mercredi 15 septembre 2021

PFAS dans l'alimentation, le BfR confirme une exposition critique aux produits chimiques industriels

La plate-forme de surveillance de la chaîne alimentaire en France avait indiqué en juillet 2020, «Les PFAS, un danger chimique (ré-) émergent ?» Il était indiqué en conclusion, «L’exposition aux PFAS est un sujet d’intérêt croissant au niveau mondial.»

Voici s’agissant des substances perfluoroalkylées (composés perfluorés ou PFAS) dans l'alimentation, le BfR confirme une exposition critique aux produits chimiques industriels. Source Avis du BfR n°020/2021 du 28 juin 2021.

Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) sont des produits chimiques industriels. En raison de leurpropriétés anti-graisse et anti-salissures dans l’eau, ils sont largement utilisés dans les processus industriels et sont utilisés dans de nombreux produits de consommation tels que le papier, les textiles, les casseroles à revêtement antiadhésif et des produits de beauté. Les PFAS sont difficiles à décomposer et peuvent être retrouvés dans l'environnement, dans la chaîne alimentaire et dans le sang humain.

L'EFSA a réévalué les risques pour la santé posés par les PFAS dans les aliments en septembre 2020. Dans ce rapport, l'EFSA a déterminé une dose hebdomadaire tolérable (DHT) de 4,4 nanogrammes (ng) par kilogramme (kg) de poids corporel par semaine. Cette DHT s'applique pour la première fois à la somme de quatre PFAS : acide perfluorooctanesulfonique (PFOS), acide perfluorooctanoïque (PFOA), l'acide perfluorononanoïque (PFNA) et l'acide perfluorohexanesulfonique (PFHxS). Elle est basée sur d'études épidémiologiques dans lesquelles les corrélations entre les concentrations de PFAS dans le sang et une concentration réduite d'anticorps vaccinaux ont été observés chez les enfants.

L'Institut fédéral allemand pour l'évaluation des risques (BfR) a examiné la dérivation de la valeur d'orientation pour la santé de l'EFSA et recommande d'utiliser cette DHT dans les évaluations futures. Dans le présent avis, le BfR évalue le risque pour la santé de divers groupes de population en Allemagne sur la base de la nouvelle DHT de l'EFSA et des données de concentration des Länder lors des contrôles alimentaires.

Les résultats de l'exposition externe sont complétés par des études sur les expositions dans trois villes allemandes sur la concentration de PFAS dans le sang. Tout comme l’EFSA, le BfR arrive à la conclusion que l'exposition de certains groupes de population dépasse partiellement la DHT.

La vue d'ensemble des résultats des évaluations de l'exposition externe et interne montre que
certaines parties de la population en Allemagne sont exposées aux PFOS, PFOA, PFNA et PFHxS à unmesure qui peut être associée à une concentration plus faible d'anticorps vaccinaux dans le sérum du sang de nourrissons au cours de leurs premières années de vie, s'ils ont été allaités pendant longtemps.

Ceci est également possible chez les enfants entre 1 et 9 ans avec une forte exposition aux PFAS par leur alimentation.

À l'heure actuelle, les données de l'étude ne sont pas suffisamment concluantes pour répondre à la question de savoir si, à un niveau d'exposition correspondant, il peut également y avoir des effets sur la concentration d'anticorps vaccinaux dans le sérum sanguin chez les adultes et les adolescents.

Parallèlement, le BfR souligne les incertitudes qui subsistent dans l'évaluation de l'exposition externe. Étant donné que les concentrations dans la majorité des échantillons provenant du contrôle des aliments étaient inférieures aux limites de détection et de quantification, il est recommandé de développer des méthodes plus sensibles pour déterminer la concentration de PFAS. Le BfR estime également qu'il est nécessaire de mener des recherches sur la question de savoir si des concentrations élevées de PFAS dans le sang sont réellement associées à un risque accru d'infection.

Les consommateurs peuvent difficilement influencer leur exposition aux PFAS. Le BfR recommande des mesures pour minimiser davantage la consommation de PFAS avec les aliments. Les questions et réponses compilées sur le sujet des PFAS sont en cours de mise à jour sur la base du présent avis.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 14 septembre 2021, 6 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 4
Salmonella: 1, moules de bouchot
- détection d'infestation par des acariens: 1, mélange de graines pour perroquets

Nouveau développement de l'Université de Tel Aviv avec de ‘bonnes’ bactéries qui éliminent les ‘mauvaises’ bactéries

La bactérie marine non pathogène Vibrio natriegens est transformée en une plate-forme d'administration de toxines antibactériennes via l'introduction d'un système de sécrétion de type VI. La plate-forme peut également être utilisée pour étudier les protéines effectrices antibactériennes.

«Nouveau développement de l'Université de Tel Aviv avec de ‘bonnes’ bactéries qui éliminent les ‘mauvaises’ bactéries», source EurekAlert!

Une nouvelle technologie de l'Université de Tel Aviv permettra d'insérer de ‘bonnes’ bactéries dans le corps ou dans diverses niches environnementales dans le but d'injecter des toxines et d'éliminer les ‘mauvaises’ bactéries. Les chercheurs pensent que cette percée, qui peut être adaptée pour cibler différents types de bactéries, pourrait devenir un remplacement biologique des antibiotiques dont l'efficacité a diminué ces dernières années.

L'étude a été menée par les Dr Dor Salomon, Biswanath Jana et Kinga Kappel du Département de microbiologie clinique et d'immunologie de la Faculté de médecine Sackler de l'Université de Tel Aviv, et publiée dans EMBO REPORTS.

Keren Primor Cohen, directeur général de Ramot à l'Université de Tel Aviv:

«Ramot, l’entreprise de transfert de technologie de l'Université de Tel Aviv a déposé une demande de brevet pour protéger la technologie et son application. De nombreuses entreprises du domaine ont déjà manifesté leur intérêt pour ce système sophistiqué développé par les Dr Dor Salomon, Biswanath Jana et Kinga Kappel».

L'Organisation mondiale de la santé a récemment défini la résistance des bactéries aux antibiotiques comme l'un des dangers les plus importants pour la santé publique et la sécurité des aliments. Selon les chercheurs, étant donné que les bactéries bénéfiques et pathogènes se sont battues pour les ressources et les nutriments depuis la nuit des temps, elles ont développé une variété de mécanismes sophistiqués qui neutralisent leur compétition. Comprendre les mécanismes qui interviennent dans ces guerres bactériennes permettra leur utilisation et leur conversion en de nouveaux outils qui seront utilisés pour traiter les maladies causées par des bactéries résistantes aux antibiotiques.

Dans l'étude de l'Université de Tel Aviv, les chercheurs ont ‘emprunté’ un système d'injection de toxines, connu sous le nom de système de sécrétion de type 6, à partir d'une bactérie pathogène et l'ont introduit dans une bactérie ‘amie’, Vibrio natriegens. Cette bactérie ‘amicale’ n'est pas dangereuse pour les humains ou les animaux et peut survivre et se reproduire dans diverses conditions. Le système d'injection est similaire à une flèche empoisonnée tirée d'une bactérie vers les bactéries voisines.

Les toxines portées par la flèche interviennent alors dans l'élimination des bactéries concurrentes. Avec l'aide de la protéine régulatrice centrale qu'ils ont identifiée, les chercheurs ont pu produire un ‘interrupteur de fonctionnement’ pour le système et le faire ‘s'allumer’ uniquement en réponse à la reconnaissance des conditions environnementales souhaitables. De plus, les chercheurs ont prouvé qu'il était possible de contrôler le type et la quantité de toxines chargées sur la flèche, ajustant ainsi la portée de destruction du système.

Le Dr Dor Salomon explique : «Le système que nous avons construit nous permet de concevoir de 'bonnes' bactéries capables de reconnaître les bactéries pathogènes, de les attaquer avec des toxines et de les neutraliser. Nous savons comment modifier et contrôler chaque composant du système et créer une bactérie qui neutralise différentes souches de bactéries. C'est une preuve de faisabilité, montrant que nous avons les connaissances et la capacité de créer des bactéries qui tirent parti de ce système de destruction et peuvent servir de traitements antibiotiques. De telles bactéries pourraient remplacer les antibiotiques classiques que nous utilisons actuellement dans une variété de scénarios».

Selon le Dr Salomon, les chercheurs ont créé le prototype dans une bactérie naturellement présente dans l'eau salée. Par conséquent, il est particulièrement efficace pour neutraliser les bactéries pathogènes présentes chez les poissons et autres créatures marines utilisées pour l'alimentation. «Le système dans sa forme actuelle est principalement adapté à la prévention et au traitement des infections bactériennes qui affectent la production d'aliments à partir d'animaux marins. Le poisson et les autres produits de la mer constituent une source alimentaire majeure dans de nombreuses régions du monde. Leur productivité est gravement altérée à cause des maladies transmises par des bactéries», poursuit le Dr Salomon.

«Puisque nous voulons éviter de verser des antibiotiques dans les fermes aquacoles, une solution biologique telle que celle que nous avons développée est une alternative efficace. De plus, notre système peut également être adapté pour traiter les bactéries pathogènes chez l'homme, les animaux d'élevage, les plantes et l'environnement» , conclut-il.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 14 septembre 2021, 6 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 4
- Salmonella: 1, moules de bouchot
- détection d'infestation par des acariens: 1, mélange de graines pour perroquets

mardi 14 septembre 2021

La répression contre les restaurants Wanghong indique l'intention de la Chine de combler les lacunes des lois sur la sécurité des aliments

«La répression contre les restaurants Wanghong indique l'intention de la Chine de combler les lacunes des lois sur la sécurité des aliments», selon GlobalData.

L'économie de Wanghong est l'économie numérique chinoise naissante basée sur le marketing d'influence dans les médias sociaux. Wanghong est le terme chinois pour une célébrité sur Internet. Source Wikipédia.

57% des consommateurs chinois sont souvent ou toujours influencés par le sentiment de familiarité/digne de confiance/sans risque du produit et ou du service.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir

La mise en œuvre de la sécurité des aliments est un défi dans l'industrie alimentaire chinoise fragmentée, qui est dominée par une pléthore de petites et moyennes entreprises. En conséquence, au fil des ans, la Chine a périodiquement fait l'actualité pour des non-conformités alarmantes de la sécurité des aliments, allant du lait en poudre pour nourrissons contaminé à la mélamine à l'huile de cuisson de ‘gouttière’ (recyclée). La récente répression contre les restaurants appartenant à ‘Wanghong’ et des vendeurs du e-commerce sans scrupules reflète la ferme intention des autorités de combler les lacunes des lois sur la sécurité des aliments, déclare GlobalData, une société de données et d'analyse de premier plan.

Ces dernières années, les restaurants appartenant à des ‘Wanghongs’ ou des célèbrités d’Internet tels que les principaux leaders d'opinion (PLO) ont atteint une popularité virale dans les réseaux sociaux. Ces restaurants ont attiré des foules immenses grâce à leur ambiance visuellement attrayante et à leur thème et à leur nourriture conçue pour encourager les convives à publier des photos sur les réseaux sociaux. En raison de cette aura de médias sociaux soigneusement conçue, les consommateurs veulent être vus en train de dîner dans ces restaurants.

Cependant, des rapports récents ont fait état de l'utilisation d'ingrédients souillés et faux et d'une préparation alimentaire insalubre dans ces restaurants. Par exemple, en août 2021, des vidéos de faux ingrédients alimentaires ou en décomposition sont apparues et des pratiques de cuisson non hygiéniques à Huofengxiang, une chaîne de restaurants de fondue appartenant à la star de cinéma chinoise, Zheng Kai. Alors que la nouvelle se répandait rapidement dans les médias sociaux, attisant la colère du public, la Central Commission for Discipline Inspection a rapidement appelé à des inspections de sécurité sanitaires strictes des restaurants appartenant à des célébrités.

De même, les ventes en ligne d'aliments et de boissons ont grimpé en flèche depuis l'épidémie de la COVID-19 en 2020, et avec elle, les plaintes concernant la contamination des aliments ont augmenté. Récemment, les autorités chinoises ont été alertées par des publications sur les réseaux sociaux concernant la vente en ligne de faux certificats de sécurité des aliments.

Les laboratoires d’analyses ont révélé que plusieurs vendeurs d'aliments en ligne utilisaient de tels faux certificats sans même procéder à des inspections de base en matière de sécurité et de qualité des aliments. Par la suite, le gouvernement chinois a annoncé une répression des ventes en ligne de fausses marques alimentaires de juillet à septembre 2021. Cela fait suite à une législation antérieure de décembre 2020 qui rendait les acteurs du commerce électronique tout aussi responsables que les fabricants de garantir la sécurité et la qualité des produits alimentaires vendus sur leurs portails.

Bobby Verghese, analyste des consommateurs chez GlobalData, a dit : La pandémie de COVID-19 a exacerbé les inquiétudes des consommateurs concernant la sécurité des aliments et l'hygiène. L'enquête de GlobalData au premier trimestre 2021 révèle que 57% des consommateurs chinois sont souvent ou toujours influencés par le sentiment de familiarité/digne de confiance/sans risque du produit et ou du service.

Pour renforcer et conserver la confiance des consommateurs dans les marques nationales, il est impératif que les sevices du gouvernement surveillent strictement la production alimentaire à toutes les étapes, de la ferme à l'assiette, et pénalisent les contrevenants, ainsi que les fabricants et les distributeurs pour qu'ils adoptent les normes de sécurité et de qualité des aliments les plus élevées. Les accréditations et les certifications d'organisations réputées peuvent grandement contribuer à gagner la confiance des consommateurs.

M. Verghese conclut : «L'adoption de technologies de pointe telles que l'intelligence artificielle, les mégadonnées et la blockchain peut aider à instaurer plus de transparence, de traçabilité et de responsabilité tout au long de la chaîne alimentaire. Alors que le prix élevé de ces technologies est actuellement un obstacle à l'adoption généralisée, à long terme, les coûts diminueront à mesure que l'échelle de mise en œuvre augmente. Dans une certaine mesure, ces coûts peuvent être répercutés sur les consommateurs, car beaucoup seraient prêts à payer plus cher pour des produits avec une sécurité et une assurance qualité.»

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 13 septembre 2021, 13 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 9
Salmonella: 1, coques élevées en France
Escherichia coli: 1, coques et palourdes, deux rappels en un seul avis, pratique pour réduire le nombre de rappels …
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler». 12 lots sont concernés, incensé !
Bacillus cereus: 1, gingembre moulu.

Un sondage montre comment les États-Unis, la Chine et l'Allemagne considèrent la sécurité des aliments au Danemark

«Un sondage montre comment les États-Unis et d'autres pays considèrent la sécurité des aliments au Danemark», source Food Safety News.

Un sondage a passé en revue les avis sur la sécurité des aliments pour les entreprises aux États-Unis et dans deux autres pays pour savoir comment elles perçoivent les normes danoises.

Le rapport Food Nation, Denmark as a food nation 2021. Food safety and technology – exports towards a green transition, est basé sur un sonage menée auprès de décideurs aux États-Unis, Chine et Allemagne pour connaître leur point de vue sur l'alimentation et l'agriculture au Danemark. Au total, 628 participants ont participé à 201 des entretiens aux États-Unis

Pour 67% des décideurs américains, la sécurité des aliments est l'indicateur le plus important de la qualité des aliments, tandis que 54% pensent que la COVID-19 a accru les préoccupations de leurs clients en matière de sécurité des aliments.

Les États-Unis sont l'un des plus grands marchés d'exportation du Danemark avec un commerce comprenant du porc, du poisson, des coquillages et des aliments composites.

Marge d'amélioration

Plus d'un tiers reconnaissent les produits et solutions alimentaires et agricoles danois comme ayant les normes de sécurité des aliments les plus élevées au monde, mais les entreprises pourraient bénéficier d'une communication plus forte sur la façon dont les systèmes, les contrôles et les certifications contribuent à une production et à une traçabilité alimentaires sûres, selon le rapport.

Près des trois quarts pensent que l'investissement dans les nouvelles technologies est nécessaire pour soutenir la sécurité des aliments, la qualité et l'optimisation des ressources et permettre une croissance à long terme.

Au total, 74 pour cent ont déclaré qu'un niveau élevé prouvé de sécurité et de qualité des aliments est un paramètre commercial de plus en plus important et 70 pour cent pensent qu'un niveau élevé documenté de sécurité des aliments augmente la valeur du produit.

Pour les répondants américains, les systèmes d'assurance qualité sont les principaux moteurs de la sécurité des aliments, suivis de la certification ou des contrôles gouvernementaux, et de la traçabilité des produits et de leurs ingrédients.

Un exemple donné dans le rapport est celui des œufs de table frais de DANÆG qui sont vendus dans deux chaînes de supermarchés allemandes. Peter Munch, directeur des exportations, a déclaré que DANÆG pourrait offrir quelque chose que les producteurs locaux ne pourraient pas.

«À l'époque, il y avait régulièrement des incidents où les supermarchés devaient retirer des œufs à cause de la Salmonella. Nous avons constaté que le plan d'action danois sur Salmonella nous avait donné une longueur d'avance. Nous avons donc commencé avec ce dans quoi nous sommes bons au Danemark, puis nous avons combiné cela avec un état d'esprit allemand», a-t-il déclaré.

Des avis plus variés

Le sondage a été mené par Epinion en février et mars 2021. Food Nation est un partenariat à but non lucratif établi par le gouvernement danois, des organisations privées et des entreprises pour faire connaître l'alimentation et l'agriculture au Danemark.

Les personnes interrogées proviennent d'un large éventail d'entreprises, y compris des petites et moyennes entreprises et de grandes entreprises multinationales tout au long de la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

Dans l'ensemble, près de quatre décideurs sur cinq déclarent que des normes élevées de sécurité et de qualité des aliments sont de plus en plus importantes pour le commerce. Quarante pour cent associent les produits et solutions alimentaires et agricoles danois à une sécurité des aliments de classe mondiale, la plus élevée en Chine.

En Chine, 78% conviennent que les problèmes de sécurité des aliments ont augmenté au cours de la dernière année en raison de la pandémie, mais ce chiffre tombe à 54% aux États-Unis et à 37% en Allemagne.

La réglementation et le contrôle étaient importants pour 43% en Allemagne, 27% aux États-Unis et 20% en Chine. Une bonne hygiène est un autre des trois premiers points pour tous les pays. Cependant, alors que les États-Unis et l'Allemagne privilégient la qualité, les participants chinois mettent davantage l'accent sur la technologie et l'automatisation.

Au total, 72% des décideurs chinois conviennent que la sécurité des aliments est l'indicateur le plus important de la qualité des aliments et 64% pensent que les clients attendent plus de transparence concernant les normes de sécurité sanitaire et la qualité des matières premières.

Les personnes interrogées ont déclaré qu'une sécurité des aliments élevée documentée avait un impact positif sur la valeur du produit. De nombreux décideurs chinois et américains prétendent exiger des partenaires et des fournisseurs des normes de sécurité des aliments plus élevées que les autorités locales, mais ceux en Allemagne semblent plus satisfaits de suivre les normes établies par les autorités.

Pour les décideurs chinois, les systèmes d'assurance qualité sont les principaux moteurs de la sécurité des aliments, suivis des programmes d'hygiène personnelle et du respect des normes de transport.

Pour les Allemands, l'assurance qualité et des systèmes précis d’analyses sont les principaux moteurs, suivis de la certification et des contrôles gouvernementaux, ainsi que de la traçabilité des produits et de leurs ingrédients.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 13 septembre 2021, 13 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 9
Salmonella: 1, coques élevées en France
Escherichia coli: 1, coques et palourdes, deux rappels en un seul avis, pratique pour réduire le nombre de rappels …
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler». 12 lots sont concernés, incensé !
Bacillus cereus: 1, gingembre moulu.

Persistance de Listeria innocua sur des pommes pendant un stockage au froid sous atmosphère contrôlée à long terme

Un article récemment paru dans le Journal of Food Protection traite de la peersistance de Listeria innocua sur des pommes pendant un stockage au froid sous atmosphère contrôlée à long terme avec la présence d’une pourriture fongique après récolte.

Résumé

Les récents rappels et épidémies liés aux pommes (aux Etats-Unis -aa) ont révélé la nécessité de meilleurs contrôles de la sécurité des aliments tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Après récolte, les pommes peuvent être stockées sous atmosphère contrôlée jusqu'à un an après la récolte avant d'être conditionnées et distribuées, ce qui rend la récolte vulnérable à de nombreuses possibilités de contamination qui augmentent la quantité de pertes après récolte.

Botrytis cinerea (BC) et Penicillium expansum (PE) causent des pertes importantes associées à la pourriture dans l'industrie de la pomme. Ces champignons peuvent coloniser et détruire les tissus des pommes à mesure que la durée de stockage augmente, ce qui peut également avoir un impact sur la croissance d'agents pathogènes saprophytes d'origine alimentaire comme Listeria monocytogenes.

Ainsi, l'objectif de cette étude était d'observer les changements de population de Listeria innocua (LI) en tant que substitut de L. monocytogenes sur des pommes inoculées avec du BC ou du PE dans des conditions de stockage au froid sous atmosphère contrôlée à long terme pour identifier l'effet de la croissance de moisissures après récolte sur la croissance. d'un micro-organisme d’intérêt pour la sécurité des aliments.

Des pommes ‘Gala’ et ‘WA 38’ (n = 1 080) ont été récoltées, traitées au pyriméthanil et inoculées avec LI uniquement, ou du LI et l'une des espèces de moisissures sur les parties blessées et non blessées de la moitié de la pomme. Les pommes ont été traitées avec du 1-méthylcyclopropène et stockées sous atmosphère contrôlée (2 kPa O2, 1 kPa CO2, 1°C) pendant 1 semaine et 1, 3, 6, 9 et 11 mois avant dénombrement.

Après trois mois, LI est tombé systématiquement en dessous de la limite de détection (2,35 log UFC/g) et les échantillons ont été enrichis selon une méthode BAM modifiée avec confirmation par PCR. La persistance de Listeria dépendait de la durée de stockage et du type de contamination fongique ( p < 0,05). Les blessures superficielles peuvent avoir un impact sur ces tendances, selon la variété de la pomme. La prévalence de LI était plus élevée dans les pommes ‘Gala’. Des études futures devraient examiner de plus près les interactions à la surface du fruit qui se produisent pendant la période apparemment critique de trois à six mois de stockage.

Avis aux lecteurs

Pour mémoire, il y a eu 95 produits alimentaires rappelés du 1er au 12 septembre 2021.
Voici une liste des rappels du 13 septembre 2021, 13 produits alimentaires.
- oxyde d’éthylène: 9
- Salmonella: 1, coques élevées en France
- Escherichia coli: 1, coques et palourdes, deux rappels en un seul avis, pratique pour réduire le nombre de rappels …
- étiquetage: 1, filet de lieu noir 220g, absence de la mention réglementaire «produit décongelé, ne pas recongeler». 12 lots sont concernés, incensé !
- Bacillus cereus: 1, gingembre moulu.

lundi 13 septembre 2021

De la gestion intégrée des nuisibles par Pierre Falgayrac

Je relaie bien volontiers cet article de Pierre Falgayrac sur son blog à propos de «La Gestion Intégrée des Nuisibles (GIN) ou Integrated Pest Managment (IPM)».

De quoi s’agit-il ? D’utiliser tous les moyens possibles pour:

  • Éviter d’attirer rongeurs et insectes considérés comme nuisibles dans des locaux où ils sont indésirables ;
  • Les empêcher de pénétrer, circuler et prospérer ;
  • Utiliser en priorité des techniques de lutte écologiques comme le piégeage multiple avec appâts sains ;
  • Afin d’utiliser en dernier lieu et à minima des produits biocides.

Le concept est évidemment plus facile à mettre en œuvre contre les rongeurs que contre les insectes. Nous allons donc aborder la gestion intégrée des murinés (rats et souris).

Tout repose sur du bon sens, donc de la logique. Jugeons-en par ces considérations simples, déjà évoquées dans d’autres articles de ce blog :

  • Ce qui attire rats et souris, ce sont les odeurs de nourriture ;
  • Ce qui les fixe, ce sont les possibilités d’accéder à cette nourriture et de nidifier à proximité ;
  • Les deux seuls matériaux qu’ils ne peuvent ronger sont le béton sec et l’acier ;
  • Un souriceau peut passer dans un espace de 7 mm ;
  • Les murinés peuvent nidifier dans les isolants et corps creux de nos locaux.

Il en découle des mesures tout aussi simples à mettre en œuvre :

  • Gestion des déchets :
    • Containers étanches, nettoiements réguliers de leurs abords ;
    • Locaux poubelles au sol en béton, fermés par une porte en acier lorsqu’ils sont à l’intérieur des locaux ;
    • Pas d’espaces verts (propices au creusement de terriers) aux abords des locaux poubelles à l’extérieur. L’idéal étant de bétonner le sol sur 5 mètres tout autour du local.
  • Puis le proofing :
    • Grilles d’aération en acier, avec maillage maxi de 7 mm ;
    • Étanchéité des locaux : utiliser de la laine d’acier (ou du béton) pour colmater tous les espaces supérieurs à 7 mm, les passages potentiels utilisés par les réseaux techniques (eau, électricité, téléphone…) entre étages et parois ;
    • Protection des installations électriques par étanchéité parfaite et/ou ultrasons.

Ces choses-là étant réalisées, il est quasi impossible que rats et souris pénètrent d’eux-mêmes dans les locaux, y circulent aisément ou s’installent à proximité d’une source potentielle de nourriture.

Le risque zéro n’existant pas, si des rongeurs sont présents (matières premières contaminées, par exemple), il sera privilégié l’utilisation de pièges multiprises avec appâts sains.

De notre point de vue, les Mimétic Mhouse, sont les seuls pièges multiprises réellement écologiques : ils sont en métal (recyclable), ne comprennent aucune pièce plastique, aucune électronique et comme la solution de noyade/conservation n’est pas soumise à une AMM, elle peut être rejetée à terre ou dans les eaux usées. Et ils sont bien moins chers que leurs concurrents…

Si tout ceci est fait dans l’ordre indiqué, l’utilisation de biocides est inutile.

En industrie agro-alimentaire, la mise en œuvre des préconisations de proofing et de protection des locaux abritant des matières premières stockées à température ambiante, suffit à réduire le risque rongeurs à 1, soit le minimum.

Comment protéger les locaux pour éviter un début d’infestation à l’occasion de la réception d’une palette de matières premières habitée par des rongeurs non détectés ? Chaque cas étant différent, il n’est pas possible d’indiquer une méthode générique.

Si les MP sont stockées dans un seul local, ce dernier doit être parfaitement étanche et équipé de plusieurs pièges multiprises avec une stratégie d’appétence adaptée à la situation.

Si elles sont stockées à plusieurs endroits, il faut utiliser autant de pièges multiprises que nécessaire, toujours avec une stratégie d’appétence réfléchie.

Qu’est-ce qu’une stratégie d’appétence ? Cela consiste à imprégner d’odeurs alimentaires les pièges multiprises et à guider les rongeurs par des traces d’odeurs alimentaires au sol.

Par exemple:

  • Préparer une solution de Viandox + eau dans un pulvérisateur;
  • Pulvériser cette solution sur l’extérieur et les rampes intérieures du piège;
  • Régler la buse en jet et tracer  sur le sol des pistes de plusieurs mètres, convergentes vers le piège.

Il faut bien entendu renouveler régulièrement ce traitement, en nettoyant le piège à l’eau, dès que besoin.

La manipulation des pièges doit se faire avec des gants de cuir imprégnés d’odeurs naturelles (herbe, terre) ou alimentaires.

Il n’y a donc rien de bien compliqué à mettre en œuvre une gestion intégrée des nuisibles.

Avis au lecteurs,

Il y a eu 95 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre. Il s’agit là d’une estimation basse car RappelConso signale en trois avis de rappel, 1) le rappel de salades traiteur avec 14 pages d’un fichier excel de produits rappelés, 2) le rappel de charcuterie (pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits) avec un fichier de 18 références de produits rappelés, et, 3) le rappel de grattons avec 13 pages d’un fichier excel de produits rappelés

Nous venons fêter 1 an de notifications au RASFF de l’UE pour la présence d’oxyde d’éthylène dans des produits ou ingrédients alimentaires. Ainsi en septembre 2021 (mois en cours), il y a eu 16 notifications, allons-nous vers un monde sans fin ?

OGM or nor OGM, une histoire sans parole !

Avis au lecteurs,

Il y a eu 95 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre. Il s’agit là d’une estimation basse car RappelConso signale en trois avis de rappel1) le rappel de salades traiteur avec 14 pages d’un fichier excel de produits rappelés, 2) le rappel de charcuterie (pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits) avec un fichier de 18 références de produits rappelés, et, 3) le rappel de grattons avec 13 pages d’un fichier excel de produits rappelés

Nous venons fêter 1 an de notifications au RASFF de l’UE pour la présence d’oxyde d’éthylène dans des produits ou ingrédients alimentaires. Ainsi en septembre 2021 (mois en cours), il y a eu 16 notifications, allons-nous vers un monde san fin ?

Des responsables de la Santé publique enquêtent sur l’origine des cas d’infections à Salmonella en France

Comme déjà signalé dans un précédent article, voici que «Des responsables de la Santé publique enquêtent sur l’origine des cas d’infections à Salmonella en France», source article de Joe Whitworth paru le 13 septembre 2021 dans Food Safety News.

Les autorités françaises enquêtent sur 50 cas d’infection à Salmonella pour voir si elles sont liées tout en essayant de trouver une origine commune.

Le Centre national de référence (CNR) des Salmonella de l'Institut Pasteur a recensé depuis juin 50 cas de salmonellose aux caractéristiques génétiques très proches.

Santé publique France et la Direction générale de l'alimentation (DGAL) ont confirmé à Food Safety News qu'ils enquêtaient sur des cas à Salmonella Enteritidis pour identifier si tous les patients, ou certains d'entre eux, ont été infectés à partir d'une source alimentaire commune.

Résultats de l'enquête à ce jour

Des souches ont été isolées chez des patients entre le 21 juin et le 2 août. Il y a 23 femmes et 27 hommes touchés âgés de 0 à 86 ans. Les malades vivent dans 10 régions différentes de France, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA) étant la plus touchée avec 23 patients.

Huit patients ont été hospitalisés mais sont maintenant tous sortis de l'hôpital et il n'y a pas eu de décès à ce jour.

Les patients ont été interrogés sur ce qu'ils ont consommé et sur les lieux d'achat d’aliments au cours de la semaine précédant l'apparition de leurs symptômes.

Pour les aliments consommés par un certain nombre de personnes, des enquêtes de traçabilité sont lancées pour identifier d'éventuels distributeurs, fournisseurs ou producteurs communs.

Actuellement, les autorités étudient plusieurs pistes concernant différents types d'aliments.

Dans le cadre d'une enquête, la DGAL a demandé aux autorités espagnoles des informations sur un centre de conditionnement d'œufs de poules en Espagne qui aurait fourni les lieux d'achat d'œufs ou de produits à base d'œufs cités dans trois cas.

Cependant, les autorités ont déclaré à ce stade qu'il n'était pas possible d'indiquer un produit ou d'avoir de forts soupçons sur un aliment spécifique comme étant la source de l'infection et des enquêtes sont en cours.

Pendant ce temps, les autorités françaises ont également émis un avertissement concernant Campylobacter dans le poulet congelé, cuit et émincé de Pologne. Un enfant a été hospitalisé en juillet et l'agent pathogène a été détecté dans son échantillon de selles.

Complément

Sur la salmonellose, on lira le document de Santé publique de France ici.

Hasard du calendirer, l’Anses à mis jour récemment sa fiche de description de danger biologique transmissible par les aliments, relative à Salmonella spp.

Enfin, selon Santé publique de France, il y a «198 000 cas annuels de salmonelloses en France dont 183 000 par transmission alimentaire».

Un grand merci à Joe Whitworth de nous avoir livré ces informations, ce qui montre une fois de plus que la transparence n’est pas le point fort de nos autorités sanitaires, pour vivre en bonne santé, cachons les informations !

Avis au lecteurs,

Il y a eu 95 produits alimentaires rappelés depuis le début du mois de septembre. Il s’agit là d’une estimation basse car RappelConso signale en trois avis de rappel1) le rappel de salades traiteur avec 14 pages d’un fichier excel de produits rappelés, 2) le rappel de charcuterie (pain de côte, poitrine roulée et jambons cuits) avec un fichier de 18 références de produits rappelés, et, 3) le rappel de grattons avec 13 pages d’un fichier excel de produits rappelés

Nous venons fêter 1 an de notifications au RASFF de l’UE pour la présence d’oxyde d’éthylène dans des produits ou ingrédients alimentaires. Ainsi en septembre 2021 (mois en cours), il y a eu 16 notifications, allons-nous vers un monde san fin ?