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jeudi 15 septembre 2022

La farine est bien à l'origine de la contamination des pizzas Fraich'Up par des STEC, selon Buitoni Nestlé

Nouveau communiqué daté de septembre des Pizzas Fraich’Up Buitoni du groupe Nestlé.

Point de situation sur les résultats d’analyses, les mesures correctives et le plan de redémarrage pour l’usine de Caudry.

Nestlé et Buitoni renouvellent leur profonde compassion aux victimes et à leurs familles touchées par ce drame.

Nous avons procédé à plus de 2 000 prélèvements au sein de l’usine de Caudry sur l’environnement de l’usine, les matières premières, les silos et les produits finis.

Les analyses effectuées sur des prélèvements de farine et certains échantillons de produits finis ont permis de déceler la présence de la bactérie E. coli producteurs de shigatoxines (STEC).

Les analyses effectuées sur l’ensemble des chaînes de production et leur environnement n’ont décelé aucune présence de la bactérie.

Au vu de ces résultats, l’hypothèse la plus probable serait celle d’une contamination à la bactérie E. coli (STEC) de la farine, issue de la dernière récolte de blé, que nous n’avons pas détectée. Nous nous engageons à mettre en place les mesures nécessaires pour que pareille situation ne puisse se reproduire.

Une série de mesures pour prévenir efficacement la présence de la bactérie E. coli (STEC) de l’amont à l’aval de sa production sont mises en place.

Par ailleurs, des mesures de détection et de contrôle de la bactérie seront menées sur l'ensemble des produits finis.

Sous réserve de l’accord des autorités, l’usine de Caudry pourra redémarrer en novembre 2022.

Ce redémarrage de l’usine sera effectué en coordination avec les autorités et s’appuie sur l’intervention du personnel de l’usine et d’entreprises spécialisées.

La production des pizzas de la gamme Fraîch’Up qui étaient concernées par le rappel reste suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Commentaire
Ce qu’on savait ou qui était suspecté s’est avéré exact, c’est bel et bien la farine contaminée par des STEC qui est l’origine de l’épidémie, selon le communiqué de Buitoni Nestlé. «Au vu de ces résultats, l’hypothèse la plus probable serait celle d’une contamination à la bactérie E. coli (STEC) de la farine, issue de la dernière récolte de blé, que nous n’avons pas détectée.»

L’exercice de transparence de Buitoni Nestlé a des limites, certes, on nous dit que 2 000 prélèvements ont été réalisés, mais on ne connaît pas le détail, mis à part «des prélèvements de farine et certains échantillons de produits finis ont permis de déceler la présence de la bactérie E. coli (STEC).» C’est un peu court !

Dans un reportage de France Inter, selon des salariés, «Buitoni utilisait de la farine traitée thermiquement jusqu’en 2021 pour fabriquer la pâte de sa gamme Fraîch’Up. Mais ils affirment qu’après cette date, c’est une autre farine non traitée thermiquement qui aurait été utilisée.»

Est-ce un retour à ce type de farine, car on nous relate un discours avec un vocabulaire bien rodé, «Une série de mesures pour prévenir efficacement la présence de la bactérie E. coli (STEC) de l’amont à l’aval de sa production sont mises en place.»

Si vous savez ce que sont «des mesures pour prévenir non efficacement», merci de le le dire.

Ici aussi qu’est-ce que «des mesures de détection et de contrôle de la bactérie seront menées sur l'ensemble des produits finis.»

Sachant que le produit est cru et surgelé, on peut détecter des problèmes «sur l'ensemble des produits finis» pour mieux les contrôler (ou maîtriser), mais on ne peut pas à la fois les détecter et les contrôler !

Source de l’image en haut à droite.

Mise à jour du 19 septembre 2022
On lira l’articlede Joe Whitworth dans Food Safety News, Nestlé hopes to restart factory linked to E. coli outbreak.

dimanche 11 septembre 2022

Reportage sur l'usine Buitoni de Nestlé, toujours des questions, mais pas de réponse !

Dans ce que France Inter appelle une enquête diffusée le 10 septembre 2022, vous lirez ou écouterez à propos des «Pizzas Buitoni contaminées à l’E. Coli : les révélations des salariés».

Résumé
Six mois après le scandale, plusieurs salariés de l’usine Buitoni à Caudry mettent en cause des pratiques que Nestlé leur aurait imposées : la réduction du temps de nettoyage et l’utilisation d’une farine non pasteurisée.

Un autre article de la même radio traite des «Pizzas Buitoni contaminées : de nouveaux dysfonctionnements dénoncés par les salariés».

J’ai sélectionné quelques extraits ci-après, mais rien de bien nouveau ...

Le 1er avril dernier, un arrêté de la préfecture du Nord ordonne l’arrêt de la production «jusqu’à la remise en conformité avec la réglementation en matière d’hygiène».

Voici ci-dessous des extraits de l’arrêté préfectoral daté du 1er avril 2022 de la préfecture du Nord.
Réduire au minimum les temps qui ne sont pas consacrés à la production
L’enquête a néanmoins permis de révéler des défaillances dans la gestion de l’usine. Celles-ci avaient déjà été pointées par la DGCCRF dans trois rapports datant de 2012, 2014 et 2020 (comme l’a révélé le média d’investigation en ligne Disclose). On avait alors découvert la présence de moisissures, de rouille et de peintures écaillées dans l’usine, ainsi que des mites alimentaires sur la ligne de production des pizzas Fraîch’Up.

«En 2012, Nestlé a mis en place une nouvelle manière de gérer le site. On appelle ça la méthode Lean», explique Maryse Tréton de de la fédération CGT de l’agroalimentaire. L'objectif est de réduire au maximum tous les temps qui ne sont pas dédiés à la production. On réduit les temps de nettoyage et les temps de maintenance préventive pour faire de la production au maximum.»

Commentaire
Pourquoi faut-il faire des rapports si l'on n’agit pas ? La question ne sera pas posée à la DGCCRF, mais uniquement à la direction de Nestlé ...

«L’état général s’est dégradé»
Selon des salariés, les conséquences de cette réorganisation ne se font pas attendre : «Pour nous, ça voulait dire aller plus vite sur le nettoyage. Du coup, la priorité, c'était de nettoyer la ligne de production et les machines. Mais pas ce qu’il y avait autour, comme par exemple les murs et les plafonds. Ce n’était plus possible de tout faire.» Interrogée sur ce point, la direction de Nestlé France confirme que le temps de nettoyage est aujourd’hui de moins de 5 heures. Mais elle précise qu’elle fait effectuer «des prélèvements microbiologiques systématiques dans différentes zones stratégiques du site». Voir aussi cet article du blog.

Cette réduction du temps de nettoyage aurait eu d’autres conséquences. Selon les salariés que la Cellule investigation de Radio France a rencontrés, certaines zones de l'usine qui étaient nettoyées au moins une fois par an avant 2015, ne le seraient plus. «Avant, explique l’un d'eux, on fermait l’usine trois semaines au mois d’août. Pendant ce temps, l’entreprise de nettoyage qui avait un contrat avec l’usine pouvait faire du nettoyage de fond. Depuis, Nestlé ne veut arrêter l’usine qu'une seule semaine en été. Donc, l’état général s’est dégradé.»

27 degrés à cause de la climatisation bouchée
Dans l’atelier de boulangerie où est fabriquée la pâte des pizzas Fraîch’Up, «avant 2015, les gaines de la climatisation étaient nettoyées tous les six mois-un an, explique un salarié. Maintenant, ce n’est plus fait et ça se bouche. Quand il fait 40 degrés dehors, comme il y a de la tôle sur les toits, la température monte très haut dans l’atelier, il fait très chaud, ça peut monter jusqu’à 27 degrés.»
Interrogée précisément sur ce point, la direction de Nestlé France n’a pas répondu.

Des silos à farine non nettoyés depuis sept ans
La salubrité d’autres zones de l’usine laissait apparemment à désirer. Il s’agit des silos, ces quatre tours géantes de l’usine très visibles de loin, et qui stockent chacune 25 tonnes de farine. «Avant, ils étaient nettoyés une fois par an, au mois d’août pendant la fermeture de l’usine. Depuis 2015, ils ne l’ont plus été à ma connaissance», affirme un salarié. Or, selon le Guide européen des bonnes pratiques d’hygiène pour l’entreposage des céréales que nous avons consulté, il faudrait nettoyer les lieux de stockage au moins une fois par an.

Un changement de farine qui pose question
La piste d’une contamination à l’intérieur de l’usine est l’une des hypothèses avancées par les scientifiques, mais elle n’est pas la seule. Il n'est pas exclu que la farine ait pu être contaminée avant d'être livrée à l’usine. Cette éventualité a été avancée par Christophe Cornu, le PDG de Nestlé France, dans une interview au Figaro en juillet dernier.

Pour parer à cette éventualité, il existe un type de farine traitée thermiquement, c’est-à-dire chauffée pour tuer les bactéries. Elle est régulièrement employée pour la fabrication de pâtes crues, plus propice à la présence de bactéries. Et Buitoni, selon des salariés, utilisait ce type de farine jusqu’en 2021 pour fabriquer la pâte de sa gamme Fraîch’Up. Mais ils affirment qu’après cette date, c’est une autre farine non traitée thermiquement qui aurait été utilisée.

«Début 2021, il y a eu changement de farine alors que ça faisait 20 ans qu'on faisait la Fraîch’Up avec la même, nous a-t-on affirmé. On n'avait jamais eu de problème avec cette farine pasteurisée. Et on nous a dit : maintenant vous allez utiliser une pâte classique qui n'est pas pasteurisée. On n’a pas compris pourquoi.» Interrogée sur ce point, la direction de Nestlé nous a confirmé qu’elle avait changé la recette des pizzas Fraîch’Up, mais sans donner de précisions sur la nature de la farine qu’elle utilise désormais.

L’article cite «Une alerte, déjà chez Nestlé, aux Etats-Unis en 2009», c’était un peu plus qu’un alerte, mais sur cette affaire, le blog vous en avait largement parlé en son temps. Voir aussi tous les articles parus sur le sujet dans Food Safety News.

En 2009, la pâte à cookies préemballée de Nestlé Toll House a rendu malade 72 personnes dans 30 États contaminée par E. coli O157:H7, et 35 de ces personnes ont été admises à l'hôpital, dont quelques-unes avec une maladie grave.

En janvier 2010, Nestlé a identifié la présence de E. coli O157 dans sa pâte à cookies avant que cela n’atteigne des consommateurs.
Le communiqué de presse de Nestlé indiquait : «le produit actuellement sur les étagères des magasins affichant l'autocollant Nouveau lot» n'est pas affecté et aucun produit n'est rappelé.» Un changement que Nestlé prévoit d'apporter est de traiter thermiquement toute la farine utilisée dans la pâte à biscuits Toll House . Ce procédé, que Nestlé a commencé à utiliser mercredi, entraînera une suspension temporaire de la production. Cependant, la production avec le nouvel ingrédient débutera la semaine du 25 janvier et le produit apparaîtra sur les tablettes des épiceries début mars 2021.»

Si l’on remonte un peu plus loin, le CDC avait mis en cause de la farine en 2016 où 63 personnes dans plusieurs Etats avaient été rendues malades.

A cette occasion, le CDC avait indiqué,
Cette épidémie rappelle qu'il n'est pas sûr de goûter ou de manger de la pâte ou de la pâte crue, qu'elle soit faite de farine rappelée ou de toute autre farine. La farine ou d'autres ingrédients utilisés pour faire de la pâte crue ou de la pâte à frire peuvent être contaminés par des STEC et d'autres germes qui peuvent rendre les gens malades.

Plus récemment, le blog avait synthétisé certaines pistes dans Quelques éléments sur une ‘possible’ contamination de la pâte de pizzas.

 Enfin, on rappelera une fois de plus cette BD de 1993 !

Source de l’image en haut à droite.

Complément
On lira aussi «Scandale sanitaire : Nestlé défend le nettoyage de l’usine Buitoni de Caudry», source France 3 Hauts de France du 11 septembre.

Le nettoyage du site confié à une entreprise extérieure
Nestlé ne conteste pas l’évolution de la durée consacrée au nettoyage de site. Le groupe affirme que le temps effectif consacré au nettoyage n'a pas varié. Avant 2015, un prestataire extérieur était chargé du nettoyage, effectué entre 23h et 5h, avec une équipe de cinq personnes. Depuis l'internalisation, ce sont au moins dix personnes qui sont affectées au nettoyage, sur une durée inférieure, a-t-on expliqué.

«À l'issue de chaque cycle de production, les lignes sont intégralement arrêtées et nettoyées suivant un processus strict d'une durée de 4h45, comprenant une phase de nettoyage, puis de désinfection et enfin un rinçage à l'eau dont l'efficacité est contrôlée par des prélèvements microbiologiques systématiques dans différentes zones stratégiques du site», a déclaré à l'AFP un porte-parole du groupe.

Selon La Voix du Nord du 10 septembre, «Affaire Buitoni: l’usine de Caudry rouvrira-t-elle mi-novembre?»

Alors que de nouvelles révélations de salariés témoignent de dysfonctionnements sur l’entretien du site, un accord d’entreprise daté du 18 août fixe à la semaine 46 l’objectif de réouverture de l’usine Buitoni de Caudry.

Enfin, une curiosité de la part de l’avocat d'une quinzaine de plaignants,

Me Richard Legrand s'est rendu à Caudry le 10 septembre, récupérer, avec une glacière, deux pizzas surgelées. Potentiellement contaminées, il va les faire analyser. Si de nouvelles souches ou de nouvelles bactéries sont identifiées, le nombre de plaignants pourrait augmenter considérablement.

Contacté mi-mai par un habitant d'une commune proche de Caudry qui avait acheté deux pizzas de la gamme Fraîch Up, quelques jours avant le 18 mars, date du retrait de ces pizzas des étals des supermarchés, l'avocat Richard Legrand a décidé de venir, glacière à la main, les chercher et de faire réaliser des analyses sur ces pizzas.

Me Legrand a d'abord proposé de les mettre à disposition de la justice. Sans réponse du juge, il va donc les faire analyser lui-même cette semaine.

C’est bien connu la justice est aveugle, et s'il y a de nouvelles souches ou de nouvelles bactéries, il y aura de nouveaux plaignants, pardon, de nouveaux clients ...

Complément
Bill Marler, l’avocat bien connu en sécurité des aliments, indique dans un article paru dans le Marler Blog, «Damn, if this report is true (and translated correctly) Nestlé France has a serious problem» (Mince, si ce que dit cet article est vrai (et traduit correctement) Nestlé France a un sérieux problème).

L’article auquel Bill Marler fait référence à pour titre, «Buitoni affair: new testimonies overwhelm management» (Affaire Buitoni : de nouveaux témoignages accablent la direction) qui rend compte de l’article de France Inter, dont le blog vous a narré l’essentiel dans Reportage sur l'usine Buitoni de Nestlé, toujours des questions, mais de réponse !

jeudi 4 août 2022

Allemagne : Rappel de farine bio pour cause de présence de STEC

Le 7 juillet, je vous propsais un article intitulé, Il était une fois la farine, des pathogènes et le BfR. Vous avez été d'ailleurs nombreux à le lire. 

J’indiquais que la communication du BfR était assez décevante sur E. coli dans la farine parce qu’il n’y a pas que des E. coli pathogènes qui peuvent se retrouver dans la farine, Salmonella peut aussi être présent, cette contamination étant même historiquement la plus documentée.

Mais voici un exemple pratique du 4 août qui semble me donner tort, jugez plutôt.

Le BVL (Office fédéral de la protection du conssommateur et de la sécurité des aliments) d’Allemagne informe du rappel de farine bio type 550 1kg, de marque Korngesund, pour cause de présence de Escherichia coli entérohémorragique (EHEC).

La fiche de rappel indique :

Le produit peut contenir des agents pathogènes EHEC, qui peuvent être dangereux pour la santé s'ils sont consommés crus.

La farine a été livrée localement à Bodenkirchen et au marché fermier d'Eching/Biller.

Une maladie à EHEC (synonymes : STEC, VTEC) se manifeste généralement dans la semaine qui suit l'infection par des diarrhées et des crampes abdominales. Les bébés, les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes dont le système immunitaire est affaibli en particulier peuvent développer des maladies plus graves avec une diarrhée sanglante. Rarement, en particulier chez les jeunes enfants, une insuffisance rénale aiguë peut survenir lors d'une deuxième poussée quelques jours après le début de la diarrhée. Toute personne qui a consommé cet aliment et qui développe des symptômes graves ou persistants doit consulter un médecin et signaler une éventuelle infection à EHEC. Cela n'a aucun sens de demander un traitement médical préventif sans symptômes.

Les clients qui ont acheté cette farine peuvent la retourner à tout moment pour un remboursement. Nous attirons expressément votre attention sur le fait que les farines de céréales, les mélanges à pâtisserie et les pâtes ne conviennent généralement pas à la consommation crue, mais doivent toujours être bien cuites.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a fermé le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 27 juillet 2022

Nouvelle communication de Nestlé Buitoni

Nestlé Buitoni publie un communiqué ainsi intitulé, «Communication Pizzas Fraîch’Up juillet 2022».

Nous exprimons notre plus profonde compassion et présentons nos excuses aux victimes de l’épidémie de Syndrome Hémolytique et Urémique et à leurs familles.

Dès le 17 mars, date à laquelle les autorités sanitaires nous ont informés d’un lien potentiel entre les pizzas Fraich’Up et l’épidémie de SHU, nous avons immédiatement rappelé toutes les pizzas Fraich’Up, suspendu la production de l’usine de Caudry et déployé une campagne d’information massive auprès de nos clients et consommateurs.

Depuis, nous mettons tout en œuvre pour comprendre l'origine de cette contamination et pour nous assurer qu'elle ne puisse pas se reproduire. Pour cela, un protocole d’investigation détaillé, validé par les autorités et comportant près de 2000 prélèvements et analyses sur l’environnement de l’usine, sur les matières premières et sur les produits finis est en cours.

Nous souhaitons d'ores et déjà apporter un soutien aux familles des victimes de SHU en France. Dès le 1er septembre, nous mettrons en place un fonds de soutien pour ces familles.

Ce fonds ne se substituera en rien aux éventuelles demandes d’indemnisation dans le cadre de l’enquête judiciaire en cours, au terme de laquelle Buitoni assumera pleinement ses responsabilités.

O.-F. du 26 juillet publie un reportage concernant une enfant de douze ans sortie du coma ...

Source de l’image.

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mardi 12 juillet 2022

Affaire Buitoni: le patron de Nestlé France sort du silence et fait acte de contrition, selon Le Figaro

Après les articles, un cone of silence dans l’affaire Nestlé Buitoni et Quand le directeur général industriel Nestlé France communique …, voici «Affaire Buitoni: le patron de Nestlé France sort du silence et fait acte de contrition», source Le Figaro du 12 juillet 2022. Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal. Extraits.

Quatre mois après la crise des pizzas contaminées par la bactérie E. coli, Christophe Cornu présente ses excuses aux familles des enfants touchés, fait le point sur l’enquête et annonce un fonds de soutien aux familles des victimes de la contamination à l’«E. coli».

Quatre mois après le début de l’affaire Buitoni, le PDG de Nestlé France, propriétaire de la marque leader de la pizza dans l’Hexagone, sort enfin du silence. «Cela fait plus de 150 ans que Nestlé est en France. Jamais nous n’avons connu une crise pareille», justifie Christophe Cornu. En poste depuis quatre ans à la tête de la troisième filiale du leader mondial de l’agroalimentaire, le PDG monte au créneau pour un mea culpa officiel. «Plus qu’une crise, c’est un drame humain, où des familles et des enfants sont touchés, ajoute Christophe Cornu. Je veux aujourd’hui exprimer ma plus profonde compassion et présenter mes excuses.»

Cette crise sanitaire, l’une des plus retentissantes des dernières décennies en France, a éclaté le 18 mars. Buitoni, une des marques phares du numéro un de l’agroalimentaire en France (3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires), rappelle en urgence près de 1 million de pizzas Buitoni Fraîch’Up. La veille, le groupe a été alerté par Santé publique France d’un possible lien entre la consommation de pizzas surgelées et une recrudescence des cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) graves recensés en France, liés à la bactérie Escherichia coli

Investigations sur les farines
Le 1er avril, arrêté de fermeture de l’usine qui confirme de nombreux manquements sanitaires.
Le 13 avril, des scellés sont placés surcertaines parties du site de production.
Le 12 mai, l’enquête est confiée à un juge d’instruction.
Le 18 mai, Nestlé France entreprend son propre protocole d’investigation, une fois les scellés levés, dont l’objectif est de remonter à l’origine de la contamination avec des prélèvements sur lignes de production, de son enviironnement., les matières premières et les produits finis. Plus de 19 00 pièces sont démontées et 2 000 prélèvements sont réalisés.

Selon le PDG de Nestlé France, «Si nous n’exluons à ce stade aucune hypthèse sur l’origine de la bactérie, nous poursuivons actuellement des investigations approfondies sur les farines utilisés sur la ligne Fraîch’Up. Il ne s’agit à l’heure actuelle, que d’une suspicion, et je n’ai pas encore toutes les réponses.»

«La ligne Fraich’Up ne redémarrera pas tant que la toute lumière n’aura pas été faite sur l’origine d ela bactérie

NB : Chaque que vous lirez Escherichia coli ou E. coli dans le texte, notez qu’il ne s’agit pas de Escherichia coli banal ou commensal du tube digestif, mais de Escherichia coli pathogènes ou entérohémorragiques (EHEC).

Source de l’image.

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jeudi 7 juillet 2022

Il était une fois la farine, des pathogènes et le BfR

BD parue en 1993 ...
Assez décevante cette communication du BfR sur E. coli dans la farine, d’abord parce qu’il n’y a pas que des E. coli pathogènes qui peuvent se retrouver dans la farine, Salmonella peut aussi être présent, cette contamination étant historiquement la plus documentée.

La France en a fait l’expérience récemment avec près de 26 rappels de fonds de tarte insufisamment cuits, Salmonella inside, voir France : Peux-t’on encore manger des tartelettes sans attraper la salmonellose ?

En second lieu, la communication du BfR fait l‘impasse sur les cas groupés récents de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d’infections à E. coli producteurs de shiga-toxine (STEC) en lien avec la consommation de pizzas Fraîch’Up de marque Buitoni® en France.

Voici donc «Escherichia coli dans la farine - Premiers résultats de l'échange technique sur le communiqué du BfR 004/2020. Communication n°018/2022 du 7 juillet 2022

En 2020, le BfR a publié un communiqué 004/2020 sur le risque pour la santé des E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) dans la farine. Le contexte de cette évaluation des risques était des observations selon lesquelles une proportion considérable d'échantillons de farine du plan de contrôle fédéral (BÜp) étaient contaminés par des STEC. L'évaluation des risques a montré que seules de petites quantités de ces bactéries ont été détectées dans la farine et qu'aucun cas de maladie en Europe n'a pu être attribué à la farine. Néanmoins, dans certaines circonstances, ces contaminations peuvent présenter un risque pour la santé. En Amérique du Nord (Canada et USA), des infections correspondantes ont été observées après la consommation de pâte crue. Au cours des deux dernières années, le BfR a discuté des questions ouvertes et des mesures possibles avec des experts de la science, de la surveillance des aliments, de l'industrie et des associations industrielles. Parmi les sujets abordés à diverses occasions figuraient les sources possibles de STEC dans la farine, les défis analytiques, les mesures appropriées pour l'éducation des consommateurs et la nécessité de poursuivre les recherches. Les procédés de chauffage habituels dans la production d'aliments à base de et avec de la farine (pain, pâtisseries fines, pâtisseries, sauces, etc.) protègent les consommateurs des effets néfastes sur la santé résultant de l'infection par les STEC. Cela s'applique également à la boulangerie dans les ménages privés si les règles d'une bonne hygiène en cuisine (pas de grignotage de pâte crue, évitement de la contamination croisée) sont respectées. Cependant, il existe un risque d'infection en mangeant de la pâte crue faite à la maison ou de la pâte prête à l'emploi commerciale si les pâtes sont contaminées par des STEC. La question de savoir si ces risques pour la santé sont connus du public et comment ils peuvent être communiqués efficacement fait l'objet d'une enquête auprès des consommateurs prévue par le BfR.

Les bactéries Escherichia coli producteurs de shigatoxines (STEC) peuvent provoquer des maladies infectieuses graves et potentiellement mortelles. Les aliments, y compris les grains céréaliers et la farine, doivent donc contenir le moins de STEC possible. L'importance des voies d'entrée possibles des STEC dans la farine de céréales n'est pas encore connue en raison d'un manque de données. Par exemple, l'entrée par les excréments de ruminants sauvages dans les champs est envisageable. Une entrée par des sols fertilisés organiquement via les plantes dans le grain de céréale est en principe possible, mais jusqu'à présent il n'y a aucune preuve empirique.

L'importance des moulins dans l'introduction des STEC dans la farine n'est pas non plus encore connue. Tout d'abord, des données expérimentales devraient être collectées dans les moulins pour identifier les sections critiques de la chaîne de transformation et développer des mesures d'hygiène pour minimiser autant que techniquement possible la contamination par les STEC des farines et des produits fabriqués à partir de celles-ci. L'efficacité et la praticabilité d'un traitement thermique en aval de la farine doivent également être testées à cet égard.

L'analyse est un défi particulier car les STEC, comme les autres germes, sont généralement inégalement répartis dans la farine. L'objectif est d'harmoniser et d'optimiser les méthodes de détection microbiologique. Le Laboratoire national de référence des E. coli du BfR mènera des études à ce sujet et s'efforcera d'adapter la méthodologie en coopération avec les organismes nationaux de normalisation.

On ignore actuellement si et comment le public perçoit le risque pour la santé des STEC dans la farine. Par conséquent, le BfR prévoit de mener une enquête auprès des consommateurs sur le risque pour la santé de manger des aliments crus, en abordant la question des STEC dans la farine et la pâte crue. L'objectif est de déterminer comment ces risques sanitaires peuvent être communiqués et si des informations sur l'emballage de la farine ou de la pâte prête à l'emploi peuvent aider à minimiser le risque d'infection.

A suivre ...

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lundi 20 juin 2022

Quand le directeur général industriel Nestlé France communique ...

S’il faut tout vous dire, cela m’avait échappé, il y a eu en termes de communication une vidéo prise de parole de Jérome Jaton le 30 mars 2022. Il est directeur général industriel Nestlé France et il parle depuis l’usine Buitoni de Caudry.

Moins médiatisées que les prises de paroles des dirigeants de Ferrero, cette vidéo dans l’usine permet peut-être de tenter de comprendre où en est Buitoni Nestlé ...

En termes de com, il s’agit d’un long monologue de 9 minutes dans lequel le directeur général industriel tente de répondre aux questions, et comme l’on dit, il monte sur le pont. A-t-il répondu aux questions posées, bien évidemment non, mais l’objectif était semble-t-il ailleurs ...

Avez-vous des informations sur le nombre de cas confirmés ?
Réponse évasive et il faut voir cela avec les autorités de santé

Reconnaissez-vous un lien entre les cas d’intoxication E. coli et vos pizzas ?
Nous cherchons à comprendre et à nous remettre totalement en cause mais de réponse précise car c’est un processus qui est long afin de découvrir ce qui s’est passé.

L’usine de Caudry est à l’arrêt pour combien de temps ?
Aujourd’hui, nos deux lignes sont à l’arrêt. Nous préparons un plan de reprise en concertation avec les autorités et je suis à l’usine aujourd’hui c’est dire que nous prenons soin de collaborateurs.

Avez-vous des pistes, si oui quelles sont celles privilégiées ?
On est dans la réflexion. Nous avons un processus de contrôle sanitaire bien établi dans nos usines, nous avons énormément de contrôles mais tous nos contrôles sont négatifs, ils sont dans les normes. Depuis 2022, nous n’avons reçu aucune réclamation consommateur et cela rend le sujet extrêmement difficile. Les renseignements que nous avons pu avoir, c’est une potentielle contamination au niveau de la pâte et de la présence de Escerichia coli dans la farine, qui est un produit agricole.

Qui a alerté et comment le lien avec vos pizzas a été fait ?
Les autorités nous ont prévenu qu’il y avait un lien potentiel entre certains cas de contamination et nos produits. Et le jour d’après nous avons fait le rappel complet de toute la gamme Fraîch’Up. Nous avons arrêté nos lignes et pour les consommateurs, nous avons mis en place un numéro vert afin de répondre aux inquiétudes de nos consommateurs.

D’où pourrait provenir la contamination ?
Nous avons besoin d’expertise parce qu’aujourd’hui, on ne comprend pas ce qui a pu arriver, mais nous allons développer un protocole d’analyses que nous allons soumettre aux autorités comme l’on s’est accordé hier (29 mars) de telle manière de nous assurer que nous nous remettons en question et que nous investiguons suffisemment.

A votre connaissance quels sont les dangers de cette contamination pour la santé ?
Je ne suis pas médecin, mais Escherichia coli est quelque chose qu’on aime pas et c’est pour ça qu’on les traite au niveau de l’usine.

Comment se passe le suivi et les échanges avec les familles qui ont des enfanst contaminés ?
Nous sommes de tout cœur avec ces familles, c’est une situation extrêmement tragique par rapport à ce qui se passe, ces familles nous contactent, on les oriente et on répond même si c’est quelque chose de très difficile.

Est-ce que des bactéries pourraient se retrouver dans d’autres produits de la gamme Fraîch’Up ?
Non, clairement non, à date la seule ligne qui est impliquée est notre gamme de produits Fraîch’Up.

Combien de pizzas potentiellement contaminées ont été vendues et combien sont rappelées ?
Comme je l’ai mentionné, nous avons pris la décision volontaire de retirer l’ensemble de la gamme pizzas, nous n’avons pas le chiffre exact mais c’est l’ensemble de la gamme Fraîch’Up que nous avons décidé de retirer et cela a été fait.

Avez-vous prévu des indemnisations pour les familles ?
Pour le moment, nous sommes dans l’enquête. A ce stade-là, notre priorité naturellement, c’est le consommateur, mais maintenant nous essayons de comprendre ce qui s’est passé, nous allons apprendre de cette crise-là et nous prendons toutes nos responsabilités, si c’est nécessaire.

Pourquoi les deux lignes de production sont-elles fermées si seule la gamme Fraîch’Up est concernée ?
Nous avons deux lignes de production, aujourd’hui nous sommes dans l’action, il était impératif pour nous d’arrêter les deux lignes de manière à facilter les premières investigations, prise d’échantillons et autres, et c’est pour ça que nous avons arrêter les deux lignes de production.
Pour combien de temps la livraison de la gamme Fraîch’Up est-elle suspendue ?
A ce stade, je ne peux absolument pas vous dire, ce qui est sûr, c’est qu’on recommencera de produire quand nous serons absolument certain que tout va bien.

Est-ce que les deux lignes de production fabriquent la gamme Fraîch’Up ?
Ce sont deux lignes dédies avec une une séparation claire qui protège des problèmes.

Aviez-vous eu déjà des alertes dans cette usine ?
Jamais. Il y a un message que j’aimerais vous donner notre priorisation c’est nos consommateurs, et une fois de plus, nous sommes de tout cœur avec ces familles qui sont affectés par ces taux d’intoxication.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

vendredi 17 juin 2022

Un feuilleton pendant huit jours de 20 rappels pour un banal fond de tartelette pas assez cuit. Salmonella inside !

La farine provient de blé séché, moulu et non traité thermiquement (car il dégrade le gluten). Au fur et à mesure que Salmonella se dessèche, elle devient plus résistante et survit pendant des mois (ou plus).

Lorsque l’on fait des gâteaux, d’autres ingrédients entrent en ligne de compte et dans ces conditions, il faut rappeler qu’il ne faut pas manger de la pâte à gâteau crue (selon un site Nestlé aux Etats-Unis) ou de la pâte de farine crue.
C'est d'ailleurs ce qu'indiquait une BD du 26 janvier 1993, qui mettait en scène Calvin et Hobbes ...
La mère de Calvin indiquait qu'il ne fallait pas manger de la pâte à biscuits crue en raison du risque lié à Salmonella (dans l’exemple Buitoni Nestlé, il vous suffit de remplacer Salmonella par E. coli pathogènes…).

Le 18 mars 2022, la DGCCRF informe d’un avis de rappel préventif de lots de pizzas surgelées Fraîch’Up de la marque Buitoni.
Un seul avis de rappel. Cela étant, les rappels ou alertes peuvent plus nombreux pour une même cause comme nous allons le voir, et dans ces conditions, cela devient un feuilleton pour le consommateur lambda ...
Notre administration nous dit que les objectifs d’une alerte sont:
- faire cesser l’exposition du produit au consommateur (retirer le produit des rayons des magasins concernés);
- éviter la contamination d’autres produits (au sein de l’entreprise concernée);
- informer le consommateur qui a déjà acheté le produit.

Belles paroles, pas toujours suivies d’effets et ce feuilleton aura duré huit jours ...

- Le 8 juin 2022 commence le feuilleton des avis de rappels par RappelConso qui commence avec des tartelettes individuelle aux fruits, car «le fournisseur Hafner procède au rappel de fonds de tartelettes suite à la mise en évidence de la présence de salmonelles. Ces fonds de tartelettes sont utilisés pour la préparation de nos tartelettes aux fruits individuelles.»

En clair, cuisson insuffisante de ces fonds de tartelettes pour détruire les salmonelles présentes dans la farine, c’est du déjà vu, non ?

- Le mauvais feuilleton se poursuit le 9 juin 2022 avec des finger cacahuètes, des tartelettes fraise, myrtille, framboise, fruit ou choco-caramel, des tartelettes individuelles citron meringuee et caramel passion, des tartelettes framboise, des tartelettes fraise x 2 / tartelettes framboise x 2 / tartelettes aux fruits x 2, des tartelettes individuelles aux fraises-aux framboises-aux fruits, des tartelettes finger 125x45 bord droit sucrées beurre et des tartelettes poire chocolat et tartelettes citron meringuées.

- Le 10 juin, de nouveau des tartelettes, des tartelettes citron meringué et tartelette framboise, des tartelettes citron, des tartelettes aux fraises, tartelettes banoffee, tartelettes aux fruits et délice fraise x2.

- Le 13 juin 2022, après un week-end estival, les rappels continuent, tartelettes finger et tartelettes fruits trad.

- Le 14 juin 2022, nouvelle série de rappels avec finger aux fraises x2 et finger aux framboises x2.

- Le 15 juin 2022, rappel de tartelettes finger aux fruits ou aux fraises.

- Le 16 juin 2022, les rappels se poursuivent avec des tartelettes fraise rectangulaires, des tartelettes format rectangulaire et des tartelettes finger fraise / tartelettes finger Framboise Pains & Délices.

Apparemment, la série de 20 rappels s’est arrêtée le 17 juin, mais peut-être reprendra-t-elle après le week-end, qui sait ?

Mise à jour du 18 juin 2022. Pan sur le bec du blog.,RappelConso signale un 21e rappel dès ce samedi 18 juin, et non pas après le week-end comme annoncé par erreur. Il s'agit de fonds de tartelettes, avec cette annonce peu évidente, 'Contamination à la salmonellose'. Confondre la cause, Salmonella et la conséquence, la salmonellose, il fallait le faire, RappelConso l'a fait
 ...

Mise à jour du 20 juin 2022. 22e rappel de tartelettes pistache framboise par RappelConso, une chose est désormais sûre, le feuilleton continue.

Aux lecteurs du blog
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