Huiles d'olive appellation «vierge
extra»: la moitié d'un panel de 24 échantillons, déclassée en
«vierge» par «60 Millions de consommateurs», selon France info.
Dans
son numéro de juin, (en ligne et en kiosque) le magazine 60
Millions de ommateurs consacre une
large enquête sur l'huile d'olive. Vingt-quatre produits
ont été testés et une partie des références ne mérite pas la
mention «vierge extra».
Sur le plan de l’appellation vierge
extra, soit le «top» de l’huile d’olive, la moitié de notre
panel de 24 échantillons, est déclassée en «vierge» seulement.
Notre jury expert a en effet décelé
divers défauts, par exemple le défaut moisi/humidité a été
trouvé dans 6 références, aussi bien bio que conventionnel, et
quel que soit leur prix. Peut-être à cause d’un lavage
insuffisant des olives, d’un stockage dans de mauvaises conditions…
Présence de plastifiants dans
plusieurs références
Ce sont les phtalates, des molécules
chimiques ajoutées volontairement par les fabricants de plastique,
pour les assouplir. Normalement, il est interdit d’utiliser des
matériaux contenant des phtalates sur la chaîne de production et de
stockage des corps gras, comme l’huile. Difficile de connaître
l’origine de cette contamination, peut-être des cuves, des tuyaux,
des bâches… Or certains phtalates, le DEHP et le DBP, sont
reconnus perturbateurs endocriniens et ont été décelés tous les
deux dans 4 huiles, certes, à des teneurs très faibles.
Traces
d'hydrocarbures d'huiles minérales
Ce sont des dérivés chimiques liés
à l’activité humaine, ils sont un peu partout dans
l’environnement, et on les retrouve aussi dans des colles, des
encres d’impression, des lubrifiants de machines, des produits de
nettoyage ou encore dans certains pesticides.
Le problème de ces substances, c’est
qu’elles migrent facilement et contaminent notamment notre
alimentation. Leur présence dans les huiles d’olive peut provenir
de la récolte, des moteurs des machines agricoles, etc. Nous
en avons retrouvé dans 5 huiles, avec pour certaines, à des teneurs
à la limite du seuil acceptable dans les corps gras.
Commentaire
Que doit-on penser de cette étude ?
Vu le nombre limité d’échantillons,
il semble difficile de conclure. Je ne sais pas si cela va déclencher
une communication ou une réaction de l’Anses ou de nos autorités
sanitaires, voire la nouvelle police sanitaire unique …
En 2021,
l’association Que Choisir, devenue depuis une ONG,
rapportait aussi des
tromperies récurrentes dans les huiles d’olive, rien de bien
nouveau depuis, hélas …
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