ALERT! We can't expect from haldiram , just encountered a shocking incident with Haldiram's Aloo Bhujia found a cockroach safety is crucial when it comes to food, so let's stay vigilant and demand better quality control. #FoodSafety
— hindusthanibhau (@saurav_1025) July 31, 2023
#HaldiramIncident @fssaiindia @MyHaldirams . pic.twitter.com/lK7HosJbW2
«L'hygiène, avant la microbiologie, n'est hygiénique que dans ses intentions. C'est la science des apparences qui repose entre des mains d'aveugles : est sain ce qui est beau, bon, et ne sent pas mauvais.» Pierre Darmon, L'homme et les microbes, Fayard, 1999.
dimanche 6 août 2023
A propos d'un incident dans paquet de pâtes en Inde
samedi 5 août 2023
Comment sont les chips de maïs en Inde ? Un témoignage ...
Tout à l'heure, j'ai ouvert un sachet de Doritos et je ne m'y attendais pas, les chips étaient détrempées comme un chiffon humide, complètement insipides et j'ai trouvé 1 nacho dur comme de la pierre.
Just now I opened a Dorito’s and I was not expecting that , the chips were soggy as wet cloth , completely tasteless and I found 1 nacho rock#nobrand @consumerforum_ @Doritos @doritosindia @PepsiCoIndia @PepsiCo @consaff @TheAaryanKartik @rohitshett #doritos #nachos #FoodSafety pic.twitter.com/HFz8QTFdRp
— Suryateja (@Suryate71743412) August 5, 2023
jeudi 3 août 2023
Une découverte dans un sachet de flocons de céréales en Inde
C’est une bonne question, mais aura-t-il la réponse ?
Recently I Purchased Kellogg's Museli from General Provision Store in #Ahmedabad when I opened i found many inspects. I want to know, how this type of issues happened in reputed brand like #kelloggs #FoodSafety @KelloggsUS @KelloggIndia pic.twitter.com/wIKyQ69icd
— Parth Timani (@ParthTimani) August 2, 2023
mercredi 2 août 2023
A propos d'une intoxication alimentaire suivie d'une inspection sanitaire en Inde
Des non-conformités flagrantes ont été constatées dans un restaurant populaire de chettinad à Thyagaraya Nagar, Chennai. Après que six personnes se soient plaintes d'une intoxication alimentaire, la police locale a alerté les autorités de sécurité des aliments, qui ont effectué une inspection au restaurant.
Au cours de l'inspection, les responsables ont découvert un couvercle en plastique à l'intérieur d'un récipient de sambar ainsi que 10 kg de viande rassis à l'intérieur d'une boîte de congélation. Les autorités ont annulé la licence du restaurant et un avis d'arrêt de vente a également été émis.
During the inspection, officials discovered a plastic cover inside a sambar vessel and also 10 kg of stale meat inside a freezer box. The authorities have cancelled the restaurant's license, and a stop-sale notice has also been issued. (2/2) #Chennai #Foodsafety pic.twitter.com/MAj1AMCDix
— Janardhan Koushik (@koushiktweets) July 31, 2023
lundi 31 juillet 2023
A propos d'une intoxication alimentaire en Inde
Au Virudhunagar Ayyanar Hotel à Chennai (Madras, Inde), 6 personnes qui avaient mangé de la nourriture ont vomi et se sont évanouies !
Les responsables de la sécurité alimentaire ont été choqués de trouver des papiers dans le bouillon de l'hôtel.
#WATCH | சென்னையில் உள்ள விருதுநகர் அய்யனார் ஹோட்டலில், உணவு சாப்பிட்ட 6 பேருக்கு வாந்தி மயக்கம்!
— Sun News (@sunnewstamil) July 31, 2023
ஹோட்டல் குழம்பில் காகிதங்கள் இருந்ததை கண்ட உணவு பாதுகாப்புத்துறை அதிகாரிகள் அதிர்ச்சி அடைந்தனர்.#SunNews | #Chennai | #Hotel | #Foodsafety pic.twitter.com/fbCZXCyEd2
En réponse à ce tweet, de nombreux internautes demandent aussi de regarder ailleurs, c'est presque pareil ...
mardi 25 juillet 2023
Comment détecter chez vous la contamination par le datura dans les céréales ?
How to detect Dhatura Adulteration in Foodgrains ? Watch this informative video to learn more.#Combatadulteration_3#EatRightIndia#foodsafety#AzadiKaAmritMahotsav@MoHFW_INDIA pic.twitter.com/1RLS0Ke0N1
— FSSAI (@fssaiindia) July 25, 2023
mercredi 17 mai 2023
Inde : Les mesures de contrôle des produits bio ne sont pas appliquées de manière permanente et efficace, selon un audit de l’UE
Les objectifs de l'audit étaient 1) de vérifier que les règles de production appliquées en Inde sont bien celles du National Program for Organic Production (NPOP), qui a été transmis à la Commission européenne et reconnu par l'UE comme équivalent pour certains produits ; 2) vérifier que les mesures de contrôle, reconnues par la Commission comme ayant une efficacité équivalente à celle de l'UE, ont été appliquées de manière permanente et efficace ; et 3) vérifier que l'Autorité de développement des exportations de produits alimentaires agricoles et transformés (APEDA) a renforcé son système de contrôle à la lumière de l'occurrence importante de la contamination par l'oxyde d'éthylène dans différents produits biologiques, en particulier les graines de sésame.
L'équipe d'audit a constaté qu'il existe une structure globale en place avec tous les éléments nécessaires au contrôle des produits biologiques, y compris un système informatique sophistiqué pour superviser les contrôles et assurer la traçabilité. En outre, en réponse aux découvertes dans l'UE d'oxyde d'éthylène dans les graines de sésame en particulier, l'APEDA a pris les mesures appropriées en répertoriant six produits à haut risque (graines de sésame, gingembre, graines d'amarante, poudre de psyllium, quinoa et graines de lin), pour lesquels des contrôles supplémentaires doivent être effectués, y compris l'analyse de chaque envoi exporté pour les pesticides et l'oxyde d'éthylène.
Cependant, il existe de nombreuses faiblesses dans la supervision et la mise en œuvre des contrôles à différents niveaux. Le plus important est que les récents contrôles inopinés de l'APEDA ainsi que les propres conclusions de l'équipe d'audit montrent un degré élevé de non-conformité avec le NPOP au niveau des groupements de producteurs et une mauvaise qualité des inspections. Cette dernière est assurée à la fois par les inspecteurs internes des groupements de producteurs et par les inspecteurs des organismes de contrôle supervisés de l'APEDA. Cela indique un manque de contrôle et d'application de la part de l'APEDA, qui n'a pas non plus satisfait aux exigences du NPOP ces dernières années concernant l'intensité de la supervision des organismes de contrôle.
D'autres lacunes dans la performance de l'un ou des deux organismes de contrôle visités incluent une évaluation inadéquate des risques des opérateurs, le manque d'évaluation des performances du personnel, un échantillonnage et des tests défectueux (même si le nombre total d'échantillons est approprié), un suivi incohérent des résultats des résidus, l'absence d'un catalogue de sanctions et la faiblesse de l'application contre les groupes de producteurs dans leur ensemble.
En conclusion, alors que les règles de production du NPOP, reconnues équivalentes par la Commission européenne, sont appliquées, les mesures de contrôle reconnues par la Commission comme ayant une efficacité équivalente à celle de l'UE ne sont pas appliquées de manière permanente et efficace. Cela réduit considérablement les garanties que les envois exportés soient bien biologiques.
Le rapport formule des recommandations aux autorités indiennes et aux organismes de contrôle visant à remédier aux lacunes identifiées et à renforcer les contrôles.
NB : photo d'illustration
samedi 4 mars 2023
Des mesures de traitement thermique des graines de sésame d’Inde sont nécessaires selon un audit de l’UE
Dans l’ensemble, l’équipe d’audit a conclu que l’autorité compétente avait accompli des progrès dans sa réponse aux deux recommandations formulées dans le précédent rapport sur ce sujet.
Elle continue d’améliorer le système de contrôle des graines de sésame destinées à l’exportation vers l’UE. Les contrôles des transformateurs et des exportateurs ainsi que le suivi des notifications du système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux se sont notamment améliorés.
Toutefois, le système actuel n’est pas en mesure de vérifier, en raison d’un manque de traçabilité jusqu’aux exploitations agricoles, si les graines de sésame sont produites dans des conditions conformes aux dispositions générales d’hygiène applicables à la production primaire, établies à l’annexe I, partie A, du règlement (CE) nº852/2004. En outre, les lacunes liées à la vérification et au contrôle de l’application correcte/du maintien de températures adéquates pendant les phases de décortiquage/séchage empêchent de garantir l’efficacité d’un tel procédé pour réduire le risque de Salmonella spp..
Ces lacunes limitent la capacité de l’autorité compétente à détecter et à corriger des faiblesses ou des pratiques susceptibles de présenter un risque pour les consommateurs, avant d’exporter les graines de sésame vers l’UE.
Le rapport contient des recommandations à l’intention de l’autorité compétente afin que celle-ci remédie aux lacunes constatées.
Une des recommandation me semble utile car elle sous-entend de ne plus utiliser d’oxyde d’éthylène, mais cela doit avoir un coût plus élevé,
L’autorité compétente devrait prendre des mesures pour veiller à ce que les transformateurs de graines de sésame utilisent des procédés de traitement thermique afin d’éliminer le risque de contamination par Salmonella spp., conformément à l’article 5 du règlement (CE) nº852/2004, et effectuer des contrôles officiels pour vérifier ces procédés et, le cas échéant, faire appliquer un traitement thermique correct.
mardi 17 janvier 2023
Le cas du rappel des nouilles Maggi en Inde. Réaction persistante des consommateurs à la suite d’un rappel lié à la sécurité des aliments à l'échelle nationale dans des zones urbaines
Toujour utile de voir ce que devient un produit après un rappel, «Des chercheurs évaluent l'impact du rappel Nestlé India Maggi. Des préoccupations en matière de sécurité des aliments persistent», source article de Joe Whitworth paru le 17 janvier 2023 dans Food Safety News.
Un rappel de nouilles Nestlé Maggi en Inde en 2015 a eu un impact sur l'entreprise pendant plusieurs années, selon une analyse des données d'achat des consommateurs.
Des scientifiques ont examiné les changements immédiats et à long terme dans les achats de nouilles après le retrait national des nouilles instantanées Maggi du marché indien.
«Le scandale des nouilles Maggi est un exemple clair de la façon dont les consommateurs sont prêts à apporter des changements persistants à leurs habitudes d'achat en réponse aux problèmes de sécurité des aliments, même si ce produit alimentaire fait partie intégrante de leur culture alimentaire», ont dit les chercheurs.
«La perte sur le long terme des achats, combinée aux coûts élevés des campagnes de marketing pour répondre aux problèmes de réputation, incite fortement les entreprises alimentaires à se conformer aux réglementations gouvernementales et à garantir la sécurité sanitaire de leurs produits.
Le rappel a eu un impact négatif sur les achats de nouilles Maggi parmi les ménages urbains pendant au moins deux ans. Cela fournit la preuve des coûts énormes des rappels pour les producteurs et peut être utilisé par les décideurs pour promouvoir la sécurité des aliments, ont dit les chercheurs.
Ils ont également trouvé des preuves solides d'un effet d'entraînement positif sur les nouilles non Maggi parmi les ménages ayant des habitudes d'achat régulières de nouilles Maggi. Cela indique que les consommateurs ayant des habitudes plus persistantes d'achat d'un produit rappelé sont moins susceptibles de stigmatiser des produits similaires sous des marques différentes.
Le travail a utilisé des données sur les achats de nouillesconditionnées en Inde urbaine entre 2013 et 2017. Les chercheurs ont comparé les changements dans les achats des ménages qui achetaient régulièrement des nouilles Maggi avant le scandale avec ceux qui n'avaient jamais acheté les nouilles. Ils ont également estimé les effets de l'incident sur les achats mensuels de toutes les nouilles emballées et non Maggi.
Les clients réguliers étaient des ménages qui achetaient des nouilles Maggi une fois par mois au cours des 24 mois précédant le scandale. Les ménages ont été classés comme acheteurs fréquents s'ils ont acheté les nouilles entre 13 et 23 mois entre mai 2013 et avril 2015 ou comme acheteurs occasionnels s'ils ont acheté les nouilles entre 1 et 12 mois.
Les résultats ont montré une diminution de tous les achats de nouilles de tous les groupes d'acheteurs par rapport au groupe de comparaison pendant la période de l'incident, tandis que les achats de nouilles non Maggi par les acheteurs mensuels et fréquents ont augmenté de manière significative.
Un changement des nouilles Maggi à d'autres marques chez l'acheteur mensuel démontre que les producteurs qui ne respectent pas les réglementations en matière de sécurité des aliments peuvent potentiellement faire face à des pertes de vente substantielles de la part de leurs clients réguliers, ont dit des chercheurs.
De mai 2013 à avril 2015, les nouilles Maggi représentaient plus de 75% des nouilles conditionnées achetées par les ménages indiens urbains, avec plus de 10 000 kg achetés chaque mois. En mai 2015, les achats mensuels de nouilles Maggi ont baissé de 10 fois et sont restés à un niveau très bas les mois suivants.
Le niveau non zéro implique que certains ménages ont quand même souhaité acheter des nouilles Maggi pendant la période du scandale malgré l'interdiction nationale. Cela peut être dû au fait que certains magasins ne les ont peut-être pas immédiatement retirés des rayons. Il a également fallu du temps pour rappeler et détruire tous les produits.
mardi 9 août 2022
Des agences britanniques demandent instamment d’analyser les produits de soja en provenance d'Inde en raison du risque de présence d'arachide
Difficile de dire ce que devenir cet incident au sein de l’UE, mais mieux vaut être une entreprise alimentaire avertie …
«Des agences britanniques demandent instamment d’analyser les produits de soja en provenance d'Inde en raison du risque de présence d'arachide», source article de Joe Whitworth paru le 9 août 2022 dans Food Safety News et complété par mes soins -aa.
Les autorités du Royaume-Uni ont conseillé aux entreprises d’analyser la léithine de soja en provenance d'Inde en raison d'une contamination potentielle par de l’arachide.
La question a été soulevée par l'Allemagne via une notification au système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) le 19 avril et concerne environ 60 pays, dont les États-Unis. Quatre autres alertes ont été lancées depuis, dont trois par l'Espagne (1, 2 et 3) et une par l'Italie.
La Food Standards Scotland et la Food Standards Agency au Royaume-Uni ont dit que les entreprises qui achètent cette lécithine de soja devraient prélever et analyser le produit à son arrivée au Royaume-Uni avant qu'il ne soit transformé ou vendu.
En effet, il y a eu une contamination généralisée de l'additif alimentaire par des protéines d'arachide non déclarées à différents niveaux depuis un certain temps, ce qui présente un risque pour les personnes allergiques à l’arachide. On pense que cela a été causé par une contamination croisée pendant le tranasormation.
La lécithine de soja est utilisée dans une gamme d'aliments, tels que le chocolat, le fromage, la margarine et la vinaigrette, souvent comme émulsifiant.
En mai, la FSA a dit qu'il n'y avait aucune preuve que des aliments dangereux aient été mis sur le marché et elle a été rassurée que les preuves de l'industrie suggérant que l'incident avait été contrôlé.
Tina Potter, responsable des incidents à la FSA, a déclaré qu'il n'y avait eu aucun rapport de réaction allergique.
«Mon conseil aux personnes allergiques à l’arachide est de continuer à suivre de près l'étiquetage préventif des allergènes sur les produits comme vous le feriez normalement et de vous inscrire à nos alertes allergie afin d'être averti en cas de rappel de produits par la suite», a-t-elle dit.
Cependant, une analyse des causes profondes et un plan d'action corrective de la Lecithin Association of India n'indiquent pas quand le problème pourrait être résolu, ni pendant combien de temps les mesures de management des risques devront se poursuivre.
L'association analyse tous les matières entrantes et sortantes pour s'assurer qu'il n'y a pas de contamination par la lécithine de soja. Elle a demandé aux entreprises britanniques de faire des analyses similaires lorsqu'elles reçoivent des produits.
ELMA conseille fortement aux utilisateurs de lécithine de soja d'Inde, dans les circonstances actuelles, de procéder à une analyse des risques et d'évaluer par conséquent la meilleure façon de communiquer le risque potentiel aux consommateurs allergiques.
Les lignes directrices mises à jour de Food Standards Scotland et de la Food Standards Agency stipulent que si les entreprises alimentaires ont été approvisionnées en lécithine de soja contaminée par des protéines d'arachide, des évaluations des risques spécifiques au produit doivent être effectuées pour déterminer s'il est sûr de le vendre.
Les entreprises doivent se demander si l'étiquetage existant gère le risque pour les consommateurs avec l'utilisation de lécithine de soja contaminée et certaines peuvent ajouter des déclarations volontaires d'étiquetage de précaution sur les allergènes à leurs produits. Si un produit contenant de la lécithine de soja a été contaminé par de l’arachide et que l'étiquetage ne gère pas le risque pour les consommateurs, il doit être retiré ou rappelé.
Bien que les aliments non préemballés ne nécessitent pas d'étiquetage, les informations sur les allergènes doivent être fournies au consommateur par écrit ou verbalement.
Les entreprises doivent également s'assurer que tout approvisionnement futur en lécithine de soja ne contient pas de protéines d'arachide non déclarées avant la poursuite de la transformation ou de la production.
mercredi 18 mai 2022
Inquiétudes suscitées par des traces d'arachide dans un additif alimentaire en provenance d'Inde
Des lots d'un additif alimentaire en provenance d'Inde se sont avérés contenir des protéines d'arachide non déclarées, ce qui a incité les autorités à avertir d'un risque sérieux pour les consommateurs allergiques.
La Food Standards Agency (FSA) et la Food Standards Scotland (FSS) ont déclaré que certains lots de lécithine de soja importés au Royaume-Uni contenaient des protéines d'arachide non déclarées. La lécithine est utilisée dans le chocolat, la margarthine plats cuisinés.
La question a été soulevée par l'Allemagne via une notification du système d'alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) le 19 avril et concerne des dizaines de pays, dont les États-Unis.
Cela pourrait poser un risque important pour la sécurité des aliments, car l'allergie aux arachides est l'une des plus courantes et on estime qu'elle affecte un enfant sur 50 au Royaume-Uni et 6 millions de personnes aux États-Unis.
La lécithine de soja est largement utilisée dans la production alimentaire et les autorités britanniques enquêtent pour déterminer l'ampleur de l'incident et son impact sur la chaîne d'approvisionnement alimentaire et les consommateurs. La FSA a eu un échange avec le British Retail Consortium au sujet de la contamination, qui s'est produite en Inde, au début du mois. L'Inde a également été au centre de la détection d'oxyde d'éthylène dans les graines de sésame distribuées en Europe en 2020. Le produit chimique n'est pas autorisé à des fins alimentaires dans l'UE.
La lécithine de soja concernée est connue pour avoir été utilisée dans de nombreux produits au Royaume-Uni et les niveaux de protéines d'arachide détectés varient en fonction de la quantité initiale de contamination et de la transformation ultérieure dans la chaîne d'approvisionnement. Par exemple, une contamination s'est produite dans du chocolat, qui est utilisé comme ingrédient dans d'autres produits.
Les mesures adoptées par les membres incluent la demande aux fournisseurs indiens d'effectuer des tests avant expédition et d'effectuer leurs propres analyses de protéines d'arachide en utilisant des méthodes validées sur des lots avant de les mettre sur le marché.
ELMA a conseillé aux utilisateurs de lécithine de soja d'Inde de réaliser une analyse des risques et d'évaluer les moyens de communiquer le risque potentiel aux consommateurs allergiques.
Des autorités alimentaires ont demandé aux entreprises d'utiliser la traçabilité pour identifier les produits ou les ingrédients utilisés contenant de la lécithine de soja provenant de fabricants indiens. Si des articles concernés sont découverts, des évaluations des risques spécifiques au produit doivent être effectuées.
Si un produit contenant de la lécithine de soja a été contaminé par de l’arachide et que l'étiquetage ne gère pas le risque pour les consommateurs, il doit être retiré ou rappelé. Les aliments encore sous le contrôle de la chaîne d'approvisionnement de l'entreprise peuvent être réétiquetés afin que le risque de contamination par les arachides soit communiqué aux consommateurs.
Les entreprises doivent également s'assurer que tout approvisionnement futur en lécithine de soja ne contient pas de protéines d'arachide non déclarées avant la poursuite de la transformation ou de la production.
NB: La notification au RASFF de l'UE n'est pas accessible en raison d'un problème technique au niveau du serveur du RASFF.
Mise à jour par la Food Standards Agency (FSA) sur l'enquête sur la lécithine de soja. La FSA informe les personnes allergiques aux arachides d'une enquête sur la contamination des arachides par la lécithine de soja. Dernière mise à jour: 20 mai 2022
En réponse à un petit nombre de préoccupations soulevées par les personnes allergiques aux arachides concernant la lécithine de soja contaminée, la Food Standards Agency indique qu'il n'y a actuellement aucune preuve que des aliments dangereux aient été mis sur le marché.
La FSA a travaillé d'urgence avec les entreprises et les autorités locales pour enquêter sur la question et est rassurée que les preuves fournies par l'industrie à ce jour suggèrent que l'incident a été contrôlé.
Il est important que les personnes allergiques aux arachides prennent des précautions supplémentaires pour éviter de consommer des produits étiquetés avec des mises en garde indiquant qu'ils peuvent contenir des arachides ou des noix, pendant que d'autres enquêtes sont menées.
mercredi 29 décembre 2021
Inde: Vaste intoxication alimentaire chez des employées d'une usine Apple, mais ouf, les iPhone ne sont pas contaminés !
Le géant américain Apple a déclaré mercredi avoir placé une usine indienne de son principal fournisseur, le géant taïwanais de l’électronique Foxconn, en période d’essai et travailler en collaboration avec lui pour mettre en œuvre rapidement «un ensemble de mesures rectificatives». Source Le Matin.ch du 29 décembre 2021.
Quelque 250 femmes travaillant pour cette usine, qui emploie plus de 17 000 personnes, fabrique des iPhone pour le marché indien et l’export, ainsi que des accessoires, dans l’État de Tamil Nadu, au sud du pays, ont été victimes en décembre d’une intoxication alimentaire et 159 d’entre elles ont été hospitalisées. Cela a donné lieu à des manifestations contre les conditions de vie dans les hébergements situés sur le site de l’usine de Sriperumbudur, près de Chennai, fermée depuis le 18 décembre.
Selon ces informations du 28 décembre 2021 de ce site, Les conditions de travail interrogent autour de l’écosystème Apple.
… les autorités locales mènent des investigations suite à des ralentissements eux aussi causés par des employés protestant contre leurs conditions de travail. Pire, une intoxication alimentaire aurait aussi suscité l’interrogation des officiels. Après une rapide analyse de la situation, ces derniers ont alors confirmé que le cadre proposé aux salariés au quotidien n’était pas en règle avant d’ordonner une mise à niveau sans quoi les circuits ne pourraient redémarrer.
Parmi les dix-sept mille contractuels du complexe, ils ne seront ainsi que moins de 6% à relancer la chaîne de production jeudi prochain. L’enquête du gouvernement indien a notamment montré qu’il existait certains risques sanitaires liés à l’eau et à la nourriture dans les lieux de vie des salariés. Mais ce n’est pas tout, puisque l’absence de courant électrique poserait aussi problème.
mercredi 14 juillet 2021
La présence d’oxyde d’éthylène dans des aliments, vers un jour sans fin ?
Il suffit de voir les derniers rappels de produits alimentaires observés par le blog et l’ensemble des produits rappelés depuis octobre 2020 par la DGCCRF au 12 juillet 2021.
On peut et doit légitimement se poser la question quand on voit comment évolue la situation au niveau du réseau dit d’alerte rapide sur les denrées alimentaires et les aliments pour animaux ou RASFF de l’UE.
Lors d’une réunion du 9 octobre 2021 sur les niveaux élevés d'oxyde d'éthylène détectés dans les graines de sésame importées d'Inde, il est indiqué
Les États membres ont demandé des mesures à court terme sur les graines de sésame importées d'Inde. La Commission a l'intention de proposer d'exiger des tests préalables par l'Inde des graines de sésame destiné à l'exportation vers l'UE pour le respect de la LMR d'oxyde d'éthylène, confirmé par un certificat officiel qui accompagnerait les envois, et imposer des contrôles accrus sur les graines de sésame en provenance d'Inde aux postes de contrôle frontaliers contrôler 50 % des envois présentés à la frontière de l'UE.
«Mesures de court terme» mais cela presqu’un an que cela dure et perdure ...
Croire que l’Inde va effectuer «des tests préalables par l'Inde des graines de sésame destiné à l'exportation vers l'UE pour le respect de la LMR d'oxyde d'éthylène, confirmé par un certificat officiel qui accompagnerait les envois», c’est bienvenue chez les bisounours.
Comme le dit un rapport du Sénat du 17 février 2021, «la confiance n’induit pas forcément la naïveté. Au contraire, le système serait plus robuste avec des contrôles largement accrus.»
A noter au passage que lors de cette réunion du 9 octobre 2020, chose assez incroyable, on n’a pas donné de mandat à l’EFSA, donc pas d’évaluation des risques ...
La réunion n'a pas conclu sur la nécessité d'un avis de l'EFSA car cela ne nécessairement aider à traiter le problème à court terme compte tenu de la rareté des données disponibles, tandis que les États membres se sont montrés disposés à partager dont ils disposent. Tout mandat confié à l'EFSA devrait être très spécifique et comporter des questions très précises.
Enfin notons que le dossier sur le sujet de l’oxyde d’éthylène, qualifié d’incident (Ethylene oxide incident / Sesame seeds) par la Commission européenne, ne concerne pas que les graines de sésame. On sait aujourd’hui que cela concerne bien d’autres produits comme des épices ...
Pratiquement un an après l’alerte lancée par la Belgique, le 9 septembre 2020, toujours pas d’évaluation des risques …
«Aucune évaluation des risques n’est envisagée par l’Agence de sécurité sanitaire (Anses), comme elle nous le précisait en février dernier.»Pour elle, l’issue d’une telle étude est trop incertaine: «La difficulté de reconstituer une exposition réaliste n’incite pas à déployer une évaluation des risques rétrospective qui serait menée avec de fortes incertitudes sur le scénario d’exposition.»
Je vous le disais en début d’article, on va, à propos de ce qui a été qualifié d’incident, vers un jour sans fin …