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jeudi 26 mai 2022

Sujet de réflexion aux Etats-Unis, vos courses sont-elles sûres ?

Dans ce qui est rapporté dans cet article, toute situation décrite, toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite ...

«Nouveau rapport. Matière à réflexion, vos courses sont-elles sûres ?», source U.S. PIRG.
128 000 Américains hospitalisés par an pour des maladies infectieuses d'origine alimentaire, distributeurs, gouvernement doivent mieux avertir les consommateurs des rappels.

Lorsque la Food and Drug Administration (FDA) a rappelé 225 variétés de laitue, d'épinards et de salades en sachet en décembre 2021 en raison d'une contamination potentiellement mortelle, il a fallu une semaine à la FDA pour publier un avis public sur son site Internet. Bien que de nombreux magasins informent rapidement les clients des rappels d'une manière ou d'une autre, ils ne sont pas tenus de le faire et leurs pratiques ne sont ni uniformes, ni toujours opportunes. Pendant ce temps, les Centers for Disease Control and Prevention estiment qu'un Américain sur six tombe malade chaque année à cause de maladies d'origine alimentaire. Parmi ceux-ci, 128 000 se retrouvent à l'hôpital et 3 000 décèdent.

«Nous devons faire un meilleur travail sur la partie facile, avertir les consommateurs de ce qui pourrait les rendre malades», a dit Teresa Murray, de l’association de consommateurs US PIRG Education Fund. «Il est horrifiant que manger du chocolat, des fruits ou de la salade contaminés puisse vous rendre mortellement malade, mais c'est encore pire quand vous réalisez que certaines intoxications alimentaires pourraient facilement être évitées grâce à une meilleure sensibilisation du public.»

Dans un nouveau rapport, Food for thought: Are your groceries safe? (Sujet de réflexion: Vos courses sont-elles sûres ?), L’US PIRG Education Fund a interrogé 50 des plus grandes chaînes de magasins et les petites superettes du pays sur leurs pratiques de notification et a discuté avec des experts de ce qui doit changer pour améliorer à la fois la communication et la sécurité sanitaire publique.

Parmi nos découvertes :
- Seulement la moitié des distributeurs nous ont dit qu'ils informaient les clients par téléphone, SMS ou e-mail dans un délai d'un jour ouvrable.
- Un tiers des distributeurs obligent les clients à consulter le site Internet du magasin ou les comptes sur les réseaux sociaux pour les avis de rappel.
- La loi fédérale exige des notifications plus robustes, dont des affichettes en magasin, en vertu d'une loi vieille de 11 ans, mais dont les directives ne sont ni finalisées, ni appliquées.

Une meilleure utilisation de la technologie, une tactique soutenue par l'association de l'industrie alimentaire, pourrait aider de manière significative.

«Nous avons en moyenne une demi-douzaine de rappels d'aliments par semaine au cours des cinq dernières années (C’est presque le triple en France -aa). C'est évidemment beaucoup trop», a dit Murray. «Ce pays doit améliorer son processus de production alimentaire pour réduire le besoin de rappels en premier lieu. Mais c'est la partie difficile. Donc, pour l'instant, nous devrions au moins nous assurer que les acheteurs en magasin obtiennent les informations opportunes dont ils ont besoin pour rester en bonne santé. 

Notre rapport comprend également des conseils aux consommateurs sur les mesures qu'ils peuvent prendre pour faire face aux rappels d'aliments.

Commentaire
Les rappels ont essentiellement pour but de faire cesser un problème de sécurité des aliments. Ils sont malheureusement rarement préventifs.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

mardi 24 mai 2022

Nouvelles lignes directrices pour réduire la croissance des agents pathogènes dans les graines germées, selon la FDA

Au moment où en France, il y a eu 10 rappels de produits de graines germées bio crues pour cause de présence de Salmonella depuis le début du mois de mai 2022 (un rappel a aussi eu lieu au Luxembourg), voici une information susceptible d’intéresser le fabricant français de ces graines germées crues. 

«La FDA a publié de nouvelles lignes directrices pour réduire la croissance des agents pathogènes dans les graines germées», source article de Coral Beach paru le 24 mai 2022 dans Food Safety News.

La FDA a publié des lignes directrices finales pour ceux qui produisent et utilisent des graines pour la germination, en partie à cause d'une série d'épidémies de maladies d'origine alimentaire remontant à plus de deux décennies.

«La contamination peut se produire à n'importe quel point de la chaîne d'approvisionnement, mais les graines elles-mêmes sont la source la plus probable de contamination dans bon nombre de ces épidémies», selon la Food and Drug Administration.

Le guide donne aux entreprises les étapes recommandées pour prévenir la contamination tout au long de la chaîne de production. Les graines contaminées signifient des germes contaminés, qui peuvent causer des maladies graves.

Il y a eu au moins 52 épidémies associées à des germes contaminés entre 1996 et 2020. Au moins 2 700 personnes ont été malades, et probablement des milliers d'autres sur la base de l'équation multiplicatrice développée par les Centers for Disease Control and Prevention.

Les germes crus et légèrement cuits sont considérés comme un aliment dangereux, les responsables de la santé publique déconseillant de les manger. Les personnes particulièrement à risque comprennent les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants et toute personne dont le système immunitaire est affaibli.

Une liste abrégée des épidémies attribuées aux germes au cours des dernières années comprend:
- 2019 et 2020. Une épidémie à E. coli O103 liée à des germes crus dans des restaurants Jimmy John's a rendu malade au moins 22 personnes dans l'Iowa.
- 2018. Une autre épidémie chez Jimmy John, cette fois causée par Salmonella Montevideo, a rendu malade au moins 10 personnes dans trois États.
- 2016, Une épidémie à Salmonella Muenchen et à Salmonella Kentucky liée à des germes de luzerne crus a rendu malade au moins 26 personnes dans 12 États.

Entre novembre 2015 et mai 2016, des graines contaminées ont été associées à une épidémie dans plusieurs Etats des Etats-Unis à Salmonella. L'investigation sur l'épidémie a retracé la cause sous-jacente à un seul lot de graines contaminées, qui avait été germé par plusieurs opérations de germination différentes à travers les États-Unis. Après l'obtention de résultats d’analyses positives pour plusieurs sérotypes de Salmonella à partir de ce lot de graines et de germes issus de ce lot de graines, le lot de graines entier a été rappelé.

En outre, sur la base des informations épidémiologiques et des données de traçabilité de l'analyse par la FDA de 14 épidémies de germes survenues aux États-Unis entre 2012 et 2020, la FDA a constaté que les graines contaminées étaient la cause probable de la plupart des épidémies liées aux germes au cours de cette période», selon les lignes directrices.

«… Le problème est que l'environnement de germination, qui est humide et chaud, est l'environnement idéal pour la croissance bactérienne. Ensuite, les graines peuvent avoir des bactéries à l'intérieur du tégument, ce qui signifie que les méthodes de nettoyage sont inefficaces», selon la FDA.

«Alors que la Produce Safety Rule (PSR pour règle de sécurité sanitaire des produits) comprend des exigences spécifiques aux germes, la FDA ne considère pas que les graines pour germination doivent être couvertes par cette règle. Ainsi, la culture, le conditionnement et la distribution de graines destinées à la germination ne sont pas couverts par le PSR.

Les lignes directrices finales recommandent que tous les acteurs du secteur des germes soient aussi informés autant que possible des pratiques, processus et procédures de sécurité des aliments suivis par les entreprises qui vendent des graines. Les pratiques et les conditions appropriées pour produire des graines à germer auront un niveau de précautions de sécurité des aliments plus élevé que celles pour la production de graines utilisées à d'autres fins.

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jeudi 19 mai 2022

Des bactéries à la manœuvre et une entreprise défaillante = pénurie de poudre infantile aux Etats-Unis

Les lecteurs du blog ont été tenus informés avec deux articles, l’un de Phyllis Entis, «Abbott Nutrition: la tempête qui se prépare» et l’autre de Bill Marler, «M. Abbott, vous allez aller en prison pour avoir fabriqué des préparations pour nourrissons contaminées».

Un article récent de L’Express explique bien «Pourquoi les Etats-Unis font face à une pénurie de lait en poudre».

Depuis plusieurs semaines, les parents américains peinent à trouver du lait en poudre pour leurs bébés. Une pénurie dans tout le pays due à une combinaison de facteurs économiques et sanitaires.

 Et de pointer la responsabilité du groupe pharmaceutique Abott Nutrition ?

Il est plus pertinent d'analyser les conséquences d'un scandale sanitaire dont est responsable l'entreprise pharmaceutique Abbott Nitrition, qui commercialise plusieurs marques de lait en poudre, dont Similac, consommée par des millions d'Américains. En février dernier, sur demande des autorités sanitaires, elle a dû rappeler ses produits après que des cas graves d'intoxications alimentaires ont été recensés chez des nourrissons. Quatre enfants avaient, en effet, été infectés par la bactérie Cronobacter, qui peut causer de graves infections chez les plus jeunes. Et alors que deux d'entre-eux ont perdu la vie, des traces de cette bactérie ont été retrouvées dans une usine d'Abott Nutrition du Michigan. Après enquête, l'agence américaine du médicament a conclu à un manque d'hygiène coupable de la part du groupe, qui, à ce jour, n'a pas repris la production.

Ce mercredi 11 mai, le groupe a dit s'efforcer «d'augmenter l'approvisionnement en faisant venir du Similac depuis le site de Cootehill en Irlande par avion et en produisant plus de Similac liquide et d'Alimentum». Sous réserve de l'autorisation de l'agence américaine du médicament, la production de lait en poudre pourrait reprendre d'ici deux semaines. 

Pendant ce temps, Bill Marler poursuit sa charge avec cet article du 19 mai 2022, «M. Abbott, vous allez faire face à des sanctions pénales».

Selon le CDC et la FDA, au moins 4 enfants ont été malades et deux d’entre eux sont décédés, après avoir bu du lait maternisé Abbott. Abbott nie la relation. Cependant, l'enquête et l'inspection qui en ont résulté (et les documents d’un lancuer d’alerte) ont révélé suffisamment de problèmes dans l'installation d'Abbott pour la fermer, causant des ravages dans l'approvisionnement en préparations pour nourrissons.

L'établissement est maintenant sur le point de rouvrir, mais pas avant que le procureur américain n'ait poursuivi Abbott et plusieurs employés. Dans la plainte, déposée par le ministère américain de la Justice au nom de la FDA, le gouvernement allègue que les préparations en poudre pour nourrissons fabriquées dans les installations d'Abbott Nutrition de Sturgis ont été contaminées parce qu'elles ont été fabriquées dans des conditions insalubres et en violation des exigences actuelles en matière de bonnes pratiques de fabrication.

Abbott avoue essentiellement des violations dans le décret de consentement ci-dessous. En vertu du décret de consentement proposé, Abbott Nutrition sera tenu de retenir les services d'un expert indépendant pour examiner les opérations de l'installation de Sturgis afin de garantir le respect de la loi. Cela comprend également des exigences pour analyser les produits, ainsi que pour cesser la production et informer rapidement la FDA en cas de détection de contamination. Le projet de décret d'agrément prévoit également la mise en place d'un plan de nettoyage-désinfection, d'un plan de surveillance environnementale et de programmes de formation des employés.

Voici des documents clés :

Veuillez lire ce qui précède et vous posez la question, est-ce ainsi que les préparations pour nourrissons auraient dû être fabriquées ?

Alors, qu'est-ce qui donne au gouvernement le droit d'accuser une entreprise et certains employés d'un crime ou d'un délit ?

Le Congrès a adopté le Federal Food, Drug, and Cosmetic Act (FDCA) en 1938 en réaction aux exigences croissantes de sécurité publique. L'objectif principal de la Loi était de protéger la santé et la sécurité sanitaire du public en empêchant les articles délétères, contaminés ou mal étiquetés d'entrer dans le commerce entre les Etats. En vertu de l'article 402(a)(4) de la Loi, un produit alimentaire est réputé «contaminé» si l'aliment a été «préparé, emballé ou conservé dans des conditions insalubres dans lesquelles il peut avoir été contaminé par des salissues ou dans lequel il peut avoir été rendu nuisible à la santé».

Un produit alimentaire est également considéré comme «contaminé» s'il contient ou contient une substance toxique ou délétère susceptible de le rendre nocif pour la santé. La Loi de 1938 et la Loi sur la modernisation de la sécurité des aliments récemment signée constituent aujourd'hui le principal moyen par lequel le gouvernement fédéral applique les normes de sécurité des aliments.

Le chapitre III de La loi traite des actes interdits, soumettant les contrevenants à la fois à la responsabilité civile et pénale. Les dispositions relatives aux sanctions pénales sont claires:

Les infractions criminelles comprennent la falsification ou le mauvais étiquetage d'un aliment, d'un médicament ou d'un appareil, et la mise dans le commerce entre les Etats d'un aliment, d'une médicament ou d'un appareil contaminé ou mal étiqueté. Toute personne qui commet un acte interdit enfreint le FDCA. Une personne qui commet un acte interdit «avec l'intention de frauder ou d'induire en erreur» est coupable d'un crime passible d'années de prison et de millions en amendes ou les deux.

Une condamnation pour délit en vertu du FDCA, contrairement à une condamnation pour crime, ne nécessite pas de preuve d'intention frauduleuse, ni même de conduite consciente ou délibérée. Au contraire, une personne peut être condamnée si elle occupait un poste de responsabilité ou d'autorité dans une entreprise tel qu'elle aurait pu empêcher la non-conformité. Les condamnations en vertu des dispositions sur les délits sont passibles d'une peine maximale d'un an ou d'une amende maximale de 250 000 dollars, ou les deux.

Le jargon juridique mis à part, si vous êtes un producteur d’aliments et que vous fabriquez et vendez sciemment ou non des aliments contaminés, vous pouvez (et devriez) faire face à des amendes et à des peines de prison.

Last but not the least, on apprend, «Pénurie de lait pour bébé aux États-Unis: Joe Biden instaure un pont aérien pour résoudre la crise». Bien entendu, la crise économique liée à l'Ukraine a bon dos, ici c'est surtout une entreprise qui n'a pas bien fait son job et cela a permis aux bactéries de le faire à sa place ...

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mardi 10 mai 2022

Lune de miel entre la FDA et le BfR

Loin du fameux couple Franco-Allemand, dont on nous rabache les oreilles, voici que l’on apprend que «L'agence sœur américaine, la Food and Drug Administration, visite l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques», source communiqué du BfR du 17/2022 du 9 mai 2022.

Les institutions fédérales américaines et allemandes travaillent ensemble sur des questions importantes de protection de la santé des consommateurs.

Intoxication alimentaire, déchiffrement du matériel génétique, encre de tatouage et nouvelles méthodes d'expérimentation non animales dans l'évaluation des risques: ce sont quatre des sujets scientifiques actuels qui seront abordés lors d'une visite d'une délégation de la Food and Drug Administration (FDA) américaine le 9 mai 2022 à l'Institut fédéral allemand d'évaluation des risques (BfR) à Berlin. Un accord de coopération existe entre les deux institutions depuis août 2021. En plus de discuter de sujets actuellement importants, la réunion de lancement porte sur la définition de domaines de travail communs prioritaires et la planification d'une coopération future. «Les risques pour la santé liés aux aliments ne connaissent pas les frontières nationales», déclare le président du BfR, le professeur Andreas Hensel. «Pour cette raison, nous sommes particulièrement heureux d'avoir avec la FDA, un important pionnier de la protection internationale des consommateurs, comme partenaire.»

Des échanges réguliers entre les deux institutions, des rapports conjoints et la création de réseaux sont prévus. La coopération a été envisagée sur le long terme. Une première visite de délégation a eu lieu en septembre 2021, et nous avons déjà organisé des visioconférences et des échanges sur plusieurs sujets scientifiques dans le domaine de la protection de la santé des consommateurs.

Commentaire
Je pensais naîvement que les frontères nationales servaient protéger les consommateurs ...

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jeudi 5 mai 2022

Des nouvelles des éclosions de cas d'infection d'origine alimentaire aux Etat-Unis

«Des problèmes rapportés avec des céréales continuent d'augmenter, autres investigations sur des éclosions sont en cours aux Etats-Unis», source Food Safety News.

La FDA a enregistré plus de 500 plaintes d'«événements indésirables» liés à une «céréale sèche» dans le cadre d'une investigation sur une épidémie en cours.

Bien que l'agence ne cite pas la céréale dans son tableau des épidémies, elle a précédemment confirmé à Food Safety News qu'elle enquêtait sur des plaintes concernant les céréales pour petit-déjeuner Lucky Charms. La FDA n'a pas indiqué où vivent les personnes malades, quel est leur âge ou quels «événements indésirables» ont été signalés.

Au 4 mai, la FDA avait reçu 529 rapports de ce qu'elle décrit comme des événements indésirables. C'est en hausse par rapport aux 446 il y a une semaine et 231 la semaine précédente.

Depuis fin 2021, le site Internet de crowdsourcing (production participative) iwaspoisoned.com a reçu 6 400 signalements de personnes se plaignant de symptômes classiques d'intoxication alimentaire tels que nausées, vomissements et diarrhée après avoir mangé des céréales Lucky Charms. General Mills, le fabricant de la céréale, a déclaré qu'il avait enquêté sur la situation et qu'il n'y avait aucun lien apparent entre les maladies signalées et Lucky Charms.

La FDA a commencé des inspections sur place ainsi que la collecte et des analyses d'échantillons, mais elle n'a pas indiqué quel emplacement est impliqué.

Bill Marler, avocat en sécurité des aliments de Seattle, a déclaré au Guardian que les céréales n'étaient peut-être pas le coupable.

«La corrélation n'est pas nécessairement la causalité», a-t-il dit au Guardian. «Les gens essaient de faire le lien entre quelque chose qui se passe et quelque chose qui est connu, mais la connexion n'est pas nécessairement exacte.»

«Il y a des centaines de milliers de personnes aujourd'hui aux États-Unis qui ont des vomissements et de la diarrhée, pour un tas de causes différentes. Et il se peut aussi que certaines de ces milliers de personnes mangent également des Lucky Charms. Et maintenant, ils voient dans les nouvelles et ils se disent : 'Hé, attends une seconde. J'ai eu la diarrhée il y a une semaine et j'ai mangé des Lucky Charms. Par conséquent, il fallait que ce soit les Lucky Charms.'»

Marler a dit que dans certaines épidémies, de nombreuses personnes peuvent avoir raison sur le lien entre leurs symptômes et un produit alimentaire particulier, tandis que beaucoup d'autres se trompent sur la même chose. Il a décrit une épidémie en 2007 au cours de laquelle plusieurs centaines de personnes sont tombées malades à cause de Salmonella détecté dans du beurre d’arachide Peter Pan.

«Mais nous avons reçu 5 000 appels téléphoniques. Et la grande majorité d'entre eux étaient des gens qui disaient: «Eh bien, non, je n'ai pas eu de traitement médical», a dit Marler.

«Vous saviez qu'il y avait un lien clair entre l'épidémie et un produit. Mais il y avait encore des milliers de personnes qui présumaient qu'elles étaient tombées malades en mangeant le produit. Et elles ne l'ont probablement pas été.»

Marler a également dit que certaines personnes postant en ligne sur un lien entre leurs symptômes et une source ont tout à fait raison, et les réseaux sociaux tels que iwaspoisoned.com peuvent être un outil utile pour aller à la racine d'un problème.

Autres nouvelles sur les éclosions
Deux autres éclosions, toutes deux impliquant des infections à Listeria monocytogenes, font toujours l'objet d'une investigation. la FDA a signalé la première le 9 février et la seconde le 13 avril. Le nombre de patients est actuellement respectivement de 18 et 19.

Pour l'éclosion à Listeria publiée pour la première fois le 9 février, la FDA a lancé une enquête de traçabilité, des inspections sur place et la collecte et das analyses d'échantillons. Cependant, l'agence continue de répertorier la cause de l'épidémie comme indéterminée et n'a publié aucun détail sur les produits suivis ou sur l'endroit où les inspections sur place sont menées.

Pour l'éclosion à Listeria initialement signalée le 13 avril, la FDA a commencé des efforts de traçabilité mais aucun autre détail d'investigation n'a été publié. La cause reste indéterminée.

Autres investigations en cours
La FDA continue son investigationr sur une éclosion à norovirus associée aux huîtres du Canada. Les Centers of Disease Control and Prevention participent à l'investigation et ont récemment signalé 103 patients répartis dans 13 États. Des rappels ont été lancés et des efforts de traçabilité sont en cours.

Lors d'une éclosion d'«événements indésirables» liés à une boisson comme substitut de repas, la FDA a signalé que six personnes ont été touchées. L'agence a signalé l'éclosion pour la première fois le 30 mars. Elle a commencé des efforts de traçabilité et d’analyses d'échantillons, mais n'a pas nommé de produit spécifique.

Dans une éclosion de cas d'infection à Cronobacter, la FDA continue d'investiguer sur des préparations pour nourrissons produites par Abbott Nutrition dans son usine de Sturgis, Missouri. Au moins quatre bébés ont été infectés et deux sont décédés. Des rappels de certains produits Similac et d'autres formules ont été lancés et la production à l'usine a été arrêtée.

Le tableau ci-dessous présente des informations sur les investigations gérées par les équipes d'intervention CORE de la FDA. Les investigations en sont à différentes étapes. Certaines éclosions ont des informations limitées avec des investigations actives en cours, d'autres peuvent être presque terminées. Le tableau ci-dessous a été abrégé pour ne montrer que les investigations actives.

Un avis de santé publique sera émis pour les investigations qui ont donné lieu à des mesures spécifiques et réalisables pour les consommateurs à prendre pour se protéger, selon la FDA. Veuillez porter votre attention vers ces pages pour obtenir des informations les plus récentes sur les investigations et pour obtenir des informations sur la protection des consommateurs.

Les investigations sur les éclosions et les événements indésirables qui n'aboutissent pas à des mesures spécifiques et exploitables pour les consommateurs peuvent ou non identifier de manière concluante une source ou révéler des facteurs contributifs. Les investigations sur les événements indésirables reposent sur des données autodéclarées. Bien que ces rapports puissent nommer un produit particulier, la FDA n'indiquera qu'une catégorie de produits dans le tableau et ne nommera pas publiquement un produit spécifique jusqu'à ce qu'il y ait suffisamment de preuves pour impliquer ce produit comme cause de maladies ou d'événements indésirables. Si une cause et/ou des facteurs contributifs sont identifiés qui pourraient éclairer la prévention future, la FDA s'engage à fournir un résumé de ces résultats.

Pour afficher la page de la FDA avec des liens vers des informations spécifiques sur des épidémies individuelles, veuillez cliquer ici.
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lundi 2 mai 2022

M. Abbott, vous allez aller en prison pour avoir fabriqué des préparations pour nourrissons contaminées

Le 16 avril 2022, je vous avais proposé un article de Phyllis Entis paru sur son blog, eFoodAlert, «Abbott Nutrition: la tempête qui se prépare».

Voici un nouvel article sur Abbott, «M. Abbott, vous allez aller en prison pour avoir fabriqué des préparations pour nourrissons contaminées», source article de Bill Marler paru le 28 avril 2022 dans le Marler Blog.

Le Congrès a adopté la Federal Food, Drug, and Cosmetic Act (Loi fédérale sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques) en 1938 en réaction aux exigences croissantes de sécurité sanitaire publique. L'objectif principal de la loi était de protéger la santé et la sécurité sanitaire du public en prévenant les articles délétères, frelatés ou mal étiquetés d'entrer dans le commerce entre les Etats des Etats-Unis. En vertu de l'article 402(a)(4) de la loi, un produit alimentaire est réputé «contaminé» si l'aliment a été «préparé, conditionné ou conservé dans des conditions insalubres dans lesquelles il peut avoir été contaminé par des salissures ou dans lequel il peut avoir été rendu nuisible à la santé». Un produit alimentaire est également considéré comme «contaminé» s'il a ou contient une substance toxique ou délétère susceptible de le rendre dangereux pour la santé. La Loi de 1938 et la Loi sur la modernisation de la sécurité des aliments (Food Safety Modernization Act) récemment signée constituent aujourd'hui le principal moyen par lequel le gouvernement fédéral applique les normes de sécurité des aliments.

Le chapitre III de la loi traite des actes interdits, soumettant les contrevenants à la fois à la responsabilité civile et pénale. Les dispositions relatives aux sanctions pénales sont claires :

Les infractions criminelles comprennent la falsification ou le mauvais étiquetage d'un aliment, d'un médicament ou d'un dispositif, et la mise sur le marché entre les Etats d'un aliment, d'un médicament ou d'un dispositif falsifié ou mal étiqueté. Toute personne qui commet un acte interdit enfreint le Food, Drug, and Cosmetic Act. Une personne qui commet un acte interdit «avec l'intention de frauder ou d'induire en erreur» est coupable d'un crime passible d'années de prison et de millions de dollars d'amendes ou les deux.

Une condamnation pour délit en vertu du Food, Drug, and Cosmetic Act, contrairement à une condamnation pour crime, ne nécessite pas de preuve d'intention frauduleuse, ni même de conduite consciente ou délibérée. Au contraire, une personne peut être condamnée si elle occupait un poste de responsabilité ou d'autorité dans une entreprise tel qu'elle aurait pu prévenir la violation. Les condamnations en vertu des dispositions sur les délits sont passibles d'une peine maximale d'un an ou d'une amende maximale de 250 000 dollars, ou les deux.

Le jargon juridique mis à part, si vous êtes un producteur d’aliments et que vous fabriquez et vendez sciemment ou non des aliments contaminés, vous pouvez (et devriez) faire face à des amendes et à des peines de prison.

Pour Abbott, au moins 4 enfants sont tombés malades et parmi eux deux sont décédés, après avoir bu une préparation pour nourrissons.

Voici le rapport d'inspection le plus récent de l'usine - APPLIED - FOI II - BR Abbott Nutritions - FEI # 1815692 9-2021 EIR.

Voici les documents du lanceur d’alerte - Divulgation confidentielle expurgée concernant les laboratoires Abbott - 10-19-2021_Expurgé (1)

Veuillez lire ce qui précède et vous posez la question: est-ce ainsi que les préparations pour nourrissons doivent être fabriquées ?

Les informations contenues dans le document confidentiel du lanceur d’alerte ont été fournies par un ancien employé qui travaillait dans l'usine de production de Quality Systems, une sous-unité de l'organisation d'assurance qualité à Sturgis, Missouri, dans le cadre de la division nutritionnelle d'Abbott.

Le document du lanceur d’alerte décrit de nombreux problèmes à l'usine de production d'Abbott à Sturgis, Missouri, notamment les suivants:

1. La falsification des enregistrements
À plusieurs reprises et de diverses manières, des enreristrements ont été sciemment falsifiés. Dans la plupart des cas, mais pas dans tous, les renseignements de nature importante n'ont pas été divulgués. Cela comprenait le test des joints sur les canettes vides, signer des vérifications sans connaissances suffisantes, sous-estimer ou décrire de manière inexacte des événements afin de limiter ou d'éviter tout oubli, délivrer des attestations de pages de projection dépourvues de données pertinentes, expédier des colis dont le poids de remplissage est inférieur à celui indiqué sur l’étiquetage, ne pas tenir de registres d'entretien précis et la suppression prématurée des produits en attente en l'absence de toutes les approbations requises.

2. Libération de préparations pour nourrissons non testées
Le site de Sturgis a effectué une suppression du code temporel après la découverte de micro-organismes («micros») dans un lot de préparations pour nourrissons. La partie restante du lot en dehors de la suppression du code temporel a été publiée sans test supplémentaire. À une autre occasion, le produit n'a pas été rappelé du marché même après que la direction eut pris connaissance d'une non-conformité («NC»).

3. Audit de la FDA en 2019
Des efforts actifs ont été entrepris et même célébrés pendant et après l'audit FDA de 2019 pour empêcher les auditeurs d'apprendre certains événements soupçonnés d'être associés à la découverte de micros dans les préparations pour nourrissons sur le site de Sturgis.

4. Nettoyage en place, personnel et pratiques
Le site de Sturgis a continué d'autoriser des pratiques laxistes associées aux procédures de nettoyage en place («NEP»). Le site de Sturgis n'a pas réussi et continue de ne pas avoir de personnel en place avec une formation et une expérience suffisantes pour examiner les graphes du NEP. Les graphes du NEP ne sont pas non plus régulièrement examinées avant la libération d'un lot. Les listes de contrôle du NEP n'exigent pas la signature de ceux qui effectuent les tâches et ne sont pas soumises à une vérification par le personnel de la qualité.

5. Pas de mesures correctives prises
Le site de Sturgis a omis à plusieurs reprises de prendre des mesures raisonnables pour réduire les défauts naturels ou inévitables au niveau réalisable, comme l'exigent les bonnes pratiques de fabrication actuelles («cGMP»). Les procédures d’essais déficientes connues pour être susceptibles de provoquer des erreurs n'ont pas été corrigées. Le site de Sturgis continue de s'appuyer sur un personnel insuffisamment formé et expérimenté pour interagir avec des laboratoires tierce partie («LTP»).

6. Absence de traçabilité
Le site de Sturgis rencontre des problèmes récurrents liés à la traçabilité de ses produits. L'étiqueteuse automatique ne fonctionnait souvent pas correctement et entraînait d'importantes difficultés à retracer le produit. Le personnel de la qualité n'a jamais su avec certitude si une palette affectée avait été récupérée.

Le document de divulgation a été envoyé aux hauts responsables de la sécurité des aliments et à d'autres dirigeants de la FDA en octobre 2021. Ils comprenaient un haut responsable de la FDA, alors commissaire par intérim, Janet Woodcock, Susan Mayne, directrice du Center for Food Safety and Applied Nutrition, Judy McMeekin, commissaire associée aux affaires réglementaires, et Catherine Hermsen, commissaire adjointe du Bureau des enquêtes criminelles de l'agence. Le document n'a apparemment pas été envoyé au directeur adjoint de la FDA pour les problèmes de sécurité des aliments, Frank Yiannas.

Les choses doivent changer. Les personnes doivent être tenus responsables.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

mardi 19 avril 2022

Etats-Unis: Le sésame devient le neuvième allergène alimentaire majeur, à compter du 1er janvier 2023, selon la FDA

Voici qu’on apprend le 18 avril 2022, selon un communiqué de la FDA, «La FDA prend de nouvelles mesures concernant l'évaluation de l'importance pour la santé publique d'allergènes alimentaires supplémentaires».

Aujourd'hui, la Food and Drug Administration des États-Unis a publié un projet de lignes directrices qui, une fois finalisé, décrira l'approche de l'agence pour évaluer l'importance pour la santé publique des allergènes alimentaires qui ne font pas partie des neuf principaux allergènes alimentaires identifiés par la loi aux États-Unis (non-allergènes alimentaires répertoriés).

Actuellement, les principaux allergènes alimentaires sont le lait, les œufs, le poisson, les crustacés, les noix, les arachides, le blé et le soja, bien que plus de 160 aliments soient connus pour provoquer des réactions allergiques alimentaires. Le sésame devient le neuvième allergène alimentaire majeur, à compter du 1er janvier 2023.

Rappelons qu’en ce qui concerne les Allergènes alimentaires : L'Europe mène 14 à 9 face aux Etats-Unis !

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. Le départ du blog de la revue a été strictement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog, la visibilité de celui-ci devenant quasi nulle. J’accuse la direction de la revue de fuir ses responsabilités et le but de ce message est de leur dire toute ma colère. Elle ne veut pas céder, moi non plus, et je lui offre ainsi une publicité gratuite.

dimanche 20 février 2022

Etats-Unis: Quatre bébés infectés par Salmonella et Cronobacter liés à du lait maternisé

«Quatre bébés infectés par Salmonella et Cronobacter liés à du lait maternisé», source CIDRAP News.

Au moins quatre bébés ont été infectés par Salmonella Newport ou Cronobacter sakazakii et un bébé est décédé après avoir bu du lait maternisé fabriqué à partir d'une poudre produite dans les installations d'Abbott Nutrition à Sturgis, Michigan, a déclaré la Food and Drug Administration (FDA) dans un communiqué de presse du 17 février 2022 et une mise à jour de l’éclosion le 18 février 2022.

Trois bébés ont été testés positifs pour une infection à C. sakazakii et un pour Salmonella, et tous ont été hospitalisés. La FDA a dit: «Cronobacter peut avoir contribué à un décès dans un cas.»

La formule dinfantile e l'établissement Abbott à Sturgis a été achetée du 6 septembre au 18 décembre 2021, ont rapporté les familles des bébés. La FDA conseille aux personnes de ne pas utiliser les préparations en poudre pour nourrissons Similac, Alimentum ou EleCare si les deux premiers chiffres du code du produit vont de 22 à 37 et que le code sur le contenant contient K8, SH ou Z2 et que la date de péremption est le 1er avril 2022 ou ultérieur.

On lira le communiqué de rappel volontaire d’Abbot ici.

Des scientifiques de la FDA et du CDC s'associent à un responsable local pour investiguer sur l'éclosion. «Il s'agit d'une enquête en cours, et la société travaille avec la FDA pour lancer un rappel volontaire du produit potentiellement concerné», a dit la FDA. «La FDA continue d'enquêter et mettra à jour cet avis si des informations supplémentaires sur la sécurité sanitaire des consommateurs deviennent disponibles.»

Jusqu'à présent, les enquêteurs ont signalé plusieurs détections de C. sakazakii dans des échantillons environnementaux prélevés à l'usine de Sturgis. Un examen des dossiers de l'entreprise indique également une contamination de l'environnement par le pathogène et la destruction du produit par l'entreprise en raison de la contamination par Cronobacter.

«Comme il s'agit d'un produit utilisé comme seule source de nutrition pour de nombreux nouveau-nés et nourrissons de notre pays, la FDA est profondément préoccupée par ces rapports d'infections bactériennes», a déclaré Frank Yiannas, commissaire adjoint de la FDA pour la politique alimentaire et la réponse, dans un communiqué de presse.

«Nous voulons rassurer le public sur le fait que nous travaillons avec diligence avec nos partenaires pour enquêter sur les plaintes liées à ces produits.»

Avis de rappel au Canada de certaines préparations en poudre pour nourrissons de marque Abbott en raison des bactéries Cronobacter sakazakii et Salmonella.

Un article de Food Safety News du 19 février 2022 rapporte que «De nombreux pays ont reçu des préparations pour nourrissons rappelées liées à l'éclosion.»

Mise à jour du 21 février 2022
- Avis de rappel par la FSA du Royaume-Uni le 20 février 2021: Abbott recalls two infant formula powders because of the possible presence of Salmonella.
Rappel le 21 février 2022 en Irlande de lots spécifiques de EleCare, Similac et Alimentum Similac en raison de la possible présence de Salmonella et de Cronobacter sakazakii.

Mise à jour du 22 février 2022
Rappel en Australie le 19 février 2022  de EleCare, Similac et Alimentum Similac en raison d'une possible contamination microbienne..
- Réveil le 22 février 2022 de la Commission européenne avec cette notification au RASFF de l'UE qui concerne une intoxication alimentaire suspectée d'être causée par des préparations infantiles des Etats-Unis.

Aux lecteurs du blog
Comme le montre cette notice de la BNF, le blog Albert Amgar a été indexé sur le site de la revue PROCESS Alimentaire. 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue sont aujourd’hui inacessibles. Disons le franchement, la revue ne veut pas payer 500 euros pour remettre le site à flots, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles.