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mercredi 6 juillet 2022

Un nouveau test pour mieux détecter les E. coli pathogènes dans le lait cru et les fromages au lait cru, selon l'Anses

L’Anses communique le 6 juillet 2022 sur «Un nouveau test pour mieux détecter les E. coli pathogènes dans les aliments. Cela étant, la publication traite non pas des aliments, mais du lait cru et des fromages au lait cru.

Escherichia coli (E. coli) est une bactérie présente dans le tube digestif de l’Homme, des mammifères et les oiseaux. Si la majorité des souches de E. coli sont inoffensives, certaines d’entre elles peuvent provoquer des cas graves de diarrhées voire plus rarement des décès. L’Anses a mis au point une méthode de détection permettant de repérer plus rapidement et de façon plus ciblée les E. coli pathogènes dans les aliments, notamment dans les produits au lait cru.

L’enjeu de la détection est de distinguer les E. coli pathogènes, responsables d’infections digestives, de celles non pathogènes. En effet, si E. coli est une composante normale de la flore intestinale des mammifères, inoffensive pour l’homme, certaines souches particulières, dites entérohémorragiques, peuvent provoquer des diarrhées sanglantes. Ces souches pathogènes produisent une toxine à l’origine du syndrome hémolytique et urémique (SHU) pouvant aboutir dans les cas les plus graves à une insuffisance rénale à vie, voire au décès chez les personnes les plus fragiles, jeunes enfants et personnes âgées.

Deux gènes caractéristiques des E. coli pathogènes
Le pouvoir pathogène des E. coli entérohémorragiques est déterminée par deux gènes. L’un détermine sa capacité à produire de puissantes toxines, les Shigatoxines, et l’autre son aptitude à adhérer fortement aux parois de l’intestin. Pour qu’une bactérie soit pathogène, elle doit posséder ces deux caractéristiques.

Ces deux gènes sont recherchés par analyse PCR lors de la détection de E. coli pathogènes dans les aliments. Problème : dans un échantillon d’aliment, par exemple un morceau de fromage ou de viande crue, il peut y avoir plusieurs souches de E. coli différentes. «On peut très bien avoir une souche qui a l’un des gènes et une autre souche avec l’autre gène responsable. Ces deux souches seront inoffensives car elles ne contiennent qu’un des deux gènes mais on aura quand même un signal d’alerte, car les deux gènes auront été détectés dans le même prélèvement d’aliment.», explique Patrick Fach, chef de l’unité COLiPATH (Escherichia coli pathogènes), au laboratoire de sécurité des aliments de l’Anses.

Des marqueurs génétiques supplémentaires pour préciser le résultat
Avec la méthode de détection de référence ISO 13136:2012, il est nécessaire d’isoler les souches pour savoir si les deux gènes sont présents dans la même bactérie. Un processus qui demande du temps, qui est couteux et qui n’est pas toujours fructueux, car il est difficile de distinguer les souches de E. coli les unes des autres à partir des cultures microbiennes sur boîte de pétri.

L’Anses a donc recherché d’autres marqueurs génétiques permettant de savoir si une même souche d’E. coli porte les deux gènes à risque. L’équipe scientifique a évalué ces marqueurs en collaboration avec le Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (CNIEL). Résultat : le nombre d’échantillons présumés positifs a diminué de 26,5 % dans le lait de chèvre non pasteurisé, de 51,9% dans les fromages au lait cru de brebis et de 29,7% dans celui de vache par rapport au test classique. Ce sont autant de «faux positifs» en moins lors des contrôles qualités en production, c’est-à-dire d’échantillons considérés à tort comme contenant des E. coli pathogènes et qui auraient nécessité des tests supplémentaires de confirmation.

Grace à ces nouveaux marqueurs génétiques, le test développé par l’Anses permet de détecter les véritables souches de Escherichia coli pathogènes en 24 h contre 4 jours auparavant.

Une meilleure gestion des risques de contamination possible
«Notre test permettra une gestion plus fine des risques de contamination, tout en maintenant un niveau de sécurité élevé», estime Patrick Fach. L’Anses a protégé ce développement par un brevet européen (EP2861762 B1) avec une extension internationale (WO2013/186754) et s’est rapprochée des fabricants afin que des nouveaux kits de détection puissent être produits et commercialisés auprès des industriels de l’agro-alimentaire et des autorités sanitaires en Europe et aux États-Unis.

Référence
Delannoy Sabine, Maï-Lan Tran, Patrick Fach, Insights into the assessment of highly pathogenic Shiga toxin-producing Escherichia coli in raw milk and raw milk cheeses by High Throughput Real-time PCR, International Journal of Food Microbiology.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

lundi 7 février 2022

A propos des contrôles aux frontières de l'UE, le curieux cas du riz basmati

Photo d'illustration
On nous dit que les contrôles aux frontières de l’UE sont fiables, pourquoi en douter ?
Qu’est-ce qui pourrait nous faire douter de l’efficacité de ces contrôles ?
Voici un exemple assez démonstratif me semble-t’il …

Une notification au RASFF de l’UE par les Pays-Bas a eu lieu le 7 février 2022 concernant du riz basmati du Pakistan contaminé par des aflatoxines, selon un autocontrôle de la société. Le produit a été distribué en Finlande et France. Rien que de bien particulier, et pourtant …

La notification rapporte que les quatre analyses microbiologiques réalisées afin d’identifier un danger potentiel ont été réalisées en juillet et septembre 2021. Elles sont toutes supérieures aux limites maximales.

Prélèvements

Dangers

Categorie

Résultats analytiques

Maximum

30 juillet 2021

Aflatoxine B1

Mycotoxines

13 µg/kg - ppb

2 µg/kg - ppb

30 juillet 2021

Aflatoxines totales

Mycotoxines

15 µg/kg - ppb

4 µg/kg - ppb

15 sept2021

Aflatoxine B1

Mycotoxines

8 µg/kg - ppb

2 µg/kg - ppb

15 sept 2021

Aflatoxines totales

Mycotoxines

8.5 µg/kg - ppb

4 µg/kg - ppb

La question que l’on doit se poser est celle-ci, comment se fait-il qu’il ait fallu un temps de réponse aussi long après les résulats d’analyses, près de 5 à 6 mois …

Alors bien entendu, tout va être fait dans les règles et le produit sera sans aucun doute rappelé dans les pays où le riz basmati a été distribué, mais n’aurait-on dû agir autrement ?

Pour mémoire, depuis le 1er avril 2021, nous en sommes au 10e rappel de riz en France.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.

jeudi 18 novembre 2021

Australie: Des sondages révèlent une confusion en matière de sécurité sanitaire des poulets et des analyses de produits

«Des sondages révèlent une confusion en matière de sécurité sanitaire des poulets et des analyses de produits», source Food Safety News.

Plus des trois quarts des Australiens âgés de plus de 65 ans interrogés pensent qu'il n'est pas prudent de recongeler du poulet cru qui a été décongelé au réfrigérateur, selon un sondage.

Omnipoll a découvert que 88% des personnes de plus de 65 ans pensaient que c'était dangereux, contre 58% des 18 à 24 ans.

Le Food Safety Information Council (FSIC) a publié une étude au cours de la Semaine australienne de la sécurité des aliments pour lutter contre l'idée qu'il est dangereux de recongeler du poulet décongelé au réfrigérateur.

Le sondage a été mené à l'échelle nationale en ligne par la société de recherche Omnipoll en septembre 2021, auprès d'un échantillon de 1 232 personnes âgées de 18 ans et plus.

Le sondage a également révélé que 83% des personnes interrogées ont déclaré à juste titre que vous ne devriez pas recongeler si le poulet avait été décongelé à l'extérieur du réfrigérateur à température ambiante. Ceci est dangereux car les bactéries responsables d'intoxication alimentaire peuvent se développer dans ces conditions. Dans l'ensemble, 93% des personnes de plus de 65 ans ont bien compris, bien que 67% des 18 à 24 ans pensaient qu'il était acceptable de recongeler le poulet décongelé sur le plan de travail.

Dissiper les mythes

Cathy Moir, présidente du FSIC, a déclaré que le groupe voulait briser les mythes sur la sécurité des aliments.

«Au fil des ans, c'est un mythe tellement répandu que vous ne pouvez pas recongeler du poulet cru ou d'autres viandes crues qui ont été décongelées en toute sécurité dans le réfrigérateur. Minimiser le gaspillage alimentaire est un objectif important pour toute notre communauté, il est donc important pour nous de clarifier ce fait», a-t-elle déclaré.

«Nous avons tous été dans la situation où nous avons décongelé plus de poulet ou de viande congelés que nous n'en avions peut-être besoin pour le dîner, puis les plans changent. Tant que le poulet cru, ou tout autre aliment surgelé, a été décongelé en toute sécurité dans un réfrigérateur fonctionnant à 5°C ou moins, il est parfaitement sûr de le recongeler pour une utilisation ultérieure. Ce que vous obtiendrez, c'est une légère perte de la qualité gustative du poulet, alors utilisez-le dès que vous le pouvez.»

Le FSIC a également rappelé aux consommateurs de ne pas laver le poulet cru avant cuisson, car cela propagerait des bactéries dans toute la cuisine.

Vivien Kite, directrice générale de l’Australian Chicken Meat Federation, a répondu à la question «Pouvez-vous recongeler le poulet ?» est l'un des termes les plus recherchés qui amène les personnes sur son site Internet.

Sondage sur les analyses de produits
Pendant ce temps, une autre enquête a révélé que la plupart des producteurs de fruits et légumes effectuent régulièrement des analyses microbiennes internes à plusieurs points de contrôle. L'eau de lavage et les tests d'écouvillonnage sont largement utilisés. Cependant, moins de 20% utilisent une quelconque forme de technique de diagnostic rapide pour les tests microbiens internes.

L'enquête du Fresh Produce Safety Center (FPSC) d’Australie et de Nouvelle-Zélande couvre les méthodes de diagnostic rapide des pathogènes d'origine alimentaire. Elle a été distribué en octobre et a reçu 30 réponses, principalement chez ceux des secteurs des légumes verts à feuilles, des graines germées, des baies et du melon.

Les personnes interrogées souhaitent une méthode de diagnostic rapide précise et peu coûteuse par analyse, capable de donner un résultat quantitatif sur les niveaux de Listeria, E. coli et Salmonella, en moins de trois heures. Les préoccupations concernant l'exactitude des analyses et les coûts d'investissement des tests rapides ont été classés comme les principaux obstacles à l'adoption.

Les trois quarts des personnes interrogées ont déclaré que les coûts devraient être inférieurs à 10 dollars australiens (6,40 euros) par test pour être une option viable.

D'autres résultats indiquent que 59% des répondants effectuent des tests microbiens au moins une fois par mois, et 10% le font au moins une fois par jour. La majorité a indiqué que leurs tests sont effectués par des fournisseurs tierce partie, bien que certaines entreprises effectuent des tests à la fois en interne et chez une tierce partie, 46% effectuant au moins certains tests en interne.

Jo Rush, consultant, qui a étudié les résultats, a dit : «Les résultats de l'enquête indiquent que les répondants ont classé la précision des méthodes de diagnostic rapide comme le facteur le plus important, devant la vitesse, la facilité d'utilisation et le coût. Ce qui est très encourageant, c'est que plus de 70% des personnes interrogées seraient intéressées par l'utilisation d'une méthode de diagnostic rapide appropriée comme test de première étape dans leur entreprise pour vérifier les processus.»


Aux lecteurs du blog
Grâce à la revue PROCESS Alimentaire, vous n'avez plus accès aux 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le lien suivanthttp://amgar.blog.processalimentaire.com/. Triste histoire de sous ... 

vendredi 24 septembre 2021

L'évolution apparente des prélèvements d’échantillons pour la sécurité des aliments

«
L'évolution apparente des prélèvements d’échantillons pour la sécurité des aliments», source article d'Eric Wilhelmsen paru dans Food safety Magazine.

<Les prélèvements d’échantillons et les analyses connexes sont souvent à l'honneur lorsque les agents pathogènes causent des maladies dans la plupart des produits alimentaires. Un prélèvement d’échantillon inadéquat avec des analyses est souvent identifié comme la cause de la maladie alors qu'en fait, les analyses n'atténuent pas les problèmes de sécurité des aliments. Le prélèvement d’échantillon et les analyses combinés sont un outil d'évaluation qui peut détourner certaines matières affectées, mais son pouvoir de réduction n'est pas comparable à celui des mesures préventives pour réduire le risque de la présence d’un agent pathogène. Les programmes de prélèvements réussis doivent tenir compte de la sensibilité nécessaire et de la capacité de représenter les lots évalués, qui font partie d'une évaluation «adaptée à l'usage». Ce dernier aspect concerne l'exactitude de toute évaluation unique qui est critique si les prélèvements et les analyses sont utilisés pour détourner des matières affectées.

Il existe de nombreux exemples récents où la sensibilité et la précision des méthodes de prélèvements ont été améliorées face aux défis liés aux agents pathogènes. Le Leafy Green Marketing Agreement intègre des analuses accrus de matières premières dans ses directives pour les légumes verts à feuilles. L'industrie des amandes a élaboré des directives pour les prélèvements et les analyses de Salmonella. Les produits de compost sont de plus en plus surveillés. La recherche concernant les agents pathogènes dans diverses eaux continue d'explorer des prélèvements plus importants pour la recherche et l’identification d’agents pathogènes bactériens et Cyclospora. Tous ces changements reflètent les efforts déployés pour réduire ou maîtriser les dangers liés à la sécurité des aliments et améliorer les méthodologies. Malheureusement, les risques pour le consommateur associés à ces dangers microbiologiques sont considérablement amplifiés par la grande exposition des consommateurs aux produits concernés ou aux matériaux affectés par la contamination. Certains considèrent ces améliorations comme l'évolution réussie des prélèvements et des méthodes d'essai associées. Je préfère les considérer comme un retour à la science car ils sont une meilleure application de vérités connues depuis des décennies, voire plus.

Toutes ces améliorations reflètent l'application de vérités connues par la plupart des scientifiques de la sécurité des aliments. Je présente ici quatre de ces vérités :

1. La sensibilité ou la limite de détection d'un plan de prélèvements est liée à la quantité de matières analysées.

2. Le nombre de prélèvements ou de prises est intrinsèquement lié à l'exactitude de toute évaluation dérivée d'un prélèvement, à moins que le lot ne soit connu pour être homogène comme pour un liquide bien mélangé.

3. Sans connaissance a priori, le meilleur échantillon est un échantillon aléatoire où tous les spécimens d'un lot ont la même probabilité d'être sélectionnés.

4. Un résultat négatif ou un événement de non-détection ne montre pas qu'un lot est exempt de contamination mais fournit seulement une mesure de confiance qu'il est inférieur à la limite de détection.

Récemment, il a été rappelé à l'industrie que sûr et non sûr (safe and unsafe) ne sont pas de simples conditions binaires. La sécurité absolue est impossible. En tant qu'industrie, toutes les personnes impliquées dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire doivent chercher à minimiser les risques pour se rapprocher aussi pratique et possible de la sécurité sanitaire. Il existe de nombreux outils pour évoluer vers la sécurité sanitaire, notamment l'analyse des causes profondes, la modélisation quantitative des risques, l'analyse des dangers - points critiques pour leur maîtrise (HACCP), les mesures préventives de maîtrise, les bonnes pratiques de fabrication, les procédures opérationnelles de nettoyage et de désinfection, etc. Ces programmes sont guidés par la connaissance, l'information et les données. Ces données proviennent généralement d'évaluations basées sur les prélèvements lorsque les résultats sont analysés et appliqués.

Si un échantillon aléatoire est supposé, un calcul simple donne une courbe de fonctionnement où la probabilité de détection augmente avec le niveau de contamination. Ce calcul prédit avec précision la probabilité moyenne de détection si chaque unité de contamination peut être supposée indépendante; aucun échantillon ne contient plus d'une unité de contamination même lorsque la contamination est hétérogène. Une unité de contamination peut être considérée comme une cellule ou une unité formant colonie selon la méthode d’analyse. Cela ne signifie pas qu'un lot donné sera détecté ou accepté, mais simplement que le niveau de détection moyen de toute contamination est connu. La plupart des personnes comprennent que les dés sont généralement très justes. La probabilité d'apparition d'un nombre est de 1/6 lorsqu'aucun biais n'est introduit. Plus il y a de lancers, plus la distribution observée sera proche de cette attente. En goûtant beaucoup d’aliments, nous sommes confrontés au même défi. Nous connaissons la probabilité de détection à n'importe quel niveau de contamination, mais la détection réelle de la contamination dans un lot donné n'est pas assurée. Il y a toujours une part d'incertitude.

Le cas extrême d'une source ponctuelle très contaminée est souvent évoqué comme un défi pour un programme d'échantillonnage. Si une telle contamination est grave, elle viole probablement la promesse d'indépendance car les spécimens affectés contiennent plus d'une unité de contamination. Dans de tels cas, la taille de la source ponctuelle par rapport à la taille du lot peut être utilisée pour fournir une courbe de fonctionnement. La contamination doit être échantillonnée pour être détectée. Certains cas intermédiaires doivent être abordés avec des probabilités conditionnelles où la probabilité d'échantillonnage La contamination est utilisée conjointement avec la probabilité de détection.

Il y a eu à juste titre une discussion sur les schémas d'échantillonnage et le nombre de spécimens ou de prises qui composent les échantillons. De telles considérations sont très importantes lorsqu'il y a hétérogénéité dans la distribution de la contamination. Les efforts pour spécifier des modèles spécifiques ne sont utiles que dans la mesure où ils aident à approcher un échantillon vraiment aléatoire, à moins qu'il n'y ait une connaissance a priori de l'hétérogénéité. L'augmentation du nombre de spécimens augmente la probabilité d'échantillonner un cluster lorsqu'il existe une hétérogénéité dans la mesure où chaque spécimen peut être considéré comme indépendant. Récemment, des techniques d'échantillonnage agrégé ont été mises en œuvre pour augmenter considérablement le nombre effectif d'échantillons en prélevant la couche superficielle de grandes portions du lot. Étant donné que l'on s'attend à ce que l'erreur soit proportionnelle à la racine carrée du nombre d'échantillons, la précision d'une détermination sera grandement améliorée par l'échantillonnage agrégé. Le Food Safety and Inspection Service du ministère de l'Agriculture des États-Unis a autorisé une technique d'échantillonnage agrégée brevetée pour remplacer la méthode d'excision traditionnelle de prélèvements de parures de viande bovines (brevet américain 10 663 446 attribué à FREMONTA, Fremont, Californie). Des avantages similaires peuvent être anticipés dans d'autres aliments protéinés, fruits et légumes, noix écalées et produits en poudre où la contamination n'est pas uniforme et présente à la surface du produit.

Il est essentiel de comprendre les données fournies par un plan d'échantillonnage et les évaluations connexes. La qualité de l'information doit correspondre au besoin. Des programmes d'échantillonnage inadéquats peuvent apporter un confort émotionnel et une acceptation, ce qui peut conduire à la maladie et à la perte de confiance des consommateurs.

Avis aux lecteurs

Voici une liste des rappels du 23 septembre 2021: 22 produits
- oxyde d’éthylène: 15
- Listeria monocytogenes: 4, salade de lentilles tofu bio, cubes de saumon qualité sashimi, saucisson à l’ail, pâté au jambon cru forêt noire
- résidus de médicaments vétérinaires: 1, cuisses de grenouille
- Salmonella: 1, escalope de poulet mariné 1kg. Rappel déjà signalé le 22 septembre par le blog. Ce rappel ne sera pas décompté.
- erreur de marquage de la DLC: 1, Gü dessert gourmand
- plante non comestible: 1, laurier cerise au lieu de laurier sauce en vente chez Lidl. Oubli de RappelConso.

lundi 13 septembre 2021

Analyse des dangers microbiologiques et chimiques des insectes comestibles disponibles auprès des consommateurs canadiens

Etal d'insectes en Thaïlande
Dans le Journal of Food Protection vient de paraître une étude (en accès libre) sur l’analyse des dangers microbiologiques et chimiques des insectes comestibles disponibles auprès des consommateurs canadiens.

Résumé

Les insectes comestibles sont un nouvel aliment dans la plupart des pays; leur popularité augmente en raison de leur teneur élevée en protéines et faible en matière grasse, de leur facilité de culture et de leur faible impact environnemental. À notre connaissance, il s'agit de la première étude qui traite à la fois des risques microbiologiques et chimiques chez les insectes comestibles. Les échantillons ont été collectés dans des magasins de détail ou achetés via le commerce électronique.

Au total, 51 échantillons d'insectes entiers séchés ou de poudre d'insectes ont été analysés pour Escherichia coli, qui sert d'indicateur des conditions sanitaires globales tout au long de la chaîne de production alimentaire, et pour le pathogène bactérien Salmonella spp.

Ni Salmonella spp., ni E. coli (> 100 UFC/g) n'ont été retrouvés dans les échantillons analysés.

Un total de 43 échantillons de grillons (barres protéinées, poudres, farine et insectes entiers) et 4 échantillons de vers à soie (insectes entiers) ont été analysés pour un maximum de 511 pesticides. Parmi ceux-ci, 39 échantillons contenaient jusqu'à quatre pesticides; 34 échantillons étaient conformes et 5 échantillons n'étaient pas conformes à la réglementation canadienne.

Sept résidus de pesticides ont été détectés, avec le glyphosate et son métabolite, l'acide aminométhylphosphonique, comme résidus prédominants.

Dix-neuf des échantillons analysés pour les pesticides ont également été analysés pour l'arsenic, le cadmium, le mercure et le plomb; il ne restait pas suffisamment de matière pour permettre l'analyse des pesticides et des métaux lourds.

Les taux positifs pour l'arsenic, le cadmium, le plomb et le mercure étaient respectivement de 100, 79, 58 et 74%. Les concentrations détectées variaient de 0,030 à 0,34 mg/kg pour l'arsenic, de 0,031 à 0,23 mg/kg pour le cadmium, de 0,019 à 0,059 mg/kg pour le plomb et de 0,94 à 28 g/kg pour le mercure.

A partir de l'absence de détection de contamination microbiologique et des taux et des niveaux positifs de pesticides et de métaux observés dans les produits, Santé Canada a déterminé que tous les produits à base d'insectes analysés étaient sans danger pour la consommation humaine. Il s'agit d'une étude limitée; l'Agence canadienne d'inspection des aliments continuera de surveiller ce nouvel aliment.

Faits saillants

- Les insectes comestibles ont été analysés pour les dangers potentiels microbiologiques et chimiques pour la santé.
- Une absence de Salmonella spp. ou E. coli (>100 UFC/g) a été détectée.
- Une conformité de 89% a été constatée avec la réglementation canadienne sur les pesticides.
- Le glyphosate et son métabolite, l'AMPA, étaient les pesticides les plus couramment détectés.
- Tous les produits contre les insectes analysés ont été jugés sans danger pour la consommation humaine.

Les auteurs notent en fin d'article,

Le Canada n'a pas établi de limites maximales (LM) pour les métaux lourds dans les insectes comestibles. Cependant, le Canada a établi des LM pour l'arsenic, le plomb et le mercure dans les produits dont les taux de consommation sont plus élevés que les produits à base d'insectes. Plus précisément, aucun des échantillons d'insectes n'a dépassé les LM canadiennes de 0,35 mg/kg pour l'arsenic inorganique dans le riz brun ou de 0,2 mg/kg pour le plomb dans les boissons. Le niveau le plus élevé de mercure détecté dans les produits à base d'insectes était près de 18 fois inférieur à la LM canadienne de 0,5 mg/kg pour le mercure dans le poisson. Il n'y a pas de réglementation canadienne pour le cadmium; cependant, le niveau le plus élevé de cadmium dans les produits à base d'insectes était presque deux fois inférieur à la LM de 0,4 mg/kg pour le cadmium dans le riz fixée par la Commission du Codex Alimentarius, un organisme international de normalisation. Cela confirme que ce nouvel aliment (produits à base d’insectes) est sans danger pour la consommation.

Les produits à base d’insectes comestibles sur le marché canadien ont été analysés pour un nombre limité de dangers. Bien que le nombre d'espèces d'insectes et de types de produits soit limité, les données microbiologiques et chimiques recueillies indiquent qu'il n'y a aucun risque pour la santé humaine lié à la consommation de produits à base d'insectes.

Avis au lecteurs,

Il y a eu 95 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre. Il s’agit là d’une estimation basse car RappelConso signale en trois avis de rappel1) le rappel de salades traiteur avec 14 pages d’un fichier excel de produits rappelés, 2) le rappel de charcuterie (pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits) avec un fichier de 18 références de produits rappelés, et, 3) le rappel de grattons avec 13 pages d’un fichier excel de produits rappelés

Nous venons fêter 1 an de notifications au RASFF de l’UE pour la présence d’oxyde d’éthylène dans des produits ou ingrédients alimentaires. Ainsi en septembre 2021 (mois en cours), il y a eu 16 notifications, allons-nous vers un monde san fin ?

dimanche 5 septembre 2021

De la qualité microbiologique des fruits à coques, des fruits séchés et confits, dont la prévalence de Cronobacter spp.

Quand on cherche on trouve, c’est le sens de cette étude qui montre la présence de Cronobacter dans les fruits secs, les noix et les graines, source Food Safety News.

Des chercheurs polonais ont trouvé Cronobacter dans des échantillons de fruits à coque, de graines et de fruits secs.

L'étude a déterminé la qualité microbiologique de produits alimentaires commerciaux prêts à consommer d'origine végétale en mettant l'accent sur Cronobacter.

Des analyses ont été effectuées sur 64 échantillons de fruits à coques, fruits secs, fruits confits, graines et mélanges de graines. Des échantillons ont été analysés pour le dénombrement total de bactéries (TPC pour total plate count) sur boîtes , le nombre de levures et de moisissures et la présence de Cronobacter.

Cronobacter démontre une gamme de propriétés qui permettent la survie dans divers produits alimentaires et leur permettent de s'adapter à un environnement changeant pendant le processus de fabrication, selon l'étude publiée dans la revue Pathogens.

TPC, levures et moisissures

Le niveau des TPC dans les fruits à coques est considéré comme un indicateur de la contamination après récolte de ces produits. Les TPC n'ont pas été retrouvés dans les échantillons de graines et de fruits confits.

Cinq échantillons, dont des fruits secs, des graines et des mélanges de fruits secs, des fruits à coques et de graines, présentaient un nombre excessif de moisissures selon les directives internationales, mais les niveaux de levure étaient satisfaisants et n'ont pas été détectés dans les graines et les fruits confits.

Des échantillons ont été achetés à Varsovie, Pologne, dans différents supermarchés, de septembre 2018 à février 2019. Ils provenaient de sept producteurs.

Les 20 échantillons de fruits à coques comprenaient des noix d'Italie et du Brésil, des noisettes, des amandes, des noix de pécan, des noix de cajou, des pignons et des noix de macadamia. Les 24 échantillons de fruits secs étaient des pruneaux, des raisins secs, des cerises, des griottes, des figues, des bananes, des dattes, des abricots, des cassis, des canneberges, des baies de goji et de chia.

Huit échantillons étaient des fruits confits comme la mangue, l'ananas, le jacquier, les prunes et les fruits de la passion. Huit autres étaient des mélanges dans diverses proportions de raisins secs, de canneberges séchées, de noix, de noisettes, de noix de cajou, d'amandes et de graines de tournesol. Quatre étaient des échantillons de graines de tournesol et de citrouille.

Découverte de Cronobacter

Il n'y a pas de réglementation pour Cronobacter dans les denrées alimentaires, à l'exception des préparations en poudre pour nourrissons.

Dix échantillons de fruits à coques et deux mélanges ont été contaminés par Cronobacter. Il n'a pas été détecté dans les fruits secs ou confits, ni dans les graines. La prévalence de Cronobacter dans les fruits à coques et dans les mélanges de fruits secs, de graines et de fruits à coques représentait respectivement 50 pour cent et 25 pour cent.

Trois espèces de Cronobacter ont été isolées à partir de fruits à coques et de mélanges de fruits à coques, de fruits secs et de graines.

La présence de Cronobacter sakazakii a été confirmée dans certains échantillons de noix du Brésil et certains mélanges de fruits secs, de graines et defruits à coques. Cronobacter turicensis a été détecté dans 20 pour cent des amandes et des noisettes. Cronobacter malonaticus a été retrouvé dans 20 pour cent des noisettes, noix de cajou, pignons et noix de macadamia et dans 12,5 pour cent des échantillons de mélanges de fruits secs, graines et de fruits à coques.

Avis aux lecteurs

Voici un petit bilan des rappels des 1, 2 et 3 septembre 2021: 49 produits alimentaires
- allergènes: 22
- oxyde d’éthylène: 15
Listeria monocytogenes: 9
- erreur de DLC: 2
- Salmonella: 1

jeudi 29 avril 2021

Des analyses avant récolte sur les légume verts à feuilles seront désormais effectuées en Californie

«La LGMA, souhaite effectuer des analyses avant récolte sur les légume verts à feuilles en Californie», source article de Dan Flynn paru le 29 avril 2021 dans Food Safety News.

Tim York est «passionnément concentré sur la sécurité des aliments», selon sa biographie tirée du California Leafy Green Marketing Agreement (LGMA). Et, peut-être que c’est vrai.

Pour toute personne passionnée par la sécurité des aliments, cela signifie inévitablement prêcher l'Évangile lorsque des incroyants peuvent être présents. Hier, York a écrit dans les colonnes du journal spécialisé The Packer pour transmettre un message directement aux producteurs.

York vient de devenir président de la LGMA plus tôt cette année, succédant à Scott Horsfall, qui dirigeait l'organisation depuis sa création en 2007 jusqu'au début de 2021,

Le nouveau président se retrouve maintenant dans une sorte de croisade, vendant la décision du Conseil californien de la LGMA d'exiger des tests avant récolte, «en particulier lorsque les légumes verts à feuilles sont cultivés à proximité des exploitations animales.»

«C'est la première fois qu'un groupe de produits au complet devra effectuer des tests de avant récolte», a écrit York dans The Packer «C'est un gros problème, mais une réponse nécessaire au récent rapport de la Food and Drug Administration des États-Unis sur les épidémies associées à la laitue en 2020.»

Les épidémies à E. coli O157:H7 ont tourmenté les cultivateurs de légumes verts à feuilles depuis 2018. La théorie des causes profondes, adoptée par la FDA, est que les légumes verts à feuilles sont cultivés trop près du bétail. La poussière, le ruissellement de l'eau et les particules microscopiques peuvent contaminer les cultures et l'eau d'irrigation.

York dit que les conclusions de la FDA et le langage réglementaire dans leur plus récent rapport «n'étaient rien de moins qu'un coup de semonce qui appelle notre industrie à faire plus pour arrêter les épidémies.»

«Et donc, nous devons faire plus», a dit York. «Aucune autre entité n’est capable d’effectuer un changement aussi large que possible.»

Le conseil de la California LGMA a fait appel à Trever Suslow pour travailler sur une méthodologie de tests avant récolte et une mise à jour de l'évaluation des risques pour les terres adjacentes. Suslow est un spécialiste émérite de la recherche en vulgarisation de l'Université de Californie à Davis.

L'inclusion de tests avant récolte dans les listes de contrôle d'audit de la LGMA signifie qu'il doit d'abord y avoir un processus d'implication mené par Western Growers.

Les tests lors de larécolte n'ont pas été les préférés des producteurs. Pendant cinq ans avant 2012, le programme de tests des données microbiologiques de l'USDA a engagé des laboratoires locaux dans les universités Land Grant pour tester les produits frais au moment de la récolte. Le programme a effectué environ 80% des tests des nouveaux produits effectués par le gouvernement fédéral.

Mais ce n'était pas populaire auprès de l'industrie, qui a envoyé des lobbyistes pour la tuer.

Alors que la LGMA recueille les intrants des producteurs, York exhorte la «communauté des acheteurs» à accepter et à exiger des tests de avant récolte de leurs fournisseurs. Il souhaite également que la communauté des acheteurs s'implique dans d'autres changements qui pourraient se profiler à l'horizon.

Le LGMA de Californie a été formé après l'épidémie mortelle à E. coli de 2006 impliquant des épinards. Les membres de la LGMA produisent plus de 70 pour cent de la laitue et des légumes verts à feuilles du pays pour plus de 30 milliards de portions par an. Les producteurs de LGMA sont soumis à des audits gouvernementaux et respectent les normes uniformes imposées par l'organisation.

Peu de temps après, l'accord de commercialisation des légumes verts à feuilles de l'Arizona a également été formé. Comme la LGMA de Californie, la LGMA de l'Arizona est un réseau de producteurs et d'expéditeurs qui travaille sur un programme similaire d'audits avec l'État.

mercredi 17 février 2021

Pays-Bas : Des experts examinent les raisons des différents résultats sur Salmonella chez les volailles

 «Des experts examinent les raisons des différents résultats sur Salmonella», source article de Joe Whitworth paru le 17 février 2021 dans Food Safety News.

Des scientifiques de l’université de Wageningen se sont penchés sur les raisons pour lesquelles il existe des écarts dans les résultats sur Salmonella entre les analyses des éleveurs de volailles et des autorités.

Des experts ont analysé les facteurs associés à la différence entre les analyses positives de la surveillance initiale de routine de Salmonella par les éleveurs de volailles et les résultats négatifs de nouvelles analyses réalisées par l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA). Les nouveales analyses sont fondées sur des soupçons de résultats faussement positifs de la surveillance de routine.

Les travaux, commandés par le ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité des aliments (LNV), ont donné un aperçu des résultats de la surveillance de Salmonella des troupeaux reproducteurs adultes néerlandais.

Des chercheurs ont dit qu'il y avait de bonnes raisons de rendre à nouveau possible dans l'UE les résultats positifs initiaux de la surveillance de routine sur Salmonella. Cela ne concernerait que 10 à 15 cas par an aux Pays-Bas. Le pays a dû changer d'approche début 2020 en raison de la pression de la Commission européenne pour des reanalyser uniquement s'il existe un «doute raisonnable» après un premier résultat.

Facteurs affectant les résultats

L'équipe a reçu des données sur tous les échantillons de surveillance de Salmonella de l'association avicole néerlandaise AVINED pour 2015 à 2019 et les résultats des nouvelles analyses par la NVWA, qui a collecté de nouveaux échantillons en élévage en utilisant la même méthode que les éleveurs de volailles, à savoir des écouvillons de surchaussures (boot swabs en anglais).

Des échantillons ont été prélevés par la NVWA en moyenne un jour après avoir reçu un rapport sur le résultat positif du test de surveillance de routine et en moyenne quatre à six jours après l'échantillonnage de surveillance de routine effectué par l'éleveur.

Les Pays-Bas comptaient 300 à 400 troupeaux reproducteurs adultes entre 2015 et 2019. Au total, 44 échantillons positifs de surveillance de routine provenant de 25 exploitations différentes ont été retestés par la NVWA et 21 ont été testés négatifs et ont été jugés faux positifs. Les échantillons de surveillance de routine ultérieurs se sont révélés pour la plupart négatifs, indiquant l'absence de Salmonella dans les troupeaux.

Au cours de la période d'étude, 18 laboratoires différents effectuaient des tests de recherche de Salmonella pour le secteur de la volaille et neuf laboratoires rapportaient des échantillons positifs initiaux. Les laboratoires où plus de deux échantillons faux positifs, après confirmation NVWA, ont été détectés étaient les sites effectuant le plus de tests. Environ 70 pour cent de tous les échantillons de surveillance ont été testés par eux.

Le résultat positif de la surveillance régulière de Salmonella pourrait être incorrect en raison de la contamination lors de l'échantillonnage par l'éleveur de volailles en raison de mesures d'hygiène insuffisantes; pendant le transport des écouvillons de bottes prélevés, contamination des échantillons dans le laboratoire, résultats faussement positifs en raison des caractéristiques et des performances des tests, contamination des poulaillers sans infection des poulets et vaccination. La contamination lors de l'échantillonnage a été le scénario le plus probable suivi par lors du transport et des échantillons en laboratoire.

Un nouveau test négatif dans le test de confirmation par NVWA peut être incorrect en raison d'un manque de sensibilité de l'échantillonnage par l'agence; le test de laboratoire n'est pas assez sensible ou il n'y a que quelques bactéries présentes; inactivation de Salmonella pendant le transport vers le laboratoire, excrétion intermittente de Salmonella; traitement des volailles avec des antibiotiques; et acidification de l'eau potable après un premier prélèvement positif. Un manque de sensibilité de l'échantillonnage et l'inactivation de Salmonella pendant le transport étaient les plus probables, mais ils étaient toujours classés comme très faibles dans une évaluation de probabilité.

Raisons de retester les premiers positifs

Les estimations ont montré qu'environ un élevage sur deux initialement jugée positif est effectivement infecté. Le diagnostic de confirmation améliorerait la spécificité du système et la confiance qu'un diagnostic positif indique une véritable infection, selon l'étude.

Seule une petite fraction des échantillons de surveillance de routine de Salmonella est positive lors du prélèvement initial. Les années précédentes, ils ont été retestés par la NVWA et 48% ont été testés négatifs.

Il est contraire à l'éthique et au bien-être d'abattre des troupeaux de volailles adultes sur la base d'un résultat de test positif de surveillance de routine, car dans seulement environ 50% des cas, cela reflète le véritable statut de Salmonella d'un troupeau, ont déclaré les experts.

Le protocole de l'industrie avicole aux éleveurs ur la façon de faire un échantillonnage de routine avec des écouvillons des bottes indique que le processus pourrait être enclin à introduire une contamination de l'extérieur du poulailler.

Les résultats des tests d'aptitude du laboratoire national de référence pour Salmonella montrent que les laboratoires accrédités signalent parfois des faux positifs. Il a été recommandé que les audits impliquant les tests de diagnostic de Salmonella effectués par les laboratoires soient inclus dans la réglementation.