs de l'étude a interrogé 815 personnes à travers l’Irlande et a constaté que 80% ont déclaré manger régulièrement des légumes surgelés, 40% mangent des fruits surgelés et 13% mangent des herbes surgelées. Alors que la plupart (68%) ont déclaré qu'ils feraient cuire le produit avant de le manger, d'autres (32%) ont déclaré qu'ils mangeaient régulièrement un ou plusieurs types de légumes, de fruits ou d'herbes surgelés sans les cuire. Les fraises, les myrtilles, les framboises et les baies mélangées étaient les fruits congelés les plus susceptibles d'être consommés crus dans un dessert ou dans un smoothie. Un plus petit nombre de consommateurs ont déclaré qu'ils consommeraient régulièrement des légumes surgelés non cuits non prêts à consommer tels que le maïs doux, les carottes, les pois, les poivrons et les épinards dans une salade ou comme garniture.

La FSAI et safefood recommandent que tous les légumes, fruits et herbes surgelés non prêts à consommer soient cuits avant d'être consommés et conformément aux instructions de cuisson figurant sur l'étiquetage. Si ces produits sont consommés crus par des personnes immunodéprimées, des femmes enceintes, des personnes âgées ou de jeunes enfants, il existe un risque de maladie grave. Les symptômes de l'infection à Listeria monocytogenes peuvent inclure des symptômes pseudo-grippaux légers ou des symptômes gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhée.

Commentant la publication de l'étude, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a souligné l'importance d'un étiquetage correct et que les traiteurs et les entreprises de restauration doivent s'assurer qu'ils suivent les instructions des fabricants lorsqu'ils préparent des aliments pour leurs clients.

«Il est essentiel que les fabricants de produits alimentaires suivent les directives des meilleures pratiques et s'assurent que les produits surgelés qui ne sont pas prêts à consommer sont clairement étiquetés comme tels, avec des instructions de cuisson claires. Ils doivent également s'assurer qu'il n'y a pas de suggestions de présentation présentées sur l'emballage qui pourraient suggérer que les produits peuvent être consommés décongelés sans cuisson préalable, qu'il s'agisse de légumes, de fruits ou d'herbes surgelés. Les traiteurs et les entreprises de restauration commerciale doivent vérifier l’étiquetage des aliments et faire cuire les produits surgelés, si cela leur est demandé, afin de s'assurer que les aliments qu'ils servent à leurs clients peuvent être consommés sans danger.

Commentant l’étude, le Dr Gary A Kearney, directeur général par intérim de safefood, a déclaré: «Nous savons par les réseaux sociaux qu'il y a une tendance croissante pour les consommateurs à manger des fruits et légumes surgelés crus dans des choses comme les smoothies et les salades. Alors que le risque de contracter une infection à Listeria est faible, c'est toujours un risque que vous pouvez éviter en lisant les instructions du fabricant et en cuisant ces aliments surgelés avant de les consommer. Les personnes les plus à risque d'une infection à Listeria sont les jeunes enfants, les femmes enceintes et les personnes ayant une condition médicale sous-jacente ou une immunité affaiblie. Si le produit dit ‘cuire avant de consommer’, nous rappelons aux consommateurs de toujours suivre ce conseil.»

Lire l’intégralité de l’enquête, National microbiological survey and consumer habits in relation to frozen vegetables, fruits and herbs.

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dimanche 3 avril 2022

Royaume-Uni et Irlande: Rappels par Ferrero de Kinder Surprise en raison de cas d'intoxication alimentaire à Salmonella

Sale temps pour les enfants, après les pizzas Buitoni de chez Nestlé en France, voici qu'en Grand Bretagne, on apprend que Ferrero rappelle Kinder Surprise en raison de la présence possible de Salmonella.

Ferrero prend des mesures de précaution en rappelant des lots sélectionnés de Kinder Surprise car ils pourraient être contaminés par Salmonella. Seuls les produits Kinder Surprise fabriqués en Belgique sont concernés. Source FSA.

Des enquêtes, menées par l'UKHSA, Public Health Scotland, Public Health Wales et Public Health Agency Northern Ireland, ont trouvé un lien entre les cas signalés d'intoxication alimentaire à Salmonella au Royaume-Uni et un produit spécifique fabriqué par la société Ferrero. Source FSA et FSS.

En Irlande,  

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) informe 2 avri qu'un rappel alimentaire par Ferrero de certains produits de chocolat Kinder Surprise est en cours en raison d'un lien avec une éclosion de cas d'intoxication alimentaire à Salmonella. La FSAI, en collaboration avec le Centre de surveillance de la protection de la santé du HSE, enquête sur cette épidémie d'intoxication alimentaire en cours qui touche l'Irlande, le Royaume-Uni et un certain nombre d'autres pays européens. À ce jour, il y a eu dix cas en Irlande avec la même souche de Salmonella responsable de l'épidémie au Royaume-Uni. Un certain nombre de ces cas irlandais ont impliqué de jeunes enfants, qui se sont tous complètement rétablis. La FSAI avertit les consommateurs qui pourraient avoir les produits rappelés à la maison de ne pas les manger. 

Ci-dessous le tweet de Joe Whitworth informant de ce rappel.

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mercredi 30 mars 2022

Les agences sanitaires britanniques et irlandaises mettent en garde contre les risques liés aux fausses barres de chocolat Wonka

«Les agences sanitaires britanniques et irlandaises mettent en garde contre les risques liés aux fausses barres de chocolat Wonka», source Food Safety News.

Les agences de sécurité sanitaire des aliments de Grande-Bretagne et d'Irlande ont mis en garde contre les risques pour la sécurité des aliments posés par une fausse barre de chocolat.

La Food Standards Scotland (FSS) et la Food Standards Agency (FSA) ont dit aux consommateurs de ne pas acheter ou consommer des barres Wonka contrefaites, qui sont vendues dans les magasins et en ligne dans leurs pays.

Les agences ont déclaré qu'il était possible qu'elles soient produits ou reconditionnés par des entreprises non enregistrées et par des individus qui pourraient enfreindre les lois sur l'hygiène alimentaire, l'étiquetage et la traçabilité. L’avis vient après une forte augmentation des signalements de barres de chocolat contrefaites au cours de l'année écoulée.

Certains des produits retirés de la vente contenaient des allergènes qui ne figuraient pas sur l'étiquetage.

Tina Potter, responsable des incidents à la FSA, a déclaré: «A moins d'un mois de Pâques, il est plus important que jamais que les parents et les grands-parents soient conscients des risques que ces fausses barres de chocolat pourraient représenter pour leurs enfants, en particulier ceux qui vivent avec une allergie ou une intolérance alimentaire.»

«Il n'y a aucun moyen de savoir quels ingrédients se trouvent dans ces barres ou quelles pratiques d'hygiène alimentaire sont suivies par les personnes qui les fabriquent ou les reconditionnent.»

Tout chocolat de marque Wonka qui ne porte pas les marques officielles «Ferrero» ou «Ferrara Candy Company» sur l'étiquette est susceptible d'être un faux produit.

Pas seulement des problèmes d'allergènes
Des lettres ont été envoyées aux conseils chargés d'enquêter et d'appliquer la législation alimentaire pour leur conseiller de retirer de la vente tout produit contrefait.

Il est conseillé aux personnes qui ont acheté ou vu des barres Wonka contrefaites en rayon ou en ligne de signaler le problème au distributeur et de le signaler à leur autorité locale.

La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a également noté une augmentation des rapports selon lesquels des barres de chocolat contrefaites portant la marque Wonka sont vendues dans le pays.

Les responsables de l'agence ont déclaré que les exemples de problèmes identifiés incluent un faux nom et une fausse adresse de société sur l'étiquette, le réemballage de diverses barres de chocolat achetées en magasin ou faites maison dans des emballages Wonka et des entreprises alimentaires non enregistrées vendant des produits en ligne.

Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a exhorté les consommateurs à être conscients des risques potentiels posés par les barres de chocolat d'imitation.

«La FSAI travaille en étroite collaboration avec les inspecteurs des aliments du service de santé environnementale du HSE pour s'assurer que toutes les barres de chocolat contrefaites de marque Wonka présentant un risque connu ou suspecté pour la santé des consommateurs sont retirées de la vente. Les consommateurs ont droit à des aliments sûrs et les contrefaçons seront poursuivies en utilisant les pouvoirs légaux dont nous disposons.»

Commentaire. Pour l’instant, pas d’information en France.

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samedi 12 mars 2022

Avertissement par l'Irlande de la mise sur le marché non autorisée et un étiquetage insuffisant de préparations pour nourrissons à base de protéines de riz hydrolysées bio

Une notification au RASFF de l’UE par l’Irlande le 11 mars a attiré mon attention. La notification avait pour objet la «mise sur le marché non autorisée et un étiquetage insuffisant de préparations pour nourrissons à base de protéines de riz hydrolysées bio disponibles à la vente en ligne en Irlande». Ce produit est d’origine France comme l'indique l'intitulé ci-dessus d ela notification. 

Dans ce contexte, la FSAI avait publié le 10 mars «Un avertissement contre l'utilisation du lait de riz pour nourrissons et jeunes enfants».

L'Autorité irlandaise de sécurité des aliments (FSAI) réitère aujourd'hui son avis selon lequel les nourrissons et les jeunes enfants jusqu'à 4,5 ans ne doivent pas consommer du lait de riz en remplacement du lait de vache, du lait maternel ou des préparations pour nourrissons. La FSAI a précédemment émis des avertissements sur les dangers de ces produits en raison de découvertes indiquant qu'il existe de faibles niveaux d'arsenic inorganique dans le lait de riz. Il a été porté à l'attention de la FSAI qu'une préparation pour nourrissons et de suite à base de riz, Prémibio Prémiriz, est disponible à l'achat en ligne via un site internet co.uk. Ces préparations pour nourrissons ne sont pas légalement autorisées à être vendues sur le marché européen, car elles ne répondent pas aux exigences légales en matière de composition et de nutrition pour les nourrissons. La FSAI est en contact avec les autorités du Royaume-Uni et d'autres États membres pour interrompre la vente de ce produit en Europe à partir de ce site Internet. La FSAI contacte les hôpitaux et les professionnels de santé publique concernés pour les informer de ces ventes en ligne.

Selon le Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, ce produit ne devrait pas être mis sur le marché européen.

«Les préparations pour nourrissons à base de riz et les préparations de suite ne sont pas légalement autorisées à être vendues sur le marché européen, car elles ne répondent pas aux besoins nutritionnels des nourrissons. En outre, la teneur en arsenic inorganique des produits à base de riz destinés aux jeunes enfants suscite des inquiétudes. La FSAI est consciente d'études publiées que de faibles niveaux d'arsenic inorganique ont été détectés dans le lait de riz dans le passé et la recommandation est que les nourrissons et les jeunes enfants jusqu'à 4,5 ans ne soient pas exposés à ces produits. L'arsenic est présent dans l'environnement et, par conséquent, peut être présent dans une gamme d'aliments, y compris le riz, à de faibles niveaux. La toxicité de l'arsenic dépend de la forme sous laquelle il se présente, celle-ci étant organique ou inorganique. La forme inorganique est la forme la plus toxique et la FSAI déclare que l'exposition à celle-ci doit être maintenue aussi faible que raisonnablement possible. Par mesure de précaution, pour réduire l'exposition à l'arsenic inorganique, les parents et les tuteurs ne doivent pas donner ces aliments aux nourrissons et aux jeunes enfants jusqu'à 4,5 ans», a déclaré la Dr Byrne. 

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jeudi 10 mars 2022

Irlande: Priorités de recherche sur la sécurité des aliments 2022, selon la FSAI

«Priorités de recherche sur la sécurité des aliments 2022», source Food Safety Authorithy of Ireland (FSAI) du 10 mars 2022.

La recherche sur la sécurité des aliments est non seulement importante pour mettre en évidence les risques et déterminer les mesures de contrôle potentielles, mais elle est également essentielle pour combler les lacunes dans les connaissances sur la sécurité des aliments nécessaires pour soutenir la réglementation et identifier les problèmes émergents et les menaces pour le système alimentaire en Irlande.

La FSAI n'est pas un organisme de financement de la recherche et donc, pour faire connaître ses besoins de recherche en sciences réglementaires, la FSAI communique les domaines de recherche prioritaires aux organismes étatiques qui financent la recherche ainsi qu'aux scientifiques des instituts de recherche. Ces domaines peuvent être intégrés dans des appels à la recherche par des organismes de financement ou faire l'objet de propositions de financement dirigées par des chercheurs soumises à des organismes de financement de la recherche. Celles-ci comprennent la recherche sous les thèmes de l'évaluation de l'exposition, les risques et menaces émergents, science et technologie alimentaires; sécurité biologique, les allergènes alimentaires et la sécurité chimique.

La FSAI a publié son rapport sur les besoins de recherche 2022 (28 pages) qui contient des domaines de recherche prioritaires qui feraient progresser les travaux d'évaluation et de gestion des risques de la FSAI et soutiendraient la protection de la santé publique. Ils sont répertoriés sous des rubriques thématiques générales et incluent des suggestions pour des recherches majeures, ainsi que des études de bureau plus petites. Le rapport énumère également les projets de recherche dont la FSAI a connaissance et qui ont déjà été financés dans des domaines d'intérêt. Les organismes de financement de la recherche et/ou les chercheurs peuvent citer ce rapport comme pièce justificative pour leurs appels ou propositions.

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jeudi 3 mars 2022

Irlande: La ligne de conseils a reçu 3 414 plaintes alimentaires en 2021

«La ligne de conseils de la FSAI a reçu 3 414 plaintes alimentaires en 2021», source communiqué de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI).

Plus de 3 414 plaintes de consommateurs ont été reçues par la ligne de conseils de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) en 2021, 36% des plaintes étant liées à des aliments impropres et 24% à de mauvaises règles d'hygiène. Dans l'ensemble, les plaintes de 2021 ont connu une augmentation de 23% par rapport à 2020. Cette année-là a connu une diminution considérable par rapport à l'année précédente en raison de la COVID-19, et les chiffres de 2021 sont plus conformes aux chiffres pré-COVID-19 de 3 460 en 2019. .

La FSAI a noté que la contamination par des corps étrangers des aliments a été fréquemment signalée en 2021. Les objets couramment signalés dans les aliments comprenaient: des mèches de cheveux, des insectes, des pierres, des morceaux de plastique; métal et verre. Les exemples incluent le verre retrouvé dans de la bouillie et des frites de patates douces, des cheveux retrouvés dans de nombreux plats à emporter, du métal retrouvé dans des dans des fèves au lard, un asticot retrouvé dans de la soupe et une vis en métal dans du travers de porc .

Les plaintes concernant des aliments impropres citent une boîte de jus d'orange remplie de haricots, un morceau de bois retrouvé dans un contenant de soupe, une bouteille de jus de fruit qui explose, une araignée dans un cocktail à emporter et un gant jetable dans une tarte.

Les plaintes des consommateurs allaient des signalements d'aliments impropres à la consommation au non-affichage des informations sur les allergènes:
- 1 235 plaintes pour aliments impropres
- 815 plaintes sur les normes d'hygiène
- 622 plaintes pour intoxication alimentaire suspectée
- 162 plaintes concernant des entreprises alimentaires non enregistrées
- 139 plaintes concernant des informations erronées sur l'étiquetage des aliments
- 97 plaintes pour non-affichage des informations sur les allergènes
- 344 ‘autres’ (c.-à-d. entreprises alimentaires non enregistrées, restrictions liées à la COVID-19, plaintes concernant la publicité)

Toutes les plaintes reçues par la FSAI en 2021 ont fait l'objet d'un suivi et d'une enquête par des inspecteurs des aliments dans tout le pays, et la FSAI continue de développer de nouvelles informations sur une série de problèmes de sécurité des aliments. Les entreprises alimentaires doivent consulter le site Internet de la FSAI pour obtenir les conseils les plus récents sur des questions telles que la manière de développer un système de management de la sécurité des aliments, comment maintenir les règles d'hygiène les plus élevées et comment déclarer la présence d'allergènes alimentaires.

La ligne de conseils de la FSAI propose également des conseils et des informations et en 2021, il y a eu 4 718 demandes de personnes travaillant dans le secteur de la restauration, des fabricants, des détaillants, des chercheurs, des distributeurs, des consultants et des consommateurs. Les questions sur la manière de démarrer une nouvelle entreprise alimentaire sont restées l'une des plus populaires en 2021 et d'autres sujets populaires comprenaient la législation sur l'étiquetage des aliments, la formation à la sécurité des aliments, la législation sur les compléments alimentaires et des demandes de publications de la FSAI.

La Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a dit: «Nous invitons les consommateurs et les entreprises alimentaires à nous contacter via notre ligne de conseils. Les consommateurs ont droit à des aliments sûrs. Le fait que des personnes repèrent et signalent des aliments et des pratiques inappropriés et dangereux facilite grandement notre travail avec les inspecteurs des aliments et nous fournit des informations sur lesquelles nous pouvons agir. Les consommateurs sont de plus en plus conscients et ont une meilleure compréhension de ce qu'ils doivent attendre des entreprises alimentaires en Irlande. Il y a eu une augmentation considérable des plaintes concernant des aliments impropres et de mauvaises règles d'hygiène et nous remercions le public pour sa vigilance accrue. Bien que les chiffres puissent être plus élevés en 2021 qu'en 2020, cela peut en partie contribuer à l'impact des restrictions liées à la COVID-19.»

«Avec la suppression des restrictions liées à la COVID-19, les entreprises alimentaires ont rouvert leurs portes et accueilli à nouveau les clients et le personnel. Les propriétaires et les gestionnaires d'entreprises alimentaires doivent continuer à utiliser notre site Internet et notre ligne de conseils pour les mises à jour les plus récentes concernant les meilleures pratiques en matière de sécurité alimentaire. La ligne de conseils de la FSAI, appuyée par un site Internet complet et un système de commande de publications en ligne, sont des ressources importantes que l'industrie alimentaire peut visiter et dialoguer avec des experts pour obtenir des conseils gratuits. Nous exhortons les entreprises alimentaires à s'assurer qu'elles respectent leurs exigences légales en matière de sécurité des aliments et qu'elles devraient également tirer pleinement parti des informations et du soutien fournis», a dit le Dr Byrne.

Commentaire. Il semble existe des 'plaintes' ou plutôt des demandes de signalement via l'application Signal Conso en France. Le blog y reviendra prochaînement avec des données de 2021.

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lundi 31 janvier 2022

Irlande: Surveillance du sodium et du potassium dans les aliments transformés 2003-2020

Examen de la teneur en sodium et en potassium de la soupe entre 2005 et 2017. L'une des 11 catégories de produits étudiés. Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
«Surveillance du sodium et du potassium dans les aliments transformés 2003-2020», source Food Safety Authority of Ireland (FSAI).

Les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers, les maladies respiratoires chroniques et le diabète sont l'une des principales causes de maladie dans le monde et sont responsables de près de 70 % des décès. Quelque 4,1 millions de décès annuels seraient causés par une consommation excessive de sel. Il a été démontré que les politiques de réduction du sel ont des effets p
ositifs importants sur la santé et la FSAI surveille la consommation de sel et supervise les programmes de réduction du sel depuis une période de temps significative.

Pour sa surveillance, la FSAI a identifié onze catégories d'aliments transformés qui impactent l'apport quotidien en sel d'un individu. La FSAI a prélevé des échantillons de produits dans les catégories d'aliments transformés chaque année et le Public Analyst Laboratory de Galway a effectué une analyse de la teneur en sodium et en potassium.

Ce rapport donne un aperçu des résultats obtenus dans les enquêtes de surveillance du sel de la FSAI qui sont menées sur une base annuelle depuis 2003.

Pendant ce temps, au Royaume-Uni, selon de nouvelles données, 1 tranche de viande réfrigérée sur 4 vendue au Royaume-Uni est plus salée que l'eau de mer de l'Atlantique.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 13 janvier 2022

L'autorité de sécurité des aliments d'Irlande fonctionne en période de pandémie, as usual !

Comme chaque mois depuis des années, invariablement, pandéme de la COVID-19 ou non, la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) publie la liste des entreprises alimentaires, généralement de la restauration commerciale, fermées pour manquement aux règles d’hygiène et de sécurité des aliments. Action totalement inconnue chez nous, faute de transprence, cette action de la FSAI contribue, à n’en pas douter, à montrer qu’elle demeure très présente quoi qu’il arrive pour la protection du consommateur.

C’est à méditer par nos autorités sanitaires, la dernière information du site Alerte alimentation date de juillet 2021, et aussi par l’Anses qui se doit d’apporter un éclairage scientifique sur les risques sanitaires, en les mettant en perspective les uns par rapport aux autres, pour orienter les décisions de politiques publiques, mais aussi chaque citoyen dans sa perception et ses comportements quotidiens. On attend toujours des actes, il vrai que l’Anses fait tellement de choses ...

 «59 titres exécutoires signifiés à des entreprises alimentaires en 2021», source FSAI.
La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a rapporté que 59 ordonnances d'exécution ont été signifiées à des entreprises du secteur alimentaire pour des infractions à la législation sur la sécurité des aliments en 2021, soit une augmentation de 40% par rapport aux 42 ordonnances d'exécution signifiées en 2020. L'augmentation du nombre reflète en grande partie la réouverture de nombreux commerces alimentaires suite à de longues périodes de fermetures temporaires en 2020 en raison de l'impact de la COVID-19. La FSAI a réitéré l'importance de systèmes de management de la sécurité des aliments solides et a souligné que la responsabilité légale incombe aux entreprises alimentaires de s'assurer que les aliments qu'elles vendent soient conformes à la législation sur la sécurité des aliments et peuvent être consommés sans danger.

Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021, 47 arrêtés de fermeture, 2 arrêtés d'amélioration et 10 arrêtés d'interdiction ont été émis par des agents de santé environnementale du Health Service Executive (HSE), des vétérinaires inspecteurs des autorités locales et des agents de la FSAI sur les entreprises alimentaires dans l'ensemble du pays.

Un certain nombre de problèmes récurrents de sécurité des aliments ont été identifiés dans les entreprises alimentaires en 2021, ce qui a entraîné l'émission d'ordonnances d'exécution, notamment: des preuves d'activité et d'infestation par des nuisibles, de mauvaise connaissance des règles de base en matière de sécurité des aliments et d'hygiène, des installations inadéquates pour l'hygiène et le nettoyage au sein d’'entreprises alimentaires, maîtrise inadéquate de la température dans le stockage et la préparation des aliments.

 Commentant les données annuelles, la Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a souligné la gravité d'une entreprise alimentaire se voyant signifier un ordre d'exécution.

«Malheureusement, bon nombre des raisons invoquées pour les ordonnances d'exécution concernent les exigences de base en matière de sécurité des aliments et d'hygiène et ne devraient se produire dans aucune entreprise alimentaire. Il n'y a absolument aucune excuse pour des pratiques alimentaires négligentes à tout moment. Les ordonnances d'exécution ne sont signifiées aux entreprises alimentaires que lorsqu'un risque grave pour la santé des consommateurs a été établi ou lorsqu'il y a un certain nombre d'infractions graves à la législation alimentaire. Toutes les entreprises alimentaires doivent reconnaître qu'elles sont légalement tenues de garantir que les aliments qu'elles produisent soient sûres à la consommation et qu'elles mettent en œuvre et soutiennent une solide culture de la sécurité des aliments au sein de l'entreprise. Les consommateurs ont droit à une alimentation sûre. La non-conformité des entreprises alimentaires ne sera pas tolérée et toutes les infractions à la législation sur la sécurité des aliments seront traitées dans toute l'étendue de la loi», a déclaré la Dr Byrne.

La FSAI a également signalé que deux ordonnances de fermeture et trois ordonnances d'interdiction ont été signifiées à des entreprises alimentaires au cours du mois de décembre 2021 pour des infractions à la législation sur la sécurité des aliments, conformément au FSAI Act, 1998 et aux règlements l'Union européenne (contrôles officiels en matière de législation alimentaire), 2020. Les ordonnances d'exécution ont été émises par des agents de santé environnementale du Health Service Executive (HSE) et des agents de la FSAI.

Aux lecteurs du blog
A cause ou grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue. Triste histoire de sous car la revue estime qu’elle n’a pas les moyens de maintenir la diffusion de ces articles, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Merci de leur faire part de cette anomalie.

jeudi 16 décembre 2021

L'agence irlandaise de sécurité sanitaire des aliments met en évidence les principaux enseignements liés à la sécurité des aliments pendant la COVID-19

En attendant qu'un jour, chez nous, l’Anses ou nos autorités sanitaires nous parlent de sécurité des aliments pendant la pandémie liée à la COVID-19, voici que «L'agence irlandaise de sécurité sanitaire des aliments met en évidence les principaux enseignements liés à la sécurité des aliments pendant la COVID-19», source article de Joe Whitworth paru le 16 décembre 2021 dans Food Safety News

Quatre leçons ont été identifiées concernant la réglementation pendant COVID-19 par la Food Safety Authority of Ireland (FSAI), Case Study: Food Safety Regulation in 2020 during the COVID-19 Pandemic.

Cela comprend le rôle des systèmes d'alerte précoce et des risques émergents pour aider les autorités à réagir rapidement aux nouvelles menaces et comment, en acceptant un impact sur les contrôles officiels, les agences peuvent maintenir des activités hautement prioritaires pendant les crises tout en protégeant la santé publique.

Les restrictions pendant la pandémie en cours ont affecté l'industrie alimentaire, la FSAI et les agences officielles en charge de la réglementation. Ils ont entraîné une perturbation importante de la chaîne d'approvisionnement, la suspension de certains contrôles officiels et d'autres activités connexes, l'arrêt de la vérification de la sécurité des aliments interentreprises et des restrictions sur la nature et la fréquence des contrôles officiels. La chaîne d'approvisionnement est devenue vulnérable à la fraude et aux problèmes de sécurité des aliments, car les contrôles de diligence raisonnable des fournisseurs ont diminué en raison des restrictions de mouvement et de la suspension des audits par tierce partie.

La FSAI et les agents chargés de l'application de la loi ont trouvé qu'il était difficile de garantir que les entreprises restent concentrées sur la sécurité des aliments lorsqu'elles essayaient de se conformer aux mesures de santé et de sécurité liées à la COVID-19 et à l'impact de la pandémie sur la main-d'œuvre. Les problèmes étaient particulièrement aigus dans les usines de viande et de volaille irlandaises qui ont connu un certain nombre d'épidémies de la COVID-19 parmi les travailleurs, selon le rapport.

Règles flexibles et moins d'inspections

Les problèmes de chaîne d'approvisionnement ont obligé les entreprises à identifier rapidement des ingrédients alternatifs. Cela a entraîné des non conformités à la législation sur l'étiquetage des aliments. Cependant, compte tenu de la situation, la FSAI a fourni des conseils axés sur le respect des aspects de sécurité de la législation alimentaire tels que l'étiquetage des allergènes avant les questions non liées à la santé telles que l'étiquetage de l'origine.

La superposition d'étiquettes de produits était autorisée, mais les entreprises étaient averties de ne pas négliger les aspects allergènes, chimiques et microbiologiques de sécurité des nouveaux ingrédients.

La COVID-19 a eu un impact sur les activités d'inspection de toutes les agences officielles, mais de mars à juin 2020, la plus grande perturbation des contrôles officiels a eu lieu au niveau du Health Service Executive (HSE), qui est principalement responsable des contrôles dans les commerces de détail et les entreprises fabriquant des aliments non d’origine animale. Les laboratoires officiels exploités par le HSE ont également été touchés car certains ont été reconfigurés pour tester la COVID-19 plutôt que les aliments.

La diminution de la capacité des contrôles officiels a été compensée dans une certaine mesure par le fait que de nombreuses entreprises du secteur de la restauration ont fermé en raison des mesures de santé publique liées à la COVID-19, bien qu'une plus petite proportion ait continué à fournir des services de plats à emporter existants ou ait modifié leur modèle commercial pour fournir nouvelles options de plats à emporter.

Les données du HSE ont montré une diminution de 36% du nombre d'inspections dans les établissements. Les chiffres du ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Marine (DAFM), qui font des contrôles à la ferme ainsi que la fabrication et la vente en gros d'aliments d'origine animale, ont montré que les inspections ont chuté de 39%, passant de 12 214 en 2019 à 7 408 l'année dernière.

Au Sea-Fisheries Protection Authority, qui est responsable des contrôles dans les usines de produits de la mer, le nombre d'inspections était plus stable à 1 911 contre 2 121 en 2019. Une tendance similaire a été signalée par les autorités locales où les agents vétérinaires effectuent des contrôles dans les petits sites de viande. Ici, les inspections ont diminué de 12%, passant de 4 320 en 2019 à 3 790 en 2020.

Plus d'opérations non enregistrées, mais les cas d'intoxication alimentaire sont en baisse

Dans l'ensemble, il y a eu une réduction de 30% du nombre d'échantillons prélevés pour analyses, passant de 28 374 en 2019 à 19 951 en 2020. La baisse la plus importante a été de 48% pour les échantillons d'aliments provenant d'établissements sous supervision du HSE.

La FSAI a pris connaissance d'une augmentation du nombre d'entreprises alimentaires dans des locaux inappropriés pendant la pandémie. Ces entreprises illégales n'étaient souvent pas hygiéniques et avaient peu ou pas de systèmes de sécurité des aliments en place. Un exemple impliquait des ordres de fermeture signifiés sur des opérations de sushi depuis la chambre d'une maison louée à Santry, Dublin en octobre 2020. Le nombre d'entreprises non enregistrées découvertes par la FSAI et d'autres agences officielles est passé de 19 en 2019 à 47 en 2020.

Les plaintes adressées en ligne à la FSAI ont chuté en 2020 par rapport à 2019 à 2 772 contre 3 460, influencées par la fermeture de nombreuses entreprises au cours des trois confinements.

Les appels concernant une intoxication alimentaire suspectée sont passés de 22,9% des plaintes en 2019 à 15,5% en 2020. C'était inattendu compte tenu du nombre de points de vente qui sont passés des modèles de restauration uniquement aux modèles à emporter qui ont soulevé des problèmes de sécurité des aliments autour de ces nouveaux processus inconnus, selon le rapport.

Cependant, il est possible que les chiffres aient été affectés par d'autres facteurs comme une diminution des aliments consommés en provenance des entreprises alimentaires, une simplification des menus ou une augmentation de la sous-déclaration en raison de la moindre volonté des personnes malades de se rendre dans les cabinets de médecins généralistes.

Vue plus large

La réglementation européenne révisée a également permis la flexibilité. Elle a permis d'effectuer des contrôles officiels à l'aide d'une personne désignée en place de l'inspecteur autorisé et les analyses à effectuer dans tout laboratoire non officiel à titre temporaire, à condition qu'il ait été désigné par l'autorité nationale à cette fin. Les contrôles aux frontières pouvaient utiliser une documentation électronique et des inspections physiques remplacées par d'autres moyens de communication.

Des rapports en provenance de Chine suggèrent que le SRAS-CoV-2 pourrait être transmis par l'emballage d'aliments surgelés et la surface de ces aliments, en particulier les fruits de mer et la viande. Les autorités ont mis en place un échantillonnage et des tests sur les aliments et les emballages de la chaîne du froid. Les chiffres du gouvernement chinois à la fin de 2020 ont indiqué que le taux de PCR positif des tests d'aliments importés de la chaîne du froid était de 0,48 positifs pour 10 000 tests. Ceci représente un résultat positif pour 20 000 analyses.

À ce niveau de produit défectueux, les calculs de la FSAI montrent que pour être sûr à 95% qu'un conteneur d'expédition transportant 50 000 contenants de fproduits de la mer congelés de 500 grammes était exempt de SARS-CoV-2, un inspecteur devrait prélever 40 000 contenants ou 80% de emballages alimentaires dans le conteneur. Les responsables irlandais ont déclaré que cela montre qu'il n'était ni pratique, ni protecteur pour la santé publique de mettre en œuvre des tests PCR sur les aliments importés de la chaîne du froid pour le SRAS-CoV-2.


Aux lecteurs du blog
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samedi 20 novembre 2021

Une conférence en Irlande sur l'importance de la culture de la sécurité des aliments. Quid en France ?

Est paru le 4 mars 2021 au JOUE le règlement (UE) 2021/382 de la Commission du 3 mars 2021 modifiant les annexes du règlement (CE) n°852/2004 du Parlement européen et du Conseil relatif à l’hygiène des denrées alimentaires en ce qui concerne la gestion des allergènes alimentaires, la redistribution des denrées alimentaires et la culture de la sécurité des aliments.  

On est toujours en attente, en France, d'une réunion avec nos autorités sanitaires sur le sujet de la culture de la sécurité des aliments, mais, de vous à moi, on risque d'attendre longtemps, mais en attendant, voici donc qu'en «Irlande: Une conférence sur les denrées alimentaires souligne l'importance de la culture de la sécurité des aliments», source FSAI.

 Le Food Safety Consultative Council de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) a organisé une réunion publique le 18 novembre 2021 pour discuter de la réglementation européenne récemment introduite, obligeant les entreprises alimentaires à établir, maintenir et démontrer une culture de sécurité des aliments appropriée. ‘Food Safety Culture – How Food Businesses and Consumers Benefit’ ou ‘Culture de la sécurité des aliments. Comment les entreprises alimentaires et les consommateurs en bénéficient’ a donné l'occasion à des spécialistes de premier plan de fournir des informations uniques sur le rôle et la valeur de la culture de la sécurité des aliments dans les entreprises alimentaires. Plus de 700 personnes se sont inscrites à l'événement virtuel avec des conférenciers invités, dont des experts de l'industrie alimentaire irlandaise et des experts internationaux sur la culture de la sécurité des aliments, notamment des services réglementaires américains .

Des études récentes menées par la FSAI ont montré que le besoin d'une culture de la sécurité des aliments est fort, avec 9 répondants sur 10 (92%) déclarant avoir un certain niveau de compréhension du terme. 9 personnes sur 10 pensent qu'une meilleure culture de la sécurité des aliments sur le lieu de travail améliorerait la sécurité des aliments pour les consommateurs. Environ les trois quarts (76%) croient également que leur milieu de travail a une culture appropriée en matière de sécurité des aliments.

Présidé par Suzanne Campbell, auteur et journaliste, l'événement a offert un aperçu de l'importance d'avoir une culture de la sécurité des aliments positive dans une entreprise alimentaire. Il a également examiné les risques et les conséquences négatives ultérieures pour les consommateurs et les entreprises alimentaires d'une mauvaise culture de la sécurité des aliments.

La Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a souligné que même si cela peut sembler difficile, une culture de la sécurité des aliments dans la pratique est un engagement fort pour améliorer la sécurité des aliments dans votre entreprise alimentaire.

«Les consommateurs devraient toujours pouvoir avoir confiance dans les entreprises produisant des aliments sûrs et dignes de confiance, et s'attendre à ce qu'il existe une solide culture de la sécurité des aliments. Il ne s'agit pas seulement de faire la bonne chose lorsque l'inspecteur des aliments est sur place, il s'agit de faire la bonne chose à tout moment. Il s'agit de s'exprimer lorsque nous constatons que quelque chose n'est pas comme il se doit et de veiller à ce qu'une solide culture de la sécurité des aliments soit en place pour tout le personnel travaillant dans le secteur alimentaire. L'Irlande possède un secteur alimentaire fantastique avec certains des aliments les plus sûrs au monde, produits conformément aux normes nationales, européennes et internationales qui, dans de nombreux cas, vont bien au-delà de ce qui est requis par la loi. La FSAI encourage toutes les entreprises agroalimentaires à faire ce qu'il faut et à développer la meilleure culture de sécurité des aliments pour leur entreprise, qui repose finalement sur la protection de la santé des consommateurs.»

La réunion ouverte a offert aux membres du public et aux entreprises alimentaires l'occasion de dialoguer directement avec la FSAI, un point souligné par Ray Bowe, président du Food Safety Consultative Council.

«Le fait que le Food Safety Consultative Council discute de la culture de la sécurité des aliments avec les consommateurs et les entreprises alimentaires est extrêmement important, et nous sommes ravis d'être rejoints par des experts dans le domaine, ici en Irlande et à l'étranger. Depuis mars de cette année, chaque entreprise alimentaire est légalement tenue d'établir, de maintenir et de fournir la preuve d'une culture de sécurité des aliments appropriée dans son entreprise. Une culture qui accorde une grande importance à la sécurité des aliments montre aux employés que la sécurité des aliments est importante et nécessaire pour réussir dans le secteur alimentaire. Cela influence le comportement des employés et contribue à garantir qu'ils agissent de manière appropriée à tout moment. En fin de compte, une bonne et efficace culture de la sécurité des aliments est une condition préalable à un management efficace de la sécurité des aliments et à la protection de la santé des consommateurs.»

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