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samedi 4 mars 2023

Gastro ou intoxication alimentaire ? Un nouvel épisode de la saga en France

Le blog vous en a déjà parlé dans Suspicion d'intoxication alimentaire au collège de Larche en Corrèze le 1er mars.

Voic deux nouveaux épisodes de cette saga en France …

«De très nombreux enfants victimes de vomissements sur Saint-Flour : «Il faut garder son calme», source La Montagne du 3 mars 2023.

Depuis ces derniers jours, et en particulier ce vendredi 3 mars après-midi, de très nombreux enfants scolarisés à Saint-Flour (Cantal) sont victimes de vomissements. Si des tests sont en cours, la municipalité indique que rien ne laisse penser à une intoxication alimentaire, et appelle à ne pas engorger les Urgences ni le service de régulation du 15.

Quelques cas mercredi, jeudi, et une explosion ce vendredi 3 mars. Vite, la plupart des parents Sanflorains se sont partagés entre deux occupations : vider les bassines remplies par leurs enfants, et prendre des nouvelles sur les fils whatsapp qu'ils peuvent partager au sein des écoles ou des clubs sportifs.

Où, vu le nombre de cas de vomissement sur la commune (la majorité des enfants des écoles de Besserette et Hugo-Vialatte seraient touchés), la question s'est vite posée : gastro, ou intoxication alimentaire ?

Analyse
Cette question, Jérôme Gras, adjoint au maire en charge du social, se l'est aussi posée. Et s'il n'a pas encore la réponse avec certitude, il se veut rassurant. «Je suis en lien avec les services des Urgences et avec ceux de l'Agence Régionale de Santé et, à l'heure actuelle, rien ne laisse à penser qu'il s'agit d'un intoxication alimentaire. Si le nombre de cas a explosé aujourd'hui, des enfants étaient malades ces derniers jours. Et ces symptômes touchent aussi des enfants qui ne mangent pas à la cantine. L'école Louis-Thioleron, où les enfants mangent le même repas, ne semble pas affecté, et il y a quelques cas dans le privé, que la municipalité ne sert pas. Tout laisse plutôt penser à une épidémie de gastro-entérite. Néanmoins, pour être sûr, nous avons envoyé tous nos repas témoins de la semaine pour analyse, nous aurons les résultats lundi.»

Commentaire
Le blog est ravi de savoir que les résultats vont arriver aussi rapidement. Il n’en est pas de même de l’INSEP où une cinquantaine de sportifs ont été atteints d’une intoxication alimentaire le 2 février et l’on attend toujours des résultats au samedi 4 mars.

Autre épisode plus bref, car les articles sont réservés aux abonnés, 
«Une probable intoxication alimentaire au collège Nassau de Sedan. Cinq jeunes ont été transportés au centre hospitalier après des douleurs abdominales et des vomissements.», source L’Ardennais du 2 mars 2023.
Ce jeudi, dix sapeurs-pompiers sont intervenus au collège Nassau auprès de six adolescents après une probable intoxication alimentaire. Six jeunes ont eu des douleurs abdominales et des vomissements. Cinq d’entre eux ont été transportés au centre hospitalier de Sedan. Trois adultes et trois autres jeunes, non pris en charge par les secours, ont quant à eux regagné leur domicile.

«À Sedan, 37 personnes touchées par une probable intoxication alimentaire», source L’Ardennais du 3 mars 2023.
Après avoir mangé à la cantine du collège Nassau, trente-sept personnes ont été déclarées malades et ont présenté des symptômes s’apparentant à une intoxication alimentaire comme des vomissements. L’agence régionale de santé a ouvert une enquête.

mercredi 1 mars 2023

Gastro-entérites aiguës en 2021-2022 : Niveau comparable aux saisons pré-COVID

«Gastro-entérites aiguës : bilan des saisons hivernales 2020-2021 et 2021-2022», source Santé publique France du 28 février 2023.

Chaque année, une augmentation des gastro-entérites aiguës (GEA) est observée causée principalement par la circulation des norovirus et des rotavirus. Les norovirus sont responsables de GEA chez les personnes de tous âges alors que les rotavirus touchent majoritairement les enfants de moins de 5 ans.

Pendant la saison hivernale, Santé publique France surveille, avec son réseau de partenaires, l’évolution épidémiologique des gastro-entérites aiguës et publie chaque semaine sur son site internet des bulletins épidémiologiques nationaux et régionaux. Ces données sont également mises à disposition en open data sur Géodes.

Santé publique France publie le bilan de surveillance hivernale qui recouvre les saisons 2020-2021 et 2021-2022 en France métropolitaine et rappelle les gestes simples à adopter pour limiter le risque de contamination.

2020-2021 : une saison marquée par un niveau d’activité historiquement bas
Le faible niveau d’activité observé à partir de mars 2020 (fin de saison 2019-2020), dans le contexte de la pandémie de COVID-19, s’est poursuivi au cours de la saison 2020-2021. En médecine de ville ou encore dans les services des urgences hospitaliers, l’activité est restée relativement stable et inférieure aux années antérieures à la pandémie de COVID-19 dans toutes les régions métropolitaines.

Un retour à une activité comparable aux saisons pré-COVID pendant l’hiver 2021-2022
Les niveaux d’activité enregistrés sur toute la saison 2021-2022 étaient de nouveau comparables à ceux observés lors des saisons pré-COVID. Aux urgences hospitalières, l’activité pour gastro-entérites aiguës est restée proche des maximums historiques, de décembre 2021 à avril 2022. Les consultations chez SOS Médecins étaient similaires aux données observées avant la pandémie de COVID-19.

Conclusion
Pendant la saison hivernale 2021-2022, l’activité pour la population tout âge était de nouveau comparable aux saisons pré-COVID. Pour la population des enfants des moins de cinq ans, l’activité était particulièrement marquée par une forte hausse à partir de mi-novembre 2021, atteignant des niveaux d’activité comparables aux maximums observés lors des saisons pré-COVID à la même période. Cette reprise importante de l’activité dans cette tranche d’âge pourrait s’expliquer par le manque d’immunisation acquise contre les virus les plus fréquemment isolés (rotavirus et norovirus) chez deux cohortes d'enfants nés en 2020 et 2021, augmentant ainsi le nombre d’enfants sensibles. En effet, les mesures barrières prises pour contrôler l’épidémie COVID-19 (confinements, fermeture des écoles maternelles...) ont pu limiter la circulation des virus entériques. Source Gastro-entérite aiguë. Bilan de la surveillance hivernale en métropole, saisons 2020-2021 et 2021-2022.

Evolution hebdomadaire de la proportion de passages aux urgences hospitalières pour GEA en métropole, tout âge, données Oscour, saisons hivernales 2018-2022
Prévention: comment diminuer le risque de gastro-entérite aiguë ?
- Se laver fréquemment les mains (privilégier l’eau et le savon, sinon un produit hydro-alcoolique) est une des meilleures façons de limiter la transmission des virus entériques
- Nettoyer soigneusement et régulièrement les surfaces à risque élevé de transmission (dans les services de pédiatrie, les crèches, institutions accueillant les personnes âgées), certains virus (rotavirus et norovirus) étant très résistants dans l’environnement
- Se réhydrater précocement à l'aide des solutés de réhydratation orale (SRO), en particulier chez le nourrisson, afin de prévenir les complications de la diarrhée aiguë
- La vaccination contre les rotavirus est désormais recommandée en France pour tous les nourrissons.
Les deux vaccins disponibles ont montré en vie réelle leur très grande efficacité sur la réduction des gastroentérites et des hospitalisations associées au rotavirus dans les pays industrialisés les utilisant depuis de nombreuses années. Leur administration par voie orale facilite leur administration. La vaccination nécessite deux ou trois doses selon le vaccin. Elle doit être débutée à deux mois et être achevée à six ou huit mois au plus tard selon le vaccin.

Commentaire
Le terme ‘coquillages’ ou ‘huîtres’ n’apparaît dans les documents proposés, un oubli sans doute …

samedi 18 février 2023

Un nouvel épisode d'un mauvais feuilleton de l'ARS : Ce n'est pas une intoxication alimentaire mais une gastro !

Dans la soirée du vendredi 10 au samedi 11 février 2023, 35 enfants de l’école Molière, située dans le quartier de l’Eure, au Havre (Seine-Maritime), ont été pris de maux de ventre et de vomissements. Source actu.fr du 14 février 2023.

Cela a bien évidemment suscité l’inquiétude des parents d’élèves qui, ce lundi, s’interrogeaient sur l’origine de cette épidémie de symptômes. L’un d’eux nous a sollicité pour en savoir plus.

«Le directeur de l’école a immédiatement appelé le 15 dès qu’il a eu connaissance de la situation et les consignes des urgentistes ont été transmises aux parents d’élèves grâce à l’application de l’école», assure la direction des services départementaux de l’Éducation nationale de la Seine-Maritime.

Ce n’est pas une intoxication alimentaire
La Ville du Havre a procédé à la déclaration auprès de l’Agence régionale de santé (ARS) de la situation conformément à la procédure existante, dès suspicion d’une intoxication alimentaire. Seulement, après examens, l’organisme est en mesure d’écarter l’hypothèse de l’intoxication alimentaire collective.

Selon l’ARS, il s’agirait plutôt d’une transmission virale interhumaine, c’est-à-dire que les écoliers se seraient transmis un virus, a priori une gastro-entérite, tout au long de la semaine.

Commentaire
La position de l’ARS le montre, il s’agit d’un nouvel exemple d’une triste série, ce n’est pas intoxication alimentaire, mais une gastro …
Peut-être que l’ARS pourrait rechercher l’origine de ce virus …, rotavirus, norovirus, il est ainsi commode de classer l’affaire, impayable ARS !
Récemment, le blog vous a proposé un article sur norovirus dans lequel est mentionné les aspects suivants :
La transmission se produit soit de personne à personne, soit par contamination des aliments ou de l'eau. [1, 15, 33] Les statistiques du CDC montrent que l’aliment est le véhicule de transmission le plus courant de norovirus ; sur 232 éclosions à norovirus entre juillet 1997 et juin 2000, 57% étaient d'origine alimentaire, 16% se sont propagées d'une personne à l'autre et 3% étaient d'origine hydrique. [6, 31] Lorsque l’aliment est le véhicule de transmission, la contamination se produit le plus souvent par un manipulateur d'aliments manipulant incorrectement un aliment juste avant qu'il ne soit mangé. [4, 9, 10]
Complément
Voilà désormais 16 jours qu’«Une cinquantaine d’athlètes de l’Insep ont été atteints par une intoxication alimentaire» et toujours pas d’information de l’ARS ou de Santé publique France, ce doit être encore une gastro ...

mardi 13 décembre 2022

Intoxication alimentaire ou épidémie de gastroentérite ? Une dizaine d'enfants malades dans un collège de Creuse

«Intoxication alimentaire ou épidémie de gastroentérite ? Une dizaine d'enfants malades dans un collège de Creuse», source La Montagne du 13 décembre 2022.

Une dizaine d'élèves du collège Jean-Picart-le-Doux de Bourganeuf (Creuse) sont tombés malades. Une évaluation est en cours pour déterminer l'origine de leur état.

D'après nos informations, une évaluation serait en cours pour déterminer s'il s'agit d'une intoxication alimentaire ou d'une épidémie de gastroentérite, la dizaine d'enfants malades n'ayant pas tous participé au même repas.

L'inspection académique a été saisie par le principal du collège, Laurent Dufour.

NB: Peut-être que saisir l'ARS serait une bonne chose ...

A suivre ...

lundi 14 novembre 2022

France : Intoxication alimentaire ou gastro pour 23 personnes lors d’un dîner

«Lors d’un séminaire, 23 personnes tombent subitement malades en plein milieu du repas», source Le Dauphiné Libéré du 13 novembre 2022.

Le repas a tourné court. Ce samedi 12 novembre, les pompiers ont dû intervenir aux alentours de 21h30 au domaine Lou Capitelle situé à Vogüé (Sud Ardèche). Le site accueillait 200 participants au synode régional de l'Église protestante unie en Centre Alpes-Rhône dans ses locaux. Juste après le début du repas, 23 personnes ont été rapidement prises de vomissements et de diarrhée.

Pour l’heure, les causes (virus ou intoxication alimentaire) n’ont pas pu être déterminées. Il semblerait néanmoins que les participants aient tous ingéré une soupe de potiron servie lors du dîner.

Les personnes malades ont été prises en charge par les pompiers et le Samu. Aucune d’entre elles n’a dû faire l’objet d’une hospitalisation. L’agence régionale de santé (ARS) et les services vétérinaires ont été mobilisés pour tenter d’éclaircir les causes de ces symptômes. Contacté par Le Dauphiné Libéré, le domaine Lou Capitelle n’a pour l’heure pas donné suite à nos sollicitations.

L’Agence régionale de santé (ARS) a suivi l’évolution de l’état de santé des personnes présentant des signes d’intoxication alimentaire. Des échantillons des aliments consommés par les personnes malades ont été réservés et feront l’objet d’analyses. Ces dernières vont être menées par la direction départementale de la protection des populations (DDPP).

Selon l’Anses, «En pleine saison des citrouilles, potirons, potimarrons, pâtissons et autres cucurbitacées, il est important de rappeler que toutes les «courges» ne sont pas comestibles. Les courges amères peuvent même être à l’origine d’intoxication alimentaire parfois grave.»

On se rappellera aussi qu'en octobre une «Possible intoxication alimentaire dans un collège de Bordeaux», des élèves avaient pointé la purée de citrouille.

mercredi 26 octobre 2022

Il était une fois une épidémie de gastro et de mauvaises pratiques d'hygiène des mains en Australie

C'est un cas assez classique avec cette «Épidémie de gastro dans une boutique de donuts à Canberra qui aurait été causée par un employé malade et de mauvaises pratiques d'hygiène des mains», source abc.netau du 26 octobre 2022.

Une investigation d'ACT Health a révélé qu'un employé malade a probablement causé une épidémie de gastro-entérite (gastro) dans un boutique de donus à Canberra l'année dernière.

Points clés
- Un rapport a révélé que le manque d'hygiène des mains d'un employé a probablement causé l'épidémie.
- Au moins 215 personnes ont été infectées, mais l'étendue complète est inconnue.
- Une personnes a été hospitalisée, mais sa réaction grave a été attribuée à ses antécédents médicaux.

L'investigation a révélé que la maladie était causée par la propagation du norovirus, un virus qui provoque souvent une gastro et se propage par contact direct avec une personne infectée ou par l'ingestion de matières fécales ou de particules de vomi d'une personne infectée.

Il n'a été trouvé aucun rapport de symptômes gastro-intestinaux de la part des clients dans le magasin, ce qui rend peu probable qu'un client malade soit la cause de l'épidémie, et il a été également noté que les manipulateurs d'aliments sur place n'avaient pas fourni d'échantillons de selles pour analyses.

Le rapport indique qu'il y avait des preuves recueillies sur place «suggérant une contamination fécale», et que la propagation du virus était très probablement le résultat d'un employé porteur du virus.

Bien qu'il s'agisse de l'une des plus grandes épidémies d'origine alimentaire jamais étudiées par l'ACT, le rapport indique que le nombre total de personnes touchées par l'épidémie de norovirus était inconnu, car il est peu probable que tous les cas aient été signalés.

Sur les 301 personnes interrogées par ACT Health après avoir mangé quelque chose de l'entreprise, 215 ont déclaré avoir ressenti des symptômes gastro entre le 20 et le 24 novembre 2021.

Les 215 personnes symptomatiques avaient toutes mangé un donut de l'entreprise, qui vendait également d'autres produits préparés hors du site.

Une personne est tombée malade le jour où elle a mangé son donut et a été hospitalisée en raison de la gravité de sa maladie.

Le rapport a égale dement révélé que pendant l'épidémie, l'entreprise a préparé 192 donuts sur le lieu de travail. L'investigation a utilisé cela pour déterminer si une saveur particulière de donut était à critiquer.

Il a été révélé qu'il n'y avait pas de saveur plus susceptible d'entraîner une infection, mais les personnes qui mangeaient des donuts fourrés – contenant de la crème, de la crème anglaise, de la confiture, du caramel ou du Nutella – avaient une probabilité plus élevée d'infection.

Le rapport suggérait que cela résultait de donuts remplis nécessitant plus de manipulation par un membre du personnel soupçonné d'avoir propagé la maladie.

vendredi 21 octobre 2022

Possible intoxication alimentaire dans un collège de Bordeaux

«Bordeaux : des collégiens pris de vomissements après le repas d’Halloween à la cantine», source Sud Ouest.  

De nombreux élèves sont rentrés chez eux après l’incident.

Une partie des demi-pensionnaires du collège Aliénor-d’Aquitaine s’est sentie mal après le déjeuner, ce jeudi 20 octobre. L’établissement évoque une possible intoxication. Des élèves pointent la purée de citrouille. Les parents veulent comprendre

Le collège Aliénor-d’Aquitaine a été la scène d’un malaise collectif ce jeudi 20 octobre. Une trentaine de minutes après le premier service de 11h30 à la cantine, une quarantaine d’élèves se sont plaints. «Certains ont été pris de vomissements assez forts, de crampes abdominales, de frissons, ou les trois à la fois», décrit un élu de la Fédération des conseils de parents d’élèves… le reste de l’article est réservé aux abonnés ... à suivre ...

L’Anses nous avait informé dans «Attention aux courges amères», mais est-ce le cas dans ce collège ?

A l’approche d’Halloween et en pleine saison des citrouilles, potirons, potimarrons, pâtissons et autres cucurbitacées qui égaient les recettes d’automne, il est important de rappeler que toutes les «courges» ne sont pas comestibles. Certaines courges amères peuvent être à l’origine d’intoxication alimentaire parfois grave.

Ce collège n’a pas de chance car une semaine avant de cet incident alimentaire, «Trente-quatre personnes du collège Aliénor d’Aquitaine à Martignas-sur-Jalle ont été légèrement intoxiqués ce mercredi 13 octobre annonce la préfecture de la Gironde.»

jeudi 20 octobre 2022

Dans la série, ce n'est pas une intoxication alimentaire mais une gastro, voici le cas de Singapour

Il n’y a pas qu’en France qu’une ou des suspicions d’intoxication alimentaire soient classées sans suite comme gastro ...

Un tweet de Joe Whitworth nous explique que ce genre de pratique existe aussi à Singapour, «C'est ennuyeux que Singapour dise toujours «gastro» et ne mentionne jamais l'agent spécifique.»

Voici l'histoire dans un article de cna du 19 octobre 2022, «Eng’s Wanton Noodles à Tanjong Katong Road a été condamné à une amende après que 68 symptômes de gastro-entérite se soient développés en 2021.»

Le titulaire de la licence d'Eng's Wanton Noodles a été condamné à une amende pour avoir vendu des aliments impropres à la consommation, a annoncé l'Agence alimentaire de Singapour (SFA) mercredi 19 octobre.

Le groupe Lao Huo Tang a été condamné à une amende de 3 300 dollars singapouriens (2150 euros, une broutille -aa) après qu'une enquête conjointe menée par la SFA et le ministère de la Santé (MOH) ait révélé que les produits alimentaires prêts à consommer dans l'un des points de vente Eng's Wanton Noodles, tels que le char siew et le choi sim, avaient n'a pas respecté les limites microbiologiques stipulées dans le cadre de la réglementation alimentaire de Singapour, a dit la SFA.

Eng's Wanton Noodles au 287 Tanjong Katong Road a été suspendu le 18 mai 2021 après que le ministère de la Santé et la SFA ont reçu des informations selon lesquelles 68 personnes présentaient des symptômes présumés de gastro-entérite après avoir consommé de la nourriture sur place entre le 14 et le 17 mai. Le point de vente a ensuite été autorisé à reprendre ses activités en juin de cette année-là.

La note en hygiène alimentaire du magasin a été ajustée de A à C à partir du 18 février, pour être revue 12 mois plus tard. Les locaux étaient également surveillés.

«La sécurité des aliments est une responsabilité commune», a déclaré la SFA.
«Alors que la SFA continue d'être vigilante et veille à ce que les mesures réglementaires soient en place et correctement appliquées, l'industrie et les consommateurs doivent également jouer leur rôle.»

En vertu de la loi sur la santé publique environnementale, les personnes reconnues coupables s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 2 000 dollars singapouriens. Dans le cas d'une infraction continue, ils seront également passibles d'une amende supplémentaire n'excédant pas 100 dollars singapouriens pour chaque jour ou partie de jour pendant lequel l'infraction se poursuit après la condamnation.

dimanche 9 octobre 2022

Vingt enfants conduits à l’hôpital après une suspicion d’intoxication alimentaire à la cantine à Rantigny (Oise)

Intoxication alimentaire ou gastro, «Vingt enfants conduits à l’hôpital après une suspicion d’intoxication alimentaire à la cantine à Rantigny (Oise)», source Courrier Picard du 8 octobre 2022.

Vingt enfants sur les 138 qui ont mangé à la restauration scolaire ce vendredi 7 octobre se sont plaints de douleurs abdominales.

Sapeurs-pompiers, gendarmerie et SAMU : les secours sont intervenus en masse ce vendredi 7 octobre, en début d’après-midi, aux abords de l’école primaire Marcelin-Berthelot de Rantigny, près de Liancourt (Oise).

À l’issue du service de restauration scolaire, vingt enfants, sur les 138 qui ont déjeuné à la cantine, se sont plaints de douleurs abdominales, certains étant pris de vomissements. Tous les enfants symptomatiques ont été évacués par précaution vers les urgences pédiatriques des hôpitaux de Compiègne, Creil et Beauvais pour y passer des examens de contrôle. Les parents des élèves concernés ont été aussitôt avisés de la situation. «On soupçonne une intoxication alimentaire, évoque un officier de gendarmerie. Une enquête judiciaire a été ouverte. Le plat témoin (échantillon représentatif de ce qui est consommé) va être analysé pour confirmer ou non cette hypothèse

jeudi 29 septembre 2022

Dans la série, c’est une gastro et non pas une intoxication alimentaire, une enquête ouverte pour cause d’intoxication alimentaire à Nice dans plusieurs cantines

«Intoxication alimentaire : à Nice, une enquête ouverte dans plusieurs cantines», source RTL du 28 septembre.

Deux élèves d'établissements de Nice pourraient avoir subi une toxi-infection alimentaire, révèle l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d'Azur, citée par BFMTV ce mardi 27 septembre.

Deux établissements de Nice ont fait l'objet d'une enquête alimentaire, après que deux signalements ont été effectués les 22 et 23 septembre. Une information relayée par nos confrères de BFMTV, ce mardi 27 septembre, d'après des informations de l'Agence Régionale de Santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ces signalements font suite aux symptômes observés chez deux enfants, scolarisés dans la cité azuréenne - l'un en maternelle, l'autre en école primaire. Comme l'a indiqué l'ARS, ces derniers ont pu être victimes d'une toxi-infection alimentaire collective (TIAC).

L'enquête lancée à la suite de ces signalements visait à collecter des données, via des questionnaires transmis aux parents d'élèves des établissements concernés. «À la réception de ce signalement, l’ARS Paca a pris contact avec le chef d’établissement et lui a demandé de transmettre une enquête alimentaire aux parents [...]», a souligné le service de communication de l'ARS, cité par Nice Matin ce mercredi 28 septembre («Y a-t-il eu des intoxications alimentaires dans des écoles de Nice?»). Nature des symptômes, date d'apparition et aliments consommés par les enfants ont ainsi été étudiés. L'analyse a notamment révélé que tous les enfants n'avaient pas consommé les mêmes produits, et n'avaient pas développé les symptômes le même jour.

C'est en tenant compte de 23 de ces résultats que l'ARS a décidé d'alerter la direction départementale de la protection des populations, afin de l'informer d'une suspicion de TIAC. Le service santé de l'Éducation nationale aurait été informé dans la foulée, a encore précisé BFMTV. D'autres éléments récoltés pourraient aider à faire lumière sur la nature et l'origine de l'infection. Des prélèvements alimentaires ont été effectués, ainsi que des inspections. Les résultats, qui ne sont pas encore connus, devraient permettre de déterminer l'origine de la contamination. Pour l'heure, aucun des enfants n'a été hospitalisé

Des cas de gastro-entérite décelés dans la région
Par ailleurs, un épisode de gastro-entérite en cours dans la région aurait semé de trouble. Comme l'a encore dévoilé Nice Matin ce 28 septembre, des élèves de Saint-Laurent-du-Var, commune voisine de Nice, se sont également plaints de troubles digestifs. Toutefois, ceux-ci, victimes d'un épisode de gastro-entérite qui sévit dans la région, ont rapidement été distingués des jeunes niçois. La piste d'une contamination plus large aurait donc été écartée.

Un commentaire rapporte, «Il faut faire la bouffe en vitesse pour une meilleure rentabilité et décrocher les marchés à la baisse. Si en plus il faut perdre du temps à se laver les mains …»

Commentaire
A force d'entendre dire que ce n'est pas une intoxication alimentaire mais une gastro, nous avons enfin une enquête qui dira ce qu'il en est, ouf !

Mise à jour du 1er octobre
On apprend qu’à «Nice: la mairie ne recense aucun cas d'intoxication alimentaire dans les cantines».
Jean-Luc Gagliolo, adjoint à la mairie de Nice délégué à l'éducation, affirme qu'aucun cas d'intoxication alimentaire n'a été détecté dans les cantines.
A suivre, mais une enquête de l'ARS est en cours.

samedi 24 septembre 2022

Écoliers malades à Saint-Laurent-du-Var: intoxication alimentaire, ou épidémie de gastro?

«Écoliers malades à Saint-Laurent-du-Var : intoxication alimentaire, ou épidémie de gastro?», source Nice Matin du 23 septembre.

Plusieurs enfants de l’école élémentaire René-Cassin à Saint-Laurent-du-Var sont tombés malades ce jeudi 22 septembre. Intoxication alimentaire ou épidémie de gastro ? La mairie évoque la deuxième explication, des analyses sont en cours.

La matinée a commencé de manière étrange ce vendredi à Saint-Laurent-du-Var. Des membres de l’association des parents d’élève du groupe scolaire René-Cassin auraient recensé «environ 45 enfants malades entre jeudi soir et vendredi matin.

«Tous en primaire, ils ont mangé à la même heure dans le même service. Les autres n’ont pas été malades. On soupçonne une intoxication alimentaire», assurait, ce vendredi midi, un membre de l’association des parents d’élèves.

Analyses de l’eau et des repas en cours
«Tout porte à croire qu’il s’agit plutôt d’une épidémie de gastro», veut rassurer l’adjointe à la mairie de Saint-Laurent-du-Var déléguée aux Écoles, Brigitte Lizée-Juan. «Il n’y a pas de dénominateur commun entre les enfants qui sont tombés malades. Certains présentent les mêmes symptômes (vomissement, fièvre et diarrhée) alors qu’ils ne mangent pas à la cantine», atteste-t-elle.

Et les petits de la maternelle n’auraient pas été touchés alors qu’ils auraient eu droit au même repas que les enfants de l’élémentaire: «On a quand même fait pratiquer des analyses de l’eau et des repas qui ont été servis. C’est en cours».

En fin de journée, la municipalité a appelé certains parents d’élèves dans ce sens, évoquant la piste de la gastro. Assurant que les docteurs qui avaient eu des enfants en consultation privilégiaient plutôt pour une épidémie sévère. En attendant le résultat des analyses, un grand nettoyage des locaux devrait être réalisé.

Ce vendredi soir, la Mairie précise: «aujourd’hui une vingtaine d'enfants étaient malades. Moins de 10% de l'effectif, c'est une chose normale sur une grande école.»

Commentaire
Eh oui, on préfère une épidémie de gastro qu’une intoxication alimentaire, allez savoir pourquoi ...

A propos du nettoyage-désinfection, selon cet article de 2012, s’il s’agit de norovirus, «Compte tenu de la résistance des norovirus à de nombreux agents chimiques, il est recommandé de nettoyer les surfaces contaminées avec de l’eau de Javel.»
Encore faut-il rappeler que l’eau de Javel n’est pas un produit de nettoyage mais de désinfection, et qu'un nettoyage préalable est indispensable.
Il est également indispensable d’informer correctement le personnel chargé du nettoyage et de la désinfection des propriétés de l’agent causal et de la situation épidémique.

On pourra utilment lire les instructions issues d’une publication américaine traduite en français, ici.

jeudi 22 septembre 2022

Croire dans des mythes de la sécurité des aliments peut augmenter le risque de gastro, selon une étude

«Une étude révèle un lien entre la croyance aux mythes en sécurité des aliments et la maladie», source article de Joe Whitworth paru le 22 septembre 2022 dans Food Safety News.

Selon une étude, croire en certains mythes sur la sécurité des aliments peut augmenter le risque de maladie.

Des chercheurs ont examiné comment des croyances non scientifiques mal informées et les conséquences d'un manque de connaissances scientifiques sur la sécurité des aliments pouvaient avoir un impact sur la santé.

De nombreuses personnes au Royaume-Uni, en Allemagne et en Norvège croient aux mythes sur la sécurité des aliments, mais les avis varient selon les pays. Croire en certains de ces mythes expose les personnes à un risque plus élevé de contracter une maladie d'origine alimentaire, a révélé l'étude publiée dans Food Control, «Food safety myths consequences for health: A study of reported gastroenteritis incidence and prevalence in UK, Norway and Germany».

Après avoir collecté plus de 150 mythes sur la sécurité des aliments à travers l'Europe auprès de partenaires du projet SafeConsume, 47 ont été inclus dans une enquête.

Les végétariens ne font-ils pas d'intoxication alimentaire ?
Des chercheurs ont mené un sondage en ligne auprès de plus de 3 000 consommateurs du Royaume-Uni, d'Allemagne et de Norvège pour enquêter sur les mythes que les personnes croient être vrais et si cela a influencé l'incidence et la prévalence de la gastro-entérite. On a demandé aux personnes si elles étaient d'accord ou pas avec les déclarations.

Les résultats montrent que de nombreuses personnes croient aux mythes sur la sécurité des aliments, ce qui est en corrélation positive avec l'incidence et la prévalence de la gastro-entérite.

Les liens les plus importants ont été observés pour les croyances sur les œufs, comme les conserver à température ambiante et manger des œufs crus pour soigner une gueule de bois ; une planche à découper en bois, du piment (chili), du wasabi et des marinades tuent les bactéries ; les végétariens ne contractent pas d'intoxication alimentaire et que manger de la terre et avoir la diarrhée est bon car cela nettoie l'estomac.

Les données sur l'incidence de la gastro-entérite proviennent d'une autre enquête SafeConsume de 2019. Une analyse a été menée sur les données de l'acceptation des déclarations de croyance en matière de sécurité des aliments et sur la prévalence et l'incidence des épisodes de gastro-entérite signalés.

En Allemagne, plus de personnes pensaient que si vous chauffez trop des aliments sains, ils perdent leur salubrité ; une fois que les aliments ont été cuits, toutes les bactéries ont été tuées et il est sûr de les manger et le poulet doit être lavé avant d'être consommé.

De plus en plus de personnes au Royaume-Uni pensent que l'ancienne méthode traditionnelle de préparation des aliments était meilleure que les méthodes modernes et que tous les aliments doivent être conservés à 2°C. Les Norvégiens étaient susceptibles de croire que si la nourriture sent bon et a bon goût, elle peut être consommée sans danger. D'autres mythes incluaient de ne manger des huîtres que s'il y avait un «r» dans le nom du mois et la règle des cinq secondes pour la nourriture tombée au sol.

Impact de certains mythes
Les chercheurs ont identifié huit catégories de croyances allant des opinions sur le chauffage, sur des aliments les plus sûrs, sur ce qui tue les bactéries, sur l'hygiène et les croyances superstitieuses. Les personnes citent d'abord des croyances, puis recherchent des preuves pour les étayer.

Un pourcentage élevé de consommateurs pensent que les produits bio sont plus sûrs que les aliments issus de l'agriculture conventionnelle.

Trois croyances liées à Campylobacter et au poulet : les bactéries ne survivent pas sur les planches à découper en bois, le sel tue tout ce qui est dangereux et le poulet doit être lavé avant la préparation, en corrélation significative avec la prévalence de la gastro-entérite.

Malgré plusieurs campagnes mettant en garde contre les risques de laver le poulet, de nombreux consommateurs continuent de le faire avant cuisson et cela a été confirmé dans l'étude puisque plus de la moitié des personnes interrogées ont convenu que le poulet devait être lavé avant la préparation.

En moyenne, 15% des personnes interrogées ont convenu que le meilleur petit-déjeuner contre la gueule de bois était un œuf cru. La consommation d'ovoproduits crus est un facteur de risque de salmonellose.

Un cinquième des répondants pensent que les œufs conservés au réfrigérateur sont moins sûrs que ceux conservés à température ambiante. Conserver les œufs au réfrigérateur empêchera la croissance des bactéries, mais ils peuvent être contaminés au moment de la ponte.

Des études futures doivent déterminer pourquoi les croyances dans les mythes sur la sécurité des aliments sont en corrélation avec l'incidence et la prévalence de la gastro-entérite. D'autres travaux devraient porter sur les méthodes de changement de comportement, y compris la correction des fausses croyances.

samedi 20 août 2022

Des joueurs nancéiens de Hand Ball victimes d’une intoxication alimentaire lors du Tournoi de Tremblay

«Des joueurs nancéiens de Hand Ball victimes d’une intoxication alimentaire lors du Tournoi de Tremblay», source L’Est Républicain du 18 août 2022.

Confrontés, comme leurs homologues de Sarrebourg, à une vague de troubles «gastriques», les hommes de Yérime Sylla ont dû renoncer à affronter Massy ce jeudi après-midi. Ils devraient néanmoins participer, ce week-end, au Tournoi d’Anvers…

Pour bon nombre de joueurs nancéiens, le Tournoi de Tremblay s’est achevé… nettement moins bien qu’il n’avait commencé.

Victimes d’une intoxication alimentaire, après s’être vus proposer les services d’un traiteur «exotique», ces derniers ont connu une nuit pour le moins agitée…

«Personnellement, je vais bien, mais la moitié de l’équipe était malade», témoigne le gardien Hakim Jarrar. «Certains ont passé un moment assez compliqué», confirme l’un de ses partenaires, évoquant de violentes diarrhées. Mais c’est surtout Sarrebourg qui a ramassé (sic) !», poursuit ce dernier, affichant sa solidarité avec des Mosellans particulièrement impactés.

La deuxième journée annulée
Toujours est-il que les deux rencontres initialement prévues ce jeudi - Nancy - Massy (16 h) et Tremblay - Sarrebourg (18h) - ont dû être annulées.

«L’équipe va tout de même effectuer le déplacement en Belgique. Et le staff prendra, sur place, les décisions qui s’imposent», explique-t-on, du côté du club lorrain.

Aux lecteurs du blog 
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !