samedi 4 mars 2023

Si vous n'aviez pas encore tout vu ou entendu sur le sabotage de notre énergie nucléaire

 Voici donc un condensé, bienvenue en Absurdisthan !
Complément
Lire ou écouter Mme Emmanuelle Ducros, «Nucléaire: effarantes révélations de la commission d’enquête sur un saccage programmé».

Le rappel oublié de la semaine, étonnant non ?

L’avis de rappel ci-dessous est daté du 2 mars mais il est raisonnable de penser que l’information a été diffusée le 3 mars 2023.

Et que constatons-nous, ce rappel a été oublié à ce jour par RappelConso, étonnant non ?

La société VANDEMOORTELE procède à un retrait de la vente et à un rappel du produit suivant, TOURNESOL DOUX (margarine allégée au tournesol), du fait de l’absence de mise en évidence de l’allergène lait au niveau de la liste des ingrédients.
L’ensemble des produits a été retiré de la commercialisation. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait. Source Carrefour.

Mise à jour du 6 mars 2023
RappelConso publie enfin l'avis de rappel où l'on apprend que le produit a été commercialisé depuis le 10 novembre 2022. Vraiment tout arrive, un jour !

Hongrie et Bulgarie : Audits de l'UE sur la sécurité microbiologique des denrées alimentaires d'origine non animale. Y'a du boulot !

«Des audits de l'UE montrent que la Hongrie et la Bulgarie doivent améliorer les contrôles», source Food Safety News.

Deux audits de la DG Santé et sécurité alimentaire de la Commission européenne ont porté sur la sécurité microbiologique des denrées alimentaires d'origine non animale en Hongrie et en Bulgarie.

Un audit de la DG Santé, du 30 mai au 15 juin 2022 en Hongrie, a révélé qu'une pénurie de personnel et d'expérience affaiblissait le système de contrôles officiels. L'accent a été mis sur la production primaire, les produits surgelés, les fruits et légumes prédécoupés, les graines germées et les graines destinées à la germination.

L'élaboration d'un guide sur les bonnes pratiques agricoles pour la production de fruits et légumes, comprenant des informations sur la manière de prévenir la contamination microbiologique pour les producteurs primaires, est toujours en cours, comme lors du précédent audit en 2019. Des progrès ont été notés dans le système de contrôle officiel sur des denrées alimentaires d’origine non-animale et trois des six recommandations formulées en 2019 avaient été prises en compte lors de l'évaluation de 2022.

L'équipe d'audit a été informée qu'en 2019, 2020 et 2021, 183 des 240 inspections prévues à la production primaire ont été effectuées pour les légumes verts à feuilles et les fruits rouges, entraînant une non-conformité. La différence entre les contrôles planifiés et effectués était due au manque de ressources et à la pandémie de COVID-19, selon les responsables.

Problèmes tout au long de la chaîne d'approvisionnement
Au cours des trois mêmes années, 157 des 164 inspections ont été effectuées dans les établissements de congélation et de prédécoupe des denrées alimentaires d’origine non-animale, entraînant 20 non-conformités liées à des domaines tels que le nettoyage et des procédures incorrectes ou inexistantes pour l'échantillonnage environnemental pour Listeria monocytogenes et 36 échantillons officiels non conformes.

Dans les usines de transformation, il y a eu 167 inspections officielles sur 183 visites prévues et 20 non-conformités ont été détectées pour des questions telles que l'hygiène, l'analyse des dangers et les points critiques pour leur maîtrise, l'entretien, la lutte antinuisibles, les certificats sanitaires pour les employés, les plans d'analyse d'échantillons et la classement des risques des produits.

Dans la production primaire, les non-conformités sont rarement détectées et l'application des exigences en est affectée. L'efficacité des contrôles officiels est limitée en donnant plus de pertinence aux analyses plutôt qu'aux bonnes pratiques lors de la production, ont écrit les auditeurs.

Au moment de l'audit, dans la plupart des départements, si le résultat d'analyse est satisfaisant, aucune action corrective de la part de l'entreprise n'était requise car l'inspection était jugée conforme. En raison de cette approche, les non-conformités détectées n'ont pas été documentées ou rectifiées. Cependant, de nouvelles procédures sont mises en place afin que l'échantillonnage n'ait qu'une fonction de surveillance et pour chaque non-conformité, un plan d'actions correctives sera requis.

De 2019 à 2021, sur 1 030 prélèvements officiels, 57 étaient positifs pour Listeria monocytogenes. Dans une enquête au niveau de la vente au détadil sur des légumes surgelés, sur 288 échantillons officiels, 104 étaient positifs, montrant la capacité du système à détecter Listeria mais aussi l'écart entre les contrôles officiels et les autocontrôles des entreprises alimentaires. Les découvertes n’ont déclenché aucune action de la part des autorités.

Le séquençage du génome entier des isolats de Listeria dans des échantillons de légumes surgelés vendus au détail en 2018, 2020 et 2022 n'a pas trouvé de correspondance avec une souche qui a provoqué une épidémie dans plusieurs pays européens de 2015 à 2018 avec 54 cas et 10 décès.

Audit en Bulgarie
Un audit de la DG Santé, du 3 au 13 mai 2022 en Bulgarie, a révélé une image mitigée à différents points de la chaîne d'approvisionnement. Certaines lacunes ont également été constatées lors du dernier audit sur le même sujet en 2015.

Au niveau de la production primaire, les critères de ciblage des contrôles officiels ne sont pas adaptés pour identifier les cultures ou les exploitations à haut risque. Combiné au fait que l'autorité ne dispose pas de données adéquates sur le nombre d'opérateurs ou la nature de leur production, cela entrave l'efficacité du système de contrôle pour cibler les produits à haut risque, ont écrit les auditeurs.

Le personnel national a dit à l'équipe d'audit que les risques microbiologiques ne seraient pas pertinents avant la récolte dans les baies et les légumes verts à feuilles car ils subissent des traitements telles que le rinçage chez les collecteurs et les transformateurs. Les auditeurs ont dit qu'il existe des preuves scientifiques décrivant les risques ainsi qu'un document d'orientation de l'UE sur les risques microbiens lors de la production primaire. Les avis de l'EFSA sur le classement des risques microbiologiques des différentes cultures n'avaient pas été pris en compte lors de la planification des contrôles.

Les auditeurs ont dit que le système de contrôle des sites de production de graines germées n'est pas capable d'identifier les non-conformités ou d'appliquer efficacement les exigences de l'UE. Pour les transformateurs, le système est satisfaisant mais présente quelques faiblesses lors du suivi de Listeria monocytogenes.

Les responsables bulgares ont dit que la formation serait dispensée aux inspecteurs et qu'elle comprendrait un guide sur l'hygiène de l'Association européenne des producteurs de graines germées. Des lignes directrices et une liste de contrôle pour effectuer des contrôles officiels sur les sites de production des graines germées seront également élaborées.

Certaines installations du Centre national de sécurité des aliments à Sofia étaient obsolètes, notamment les laboratoires pour norovirus et le virus de l'hépatite A. En raison d'un manque de financement, tous les consommables nécessaires aux analyses n'étaient pas disponibles en quantité suffisante. Il n'y avait pas non plus de méthodes accréditées pour la détection de norovirus et du virus de l'hépatite A, mais l'accréditation est prévue pour 2023.

Les auditeurs ont également constaté que la composition et le regroupement des échantillons n'étaient pas vérifiés, ce qui pouvait entraîner des résultats faussement négatifs.

L'équipe d'audit a fait le suivi d'une notification au RASFF de 2021 concernant la présence du virus de l'hépatite A dans des framboises avec des matières premières de Bulgarie et de Pologne. Des investigations appropriées ont été effectuées chez le transformateur et un autre lot avec la même matière première a été testé négatif. Cependant, les enquêtes n'ont pas couvert les producteurs primaires de framboises et les autorités n'ont pas pu identifier la cause profonde.

Commentaire
Cet article est intéressant quand on sait que bon nombre de légumes surgelés vendus en France proviennent de Hongrie.
Tous les liens sont de mon fait -aa.

Gastro ou intoxication alimentaire ? Un nouvel épisode de la saga en France

Le blog vous en a déjà parlé dans Suspicion d'intoxication alimentaire au collège de Larche en Corrèze le 1er mars.

Voic deux nouveaux épisodes de cette saga en France …

«De très nombreux enfants victimes de vomissements sur Saint-Flour : «Il faut garder son calme», source La Montagne du 3 mars 2023.

Depuis ces derniers jours, et en particulier ce vendredi 3 mars après-midi, de très nombreux enfants scolarisés à Saint-Flour (Cantal) sont victimes de vomissements. Si des tests sont en cours, la municipalité indique que rien ne laisse penser à une intoxication alimentaire, et appelle à ne pas engorger les Urgences ni le service de régulation du 15.

Quelques cas mercredi, jeudi, et une explosion ce vendredi 3 mars. Vite, la plupart des parents Sanflorains se sont partagés entre deux occupations : vider les bassines remplies par leurs enfants, et prendre des nouvelles sur les fils whatsapp qu'ils peuvent partager au sein des écoles ou des clubs sportifs.

Où, vu le nombre de cas de vomissement sur la commune (la majorité des enfants des écoles de Besserette et Hugo-Vialatte seraient touchés), la question s'est vite posée : gastro, ou intoxication alimentaire ?

Analyse
Cette question, Jérôme Gras, adjoint au maire en charge du social, se l'est aussi posée. Et s'il n'a pas encore la réponse avec certitude, il se veut rassurant. «Je suis en lien avec les services des Urgences et avec ceux de l'Agence Régionale de Santé et, à l'heure actuelle, rien ne laisse à penser qu'il s'agit d'un intoxication alimentaire. Si le nombre de cas a explosé aujourd'hui, des enfants étaient malades ces derniers jours. Et ces symptômes touchent aussi des enfants qui ne mangent pas à la cantine. L'école Louis-Thioleron, où les enfants mangent le même repas, ne semble pas affecté, et il y a quelques cas dans le privé, que la municipalité ne sert pas. Tout laisse plutôt penser à une épidémie de gastro-entérite. Néanmoins, pour être sûr, nous avons envoyé tous nos repas témoins de la semaine pour analyse, nous aurons les résultats lundi.»

Commentaire
Le blog est ravi de savoir que les résultats vont arriver aussi rapidement. Il n’en est pas de même de l’INSEP où une cinquantaine de sportifs ont été atteints d’une intoxication alimentaire le 2 février et l’on attend toujours des résultats au samedi 4 mars.

Autre épisode plus bref, car les articles sont réservés aux abonnés, 
«Une probable intoxication alimentaire au collège Nassau de Sedan. Cinq jeunes ont été transportés au centre hospitalier après des douleurs abdominales et des vomissements.», source L’Ardennais du 2 mars 2023.
Ce jeudi, dix sapeurs-pompiers sont intervenus au collège Nassau auprès de six adolescents après une probable intoxication alimentaire. Six jeunes ont eu des douleurs abdominales et des vomissements. Cinq d’entre eux ont été transportés au centre hospitalier de Sedan. Trois adultes et trois autres jeunes, non pris en charge par les secours, ont quant à eux regagné leur domicile.

«À Sedan, 37 personnes touchées par une probable intoxication alimentaire», source L’Ardennais du 3 mars 2023.
Après avoir mangé à la cantine du collège Nassau, trente-sept personnes ont été déclarées malades et ont présenté des symptômes s’apparentant à une intoxication alimentaire comme des vomissements. L’agence régionale de santé a ouvert une enquête.

Cinquième rappel de gourdes de compote pour cause de présence de patuline en un peu plus de trois mois !

RappelConso, l’application de la dite start-up nation, nous indique que «Les mycotoxines sont des substances produites par des champignons microscopiques. Ces substances peuvent présenter un risque sanitaire en cas de consommation importante et répétée sur le long terme.»

Dans ces conditions, pourquoi y a-t-il encore des rappels de gourdes de compte pour cause de présence de patuline ?

Comment se fait-il que des entreprises alimentaires mais aussi des distributeurs continuent à mettre sur le marché ce type de produit dangereux ?

Quelle est la situation au niveau des rappels ?

Le dernier rappel publié le 3 mars 2023 et concerne des gourdes pomme fraise bio sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme abricot sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme sans sucres ajoutés 4x90g, gourdes pomme sans sucres ajoutés 12x90g de la marque U Bio.

L’autre particularité de ce rappel est qu’il classé en risque physico-chimique alors que l’Anses classe la patuline en danger biologique.

Avec ce dernier rappel, notons qu’il est le cinquième en peu plus de trois mois. Les rappels précédents ont eu lieu :


Merci par avance aux autorités de bien vouloir gérer ce problème ...

Des mesures de traitement thermique des graines de sésame d’Inde sont nécessaires selon un audit de l’UE

E
xtrait du rapport d’un audit
effectué par la DG santé et sécurité alimentaire en Inde du 18 au 30 novembre 2022 afin d’évaluer les systèmes de contrôle en place pour lutter contre la contamination microbiologique dans le secteur des semences destinées à la consommation humaine et à l’exportation vers l’Union européenne.
Résumé
Le rapport décrit les résultats d’un audit effectué en Inde par la direction générale de la santé et de la sécurité alimentaire du 18 au 30 novembre 2022.

Cet audit visait à:
- évaluer les systèmes de contrôles officiels en place pour les graines de sésame destinées à la consommation humaine et à l’exportation vers l’Union européenne (UE), ainsi que les notifications et réponses correspondantes au système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux afin de prévenir la contamination microbiologique et de déterminer si ces systèmes permettent de garantir suffisamment que les produits concernés respectent les limites fixées par la législation de l’UE; et
- assurer le suivi du précédent audit sur le même sujet, qui avait eu lieu en 2017 [réf. DG (SANTE) 2017-6274].

Dans l’ensemble, l’équipe d’audit a conclu que l’autorité compétente avait accompli des progrès dans sa réponse aux deux recommandations formulées dans le précédent rapport sur ce sujet.

Elle continue d’améliorer le système de contrôle des graines de sésame destinées à l’exportation vers l’UE. Les contrôles des transformateurs et des exportateurs ainsi que le suivi des notifications du système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux se sont notamment améliorés.

Toutefois, le système actuel n’est pas en mesure de vérifier, en raison d’un manque de traçabilité jusqu’aux exploitations agricoles, si les graines de sésame sont produites dans des conditions conformes aux dispositions générales d’hygiène applicables à la production primaire, établies à l’annexe I, partie A, du règlement (CE) nº852/2004. En outre, les lacunes liées à la vérification et au contrôle de l’application correcte/du maintien de températures adéquates pendant les phases de décortiquage/séchage empêchent de garantir l’efficacité d’un tel procédé pour réduire le risque de Salmonella spp..

Ces lacunes limitent la capacité de l’autorité compétente à détecter et à corriger des faiblesses ou des pratiques susceptibles de présenter un risque pour les consommateurs, avant d’exporter les graines de sésame vers l’UE.

Le rapport contient des recommandations à l’intention de l’autorité compétente afin que celle-ci remédie aux lacunes constatées.

Une des recommandation me semble utile car elle sous-entend de ne plus utiliser d’oxyde d’éthylène, mais cela doit avoir un coût plus élevé,

L’autorité compétente devrait prendre des mesures pour veiller à ce que les transformateurs de graines de sésame utilisent des procédés de traitement thermique afin d’éliminer le risque de contamination par Salmonella spp., conformément à l’article 5 du règlement (CE) nº852/2004, et effectuer des contrôles officiels pour vérifier ces procédés et, le cas échéant, faire appliquer un traitement thermique correct. 

vendredi 3 mars 2023

Irlande : L'épidémie à Salmonella est terminée mais l’origine n’a pas été trouvée

«Irlande : L'épidémie à Salmonella est terminée mais l’origine n’a pas été trouvée», source article de Joe Whitworth paru le 3 mars 2023 dans Food Safety News.

Les responsables de la santé n'ont pas été en mesure de trouver la source d'une épidémie à Salmonella qui a touché près de 30 personnes en Irlande et en Angleterre.

L'épidémie, qui a vu 11 personnes hospitalisées, a été déclarée terminée par les autorités.

L'apparition des symptômes a varié entre le 30 novembre 2022 et le 13 janvier 2023, culminant le 7 décembre. Les patients vivaient dans plusieurs régions d'Irlande. Quatorze patients étaient des hommes et 13 étaient des femmes. La plupart étaient des adultes, âgés de 25 à 91 ans, et deux avaient moins de 18 ans. L'âge médian des cas était de 57 ans.

Le Health Protection Surveillance Centre (HPSC) a lancé une enquête sur l'épidémie fin décembre après que sept isolats de Salmonella Typhimurium aient été observés pour former un cluster par séquençage du génome entier (WGS).

Ils étaient liés à deux précédents isolats de Salmonella Typhimurium séquencés en octobre 2020 et décembre 2021 et certains ont été identifiés dans d'autres pays européens depuis 2020. Cependant, la source n'a pas été retrouvée pour ces infections passées.

Treize autres isolats ont été ajoutés au groupe après une analyse plus approfondie en janvier 2023. Le séquençage du génome entier par l'Health Security Agency du Royaume-Uni (UKHSA) a identifié sept patients supplémentaires qui vivaient en Irlande du Nord et en Angleterre.

Au total, 27 patients, identifiés entre décembre 2022 et janvier 2023, qui vivaient ou visitaient l'île d'Irlande faisaient partie de l'épidémie.

Aucun lien avec des rappels de poulets ou des troupeaux de poulets de chair
Une équipe de contrôle des épidémies, présidée par le HPSC, a été mise en place en janvier 2023. Elle comprenait également des représentants des ministères de la santé publique, du HSE Environmental Health Service, de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI), de la HSC Public Health Agency of Northern Ireland et la Food Standards Agency en Irlande du Nord.

Le groupe s'est réuni quatre fois en janvier et février. Des formulaires de surveillance renforcée et des questionnaires ont été utilisés pour déterminer les antécédents alimentaires et environnementaux de tous les cas, mais aucune exposition commune n'a été identifiée. Les listes de fournisseurs du secteur alimentaire ont également été examinées, mais aucun point commun n'a été trouvé.

En janvier et février 2023, il y a eu des rappels de poulets à cause de la présence de Salmonella. Western Brand a rappelé divers produits de poulet cru avec la présence possible de Salmonella Typhimurium.

Le ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Marine a également enquêté sur les découvertes de Salmonella Typhimurium dans plusieurs troupeaux de poulets de chair.

Cependant, il n'existe aucune preuve microbiologique d'un lien entre l'épidémie de salmonellose et le rappel de produits ou les troupeaux de volailles positifs.

Fin 2022, la FSAI a contrôlé la qualité microbiologique des préparations de viandes de volaille enrobées réfrigérées et surgelées et des produits à base de viande destinés à être consommés cuits, en recherchant Salmonella.

Les données du HPSC montrent qu'il y a eu 59 cas de salmonellose entre le début de 2023 et la fin février, contre 29 au cours de la même période en 2022.

Choses lues sur le site Internet de Buitoni

Buitoni de chez Nestlé nous propose une information #ENTOUTETRANSPARENCE

Sur une page du site visiblement en construction, il nous est expliqué «Tout pour garantir votre sécurité alimentaire et la qualité de nos pizzas», toutes les thématiques ne sont pas encore opérationnelles, à l’exception de deux,

- Tout savoir sur la sélection de nos ingrédients et de nos fournisseurs
- Tout connaître de nos procédés de fabrication et de nos procédures d’hygiène
- Tout apprendre de nos standards et contrôles qualité
- Toutes les réponses de nos experts
- Instructions pour cuisson à chaleur traditionnelle

Dans la page «Tout connaître de nos procédés de fabrication et de nos procédures d’hygiène», voici ce qu’il est dit sur le nettoyage et la désinfection :

Le nettoyage et la désinfection de nos lignes de production fait partie intégrante des étapes de fabrication de nos pizzas, suivant un protocole strict et éprouvé. L’efficacité de la désinfection est vérifiée par des prélèvements qui sont ensuite analysés, et viennent compléter une inspection visuelle de la ligne (réalisée le soir en fin de production, ainsi que le matin avant de redémarrer la ligne).

Bon point, le nettoyage et la désinfection font partie intgrante du processus de fabrication.

Point à revoir, le nettoyage et la désinfection est réalisé «suivant un protocole strict et éprouvé.» Les instructions de nettoyage et de désinfections doivent suivre un protocole clair mais surtout les protocoles de nettoyage et de désinfection doivent validés ! Y a-t-il eu une validation microbiologique ?

La validation des procédés de nettoyage et de désinfection vise à s'assurer que le procédé de nettoyage et de désinfection de l'équipement en routine réduira de manière systématique les risques de contamination dans un processus de fabrication. 

A voir, il est courant de vérifier «L’efficacité de la désinfection par des prélèvements qui sont ensuite analysés, et viennent compléter une inspection visuelle de la ligne (réalisée le soir en fin de production.»
En général, une fois le nettoyage-désinfection terminée, les résulats sont bons, mais c’est surtout au redémarrage de la ligne ou peu de temps après le démarrage de la ligne qu’il faut vérifier si les surfaces effectivement propres.

Mise à jour du 6 mars 2023
Sont présents à ce jour,

Mise à jour du 7 mars 2023
Sont présents à ce jour,
Les quatre thématiques sont enfin à jour ...

Les substituts du lait manquent de nutriments, selon la FDA

«Les substituts du lait manquent de nutriments», source article de Jim Romahn paru le 2 mars sur son blog Agri 007.

Les substituts du lait manquent de certains nutriments contenus dans le lait, tels que des protéines, du calcium, de la vitamine A, la vitamine D, du magnésium, du phosphore et du potassium.

Et certains contiennent également plus de calories que le lait faible en matière grasse, selon un récent rapport de la Food and Drug Administration des États-Unis, Draft Labeling Recommendations for Plant-based Milk Alternatives to Inform Consumers.

En Ontario, le lait liquide doit être enrichi en vitamine D pendant la transformation.

Tout dépend de ce qui est utilisé pour fabriquer les substituts, a dit la FDA.

La seule boisson à base de plantes qui contient une teneur en éléments nutritifs similaire à celle qui peut être incluse dans le groupe des produits laitiers dans les directives diététiques du gouvernement fédéral pour les Américains est le lait de soja enrichi.

«Les nutriments que vous obtenez des substituts du lait à base de plantes peuvent dépendre de la source végétale utilisée, des méthodes de transformation et des ingrédients ajoutés, alors vérifiez attentivement l'étiquetage», a déclaré Susan Mayne, directrice du Center for Food Safety and Applied Nutrition de la FDA.

«Le produit a-t-il été enrichi en nutriments tels que le calcium ? Quelle est la quantité de sucre ajouté dans le produit ? Quelle est la teneur en protéines ?» dit-elle des questions à considérer.

«L'étiquetage de la valeur nutritive sur un conditionnement peut vous aider à comparer la teneur en éléments nutritifs des différentes alternatives laitières à base de plantes avec le lait», a déclaré Mayne. «L'étiquette peut vous aider à choisir les meilleurs produits pour répondre à vos besoins nutritionnels et à ceux de votre famille.»

Les laits végétaux peuvent être fabriqués à partir de céréales, telles que l'avoine, le quinoa et le riz ; les légumineuses, y compris des pois et du soja ; les fruits à coque telles que l'amande, la noix de cajou, la noix de coco, la noisette, la macadamia, l'arachide, la pistache et la noix et les graines, y compris le lin, le chanvre et le sésame.

Ces produits peuvent constituer une bonne alternative pour les personnes allergiques au lait de vache ou qui souhaitent éviter les produits laitiers pour des raisons diététiques ou de préférence personnelle, a dit la FDA.

Les produits laitiers fournissent certains nutriments essentiels, dont certains ne sont pas suffisamment consommés dans leur alimentation, a dit la FDA.

Les produits laitiers, y compris le lait, sont recommandés par les Directives diététiques dans le cadre d'un régime alimentaire sain et apportent plusieurs nutriments essentiels, des protéines, du calcium, de la vitamine A, la vitamine D, du magnésium, du phosphore, du potassium, de la riboflavine, de la vitamine B12, du zinc, de la choline et du sélénium.

A propos de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenhein, bienvenue en absurdie !