Cruel montage par @dseux des revirements successifs des politiques sur le nucléaire, exprimés lors de la Commission d’enquête parlementaire à l’AN. La toute dernière conclusion à 6:04 c’est que “les Allemands ont probablement fait pire”.:) pic.twitter.com/Fv2zw1uVkD
— François Momboisse (@fmomboisse) March 4, 2023
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
samedi 4 mars 2023
Si vous n'aviez pas encore tout vu ou entendu sur le sabotage de notre énergie nucléaire
Le rappel oublié de la semaine, étonnant non ?
L’avis de rappel ci-dessous est daté du 2 mars mais il est raisonnable de penser que l’information a été diffusée le 3 mars 2023.
Et que constatons-nous, ce rappel a été oublié à ce jour par RappelConso, étonnant non ?
Hongrie et Bulgarie : Audits de l'UE sur la sécurité microbiologique des denrées alimentaires d'origine non animale. Y'a du boulot !
Deux audits de la DG Santé et sécurité alimentaire de la Commission européenne ont porté sur la sécurité microbiologique des denrées alimentaires d'origine non animale en Hongrie et en Bulgarie.
Un audit de la DG Santé, du 30 mai au 15 juin 2022 en Hongrie, a révélé qu'une pénurie de personnel et d'expérience affaiblissait le système de contrôles officiels. L'accent a été mis sur la production primaire, les produits surgelés, les fruits et légumes prédécoupés, les graines germées et les graines destinées à la germination.
L'élaboration d'un guide sur les bonnes pratiques agricoles pour la production de fruits et légumes, comprenant des informations sur la manière de prévenir la contamination microbiologique pour les producteurs primaires, est toujours en cours, comme lors du précédent audit en 2019. Des progrès ont été notés dans le système de contrôle officiel sur des denrées alimentaires d’origine non-animale et trois des six recommandations formulées en 2019 avaient été prises en compte lors de l'évaluation de 2022.
L'équipe d'audit a été informée qu'en 2019, 2020 et 2021, 183 des 240 inspections prévues à la production primaire ont été effectuées pour les légumes verts à feuilles et les fruits rouges, entraînant une non-conformité. La différence entre les contrôles planifiés et effectués était due au manque de ressources et à la pandémie de COVID-19, selon les responsables.
Dans les usines de transformation, il y a eu 167 inspections officielles sur 183 visites prévues et 20 non-conformités ont été détectées pour des questions telles que l'hygiène, l'analyse des dangers et les points critiques pour leur maîtrise, l'entretien, la lutte antinuisibles, les certificats sanitaires pour les employés, les plans d'analyse d'échantillons et la classement des risques des produits.
Dans la production primaire, les non-conformités sont rarement détectées et l'application des exigences en est affectée. L'efficacité des contrôles officiels est limitée en donnant plus de pertinence aux analyses plutôt qu'aux bonnes pratiques lors de la production, ont écrit les auditeurs.
Au moment de l'audit, dans la plupart des départements, si le résultat d'analyse est satisfaisant, aucune action corrective de la part de l'entreprise n'était requise car l'inspection était jugée conforme. En raison de cette approche, les non-conformités détectées n'ont pas été documentées ou rectifiées. Cependant, de nouvelles procédures sont mises en place afin que l'échantillonnage n'ait qu'une fonction de surveillance et pour chaque non-conformité, un plan d'actions correctives sera requis.
De 2019 à 2021, sur 1 030 prélèvements officiels, 57 étaient positifs pour Listeria monocytogenes. Dans une enquête au niveau de la vente au détadil sur des légumes surgelés, sur 288 échantillons officiels, 104 étaient positifs, montrant la capacité du système à détecter Listeria mais aussi l'écart entre les contrôles officiels et les autocontrôles des entreprises alimentaires. Les découvertes n’ont déclenché aucune action de la part des autorités.
Le séquençage du génome entier des isolats de Listeria dans des échantillons de légumes surgelés vendus au détail en 2018, 2020 et 2022 n'a pas trouvé de correspondance avec une souche qui a provoqué une épidémie dans plusieurs pays européens de 2015 à 2018 avec 54 cas et 10 décès.
Au niveau de la production primaire, les critères de ciblage des contrôles officiels ne sont pas adaptés pour identifier les cultures ou les exploitations à haut risque. Combiné au fait que l'autorité ne dispose pas de données adéquates sur le nombre d'opérateurs ou la nature de leur production, cela entrave l'efficacité du système de contrôle pour cibler les produits à haut risque, ont écrit les auditeurs.
Le personnel national a dit à l'équipe d'audit que les risques microbiologiques ne seraient pas pertinents avant la récolte dans les baies et les légumes verts à feuilles car ils subissent des traitements telles que le rinçage chez les collecteurs et les transformateurs. Les auditeurs ont dit qu'il existe des preuves scientifiques décrivant les risques ainsi qu'un document d'orientation de l'UE sur les risques microbiens lors de la production primaire. Les avis de l'EFSA sur le classement des risques microbiologiques des différentes cultures n'avaient pas été pris en compte lors de la planification des contrôles.
Les auditeurs ont dit que le système de contrôle des sites de production de graines germées n'est pas capable d'identifier les non-conformités ou d'appliquer efficacement les exigences de l'UE. Pour les transformateurs, le système est satisfaisant mais présente quelques faiblesses lors du suivi de Listeria monocytogenes.
Les responsables bulgares ont dit que la formation serait dispensée aux inspecteurs et qu'elle comprendrait un guide sur l'hygiène de l'Association européenne des producteurs de graines germées. Des lignes directrices et une liste de contrôle pour effectuer des contrôles officiels sur les sites de production des graines germées seront également élaborées.
Certaines installations du Centre national de sécurité des aliments à Sofia étaient obsolètes, notamment les laboratoires pour norovirus et le virus de l'hépatite A. En raison d'un manque de financement, tous les consommables nécessaires aux analyses n'étaient pas disponibles en quantité suffisante. Il n'y avait pas non plus de méthodes accréditées pour la détection de norovirus et du virus de l'hépatite A, mais l'accréditation est prévue pour 2023.
Les auditeurs ont également constaté que la composition et le regroupement des échantillons n'étaient pas vérifiés, ce qui pouvait entraîner des résultats faussement négatifs.
L'équipe d'audit a fait le suivi d'une notification au RASFF de 2021 concernant la présence du virus de l'hépatite A dans des framboises avec des matières premières de Bulgarie et de Pologne. Des investigations appropriées ont été effectuées chez le transformateur et un autre lot avec la même matière première a été testé négatif. Cependant, les enquêtes n'ont pas couvert les producteurs primaires de framboises et les autorités n'ont pas pu identifier la cause profonde.
Gastro ou intoxication alimentaire ? Un nouvel épisode de la saga en France
Voic deux nouveaux épisodes de cette saga en France …
«De très nombreux enfants victimes de vomissements sur Saint-Flour : «Il faut garder son calme», source La Montagne du 3 mars 2023.
Depuis ces derniers jours, et en particulier ce vendredi 3 mars après-midi, de très nombreux enfants scolarisés à Saint-Flour (Cantal) sont victimes de vomissements. Si des tests sont en cours, la municipalité indique que rien ne laisse penser à une intoxication alimentaire, et appelle à ne pas engorger les Urgences ni le service de régulation du 15.
Quelques cas mercredi, jeudi, et une explosion ce vendredi 3 mars. Vite, la plupart des parents Sanflorains se sont partagés entre deux occupations : vider les bassines remplies par leurs enfants, et prendre des nouvelles sur les fils whatsapp qu'ils peuvent partager au sein des écoles ou des clubs sportifs.
Où, vu le nombre de cas de vomissement sur la commune (la majorité des enfants des écoles de Besserette et Hugo-Vialatte seraient touchés), la question s'est vite posée : gastro, ou intoxication alimentaire ?
Cinquième rappel de gourdes de compote pour cause de présence de patuline en un peu plus de trois mois !
Dans ces conditions, pourquoi y a-t-il encore des rappels de gourdes de compte pour cause de présence de patuline ?
Comment se fait-il que des entreprises alimentaires mais aussi des distributeurs continuent à mettre sur le marché ce type de produit dangereux ?
Quelle est la situation au niveau des rappels ?
Le dernier rappel publié le 3 mars 2023 et concerne des gourdes pomme fraise bio sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme abricot sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme sans sucres ajoutés 12x90g de la marque U Bio.
L’autre particularité de ce rappel est qu’il classé en risque physico-chimique alors que l’Anses classe la patuline en danger biologique.
Avec ce dernier rappel, notons qu’il est le cinquième en peu plus de trois mois. Les rappels précédents ont eu lieu :
Des mesures de traitement thermique des graines de sésame d’Inde sont nécessaires selon un audit de l’UE
Dans l’ensemble, l’équipe d’audit a conclu que l’autorité compétente avait accompli des progrès dans sa réponse aux deux recommandations formulées dans le précédent rapport sur ce sujet.
Elle continue d’améliorer le système de contrôle des graines de sésame destinées à l’exportation vers l’UE. Les contrôles des transformateurs et des exportateurs ainsi que le suivi des notifications du système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux se sont notamment améliorés.
Toutefois, le système actuel n’est pas en mesure de vérifier, en raison d’un manque de traçabilité jusqu’aux exploitations agricoles, si les graines de sésame sont produites dans des conditions conformes aux dispositions générales d’hygiène applicables à la production primaire, établies à l’annexe I, partie A, du règlement (CE) nº852/2004. En outre, les lacunes liées à la vérification et au contrôle de l’application correcte/du maintien de températures adéquates pendant les phases de décortiquage/séchage empêchent de garantir l’efficacité d’un tel procédé pour réduire le risque de Salmonella spp..
Ces lacunes limitent la capacité de l’autorité compétente à détecter et à corriger des faiblesses ou des pratiques susceptibles de présenter un risque pour les consommateurs, avant d’exporter les graines de sésame vers l’UE.
Le rapport contient des recommandations à l’intention de l’autorité compétente afin que celle-ci remédie aux lacunes constatées.
Une des recommandation me semble utile car elle sous-entend de ne plus utiliser d’oxyde d’éthylène, mais cela doit avoir un coût plus élevé,
L’autorité compétente devrait prendre des mesures pour veiller à ce que les transformateurs de graines de sésame utilisent des procédés de traitement thermique afin d’éliminer le risque de contamination par Salmonella spp., conformément à l’article 5 du règlement (CE) nº852/2004, et effectuer des contrôles officiels pour vérifier ces procédés et, le cas échéant, faire appliquer un traitement thermique correct.
vendredi 3 mars 2023
Irlande : L'épidémie à Salmonella est terminée mais l’origine n’a pas été trouvée
Les responsables de la santé n'ont pas été en mesure de trouver la source d'une épidémie à Salmonella qui a touché près de 30 personnes en Irlande et en Angleterre.
L'épidémie, qui a vu 11 personnes hospitalisées, a été déclarée terminée par les autorités.
L'apparition des symptômes a varié entre le 30 novembre 2022 et le 13 janvier 2023, culminant le 7 décembre. Les patients vivaient dans plusieurs régions d'Irlande. Quatorze patients étaient des hommes et 13 étaient des femmes. La plupart étaient des adultes, âgés de 25 à 91 ans, et deux avaient moins de 18 ans. L'âge médian des cas était de 57 ans.
Le Health Protection Surveillance Centre (HPSC) a lancé une enquête sur l'épidémie fin décembre après que sept isolats de Salmonella Typhimurium aient été observés pour former un cluster par séquençage du génome entier (WGS).
Ils étaient liés à deux précédents isolats de Salmonella Typhimurium séquencés en octobre 2020 et décembre 2021 et certains ont été identifiés dans d'autres pays européens depuis 2020. Cependant, la source n'a pas été retrouvée pour ces infections passées.
Treize autres isolats ont été ajoutés au groupe après une analyse plus approfondie en janvier 2023. Le séquençage du génome entier par l'Health Security Agency du Royaume-Uni (UKHSA) a identifié sept patients supplémentaires qui vivaient en Irlande du Nord et en Angleterre.
Au total, 27 patients, identifiés entre décembre 2022 et janvier 2023, qui vivaient ou visitaient l'île d'Irlande faisaient partie de l'épidémie.
Le groupe s'est réuni quatre fois en janvier et février. Des formulaires de surveillance renforcée et des questionnaires ont été utilisés pour déterminer les antécédents alimentaires et environnementaux de tous les cas, mais aucune exposition commune n'a été identifiée. Les listes de fournisseurs du secteur alimentaire ont également été examinées, mais aucun point commun n'a été trouvé.
En janvier et février 2023, il y a eu des rappels de poulets à cause de la présence de Salmonella. Western Brand a rappelé divers produits de poulet cru avec la présence possible de Salmonella Typhimurium.
Le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Marine a également enquêté sur les découvertes de Salmonella Typhimurium dans plusieurs troupeaux de poulets de chair.
Cependant, il n'existe aucune preuve microbiologique d'un lien entre l'épidémie de salmonellose et le rappel de produits ou les troupeaux de volailles positifs.
Fin 2022, la FSAI a contrôlé la qualité microbiologique des préparations de viandes de volaille enrobées réfrigérées et surgelées et des produits à base de viande destinés à être consommés cuits, en recherchant Salmonella.
Les données du HPSC montrent qu'il y a eu 59 cas de salmonellose entre le début de 2023 et la fin février, contre 29 au cours de la même période en 2022.
Choses lues sur le site Internet de Buitoni
Buitoni de chez Nestlé nous propose une information #ENTOUTETRANSPARENCE
Sur une page du site visiblement en construction, il nous est expliqué «Tout pour garantir votre sécurité alimentaire et la qualité de nos pizzas», toutes les thématiques ne sont pas encore opérationnelles, à l’exception de deux,
- Tout connaître de nos procédés de fabrication et de nos procédures d’hygiène
- Tout apprendre de nos standards et contrôles qualité
- Toutes les réponses de nos experts
- Instructions pour cuisson à chaleur traditionnelle
Dans la page «Tout connaître de nos procédés de fabrication et de nos procédures d’hygiène», voici ce qu’il est dit sur le nettoyage et la désinfection :
Le nettoyage et la désinfection de nos lignes de production fait partie intégrante des étapes de fabrication de nos pizzas, suivant un protocole strict et éprouvé. L’efficacité de la désinfection est vérifiée par des prélèvements qui sont ensuite analysés, et viennent compléter une inspection visuelle de la ligne (réalisée le soir en fin de production, ainsi que le matin avant de redémarrer la ligne).
Bon point, le nettoyage et la désinfection font partie intgrante du processus de fabrication.
Point à revoir, le nettoyage et la désinfection est réalisé «suivant un protocole strict et éprouvé.» Les instructions de nettoyage et de désinfections doivent suivre un protocole clair mais surtout les protocoles de nettoyage et de désinfection doivent validés ! Y a-t-il eu une validation microbiologique ?
La validation des procédés de nettoyage et de désinfection vise à s'assurer que le procédé de nettoyage et de désinfection de l'équipement en routine réduira de manière systématique les risques de contamination dans un processus de fabrication.
Les substituts du lait manquent de nutriments, selon la FDA
Les substituts du lait manquent de certains nutriments contenus dans le lait, tels que des protéines, du calcium, de la vitamine A, la vitamine D, du magnésium, du phosphore et du potassium.
Et certains contiennent également plus de calories que le lait faible en matière grasse, selon un récent rapport de la Food and Drug Administration des États-Unis, Draft Labeling Recommendations for Plant-based Milk Alternatives to Inform Consumers.
En Ontario, le lait liquide doit être enrichi en vitamine D pendant la transformation.
Tout dépend de ce qui est utilisé pour fabriquer les substituts, a dit la FDA.
La seule boisson à base de plantes qui contient une teneur en éléments nutritifs similaire à celle qui peut être incluse dans le groupe des produits laitiers dans les directives diététiques du gouvernement fédéral pour les Américains est le lait de soja enrichi.
«Les nutriments que vous obtenez des substituts du lait à base de plantes peuvent dépendre de la source végétale utilisée, des méthodes de transformation et des ingrédients ajoutés, alors vérifiez attentivement l'étiquetage», a déclaré Susan Mayne, directrice du Center for Food Safety and Applied Nutrition de la FDA.
«Le produit a-t-il été enrichi en nutriments tels que le calcium ? Quelle est la quantité de sucre ajouté dans le produit ? Quelle est la teneur en protéines ?» dit-elle des questions à considérer.
«L'étiquetage de la valeur nutritive sur un conditionnement peut vous aider à comparer la teneur en éléments nutritifs des différentes alternatives laitières à base de plantes avec le lait», a déclaré Mayne. «L'étiquette peut vous aider à choisir les meilleurs produits pour répondre à vos besoins nutritionnels et à ceux de votre famille.»
Les laits végétaux peuvent être fabriqués à partir de céréales, telles que l'avoine, le quinoa et le riz ; les légumineuses, y compris des pois et du soja ; les fruits à coque telles que l'amande, la noix de cajou, la noix de coco, la noisette, la macadamia, l'arachide, la pistache et la noix et les graines, y compris le lin, le chanvre et le sésame.
Ces produits peuvent constituer une bonne alternative pour les personnes allergiques au lait de vache ou qui souhaitent éviter les produits laitiers pour des raisons diététiques ou de préférence personnelle, a dit la FDA.
Les produits laitiers fournissent certains nutriments essentiels, dont certains ne sont pas suffisamment consommés dans leur alimentation, a dit la FDA.
Les produits laitiers, y compris le lait, sont recommandés par les Directives diététiques dans le cadre d'un régime alimentaire sain et apportent plusieurs nutriments essentiels, des protéines, du calcium, de la vitamine A, la vitamine D, du magnésium, du phosphore, du potassium, de la riboflavine, de la vitamine B12, du zinc, de la choline et du sélénium.
A propos de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenhein, bienvenue en absurdie !
C'est marrant parce qu'on nous a servi durant des années l'âge de la centrale, son état, etc pour nous expliquer qu'il n'y avait pas d'autre choix. Et maintenant elle nous dit que ça aurait pu être n'importe quelle autre centrale. On marche sur la tête.
— DrScratch (@DrScratch) March 3, 2023