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mardi 14 mars 2023

5 000 tonnes de déchets sur les trottoirs, - 500 jours des JO de 2024, les rats sont déjà les grands vainqueurs ?

«Éboueurs en grève : à Paris, 5 000 tonnes de déchets déjà sur les trottoirs, la «puanteur» envahit la ville», peut-on lire sur le site actu Orange. Ci-dessous, un photo prise au hasard dans mon quartier ...
Mais la ville de Paris nous dit dans ses panneaux d’informations que l’on est «à J -500jours des JO-2024».

J'ajoute ce qui suit et défense de rire !

lundi 13 mars 2023

«Il n'y a aucun problème sanitaire à ce que des enfants soient au contact des rats», selon une adjointe au maire de Paris

Selon Mme Emmanuelle Ducros, «Détail délicieux, Anne Sourys est adjointe A LA SANTÉ à la mairie de Paris. Les Parisiens sont dans de bonnes mains.» Il me semble que l'Anses devrait prendre parti dans ce débat, «La santé des animaux, c'est aussi la notre

Complément du 14 mars 2023
J'ajoute ce qui suit et défense de rire ... 

samedi 11 mars 2023

Une étude montre que les rats de la ville de New York sont porteurs du SARS-CoV-2. Quid à Paris, un an avant les JO ?

Sur les nuisibles à Paris, vous lirez dans Paris Match, «Chronique «L'air du temps» - Surmulots ? Rat le bol».

On lira aussi dans boulevard Voltaire, «La mairie de Paris observe : le surmulot, sa vie, son œuvre…».

Bref, ce sont des galéjades comme l’on dit à Marseille, plus sérieusement voici que l’American Society for Microbiology propose l’article suivant, «Une étude montre que les rats de la ville de New York sont porteurs du SARS-CoV-2».

Il me semble qu’il faudrait un peu plus s’en occuper à un an des JO, et compte tenu de l’avis de l’Académie nationale de Médecine, Urgence sanitaire : pourquoi le gouvernement doit impérativement mettre en œuvre un plan anti-rats à Paris.

Un article récemment paru dans le Journal of Virology, «A critical analysis of the evidence for the SARS-CoV-2 origin hypotheses», indique les deux origines potentielles du SARS-CoV-2, «une origine naturelle par zoonose suivie d'une propagation interhumaine soutenue ou l'introduction d'un virus naturel chez l'homme à partir d'une source de laboratoire.»

Si le SARS-CoV-2 a une origine naturelle via une zoonose (pangolin, chauve-souris, etc.), quid du rat chez nous, en Occident à Paris ?

Une nouvelle étude a démontré que les rats sont sensibles à l'infection par les variantes Alpha, Delta et Omicron du SARS-CoV-2 et que les rats sauvages dans les réseaux d'égouts municipaux de New York et ailleurs dans la ville ont été exposés au SARS-CoV-2. L'étude a été publiée dans mBio, une revue en accès libre de l'American Society for Microbiology.

«Nos résultats soulignent la nécessité d'une surveillance plus poussée du SARS-CoV-2 dans les populations de rats pour une éventuelle transmission zoonotique secondaire à l'homme», a dit le chercheur principal de l'étude, Henry Wan, professeur et directeur du Center for Influenza and Emerging Infectious Diseases à l'Université du Missouri. «Globalement, notre travail dans cet espace montre que les animaux peuvent jouer un rôle dans les pandémies qui affectent les humains, et il est important que nous continuions à améliorer notre compréhension afin que nous puissions protéger la santé humaine et animale.»

Les rats sont largement distribués dans les communautés urbaines aux États-Unis. Par exemple, la seule ville de New York compte environ huit millions de rats sauvages. Ces rats sauvages ont de nombreuses occasions d'interagir avec les humains. Deux études précédentes ont suggéré que des rats en Asie (Hong Kong) et en Europe (Belgique) ont été exposés au SARS-CoV-2 ; cependant, on ne sait pas à quelle variante du SARS-CoV-2 ces rats ont été exposés dans les deux études.

Dans la nouvelle étude, les chercheurs ont entrepris de déterminer si le virus SARS-CoV-2 chez l'homme a été transmis à la population de rats dans les zones urbaines des États-Unis, en particulier à New York, et si oui, quel SARS-CoV- 2 variante a causé ces infections. Les chercheurs ont également entrepris de déterminer si (et lesquelles) les variantes du SARS-CoV-2 à New York peuvent provoquer des infections chez les rats.

«À l'automne 2021, l’Animal and Plant Health Inspection (APHIS) du ministère américain de l'Agriculture (USDA) a prélevé des rats bruns (Rattus norvegicus) à New York pour rechercher des preuves d'infection par le SARS-CoV-2», a dit le co-auteur de l'étude, Tom. DeLiberto, coordinateur du SARS-CoV-2 chez USDA APHIS Wildlife Services. «Deux efforts de piégeage ont été menés en septembre et novembre avec l'autorisation du Département des parcs et des loisirs de la ville de New York dans et autour des emplacements entourant les systèmes d'assainissement. La plupart des rats ont été piégés dans les parcs de la ville de Brooklyn, bien que certains aient été capturés près de bâtiments en dehors des limites du parc. 

Les biologistes ont collecté et traité des échantillons de 79 rats pour des études virologiques et un séquençage génomique. Les chercheurs ont découvert que les rats avaient été exposés au SARS-CoV-2 et ont montré un lien possible avec les virus qui circulaient chez l'homme au cours des premiers stades de la pandémie de la COVID-19. Plus précisément, 13 des 79 rats (16,5%) ont été testés positifs. «À notre connaissance, il s'agit de l'une des premières études à montrer que les variants du SARS-CoV-2 peuvent provoquer des infections chez les populations de rats sauvages dans une grande zone urbaine des États-Unis», a dit le Dr Wan.

Pour étudier plus avant la sensibilité des rats aux variantes du SARS-CoV-2, les chercheurs ont mené une étude de provocation virale et ont montré que les variantes Alpha, Delta et Omicron (variants retrouvés chez l'homme) peuvent provoquer des infections chez les rats (rats Sprague Dawley de type sauvage), y compris des niveaux élevés de réplication dans les voies respiratoires supérieures et inférieures et l’induction de réponses immunitaires innées et adaptatives. La sensibilité à l'infection variait selon le type de variant.

«Nos résultats soulignent la nécessité d'une surveillance plus poussée du SARS-CoV-2 dans les populations de rats pour déterminer si le virus circule chez les animaux et évolue vers de nouvelles souches qui pourraient présenter un risque pour l'homme», a dit le Dr Wan. «Le virus SARS-CoV-2 présente un défi typique d'une seule santé qui nécessite des approches collaboratives, multisectorielles et transdisciplinaires pour bien comprendre ces défis.»

On lira aussi «Risque possible dans une grande ville : rats d'égout infectés par le SARS-CoV-2» source article de Mary Van Beusekom le 10 mars 2023 dans CIDRAP News.
Sur 79 rats, 4 (5%) ont été testés positifs pour le COVID-19 et 13 (16,5%) ont été testés positifs pour les anticorps anti-immunoglobuline G ou immunoglobuline M contre le SARS-CoV-2 de type sauvage.

«Les résultats de cette étude sont préoccupants en raison du risque potentiel de transmission virale de l'homme aux rongeurs, y compris les rats sauvages, puis de retour à l'homme. Les rats peuvent également agir comme un réservoir d'infection, entraînant potentiellement l'émergence de nouveaux variants auxquels les humains n'ont pas été exposés et sont donc vulnérables, ont djt les chercheurs.»

Comme le rapporte l’Anses, «La santé des animaux, c’est aussi la nôtre» et si l’on intéressait aux rats d’égoût et au SARS-CoV-2, puisqu’apparemment, «On ne peut pas traiter les questions de santé humaine sans se préoccuper de la santé animale et inversement.», selon le Directeur général délégué Recherche et Référence de l'Anses, M. Salvat.

Chiche ! A suivre ...

mercredi 8 mars 2023

Ça, c’est Paris ! Gabegie à l'académie du climat !

dimanche 8 janvier 2023

Choses lues sur l'hygiène alimentaire à Paris en 2023 !

Je n'ai pas trouvé sur le site d'Alim'confiance de quand datait la dernière inspection sanitaire ...
Pour être précis, la Rotonde de Stalingrad est en fait  appelée Rotonde de la Villette, mais ça ne change rien au problème.

jeudi 22 décembre 2022

Quand l'agriculture urbaine à Paris fait chou blanc ...

NB : Le site des fermiers généreux est ici

mercredi 7 décembre 2022

Matières plastiques du compost domestique, faut-il suivre l'Anses ou la ville de Paris ?

Pas facile d'être écologiste à Paris voire même d’être un simple citoyen afin de trier ses déchets.

Dans «Proscrire les matières plastiques du compost domestique», document du 28 novembre 2022, l’Anses recommande donc de Ne mettre aucune matière plastique, même libellée «biodégradable» et/ou «compostable», dans les composteurs domestiques et collectifs.

Pour autant, la ville de Paris nous recommandé l'inverse comme l'indique cette poubelle dédiée aux déchets alimentaires trouvée près du marché de la place des Fêtes. Il est stipulé que le sac doit compostable...

Tout, cela m'inquiète un peu car dois-je suivre ce que dit la ville de Paris ou bien l'Anses ?

J'ai bien envie de ne suivre personne ...

NB : L’image ci-dessus est issue de l’image ci-après.

Urgence sanitaire : pourquoi le gouvernement doit impérativement mettre en œuvre un plan anti-rats à Paris

Après entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?, selon le communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022, voici «Urgence sanitaire : pourquoi le gouvernement doit impérativement mettre en œuvre un plan anti-rats à Paris», source article paru dans FigaroVox du 7 décembre 2022.

Le nombre de rats dans la capitale ne cesse de croître, explique le biologiste et chef d'entreprise Romain Lasseur, ce qui pose de graves problèmes de santé publique. D'où la nécessité, à l'approche des Jeux olympiques, de tout mettre en œuvre pour les éradiquer, argumente-t-il.

Romain Lasseur est docteur en toxicologie, biologiste. Il est le fondateur d'Izipest, une entreprise spécialisée dans la lutte contre les nuisibles.

Si l'on considère le double objectif de la consigne - assurer tant la réputation de Paris que la protection des personnes - on ne peut s'empêcher de dénoncer, à 600 jours du lancement des Jeux, l'autre menace planant, tant sur l'image de la ville hôte, que sur les millions de personnes attendues dans la capitale, qu'il s'agisse de la famille olympique ou des visiteurs : la présence croissante des rongeurs dans la ville, et leur proximité toujours plus grande avec l'homme, à l'image de l'incroyable mésaventure d'une Parisienne, récemment interviewée… la suite est réservée aux abonnés

Même France info, chantre de l’information politiquement correcte, indique à propos la mésaventure de cette dame, qui aurait eu lieu à Boulogne-Billancourt, et non pas à Paris, «Cela dit, même s'il ne s'agit pas de Paris, les rats sont bien un problème dans la capitale, tout comme à Marseille. D'après l'Académie de médecine, dans ces deux villes, il y aurait entre 1,5 et 1,75 rat par habitant.» Ouf !

mercredi 16 novembre 2022

Lyon : En raison de la non-mixité avec les rats, une boulangerie obligée de fermer ...

«Manque de nettoyage, présence de rats : la boulangerie de la Confluence à Lyon forcée de fermer», source Lyon Mag du 5 novembre 2022.

C’est un rapport peu ragoutant qui a entraîné la fermeture de la boulangerie-pâtisserie Noël du 53 cours Charlemagne dans le 2e arrondissement de Lyon.

Le commerce de la Confluence a d’abord été dénoncé par un client, puis la DDPP du Rhône s’est rendue sur place.

Elle a alors constaté un défaut de nettoyage des locaux et des équipements, mais aussi la présence de rats.

Selon Le Progrès, la boulangerie indique que les rongeurs viennent de la cave du bâtiment. Des orages en juillet auraient entraîné des dégâts jamais réparés qui leur permettent de rejoindre plus facilement la boulangerie.

«On avait des rats, de la farine imbibée d’urine de rongeur» : un atelier de boulangerie fermé par le Préfet.

Après le rapport des agents du service Protection de la qualité de l’alimentation, le Préfet a pris la décision de fermer administrativement les espaces de fabrication et de stockage de la boulangerie «Maison Hénon» située dans le 7e arrondissement. Il estime qu’entre la présence de nuisibles et le manque d’hygiène, le risque d’intoxication était réel.

Des travaux sont en cours et Grand Lyon Habitat doit prochainement mener une opération de dératisation dans la cave. Suffisant aux yeux de la DDPP pour permettre à la boulangerie de rouvrir ?

Commentaire
Ils ont bien de la chance dans le Grand Lyon d’avoir des campagne de dératisation, car à Paris, la ville demande aux habitants de cohabiter avec les rats ou de favoriser la mixité avec les rats … 

Connaissez-vous Ovalie, la nouvelle égérie du Salon de l'agriculture de Paris 2023 ? Bravo le Puy-de-Dôme !

Le blog dit bonjour à Ovalie, la vache salers du Puy-de-Dôme égérie du Salon de l'agriculture de Paris 2023, l’heureuse élue de Marine et Michel Van Simmertier. Source La Montagne.

Ovalie regroupe toutes les caractéristiques de la race : une robe acajou, un poil frisé, des cornes blanches en forme de lyre, un mufle assez gros, de bons aplombs et elle a le bassin bien carré. Surtout, elle est assez calme.

L'affiche du Salon de l'agriculture de Paris 2023 a été dévoilée ce mardi 15 novembre (crédit photo PPARCHET/SIA23)

De l'usage des graines de haricots mungo bio à Paris

On sait qu'à Paris, ville très sale par excellence, on augmente très fortement les impôts pour la soi disant transition écologique, qui devra nécessairement passer par une cohabitation des Parisiens avec les rats, ce n'est pas une blague, mais il y a plus, toujours plus, car voici une nouvelle campagne écolo pour relancer le commerce bio ...  

mardi 8 novembre 2022

La biodiversité et les rats de Paris ont leur programme de recherche ! Vers une déconstruction des idées sur les rats ?

Dans un article de l’Anses sur «Vecteurs et ravageurs, contrôle et biodiversité», il est question du lien entre perte de biodiversité et (ré)émergence de maladies a déjà fait l’objet de nombreux travaux, en particulier sur le sujet des maladies à transmission vectorielle (paludisme, fièvre du Nil Occidental, borréliose de Lyme…).  

En revanche, les impacts du retour d’une certaine biodiversité en ville sur les maladies à transmission vectorielles restent à ce jour assez peu connus et méritent d’être mieux appréhendés. De même, les impacts sur la biodiversité de la lutte contre les vecteurs (moustiques, tiques, pucerons…) susceptibles de transmettre des agents pathogènes aux humains, aux animaux ou aux plantes doivent eux aussi être davantage explorés.  

Malheureusement l’Anses ne parle pas de rats et/ou de surmulots de Paris, mais il est annoncé un prochain colloque scientifique le 9 novembre 2022 sur ces sujets, à suivre donc ...

C’est d’autant plus dommage qu’il y avait eu un communiqué de l’Académie nationale de médecine du 15 juillet 2022 qui annonçait clairement la couleur «Entre le bien-être du rat d’égout et la santé publique, faut-il choisir ?». Voir l’article que le blog a consacré à ce sujet.

Cela étant, la Mairie de Paris méconnaît les recommandations de ce communiqué mais veut nous apprendre «à cohabiter avec eux». Il y avait même à la fête de la Science cette année une action sur le sujet, «Biodiversité urbaine : le rat à Paris».

Il existe surtout, et c'est sans doute cela le plus triste, un projet de recherche ARMAGUEDON, Approche interdisciplinaire en génomique, écologie urbaine et éco-épidémiologie pour une meilleure gestion des rats à Paris (378 928 euros), qui vise à «lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats». Il s'agit de : 
- Décrire la biologie et l'écologie des rats de Paris.
- Comprendre les risques de transmissions de maladies et d'infections des rats aux hommes.
- Lutter contre les préjugés pour aider les Parisiens à mieux cohabiter avec les rats.

Comme on ne veut pas lutter contre le problème des rats par pure idéologie, alors on l'habille sous la forme d'un projet de recherche et le tour est joué ... 

A l’heure où en tant que Parisien, j’apprends une augmentation significative des impôtsfonciers, voici que la Ville de Paris dépense annuellement 4,7 fois plus en subventions aux associations (283 M€) qu’en soutien aux travaux d’isolation (60 M€).

Comme vous le voyez ci-dessous toutes ces subventions, ça donne forcément des idées où l'humour et les rats ne sont pas absents ...

NB : Le logo Armaguedon, Crédits: ©AIS/UMS 2AD. La photo en haut à droite est libre de droit.

Complément
Parmi les mesures de salubrité publique préconsiées par le ministère de la Santé pour lutter contre la leptospirose, il y a la dératisation en milieu urbain, mais selon ce programme de recherche, sans doute, faudra-t-il entamer un dialogue avec les rats pour une meilleure cohabitation. L’étape suivante sera certainement de s’excuser auprès des rats pour la mauvaise image véhiculée par les Parisiens et de tout le mal qu’on leur a fait, ce s'appelle un travail de déconstruction !

samedi 8 octobre 2022

La ville de Paris et les rats, énième épisode !

Bien évidemment, la ville de Paris fait fi de la position de l’Académie de médecine avec les rats, et procède comme à son habitude, sa propre sauce, comme le montre ces tweets ci-desous.

Mise à jour du 30 octobre 2022
On lira avec intérêt l'article publié sur le blog d'André Heitz, Les rats de Paris (et ailleurs) et Le Monde.

vendredi 23 septembre 2022

Paris. Les 70 élèves d'une école primaire ont été victimes d'une intoxication alimentaire à staphylocoque doré

Pour le coup, c’est une ‘vraie’ toxi-infection alientaire collective, car après l’article du 8 septembre, Paris : soixante dix élèves victimes d'une intoxication alimentaire, voici qu'on apprend, «Paris. 70 élèves d'une école primaire victimes d'une intoxication alimentaire au staphylocoque doré», source Actu Paris du 23 septembre.

Le 8 septembre 2022, 70 élèves de l'école Louis Blanc, dans le 10e arrondissement de Paris, ont été victime d'une intoxication, qui serait du à la présence de staphylocoque doré.

Le 8 septembre 2022, plus de 70 élèves et quatre membres du personnel de l’école primaire et élémentaire Louis Blanc, dans le 10e arrondissement de Paris, avaient été victimes d’une intoxication alimentaire entraînant leur évacuation. Après analyses, la mairie d’arrondissement indique à actu Paris, ce vendredi 23 septembre 2022, que des traces de staphylocoque doré ont été retrouvées dans certains plats servis ce midi-là, confirmant une information de BFM Paris.

La cuisine toujours fermée
Dans un courrier adressé aux parents d’élèves, la mairie du 10e arrondissement de la capitale a expliqué que le travail d’analyse devait se poursuivre avec l’Agence régionale de Santé avant que la cuisine de la cantine ne puisse rouvrir.

En attendant, les enfants scolarisés à l’école Louis Blanc mangent des repas préparés par d’autres cantines des établissements de l’arrondissement, qui leurs sont livrés chaque jour.

Commentaire
Les traces de staphylocoques feront rire bien des personnes intéressées par la sécurité des aliments. Tout cela ne va non plus arranger nos données des TIAC, mais on sait qu'elles ne représentent que la partie émergée de l'iceberg ...

Complément
Les agents pathogènes les plus couramment suspectés sur la base des informations épidémiologiques et cliniques, mais sans avoir été confirmés sur le plan microbiologique, étaient les agents toxiniques Staphylococcus aureus, Clostridium perfringens et Bacillus cereus, correspondant à 74% des TIAC pour lesquelles un agent a été suspecté (69% en 2019).
Les TIAC suspectées ou confirmés à Staphylococcus aureus, Bacillus cereus et Clostridium perfringens ont eu lieu tout au long de l’année.
Le pathogène le plus fréquemment suspecté ou confirmé reste Staphylococcus aureus depuis 2006. Les TIAC liées à ce pathogène représentent entre 26% et 34% de l’ensemble des TIAC, 28% en 2020.
Mise à jour du 30 septembre
Selon Le Parisien du 29 septembre,
Paris: après l’intoxication de 70 élèves, les parents réclament «des assurances» sur l’hygiène et «un vrai protocole de secours»
Réunion de crise, ce vendredi, à l’école Louis-Blanc (Xe). Après l’intoxication alimentaire massive due à un staphylocoque doré, qui a touché 70 élèves de maternelle et d’élémentaire le 8 septembre dernier, les parents demandent des assurances sur l’hygiène à la cantine et un protocole strict en cas d’accident dans l’enceinte de l’établissement.
«Nous demandons des assurances sur le respect strict de l'hygiène mais aussi la mise en place d'un véritable protocole qui permette à l'école de faire face en cas d'urgence», a témoigné un père de famille auprès du quotidien francilien. Le jour J, l'école n'a, semble-t-il, pas su faire face à la vague d'enfants malades et les secours ont dû intervenir de manière un peu chaotique.
Outre la prise en charge des élèves, c'est la communication de crise qui a clairement péché. «Il était très compliqué d'obtenir des renseignements sur l'état de santé des petits et on sentait que la panique régnait malgré la bonne volonté des équipes éducatives, qui n'ont manifestement pas été formées à la gestion de ce type d'événements», a ajouté ce même papa. «Il faut un vrai protocole de secours», a-t-il aussi martelé.
Mise à jour du 22 octobre 2022
Le 8 septembre 2022, plus de 70 élèves et quatre membres du personnel de l’école primaire et élémentaire Louis Blanc, dans le 10e arrondissement de Paris, avaient été victimes d’une intoxication alimentaire entraînant leur évacuation. Après analyses, la mairie d’arrondissement indique à actu Paris, ce vendredi 23 septembre 2022, que des traces de staphylocoque doré ont été retrouvées dans certains plats servis ce midi-là, confirmant une information de BFM Paris.

Bien entendu le terme 'traces' en microbiologie alimentaire n'a aucun sens, il y a des staphylocoques dorés ou il n'y en a pas, en l'occurrence, il y en a !

jeudi 8 septembre 2022

Paris : soixante dix élèves victimes d'une intoxication alimentaire

«Paris: soixante dix élèves victimes d'une intoxication alimentaire», source BFM.

Les enfants de l'école Louis Blanc, dans le 10e arrondissement de Paris, présentent des vomissements. Les pompiers sont sur place.

Les pompiers interviennent ce jeudi dans l'école Louis Blanc, située dans le 10e arrondissement de Paris, a appris BFM Paris Île-de-France, auprès des pompiers. Selon nos informations, des enfants de l'école élémentaire et de l'école maternelle, qui partagent la même cantine, sont évacués, en raison d'une intoxication alimentaire.

Près de soixante-dix enfants seraient touchés par cette intoxication alimentaire. «Ils présentent des vomissements», indiquent les pompiers à BFM Paris Île-de-France, qui précisent qu'ils sont blessés légèrement.

Pas de cantine ce vendredi midi
Chaque élève est vu un à un par les pompiers et les médecins à l'intérieur de l'école, pour décider de les envoyer ou non à l'hôpital.

40 ont été conduits à l'hôpital, en service pédiatrique, a appris BFM Paris Île-de-France, auprès de la mairie du 10e arrondissement.

Une cellule psychologique sera mise en place ce vendredi et l'école sera entièrement désinfectée. La cantine n'aura elle pas lieu ce vendredi midi, a indiqué une source interne à l'école à BFM Paris-Ile-de-France.

Commentaire
Dans «Comment bien préparer sa rentrée ?», l’Anses rappelait à juste titre, «Pour la pause de midi, privilégier la restauration collective».

Les plats proposés en restauration collective répondent davantage aux recommandations alimentaires actuelles : plus de fruits et légumes, de produits laitiers et de fibres, moins de boissons rafraîchissantes sans alcool et de sandwichs, pizzas, tartes, pâtisseries et biscuits salés, de sel. Pour manger plus sain au quotidien, préférez la cantine à la restauration rapide.

Mise à jour du 9 septembre 2022
«Paris : Une centaine d’enfants victimes d’une intoxication alimentaire», source 20 Minutes.

Un peu plus d’une centaine d’enfants de l’école Louis Blanc, dans le 10e arrondissement de Paris, ont été victimes d’une intoxication alimentaire, selon la maire du 10e arrondissement, Alexandra Cordebard, jointe par 20 Minutes, confirmant une information de presse. Sur cette centaine, 35 d’entre eux ont été conduits par les pompiers dans des services pédiatriques pour observation et réhydratation, et deux étaient encore à l’hôpital ce vendredi à la mi-journée, selon la maire.

Ces enfants de la maternelle et de l’école élémentaire, ainsi que quatre adultes, ont été pris de vomissements jeudi après le repas, selon la maire du 10e arrondissement. Une vingtaine de véhicules de pompiers sont venus sur place, selon BFM Paris. «Dès hier soir, les médecins nous ont rassurés sur l’état de santé de ces enfants dont les troubles ont disparu, ils ont été réhydratés, ils étaient fatigués comme après une grosse gastro», explique la maire du 10e.

Selon TF1, «Rillettes de sardines et thon, brandade de poisson et yaourt à la framboise». C'est après avoir ingéré ce repas qu'une centaine d'enfants de l'école maternelle et primaire Louis-Blanc, dans le Xe arrondissement de Paris, ont été pris de vomissements : environ 70 au sein de l'établissement, d'autres plus tard chez eux.

«Quatre adultes ont également été intoxiqués : deux accompagnants d'élèves en situation de handicap, un agent territorial spécialisé des écoles maternelles et une enseignante». Un adulte a également été hospitalisé. 

Comme le rapporte un article sur les intoxications alimentaires paru dans The Conversation,
Si la crise du Covid a provoqué une baisse temporaire du nombre de zoonoses (maladies dues à des pathogènes qui se transmettent de l’animal à l’humain), la tendance générale est à la hausse.

 CQFD.

Mise à jour du 22 octobre 2022
Le 8 septembre 2022, plus de 70 élèves et quatre membres du personnel de l’école primaire et élémentaire Louis Blanc, dans le 10arrondissement de Paris, avaient été victimes d’une intoxication alimentaire entraînant leur évacuation. Après analyses, la mairie d’arrondissement indique à actu Parisce vendredi 23 septembre 2022, que des traces de staphylocoque doré ont été retrouvées dans certains plats servis ce midi-là, confirmant une information de BFM Paris.

Bien entendu le terme 'traces' en microbiologie alimentaire n'a aucun sens, il y 

jeudi 11 août 2022

Avant les JO de 2024, Paris et ses rats sont-ils un problème de santé publique ?

Avant les JO de 2024, voici un nouvel écho de se qui se passe à Paris. On sait que pour certains, ce sont les problèmes d’insécurité qui risquent de miner l’organistion des JO. Pour d’autres, ce sont les rats et les problèmes de santé publlque, explications italiennes … 

Selon ce media italien TGCOM 24, «Paris, l'alarme rats revient : des bénévoles en action pour les éliminer».

Paris est à nouveau envahi par les rats. Pour l'urgence chaleur ou pour la saleté en ville ce n'est pas encore clair, il n'en demeure pas moins qu'avec 1,75 spécimens par habitant, la capitale française figure désormais dans le top 10 des métropoles les plus infestées de rongeurs au monde. Les chiffres sont apparus après une polémique soulevée par un conseiller municipal du parti des droits des animaux, Doucka Marković. «Ne les appelons pas rats mais surmulots».

La situation a suscité des commentaires éloquents de la part des habitants de la capitale. La population est furieuse et a pris pour cible la maire Anne Hidalgo. Sur les réseaux sociaux, de plus en plus d'utilisateurs partagent - comme c'est le cas avec la question des déchets à Rome - des photos de poubelles entourées d'ordures.

Pour rappeler le danger des rongeurs qui rôdent dans la ville, même l'Académie nationale de médecine : «Paris, comme Marseille, fait désormais partie des villes les plus infestées au monde - précise-t-elle dans une note - la leptospirose est une maladie qui peut se contracter dans contact avec des excréments de souris.» Voir l’article du blog ici.

Des bénévoles au travail
Munis de sacs de neige carbonique et de grillages, les habitants du 17e arrondissement, l'un des plus élégants et envahi par les rongeurs, sont descendus dans la rue pour anéantir les rats. Des citoyens bénévoles, habilités par la Préfecture, ont constitué une véritable équipe. Et ils ont organisé des patrouilles pour libérer les parcs et les places des rats.

Sur ce tweet, on apprend que Paris se met aussi sur le devant de la scène avec des problèmes de santé publique, la capitale française est assiégée par les rats.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !