jeudi 24 août 2023

Les aventures de McDonald's en Inde

J'ai eu une mauvaise expérience avec le McDonald's du centre commercial Sarath City, Kondapur, Hyderabad, Inde. La nourriture reçue couverte de moisissures ! Normes d'hygiène inacceptables McDonald’s India, cela nécessite une attention immédiate !

McDonald’s India a répondu à cet internaute que «Cela n'aurait pas dû arriver.» et en lui demandant d’entrer en contact avec eux ... 

Encore une embrouille bien de chez nous sur le climat et le nucléaire, il faut le faire ...

Rappel de Sot l’y laisse de dinde par Carrefour pour cause de présence de Listeria monocytogenes

Rappel le 24 août 2023 par Carrefour de Sot l’y laisse de dinde

La société SNV procède à un retrait de la vente et à un rappel des produits suivants suite à la mise en évidence de Listeriamonocytogenes. Ces produits ont été vendus au rayon coupe (traditionnel).

Le produit est vendu non emballé et ne dispose plus de son étiquetage d’origine. En cas de doute, il convient de serenseigner auprès du personnel du magasin pour savoir si le produit acheté est concerné par l’alerte.

Rappel le 24 août 2023 par Carrefour de Sot l’y laisse de dinde

La société SNV procède à un retrait de la vente et à un rappel des produits suivants suite à la mise en évidence de Listeriamonocytogenes. Ces produits ont été vendus au libre service.

Lot : 0343156953 DLC : 11/08/2023 ; 12/08/2023 ; 13/08/2023 ; 14/08/2023

Information importante

L’ensemble des produits a été retiré de la commercialisation. Certains de ces produits ont cependant été commercialisés avant la mesure de retrait. Il est donc recommandé aux personnes qui détiendraient ces produits (congélation notamment) achetés sur la période de vente décrite ci-dessus de ne pas les consommer et de les détruire, ou de demander le remboursement auprès du point de vente.

Mise à jour du 23 août 2023
Rappel 'officiel' de Sot l’y laisse de dinde avec pas moins que trois avis de rappel, 1, 2 et 3.

Fermeture administrative d'une boulangerie à Montmagny (Val d'Oise)

- locaux et équipements sales
- présence de déjections et d’un cadavre de nuisibles
- denrées conservées dans des conditions inadéquates
- bonnes pratiques d’hygiène non respectées
- locaux non équipés d’un dispositif permettant un nettoyage hygiénique des mains
- gestion des déchets source de contamination des denrées

Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, l’établissement a fait l’objet d’une fermeture. La mesure de fermeture sera levée dès que l’établissement sera aux normes en vigueur.  

 Les photos montrent :

- Présence dun rongeur mort dans la zone de production.
- Excrément de rongeur dans la zone de production.
- Denrées alimentaires maintenues à une température supérieure à la réglementation (13,7°C).
- Matériel de production extrêmement sale.

Les internautes son ravis de l’action du préfét du 95 et demandent des réponses plus fermes,
- Cet homme effectue un pressing titanesque c’est remarquable.
- Prix décerné au meilleur préfet de la République on dit merci qui ? Bravo monsieur le préfet !!
- Ces gens méritent des amendes pour bien leur ruiner la vie et interdiction d'exercer, la législation est trop light
- Bravo au préfet du 95 qui ne lâche rien sur le sujet.
- Même les boulangeries ne font pas le taff en termes d'hygiène, c’est trop
- Boulangerie du bonheur devenue boulangerie de l'horreur  

Il paraît qu'il existe une petite intoxication alimentaire

«Stade Brestois. Petite intoxication alimentaire pour Del Castillo avant de défier l’OM», source O.-F. du 24 août 2023.

Le Stade Brestois se déplace à Marseille pour affronter l’OM, ce samedi (17 h). Pour cette rencontre de la troisième journée de Ligue 1, Eric Roy devrait pouvoir compter sur l’ensemble de son groupe. Sauf Adrien Lebeau, qui a repris l’entraînement avec le groupe aujourd’hui, mais sera trop juste pour le déplacement en Provence.

Romain Del Castillo et Jonas Martin devraient être de la partie. Romain a eu une intoxication alimentaire hier. Il va mieux mais on l’a préservé aujourd’hui. Jonas Martin se sentait aussi un peu faible, a expliqué Eric Roy, ce vendredi midi en conférence de presse.

La Norvège compte deux malades suite à une éclosion de botulisme en Espagne

«La Norvège compte deux malades suite à une éclosion de botulisme en Espagne», source article de Joe Whitworth paru le 24 août 2023 dans Food Safety News.

La Norvège a signalé deux cas faisant partie d'une écloison de botulisme en Espagne, portant le nombre de personnes touchées à 11.

Il existe un lien entre les patients et différentes marques contionnées d'omelette espagnole (tortilla de patata), composée de pommes de terre et d'œufs, achetées dans divers supermarchés de différentes régions.

Les cas norvégiens sont restés à Barcelone entre le 10 et le 23 juillet.

Le premier cas, un homme de 38 ans, a été confirmé avec l'apparition des symptômes le 23 juillet. Il a consommé le produit suspect entre le 17 et le 23 juillet. L'homme a dû être hospitalisé le 10 août, admis aux soins intensifs le 12 août et traitement à l'antitoxine botulique.

Le second est un cas probable, une femme de 38 ans, dont les symptômes du botulisme sont apparus le 22 juillet. Elle a déclaré avoir consommé le produit en cause entre le 14 et le 20 juillet mais n'a pas eu besoin d'hospitalisation ni de traitement spécifique.

Onze personnes malades

Cinq cas confirmés et quatre cas probables de botulisme avaient déjà été signalés entre le 21 juin et le 22 juillet. Les personnes malades étaient âgées de 23 à 63 ans avec un âge médian de 49 ans. Quatre patients confirmés ont nécessité des soins médicaux dans les unités de soins intensifs, mais aucun décès n'a été signalé.

L'Italie a enregistré deux cas de botulisme liés à des omelettes consommées en Espagne. Les patients sont une femme de 23 ans et son père de 61 ans, rentrés de Valladolid le 1er juillet après avoir consommé l'article suspect le 30 juin.

Les trois autres patients confirmés vivent à Madrid, en Galice et dans les Asturies et sont âgés de 43, 49 et 50 ans. Quatre patients probables viennent de Valence, d'Andalousie et de Madrid et sont âgés de 49, 27, 63 et 48 ans.

Selon les informations de l'Agence espagnole de sécurité alimentaire et nutritionnelle (AESAN), toutes les marques d'omelettes espagnoles consommées par les cas étaient fabriquées par une seule entreprise. Des articles ont également été distribués en Andorre, en France et au Portugal.

Tous les articles dont le numéro de lot est égal ou supérieur à 10001 et dont la date de péremption est postérieure au 2 septembre peuvent être consommés sans danger. Les omelettes espagnoles portant des numéros de lot compris entre 5426 et 5563 ne doivent pas être consommées.

Reprise des opérations

Plus tôt ce mois-ci, l’entreprise liée à l’éclosion a redémarré sa production après avoir reçu le feu vert.

Le Grupo Empresarial Palacios Alimentación a dit que la chaîne de production de l'usine de Mudrián avait été rouverte après approbation des autorités. La production a été arrêtée et les produits ont été retirés de la vente en juillet.

Toutes les analyses officielles et internes effectuées sur les produits et les processus de fabrication se sont révélées négatives pour Clostridium botulinum et la toxine botulique, selon l'entreprise.

Palacios Alimentación a dit qu'il était important de toujours suivre les recommandations d'utilisation et les instructions de conservation figurant sur l'étiquetage de ces produits, qui auraient dû être conservés au réfrigérateur.

L'intoxication botulique est une maladie rare mais potentiellement mortelle, causée par des toxines produites par la bactérie Clostridium botulinum. Dans le cas du botulisme d'origine alimentaire, les symptômes commencent généralement 18 à 36 heures après avoir mangé des aliments contaminés. Cependant, ils peuvent survenir dès six heures ou jusqu'à 10 jours plus tard. Les symptômes peuvent inclure une vision double ou floue, des paupières tombantes, des difficultés d'élocution, des difficultés à avaler ou à respirer, une paralysie, une langue épaisse, une bouche sèche et une faiblesse musculaire.

Toute personne ayant consommé des produits suspects et développé des symptômes doit immédiatement consulter un médecin.

NB : La photo illustre des tortillas d'Espagne rappelées en France. La signification de 'Fraîche' est réfrigérée.

L'Islande et la Norvège invitées à améliorer leurs systèmes de contrôles officiels

«L'Islande et la Norvège invitées à améliorer leurs systèmes de contrôles officeils», source article de Food Safety News du News du 24 août 2023.

Selon l'Autorité de surveillance de l'AELE (ESA), des améliorations sont possibles dans les systèmes officiels de contrôle des aliments en Islande et en Norvège.

L'Islande et la Norvège font partie de l'Association européenne de libre-échange (AELE). L'Autorité de surveillance AELE (ESA) surveille la manière dont les deux pays mettent en œuvre les règles de l'Espace économique européen (EEE) sur la sécurité sanitaire des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, ainsi que sur la santé et le bien-être des animaux.

Les deux pays ont mis en place des systèmes de contrôle pour garantir qu'ils respectent les exigences pertinentes de l'EEE, mais certains domaines doivent être renforcés, a dit l'ESA.

Recommandations mises en œuvre

En mai 2022, l'ESA a envoyé une lettre de mise en demeure à l'Islande concernant une mise en œuvre incorrecte des exigences en matière d'hygiène alimentaire et l'incapacité d'entreprendre des contrôles officiels concernant l'huile de poisson.

Lors d'un audit d'examen général plus tôt cette année, l'ESA a évalué la manière dont l'Islande avait donné suite aux recommandations qu'elle avait formulées dans ses rapports entre janvier 2018 et septembre 2022. L'Islande avait pris des mesures pour résoudre les problèmes dans six audits sur neuf.

Pour trois audits, des progrès limités ont été constatés. Un exemple est celui de l’Islande qui n’a pas remédié aux lacunes identifiées lors d’un audit de 2018 sur les contrôles officiels des sous-produits animaux non destinés à la consommation humaine.

Le même processus a été entrepris pour la Norvège. L’ESA a constaté que des progrès avaient été réalisés pour donner suite aux recommandations dans quatre des neuf audits.

Toutefois, la Norvège n'a pas respecté les délais indiqués pour certaines actions correctives répertoriées dans les autres audits. Cela signifie qu'un certain nombre de recommandations n'ont pas été prises en compte de manière satisfaisante ou que seuls des progrès limités ont été réalisés, selon l'ESA.

L'ESA a dit que les mesures visant à améliorer les contrôles sur le bien-être des animaux pendant le transport et les opérations associées étaient toujours en suspens cinq ans après l'audit. Les responsables norvégiens ont déclaré que la mise en œuvre d'un nouveau processus de planification et de vérification des contrôles officiels pour résoudre ces problèmes était prévue pour la fin de cette année.

Performance par secteur

Pour les produits de la pêche, les deux pays disposent d'un système de contrôle officiel basé sur les risques et, en général, il est mis en œuvre de manière cohérente et adéquate et couvre l'ensemble de la chaîne de production, de la capture au produit fini.

Toutefois, les systèmes sont affaiblis par une vue d'ensemble incomplète des sites de débarquement et du registre des navires en Islande et par des contrôles officiels qui ne sont pas toujours effectués conformément aux fréquences établies par le système basé sur les risques en Norvège.

Les deux pays appliquent un système basé sur les risques pour établir la durée ou la fréquence minimale des contrôles officiels liés à la viande de volaille en fonction de la taille et de l'activité de l'entreprise alimentaire. Toutefois, les contrôles des sous-produits animaux étaient faibles car ils ne garantissent pas la prévention des risques pour la santé humaine et animale découlant de ces produits.

Pour les denrées alimentaires d'origine non animale, les postes de contrôle frontaliers respectent généralement les exigences minimales du règlement pertinent de l'EEE et, s'ils sont présentés au contrôle officiel, les envois sont pour la plupart soumis à des contrôles documentaires, d'identité et physiques conformément à la législation.

Toutefois, l'organisation des contrôles officiels en Islande ne garantit pas que les envois concernés soient présentés aux contrôles. Cela compromet la garantie que seuls des produits conformes sont mis sur le marché.

Le suivi d'un audit de 2019 sur les mollusques bivalves vivants en Islande a révélé que des mesures supplémentaires doivent être prises pour donner suite à certaines des recommandations afin de garantir que les mollusques bivalves mis sur le marché sont sans danger pour la consommation humaine.

L’impact des infections invasives à E. coli chez les personnes âgées mis en lumière

«L’impact des infections invasives à E. coli chez les personnes âgées mis en lumière», source article de Chris Dall paru le 23 août 2023 dans CIDRAP News.

Une analyse de la maladie extra-intestinale par le pathogène invasif Escherichia coli (IED pour invasive extraintestinal pathogenic Escherichia coli disease) chez les patients âgés a révélé un fardeau clinique important, avec des conséquences considérables à long terme, ont rapporté hier des chercheurs dans BMC Infectious Diseases.

Pour décrire et caractériser les impacts à court et à long terme des IED, qui comprennent la septicémie, la bactériémie, la péritonite, la méningite et d'autres syndromes infectieux, des chercheurs d'Europe, du Canada et des États-Unis ont analysé des données sur des patients âgés de 60 ans et plus atteints soit de une culture positive de E coli et un ou plusieurs signes de sepsis ou une culture positive à E coli dans l'urine avec une infection des voies urinaires et des signes de sepsis. Les principaux critères de jugement analysés étaient les résultats cliniques, l'utilisation des ressources médicales et les caractéristiques de l'isolat de E coli.

Un tiers des patients admis en réanimation

Au total, 19 773 patients atteints d’IED entre octobre 2015 et mars 2020 ont été inclus (âge moyen : 76,8 ans ; 67,4% de femmes ; 78,5% présentant des signes de sepsis). La grande majorité des cas impliquaient un IED à déclenchement communautaire (94,3%) et nécessitaient une hospitalisation (96,5% ; durée moyenne, 6,9 jours), avec 32,4% des patients admis en unité de soins intensifs (durée moyenne, 3,7 jours) et 8,6% nécessitant une ventilation mécanique. Presque tous les patients (99,3%) ont été traités par antibiotiques et ont généralement reçu plusieurs cures d'antibiotiques.

Près des deux tiers (61,7%) des isolats de E coli étaient résistants à une ou plusieurs catégories d’antibiotiques, et 34,4% étaient résistants à trois catégories d’antibiotiques ou plus. Après leur première rencontre avec un IED, 34,8% des patients ont été transférés vers un établissement de soins infirmiers et intermédiaires qualifié et 6,8% sont décédés. Au cours de la période d'observation de 12 mois, 36,8% des patients atteints d'IED ont été réhospitalisés, 2,4% ont eu une récidive de l'IED et le taux de décès à l'hôpital a augmenté à 10,9%.

Les auteurs de l'étude disent que les résultats sont importants compte tenu de l'augmentation mondiale des infections à E coli et des taux croissants de résistance aux antibiotiques.

«Les résultats suggèrent que l'IED est associé à un fardeau aigu lors de la première visite à l'hôpital et peut conduire à de mauvais résultats même après la résolution de la rencontre», ont écrit les auteurs de l'étude. «Ce fardeau est particulièrement élevé en présence de résistance aux antibiotiques, ce qui constitue un facteur important pour une population vieillissante croissante.»

NB : La photo est du CDC.

La Food Standards Agency évalue le risque Campylobacter dans les petits abattoirs

«La Food Standards Agency évalue le risque Campylobacter dans les petits abattoirs», source article de Joe Whitworth paru le 23 août 2023 dans Food Safety News.

Il est peu probable que les modifications apportées aux exigences d'échantillonnage dans les abattoirs à faible débit entraînent une modification significative du nombre de cas de Campylobacter au Royaume-Uni, selon un rapport.

Des chercheurs n’ont pas détecté de différence significative dans la proportion d’échantillons hautement contaminés provenant d’abattoirs à faible et à haut débit. La contamination élevée est supérieure à 1 000 unités formant colonies par gramme (UFC/g).

Une analyse a estimé la différence de risque de campylobactériose pour les produits issus d'abattoirs de volailles à faible et à haut débit.

Campylobacter est la cause la plus fréquente de maladies bactériennes d'origine alimentaire au Royaume-Uni. Chaque année, on estime à 300 000 le nombre de cas, dont plus de la moitié sont liés à la viande de volaille.

En France, les infections à Campylobacter spp. se classent au 2e rang en nombre de cas (392 177 cas, 26% du nombre total), en première position en nombre d’hospitalisations (5 524 hospitalisations, 31% du nombre total) et en 3e position en nombre de décès (41 cas décédés, 16% du nombre total). Source Santé publique France.

Règles actuelles

Les niveaux sont régulièrement contrôlés dans les carcasses de poulet transformées dans des abattoirs à haut débit, mais ces tests ne sont pas effectués dans certaines usines à faible débit pour des raisons financières. Chaque site à haut débit traite plus de 7,5 millions d'oiseaux par an, et les sites à faible débit traitent moins que cette quantité. Sur le milliard d'oiseaux abattus chaque année au Royaume-Uni, environ 5% passent par des abattoirs à faible débit.

Les règles actuelles exigent que des échantillons soient prélevés une fois par semaine. Si plus de 15 sur 50 présentent des taux élevés de Campylobacter, des mesures doivent être prises. À partir de janvier 2025, pas plus de 10 échantillons sur 50 ne devront dépasser 1 000 UFC/g de Campylobacter.

Des travaux ont été menés pour aider la Food Standards Agency (FSA) à décider si un régime d'échantillonnage sur mesure pour les abattoirs à faible débit serait approprié.

La plupart des poulets vendus au Royaume-Uni sont produits dans des sites à haut débit. Cela signifie que de petites améliorations apportées aux grandes usines auront un impact plus important sur le risque global pour le public que de grands changements dans des usines plus petites, selon le rapport.

Aucune mesure coercitive n'est actuellement prise en raison du fait que les abattoirs n'échantillonnent pas ou ne satisfont pas aux exigences 15 sur 50.

Résultats et lacunes dans les données

Il y avait 38 abattoirs à faible débit et 22 abattoirs à haut débit enregistrés au Royaume-Uni, bien que seuls 34 aient fourni des échantillons pour la recherche de Campylobacter.

Cinquante échantillons provenant d'abattoirs à faible débit ont été prélevés sur une période de 10 semaines de septembre à décembre 2021 par la FSA pour compléter les données fournies à l'agence par les entreprises du secteur alimentaire. Dix-sept abattoirs de chaque type ont soumis leurs résultats au cours de cette période.

Les sites à faible débit avaient 197 sur 934 échantillons supérieurs à 1 000 UFC/g, tandis que les usines à haut débit enregistraient 352 des 1 972 échantillons au-dessus de ce niveau.

Deux usines avaient plus de 60% de leurs échantillons dépassant les 1 000 UFC/g, l’une avait un faible débit et l’autre était un gros transformateur. La législation stipule que cela ne devrait pas dépasser 30% cent, soit 15 échantillons sur 50.

Les scientifiques ont prédit que si des échantillons étaient prélevés toutes les deux semaines ou toutes les quatre semaines, cela permettrait quand même d'identifier certains abattoirs qui ne respectent pas le taux de dépassement de 15 sur 50. Cependant, l’identification des problèmes prendra plus de temps, pourrait ne pas détecter certains abattoirs défaillants et pourrait avoir un impact sur les comportements ; par exemple, un échantillonnage moins fréquent pourrait affecter les normes pendant la transformation.

Cependant, il n'y avait aucune information sur la méthode d'élevage de la volaille avant son arrivée à l'abattoir, ni sur la personne à qui elle était fournie dans le cadre de sa distribution ultérieure. Les données sur les abattoirs à faible débit n'étaient disponibles que sur une période de trois mois et à la fin de l'abattage.

Les chercheurs ont constaté un manque de cohérence dans l’application des exigences d’échantillonnage dans les abattoirs à faible débit et des informations limitées sur les mesures correctives lorsque des niveaux élevés sont détectés.

mercredi 23 août 2023

France : Les consommateurs sont-ils informés à temps des rappels de produits alimentaires ? Pas vraiment !

Voici une histoire de rappels assez édifiante et qui devrait rester dans les annales …

Coup de chaud, effet canicule sur RappelConso, quoiqu’il en soit les faits sont là et bien là !

Le blog vous avait signalé le 12 août 2023 d'un nouveau rappel de Lait croissance liquide dès 12 mois 12x25cL de la marque Auchan Baby, selon un communiqué d’Auchan du 10 août 2023.

Un rappel a aussi eu lieu au Luxembourg le 11 août 2023 (mise à jour du rappel du 29 juillet 2023) le Lait croissance liquide dès 12 mois 12x25cL de la marque Auchan Baby.

De façon tout à fait inattendu, voici que RappelConso informe les consommateur du rappel de ces produits …. le 23 août 2023, soit entre 11 et 12 jours après Auchan et le Luxembourg !

Depuis que le blog a signalé que L'application RappelConso fait-elle le pont du 15 août ?, rien ne va-t-il plus ...