«Notifications de l'hépatite A dans
l'UE et de l’EEE, 2010-2019 : que pouvons-nous apprendre de la
notification des cas au système européen de surveillance ?»,
source Eurosurveillance.
Les
auteurs ont utilisé les données TESSy
(The European Surveillance system) contenant les notifications HepA
de 2010 à 2019, telles que rapportées par 29 pays de l'UE/EEE.
Message
clé de santé publique
Que
vouliez-vous aborder dans cette étude ?
Nous
voulions décrire les résultats des données recueillies en routine
pour l'hépatite A dans les pays de l'Union européenne et l’Espace
économique européen (UE/EEE) et montrer quelles zones et quels
groupes de population sont les plus vulnérables à l'infection par
le virus de l'hépatite A. Nous voulions également suggérer
des améliorations qui pourraient rendre les données de surveillance
de l'hépatite A plus utiles pour l'action de santé publique.
Qu'avons-nous
appris de cette étude ?
Nous
avons appris que l'épidémiologie de l'hépatite A présente des
caractéristiques différentes selon les pays de l'UE et de
l’EEE. Les pays de l'Est de l'UE ont enregistré le plus grand
nombre d'infections, qui ont souvent touché des enfants ou de jeunes
adultes. Les données étaient plus faibles dans d'autres pays
de l'UE et de l’EEE où la population est sensible aux épidémies
transfrontalières liées à l'alimentation ou aux pratiques
sexuelles à risque, comme celles qui se sont produites en 2013-2014
et 2017, respectivement.
Quelles
sont les implications de vos résultats pour la santé publique ?
L'hépatite
A reste un problème de santé publique dans l'UE et de l’EEE. Les
décideurs pourraient envisager d'améliorer la sécurité sanitaire
des aliments, de renforcer la communication sur les risques et de
vacciner les groupes à risque, conformément aux recommandations de
l'OMS. La surveillance européenne de l'hépatite A pourrait
être améliorée pour renforcer la planification des mesures de
prévention ou de contrôle. La détection rapide, l'alerte et
le partage transfrontalier d'informations sont des outils essentiels
pour limiter l'étendue des éclosions d'hépatite A.
Dans
la conclusion de l’article, il est rapporté,
TESSy
reste un outil utile pour décrire l'épidémiologie de l'hépatite A
dans les pays de l'UE/EEE. Cependant, sa capacité à
planifier/évaluer les mesures de prévention/contrôle pourrait être
améliorée en signalant des observations complètes et de haute
qualité basées sur des cas concernant les antécédents de voyage,
la voie de transmission et les résultats cliniques. De telles
informations permettraient, par exemple, de planifier et de
surveiller, ou d'envisager des politiques visant à augmenter la
couverture vaccinale des voyageurs internationaux ou des groupes à
risque accru d'issue grave. Cela permettrait également de
hiérarchiser les réponses aux événements liés à la transmission
alimentaire ou sexuelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.