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mercredi 6 décembre 2023

Il paraît qu’il existe un partage d’informations entre Etats membres de l’Union européenne

Le blog souhaite revenir sur le document de nos autorités sanitaire, «Comment fonctionne le système d'alerte alimentaire ?»

Le blog s’était étonné dans un précédent article qu’après huit rappels de fromages de brebis en quatre mois pour cause de présence de Listeria monocytogenes où étaient les mesures adaptées dans l’entreprise pourtant mentionnées explicitement dans le fonctionnement du système d’alerte alimentaire.

Dans un autre cas, le blog aimerait signaler un autre dysfonctionnement dans le seul but d’améliorer le système de sécurité sanitaire des aliments en France.

Le blog avait signalé en son temps, le 20 novembre le rappel de filets d’anchois en raison d’un risque de teneur en histamine au-delà du seuil réglementaire. Le second rappel en un mois pour cette entreprise et on se retrouve là ausi dans le même cas de figure que celui énoncé ci-dessus.

Mais le souci principal n’est pas là car voici que survient un autre problème.

Le blog avait signalé que «tous les rappels dans les pays de l'UE de produits d'origine France ne font pas l'objet d'une notification au RASFF de l'UE, voir le cas des filets d'anchois, notamment ...»

Pourtant, le document de nos autorités sanitaires sur le fonctionnement du système d’alerte alimentaire semble clair,
La gestion des alertes par la DGAL comprend six points, mais le propos de notre démonstration, je prendrais le point suivant :

- le partage d’informations entre Etats membres de l’Union européenne et avec des pays tiers via le réseau européen d’alerte rapide RASFF (Rapid Alert System for Food and Feed).

Que faut-il constater ?
1. Pas de notification au RASFF pour les filets d’anchois en raison de la présence d’histamine,
2. Le Luxembourg informe le 5 décembre 2023 du rappel des filets d’anchois (pourtant rappelés en France le 20 novembre 2023).

Commentaire
Il est où le partage d’informations entre Etats membres de l’Union européenne ?
Autre aspect pour ceux qui s'intéressent aux dysfonctionnements des rappels en France, deux rappels de produits alimentaires signalés hier par le blog ne font toujours pas l’objet d’une information par RappelConso. Rappelons que le rappel initial à eu lieu le lundi 5 décembre 2023. Ce sera vraisemblablement pour le 7 décembre ...

jeudi 17 août 2023

L'UE soulève des préoccupations de santé publique concernant les contrôles des mollusques bivalves

«L'UE soulève des préoccupations de santé publique concernant les contrôles des mollusques bivalves», source article de Joe Whitworth paru le 17 août 2023 dans Food Safety News.

Selon la Commission européenne, les contrôles dans les pays de l'UE sur les mollusques bivalves ne sont pas toujours suffisants pour protéger la santé des consommateurs.

Les mollusques bivalves comprennent les moules, les palourdes, les huîtres et les pétoncles. L'Europe, la France, l'Espagne, l'Italie et la Grèce représentent plus de 80% de la production, principalement issue de l'aquaculture.

Ils se nourrissent en filtrant les algues de l'eau environnante et peuvent accumuler des micro-organismes et des contaminants chimiques. Certaines espèces d'algues produisent des biotoxines marines, qui s'accumulent dans les tissus des mollusques bivalves et, lorsqu'elles dépassent certains niveaux, peuvent entraîner des maladies chez l'homme.

La Commission européenne a recueilli des informations auprès de 15 États membres producteurs de mollusques bivalves, par le biais de quatre audits et de 11 réponses au questionnaire, ainsi que d'autres données accessibles au public, et a publié un rapport de synthèse.

Les agences nationales sont responsables du contrôle des zones où les mollusques bivalves sont produits et récoltés.

Problèmes microbiens

La législation de l'UE aborde le risque microbiologique en exigeant la classification des zones où les mollusques sont récoltés. Les zones de production doivent être classées dans la classe A, B ou C en fonction de leur état de contamination microbienne, en utilisant E. coli comme indicateur de contamination fécale. La classification détermine le traitement après récolte.

Plus tôt cette année, au moins 170 personnes sont tombées malades en Finlande après avoir mangé des huîtres dans divers restaurants en février et mars. De plus, en mars, norovirus présent dans des moules a rendu sept personnes malades en Suède. Norovirus dans les huîtres de France en a touché trois et 15 cas de maladie étaient liées aux huîtres des Pays-Bas. Vingt personnes ont été malades en Belgique en février à cause de norovirus dans des huîtres de France. Les huîtres ont provoqué deux épidémies au Danemark de fin 2022 à début 2023, la première avait 19 patients et 73 personnes étaient malades dans la seconde.

Le rapport a révélé que la plupart des pays tiennent à jour des listes de zones de production classées, mais il existe des différences majeures dans le développement des enquêtes sanitaires. Dans certains cas, les examens des zones de classification n'ont pas tenu compte des résultats qui dépassaient les critères ou étaient basés sur les résultats des contrôles des opérateurs sans suivre les règles de l'UE pour l'utilisation de ces données.

Certains États membres ne surveillent la qualité microbienne des zones de production que pendant les périodes de récolte, ce qui n'est pas conforme aux règles de l'UE. D'autres questions incluent la sélection des points de prélèvements et des espèces indicatrices.

Des lacunes courantes dans la qualité des investigations liées au fait de ne pas démontrer la représentativité des sites de prélèvements, sans inclure les recommandations de fréquence d'échantillonnage ou les espèces et les points à échantillonner, a dit la Commission européenne.

Agir sur les résultats

La surveillance des zones de production classées pour les biotoxines n'est souvent pas conforme aux exigences de l'UE, principalement en raison de la fréquence et du type de biotoxines testées. Le laboratoire de référence de l'UE (EURL) pour les biotoxines marines travaille sur un guide pour la surveillance des biotoxines dans les zones de récolte des mollusques bivalves.

Les États membres prennent généralement des mesures lorsque leurs essais de surveillance indiquent un risque potentiel pour la santé. Cependant, les faiblesses du système ont parfois un impact sur la détection en temps opportun de certains risques ou retardent la réponse à ceux-ci.

Les pays respectent généralement les exigences de la législation pour la réouverture des zones de production qui ont été fermées en raison des résultats de la surveillance. Cependant, plusieurs ne tiennent pas compte des données pertinentes lors de l'examen de la classification.

Selon le rapport, le rappel des mollusques bivalves susceptibles de présenter un risque pour les consommateurs semble poser problème, en partie à cause du caractère périssable des produits lorsqu'ils sont mis sur le marché vivants.

La Commission européenne a l'intention de mener davantage d'audits chez d'autres États membres producteurs de mollusques bivalves. Les discussions en cours portent sur l'amélioration de la traçabilité des coquillages destinés à la purification ou à l'échange entre nations et éventuellement sur la révision de la teneur en biotoxines des coquillages.

Complément

A ma connaissance, selon le RASFF de l’UE, il y a eu 26 notifications en 2023 pour des coquillages de France. 24 étaient dues à norovirus. En 2022, sur 29 notificationsn 14 concernaient norovirus et 6 étaient dues à Escherichia coli. En 2021, sur 17 notifications, 8 étaient dues à norovirus et 5 à E. coli.
Un premier constat montre une augmentation des notifications au fil des ans, meilleure surveillance ?

mardi 20 juin 2023

Bilan en demi-teinte pour les réseaux de surveillance de l'UE : Les alertes à la fraude en augmentation mais une légère diminution des notifications de sécurité des aliments

«Les réseaux de l'UE voient les alertes à la fraude augmenter mais les notifications de sécurité sanitaires diminuer», source article de Joe Whitworth paru le 20 juin 2023 dans Food Safety News.

Le nombre de notifications du réseau européen de surveillance de la fraude alimentaire a augmenté en 2022, selon un rapport.

Le réseau d'alerte et de coopération (ACN pour Alert and Cooperation Network) comprend le réseau du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF), le réseau d'assistance administrative et de coopération (AAC) et le réseau sur la fraude agroalimentaire (FFN).

L'AAC et le FFN ont enregistré le plus grand nombre de notifications jamais vu alors que les notifications aux RASFF étaient en baisse en 2021, en grande partie à cause d'une amélioration de la situation liée à l'oxyde d'éthylène.

Le rapport 2022 de l’ACN, publié par la Commission européenne, montre qu'il y a eu une augmentation significative de l'activité de fraude agroalimentaire au cours de l'année, mais le RASFF est resté le réseau le plus actif. Au total, 4 361 notifications ont été transmises via le RASFF liées à des risques pour la santé dans les denrées alimentaires ou les aliments pour animaux.

En outre, 2 554 avis d'assistance administrative et de coopération ou de non-conformités à la législation de l'Union européenne, qui ne présentent pas de risque immédiat pour la santé, ont été signalés et 600 autres cas présumés de fraude ont été signalés.

Notifications d’alerte publiées dans le RASFF en baisse

Parmi toutes les notifications au RASFF en 2022, 3 904 concernaient des denrées alimentaires, tandis que les autres concernaient des aliments pour animaux et des matériaux en contact avec des denrées alimentaires. Près de 1 000 étaient liés à des résidus de pesticides dans les fruits et légumes ou les herbes et épices, ce qui était en baisse par rapport à 2021. Les pesticides les plus courants étaient le chlorpyrifos, l'oxyde d'éthylène et le 2-chloroéthane, et le chlorpyrifos-méthyl.

Les micro-organismes pathogènes étaient la deuxième catégorie de danger la plus signalée dans les aliments. Salmonella était le principal agent pathogène avec plus de 600 notifications, suivi de Listeria monocytogenes avec 132 et 41 pour E. coli, tous principalement détectés dans les produits d'origine animale. Au total, 190 notifications liées à la présence de Salmonella concernaient des produits à base de viande de volaille en provenance de Pologne, tandis que pour Listeria, la catégorie principale était le poisson et les produits de poisson.

En 2022, 41 notifications pour des intoxications alimentaire ont été publiées au RASFF. Une douzaine ont identifié Salmonella comme cause probable, sept étaient liées à Listeria monocytogenes, cinq à une intoxication à l'histamine et quatre à norovirus. Sept notifications concernaient des éclosions dans plusieurs pays.

Les mycotoxines constituaient la troisième principale catégorie de danger avec 485 notifications. Il s'agissait principalement de la détection d'aflatoxines, et la catégorie de produits était les fruits à coque, les produits de fruits à coque et les graines. L'origine était les États-Unis à 53 reprises. Les allergènes ont été mentionnés dans 210 notifications, les céréales et les produits de boulangerie étant la principale catégorie de produits et le lait l'allergène le plus fréquemment notifié.

Les rejets aux frontières étaient le seul type de notification qui a augmenté à partir de 2021. La principale base de notification signalée pour les marchandises détectées sur le marché était les contrôles officiels, suivis par le contrôle interne d'une entreprise et une plainte de consommateur. À 45 reprises, une intoxication alimentaire a été mentionnée.

Comme les années précédentes, l'Allemagne a été le pays notifiant le plus actif dans le RASFF avec 586 messages. Les Pays-Bas sont deuxième avec 559, suivis de la Belgique avec 428 et de la Pologne avec 320. La France a procédé à 267 notifications.

Les principaux pays de l'UE en termes de produits d'origine étaient la Pologne avec 312 notifications, les Pays-Bas avec 257 et la France avec 226. La Turquie figurait comme pays d'origine dans 557 notifications et l'Inde dans 299, principalement en raison de résidus de pesticides.

Près de 300 notifications RASFF ont été causées par des résidus de pesticides dans les fruits et légumes de Turquie et 190 par Salmonella dans les produits de viande de volaille de Pologne. Les problèmes avec les matériaux en contact avec les aliments en provenance de Chine étaient en troisième position. En quatrième était Salmonella dans les fruits à coque, les produits à base de fruits à coque et les graines du Nigéria, tandis que les aflatoxines dans cette catégorie de produits des États-Unis occupaient la cinquième place. Le sixième était Salmonella dans les herbes et les épices du Brésil.

Faits saillants de l'AAC et du FFN

L'Allemagne a créé plus d'un tiers de toutes les notifications dans le système AAC, suivie de la Belgique et de l'Autriche avec environ 10% chacune.

Deux tiers des avis concernaient des marchandises en provenance de l'UE et un tiers de l'extérieur de l'UE. Plus de 85% des notifications sont liées aux aliments. La catégorie de produits la plus signalée était celle des fruits et légumes. En second, les aliments diététiques, les compléments alimentaires et les aliments enrichis et, en troisième, les produits de viande autres que la volaille.

La principale non-conformité était un étiquetage ou des allégations défectueux, la composition non conforme venait en deuxième position, suivie d'un manque ou d'une documentation ou de contrôles inappropriés et de conditions de traitement ou de stockage défectueuses.

Les notifications dans le FFN sont passées de 407 à 600 en 2021. Les principaux pays signalant des soupçons de fraude étaient l'Allemagne, la Belgique et la France.

Près des trois quarts concernaient des marchandises en provenance de l'UE et un quart de l'extérieur de l'UE. Parmi les cas impliquant des produits d'origine non européenne, 21% concernaient la Chine, principalement des soupçons de falsification du miel, suivis d'une description erronée des produits de la pêche. Au total, 12% concernaient l'Inde, impliquant principalement une falsification alléguée de crevettes par addition non déclarée d'eau.

Pour les produits de l'UE, les cas en Espagne couvraient la contamination présumée des produits de calmar et l'étiquetage erroné d’huile d’olive en tant qu'huile d'olive extra vierge. Les incidents impliquant les Pays-Bas se sont concentrés sur la description erronée et la contrebande de produits d'origine animale.

Le suivi des activités frauduleuses transfrontalières suspectes a conduit au lancement d'actions telles que le plan de contrôle coordonné pour dissuader les pratiques de falsification du miel.

Des problèmes avec des animaux vivants et des chevaux continuent d'être enregistrés. Les cas concernent des envois d'animaux qui n'ont pas subi les contrôles nécessaires ou qui ne sont pas propres à la consommation humaine, mais qui sont introduits illégalement dans la chaîne alimentaire. Environ la moitié des demandes présentaient une falsification ou l'absence de passeports d'animaux et d'éléments d'identification tels que les puces électroniques, les certificats sanitaires ou l'enregistrement dans les bases de données nationales ou TRACES et l'autre moitié concernait la contrebande et le commerce illégal.

Les notifications concernant les produits de la pêche concernaient principalement des cas de substitution de poisson par des espèces de moindre valeur. D'autres cas récurrents étaient l'utilisation de traitements ou de processus non approuvés et non déclarés tels que les traitements de stabilisation de la couleur du thon pour suggérer une meilleure qualité.

Commentaire

Une légère baisse du nombre de notifications originales a ainsi été enregistrée entre 2021 et 2022 (- 5,9%). Cependant, 2022 s'est classée deuxième en termes de nombre le plus élevé de notifications originales transmises dans l'histoire du RASFF. Par rapport à 2021, les alertes (1 164 notifications) ont diminué de 20,4 %.

mercredi 14 juin 2023

France : Nouveaux rappels d’épinards à cause de la présence de coprs étrangers. Nouveauté, ils sont en plastique de couleur bleu

Il y avait eu pendant plus d’un mois le feuilleton européen de produits contenant des épinards bio pour cause de présence de particules métalliques depuis plus d’un mois, le tout sans notification au RASFF de l’UE.

Vous avez aimé ce feuilleton, voici qu’il existe désormais un version non métallique avec des corps étrangers en plastique de couleur bleu. Il s’agit cependant pour l'instant d’un feuilleton essentiellement français avec tout de même quatre rappels à la clé !

Différences avec les précédents rappels d’épinards

La première différence avec le précédent feuilleton est qu’il y a eu une notification par la France au RASFF de l’UE le 8 juin 2023 (voir image), suite à une à une plainte d’un consommateur.
Deuxième différence, les épinards n’auraient été distribués qu’en Belgique.
Troisième et dernière différence, les épinards ne sont pas bio.

Les rappels en France

Ces produits ont été commercialisés du 19 mai au 10 juin. L’avis de rappel a été publié le 13 juin 2023 par RappelConso, soit cinq jours après la notification au RASFF. On doit faire beaucoup mieux en termes de rappels proactifs ...

Commentaire

Il n’est pas aisé de détecté du plastique bleu dans des épinards, je dis ça, je dis rien ...

samedi 10 juin 2023

Rappels au sein de l'UE de produits alimentaires contenant des épinards bio pour cause de présence de particules métalliques depuis plus d’un mois. As usual, le RASFF est aux abonnés absents !

Voici une histoire telle que l’Union européenne nous en fournit de temps à autre, des rappels façon puzzle depuis le 6 mai 2023 et cela se poursuit (données en cours) au 8 juin 2023.

Le dénominateur commun de tous ces produits au sein de l’UE est leur rappel en raison du risque de corps étrangers métalliques qui, me semble-t-il, se trouve dans des épinards bio. Et dire que seule la légende vehiculée par Popeye a trouvé du fer dans les épinards.

Mais le plus curieux de cette histoire est qu’il y a pas eu de notification au RASFF de l’UE, étonnant, non ? A part cela, tout va bien !

La liste non exhaustive des produits rappelés est emblématique de l’absence de coopération entre les Etats membres de l’UE.


Le 9 juin en Susse
- Pâte à tartiner épinards-noix de marque Alnatura
- Pâte à tartiner aux légumes fermiers, épinards et pignons de pin (135 g) de la marque Allos
Le 9 juin 2023 au Luxembourg
Le 8 juin 2023 en France
- Bouchées épinards et ricotta de marque Carte nature et Kambio
- Bouchées épinards et ricotta de marque Jardin Bio Etic
- Tarte épinard chèvre de marque Carte Nature
- Epinards hachés surgelés de marque Carrefour Bio
Le 8 juin en Allemagne
- Pâte à tartiner aux légumes fermiers, épinards et pignons de pin (135 g) de la marque Allos
- Pâte à tartiner aux épinards (135g) de la marque Allos
- Pâte à tartiner épinards-noix de marque Alnatura
Le 8 juin 2023 en Belgique
Escalopes d'épinards
Le 8 juin 2023 au Danemark
- Différentes variétés de pâtes fraîches aux épinards
Le 7 juin 2023 en Allemagne
- Boulettes de légumes bio, boulettes souabes bio boulettes de légumes bio de chez Aldi
Le 7 juin 2023 au Luxembourg
- Mini burger épinards (180g) de la marque Delhaize Bio.
Le 6 juin 2023 au Danemark
- Epinards bio hachés surgelés
Le 6 juin 2023 en Belgique
- Mini burger épinards (180g) de la marque Delhaize Bio.
Le 2 juin 2023 en Belgique
- Tofu spinacia de la marque Taifun
Le 30 mai en Suisse
- Tofu spinacia de la marque Taifun
Le 26 mai 2023 au Luxembourg
- Tofu spinacia de la marque Taifun
Le 26 mai 2023 en Allemagne
- Tofu spinacia de la marque Taifun
Le 26 mai en Suisse
- Tofu spinacia de la marque Taifun
Le 6 mai 2023 en Allemagne
- Galettes de légumes aux épinards (160 g)
- Escalope aux épinards de marque SoFine
Le 6 mai 2023 en Autriche
- Galettes de légumes aux épinards (160 g)

Mise à jour du 19 juin 2023
On constate de nouveaux rappels  au sein de l'UE, ci-après les Pays-Bas,
Cela continuera tant qu'il n'y aura pas de notification au RASFF de l'UE ...

vendredi 19 mai 2023

La COVID-19 et le manque de ressources ont impacté sur les contrôles officiels de la sécurité des aliments en Europe, selon un rapport de la Commission européenne

Pour une fois, ce n’est pas que moi qui le dit mais un rapport officiel de la Commission européenne.

«La COVID-19 et le manque de ressources ont impacté sur les contrôles officiels de la sécurité des aliments en Europe», source article de Joe Whitworth paru le 19 mai 2023 dans Food Safety News, complété par mes soins -aa.

Selon un rapport publié par la Commission européenne, le manque de ressources et la pandémie de COVID-19 ont continué d'avoir un impact sur la capacité à effectuer des contrôles officiels.

Le titre du rapport est, «Rapport de la Commission sur le fonctionnement global des contrôles officiels effectués dans les États membres (2021) pour assurer le respect de la législation alimentaire et de la législation relative aux aliments pour animaux ainsi que des règles relatives à la santé et au bien-être des animaux, à la santé des végétaux et aux produits phytopharmaceutiques».

On apprend d’emblée que tout le monde n’est pas concerné, pour preuve cette phrase extraite du rapport, «Depuis 2020, les autorités nationales sont tenues de communiquer les résultats de leurs contrôles dans un format électronique harmonisé. Tous les pays de l’Union ne sont toutefois pas encore en mesure de soumettre toutes leurs données dans le format requis. La Commission continuera à travailler avec les autorités nationales afin d’améliorer l’exhaustivité des données pour les futurs rapports annuels.»

Le document couvre les contrôles officiels des pays de l'UE et les activités de contrôle de la Commission européenne en 2021.

Il y avait 16,9 millions de sites dans le cadre de ces contrôles et les autorités nationales ont effectué 5 millions de contrôles. Environ 1 million de non-conformités ont été identifiées, entraînant près de 500 000 sanctions administratives et près de 8 000 actions judiciaires.

En 2020, les autorités nationales ont effectué 4,1 millions de contrôles officiels, qui ont identifié 655 000 non-conformités, entraînant 388 000 sanctions administratives et 12 700 actions judiciaires.

L'exécution va d’avertissements verbaux et écrits jusqu'à la saisie et la destruction des marchandises et la suppression temporaire ou permanente de l'agrément des entreprises. Les amendes administratives sont utilisées comme moyen de dissuasion et les poursuites judiciaires formelles sont un dernier recours. En 2021, le secteur de la restauration a été le plus sanctionné, suivi du commerce de gros et de détail de produits alimentaires. Certaines non-conformités étaient dues à l'ignorance de la législation par les entreprises, tandis que d'autres étaient des fautes intentionnelles.

Contrôles inférieurs aux prévisions
Pour les critères microbiologiques et les contaminants dans les aliments, le plus grand nombre de non-conformités et de sanctions concernaient la viande fraîche. Pour les pesticides, le problème était le plus élevé pour les fruits et légumes. Dix-huit non-conformités ont été identifiées pour l'irradiation des aliments, 254 pour les nouveaux aliments et 99 pour l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés (OGM) non autorisés dans les aliments.

En 2021, la pandémie de la COVID-19 a continué d'affecter la capacité des autorités nationales et de la Commission européenne à effectuer les contrôles et audits prévus. Parmi les autres facteurs négatifs des programmes d'inspection, citons l'insuffisance des ressources (personnels, finances et équipements), les problèmes de santé animale (peste porcine africaine et grippe aviaire) et phytosanitaire, et le Brexit.

Le Danemark a détourné d'importantes ressources humaines pour abattre tous les visons dans les fermes afin de prévenir la propagation de la COVID-19 aux humains. Étant donné que tous les secteurs ont affiché une tendance croissante à la vente à distance, la Finlande a alloué davantage de ressources aux contrôles connexes.

La Bulgarie a signalé une diminution du nombre d'agents impliqués dans les contrôles officiels; une charge de travail accrue pour eux, y compris la nécessité de faire des heures supplémentaires; une augmentation du nombre de sites soumis à des contrôles et des équipements techniques obsolètes.

Les exigences en matière de déclaration ont changé depuis 2020 et tous les pays de l'UE n'ont pas été en mesure de fournir des données suffisamment détaillées pour 2021. Quinze ont manqué le délai jusqu'à deux semaines et le dernier rapport a été soumis avec trois mois de retard.

Les autorités nationales ont fourni des informations très limitées sur les contrôles des pratiques frauduleuses et trompeuses. Les exemples comprenaient des contrôles sur l'abattage et la vente illégaux de viande non déclarée et le placement d’aliments sur les réseaux sociaux en utilisant de faux profils.

En 2021, le bureau de l'Office européen de lutte antifraude (OLAF) visaient la contrefaçon, le vin mousseux, de whisky et de vodka. Dans une affaire, 421 000 bouteilles de vin contrefait de plusieurs marques ont été saisies dans l'UE et en Moldavie, et dans une autre, 576 litres de faux Prosecco ont été découverts dans l'UE.

En Lituanie, le Service national des végétaux a donné la priorité au conseil aux entreprises, à l'assistance et à la prise d'autres mesures pour prévenir les infractions à la législation plutôt que de chercher à se conformer uniquement par des sanctions ou des pénalités. En Belgique, les entreprises certifiées selon les guides d'autocontrôle validés au niveau national bénéficient de frais réduits et d'une fréquence réduite des contrôles officiels.

Les Pays-Bas ont dit que les secteurs soumis à contrôle se développaient plus rapidement que les ressources humaines ou les capacités de l'autorité nationale, mais que le gouvernement avait alloué des moyens supplémentaires. Il évalue également si les techniques introduites pour permettre les contrôles pendant la pandémie, telles que l'utilisation de caméras dans les abattoirs, peuvent être conservées et améliorées.

Audits des pays par l'UE
La Commission européenne a effectué 98 audits et contrôles sur les systèmes de contrôle officiels des pays de l'UE en 2021. Parmi ceux-ci, 83 étaient à distance et incluaient la vidéoconférence. Huit ont été réalisées partiellement à distance et sept en personne. Les contrôles ont abouti à 407 recommandations.

Dans le secteur de la pêche, les audits ont permis de constater des faiblesses dans l’enregistrement et le contrôle des petits navires de pêche et l’absence de contrôles à l’égard des sites de débarquement et des opérations connexes. Les audits réalisés sur les produits de la pêche prêts à consommer ont confirmé une constatation antérieure quant à l’obligation de démontrer que les produits satisfont aux critères de sécurité sanitaire des denrées alimentaires pendant toute leur durée de conservation, une constatation que également déjà effectuée dans la série générale d’audits sur les produits prêts à la consommation.

Des audits réalisés dans le secteur de la viande ont permis de se pencher de plus près sur les allégations selon lesquelles des vaches impropres à l’abattage sont abattues et d’évaluer les nouvelles exigences légales introduites pour les inspections ante mortem et post mortem dans les abattoirs de volailles. Ces audits ont mis en évidence des lacunes dans les systèmes de contrôles officiels en ce qui concerne la formation, les inspections ante mortem et l’abattage d’urgence dans les exploitations agricoles. Un audit spécifique a permis d’évaluer les progrès accomplis par la Pologne pour mettre en œuvre les recommandations formulées sur ces sujets à la suite des audits réalisés en 2019.

Dans le secteur laitier, nous avons relevé des faiblesses dans les systèmes de contrôle de la qualité du lait non bovin, la formation, la supervision des contrôles effectués, et l’évaluation et l’application des manquements.

En ce qui concerne les denrées alimentaires d’origine non animale, les audits sur les risques microbiologiques au niveau de la production primaire se sont poursuivis. Des améliorations ont été observées par rapport aux séries d’audits précédentes, mais il a été établi que les graines destinées à la germination n’étaient pas toujours contrôlées de manière adéquate et que l’enregistrement des producteurs primaires devait faire l’objet d’améliorations pour qu’ils puissent tous être évalués et compris dans le système de contrôle à une fréquence appropriée.

Malgré tout cela le rapport de la Commission conclue,
Les résultats des contrôles officiels effectués par les pays de l’Union et des contrôles effectués par la Commission auprès des autorités nationales montrent que les systèmes de contrôle nécessaires sont en place et que, dans l’ensemble, ils offrent des niveaux de conformité compatibles avec les exigences en matière de sécurité sanitaire des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, et un marché intérieur de l’Union sain. Les contrôles de la Commission ont toutefois permis de cerner des faiblesses dans certains systèmes de contrôle et de mettre en évidence les possibilités d’amélioration.
Commentaire
Un constat, les pays de l’UE fonctionnent avec des états des lieux très distincts, pas facile alors de dire comme le prétend la Commission, qu’il y a un «marché intérieur de l’Union sain».

Comme cela a été maintes fois constaté en France, depuis 2012, les inspections en sécurité des aliments ont été sabrés pour arriver à des chiffres dérisoires en 2020, 2021 et 2022, sans que cela n’émeuve quiconque, et surtout pas l’Anses !

Mais il faut savoir pardonner, tout semble désormais fini, et la nouvelle police sanitaire unique va régler le problème incessamment sous peu, peut-être en 2024, qui sait ?

mardi 20 décembre 2022

Publication du programme de travail en matière d'audits et d'analyses dans le domaine de la santé et des aliments pour 2023

La Commission européenne publie son programme de travail en matière d'audits et d'analyses dans le domaine de la santé et des aliments pour 2023, source Commission euroéenne du 13 décembre 2022.

En 2023, la Commission européenne a l'intention d'effectuer 288 contrôles prévus pour vérifier que les règles de l'UE en matière de sécurité sanitaire des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, de qualité des denrées alimentaires, de santé et de bien-être des animaux, de santé des plantes, de qualité et dans certains domaines de la santé humaine, sont correctement mises en œuvre dans les États membres et dans les pays tiers exportant vers l'UE. Des contrôles supplémentaires selon la demande auront également lieu.

Sur les 288 contrôles, 165 sont des audits et des contrôles similaires et 123 sont des analyses (contrôles documentaires), qui évaluent les systèmes de contrôle des États membres de l'UE et des pays tiers.

La sélection des contrôles planifiés résulte d'un processus complet de priorisation. Ceci est basé sur les obligations légales, les risques posés dans les secteurs concernés et les priorités politiques de la Commission, en particulier la stratégie de la ferme à la table.

Les résultats des audits et des contrôles similaires sont mis à la disposition du public sur le site Internet de la Commission européenne.

En outre, les experts de la Commission effectueront d'autres contrôles axés sur la demande, tels que ceux qui vérifient la conformité avec la législation de l'UE des postes de contrôle frontaliers, des dispositifs médicaux, des organismes notifiés, des laboratoires et des installations d'essai impliqués dans les études pour la soumission de produits réglementés et les listes de pays tiers pour les exportations vers l'UE.

Ces contrôles sont conçus pour protéger les consommateurs de l'UE. Le programme de travail présente également d'autres activités prévues pour 2023. Il s'agit notamment de la gestion du programme Une meilleure formation pour des aliments plus sûrs (Better Training for Safer Food programme), de l'élaboration d'une politique sur l'utilisation durable des pesticides, de la contribution à la réduction de l'empreinte environnementale du système alimentaire de l'UE, et la gestion de deux réseaux d'autorités des États membres sur leurs plans de contrôle nationaux pluriannuels et leurs systèmes d'audit nationaux.

Pour en savoir plus sur les détails du programme d'audits et d'analyses sanitaires et alimentaires pour 2023, veuillez cliquer ici.

mardi 22 novembre 2022

Une enquête européenne montre le besoin de plus de connaissances sur les antibiotiques

«Une enquête européenne montre le besoin de plus de connaissances sur les antibiotiques», source CIDRAP News.

Une enquête publiée la semaine dernière par la Commission européenne montre que moins d'Européens ont déclaré avoir pris des antibiotiques au cours de l'année écoulée que les années précédentes, mais beaucoup les prennent pour de mauvaises raisons, et le manque de connaissances sur les antibiotiques reste un problème.

Les résultats de l'enquête Eurobaromètre, menée du 21 février au 21 mars 2022, révèlent que 23% des Européens déclarent avoir pris des antibiotiques oraux au cours des 9 à 12 mois précédents, contre 32% dans une enquête de 2018 et le niveau le plus bas enregistré depuis la première enquête menée en 2009. Mais la proportion de personnes interrogées déclarant prendre des antibiotiques variait considérablement, allant de 15% en Suède à 42% à Malte. Environ 8% des répondants ont déclaré avoir pris des antibiotiques sans ordonnance.

De plus, plus de 30% des répondants ont déclaré prendre des antibiotiques pour des maladies qui n'en avaient pas besoin, comme le rhume (11%), la grippe (12%) et le COVID-19 (9%), tandis que d'autres en prenaient pour des maladies. qui nécessitent des analyses supplémentaires, comme la bronchite (12%). Plus de la moitié des répondants (53%) ont déclaré qu'ils n'avaient pas passé de test pour déterminer la cause de leur maladie avant de commencer à prendre des antibiotiques.

Interrogés sur leurs connaissances sur les antibiotiques, seuls 50% savaient que les antibiotiques sont inefficaces contre les virus, tandis que 62% savaient que les antibiotiques sont inefficaces contre le rhume. Seuls 28% ont répondu correctement aux quatre questions sur les connaissances en matière d'antibiotiques. Plus de 8 sur 10 (82%) savaient que l'utilisation inutile d'antibiotiques les rend moins efficaces, et 67% savaient que la prise d'antibiotiques peut entraîner des effets secondaires comme la diarrhée.

La commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides, a déclaré que les résultats de l'enquête mettent en évidence l'une des raisons pour lesquelles la résistance aux antimicrobiens est devenue une crise de santé publique majeure.

«Les antibiotiques tuent les bactéries, pas les virus. L'utilisation excessive d'antibiotiques alimente la résistance des bactéries à nos médicaments», a déclaré Kyriakides dans un communiqué de presse. «L'enquête que nous présentons aujourd'hui montre pourquoi ce risque existe.»

Les auteurs du rapport affirment que l'amélioration de la sensibilisation du public aux antibiotiques et à la résistance aux antimicrobiens sera cruciale dans les efforts visant à réduire la surutilisation et l'abus d'antibiotiques, et que les campagnes d'éducation doivent cibler les personnes qui ont des connaissances incomplètes.

vendredi 8 juillet 2022

Inspections inopinées dans le secteur de la livraison de produits alimentaires en ligne

«Ententes et abus de position dominante: la Commission confirme des inspections inopinées dans le secteur de la livraison de produits alimentaires en ligne», source Commission européenne du 6 juillet 2022.

La Commission européenne a procédé à des inspections inopinées dans les locaux d'entreprises exerçant des activités dans le secteur de la commande et de la livraison en ligne de produits alimentaires, de produits d'épicerie et d'autres biens de consommation dans deux États membres. 

La transparence a des limites, pas d’information sur ces deux pays ...

La Commission craint que les entreprises concernées aient enfreint l'article 101 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, qui interdit les ententes et les pratiques commerciales restrictives. Les agents de la Commission étaient accompagnés par leurs homologues des autorités nationales de concurrence compétentes.

L'enquête porte sur une présomption d'accord ou de pratique concertée visant au partage de marchés nationaux de la commande et de la livraison en ligne de produits alimentaires, de produits d'épicerie et d'autres biens de consommation dans l'Union européenne.

Les inspections inopinées constituent une étape préliminaire des enquêtes sur des suspicions de pratiques anticoncurrentielles. Le fait que la Commission procède à de telles inspections ne signifie pas que les entreprises concernées sont coupables d'un comportement anticoncurrentiel et ne préjuge pas de l'issue de l'enquête elle-même.

Les inspections ont été menées dans le respect de tous les protocoles sanitaires et protocoles de sécurité liés au coronavirus afin de garantir la sécurité des personnes concernées.

Les procédures relatives à des comportements anticoncurrentiels ne sont soumises à aucun délai légal. Leur durée est fonction d'un certain nombre d'éléments, dont la complexité de l'affaire, le degré de coopération des entreprises concernées avec la Commission et l'exercice des droits de la défense.

Dans le cadre du programme de clémence de la Commission, les entreprises qui ont participé à une entente secrète peuvent bénéficier d'une immunité d'amendes ou de réductions importantes d'amendes en contrepartie de la notification de leur comportement et de leur coopération avec la Commission tout au long de son enquête.

Merci à Joe Whitworth qui m’a signalé l’information.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 6 juillet 2022

Les Etats membres de l'UE votent pour interdire certains antibiotiques à usage vétérinaire

«Les Etats membres de l'UE votent pour interdire certains antibiotiques à usage vétérinaire», source CIDRAP News.

Les États membres de l'Union européenne (UE) ont officiellement apporté leur soutien à une liste d'antibiotiques dont la vente à des fins vétérinaires sera interdite.

La liste des classes, sous-classes et substances d'antibiotiques à réserver uniquement à l'homme est basée sur les recommandations faites à la Commission européenne en mai par l'Agence européenne des médicaments, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies et l'Autorité européenne de sécurité des aliments.

Les classes d'antibiotiques de la liste comprennent les carbapénèmes (p. ex. méropénème), les combinaisons céphalosporine/inhibiteur de bêta-lactamase (ceftolozane-tazobactam), les céphalosporines sidérophores (céfidérocol), les monobactames (aztréonam), les carboxypénicillines (pipéracilline), les glycopeptides (vancomycine), les lipopeptides (daptomycine), les oxazolidinones (linézolide) et les glycylcyclines (tigécycline).

Les États membres de l'UE ont voté sur la liste le 4 juillet.
«La liste votée aujourd'hui, la première du genre dans l'UE et une référence dans le monde entier, est une avancée majeure dans notre approche Une seule santé pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens», a dit Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé et à la sécurité alimentaire. dans un communiqué de presse de la Commission européenne. «C'est un excellent exemple de la façon dont nous abordons ensemble la santé humaine, animale et végétale tout en tenant compte de l'importance de l'environnement.»

La Commission européenne déclare qu'elle adoptera et publiera officiellement la liste dans les semaines à venir, et que l'interdiction entrera en vigueur 6 mois après la publication.

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