mardi 12 juillet 2022

Affaire Buitoni: le patron de Nestlé France sort du silence et fait acte de contrition, selon Le Figaro

Après les articles, un cone of silence dans l’affaire Nestlé Buitoni et Quand le directeur général industriel Nestlé France communique …, voici «Affaire Buitoni: le patron de Nestlé France sort du silence et fait acte de contrition», source Le Figaro du 12 juillet 2022. Article réservé aux abonnés ou aux lecteurs du journal. Extraits.

Quatre mois après la crise des pizzas contaminées par la bactérie E. coli, Christophe Cornu présente ses excuses aux familles des enfants touchés, fait le point sur l’enquête et annonce un fonds de soutien aux familles des victimes de la contamination à l’«E. coli».

Quatre mois après le début de l’affaire Buitoni, le PDG de Nestlé France, propriétaire de la marque leader de la pizza dans l’Hexagone, sort enfin du silence. «Cela fait plus de 150 ans que Nestlé est en France. Jamais nous n’avons connu une crise pareille», justifie Christophe Cornu. En poste depuis quatre ans à la tête de la troisième filiale du leader mondial de l’agroalimentaire, le PDG monte au créneau pour un mea culpa officiel. «Plus qu’une crise, c’est un drame humain, où des familles et des enfants sont touchés, ajoute Christophe Cornu. Je veux aujourd’hui exprimer ma plus profonde compassion et présenter mes excuses.»

Cette crise sanitaire, l’une des plus retentissantes des dernières décennies en France, a éclaté le 18 mars. Buitoni, une des marques phares du numéro un de l’agroalimentaire en France (3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires), rappelle en urgence près de 1 million de pizzas Buitoni Fraîch’Up. La veille, le groupe a été alerté par Santé publique France d’un possible lien entre la consommation de pizzas surgelées et une recrudescence des cas de syndromes hémolytiques et urémiques (SHU) graves recensés en France, liés à la bactérie Escherichia coli

Investigations sur les farines
Le 1er avril, arrêté de fermeture de l’usine qui confirme de nombreux manquements sanitaires.
Le 13 avril, des scellés sont placés surcertaines parties du site de production.
Le 12 mai, l’enquête est confiée à un juge d’instruction.
Le 18 mai, Nestlé France entreprend son propre protocole d’investigation, une fois les scellés levés, dont l’objectif est de remonter à l’origine de la contamination avec des prélèvements sur lignes de production, de son enviironnement., les matières premières et les produits finis. Plus de 19 00 pièces sont démontées et 2 000 prélèvements sont réalisés.

Selon le PDG de Nestlé France, «Si nous n’exluons à ce stade aucune hypthèse sur l’origine de la bactérie, nous poursuivons actuellement des investigations approfondies sur les farines utilisés sur la ligne Fraîch’Up. Il ne s’agit à l’heure actuelle, que d’une suspicion, et je n’ai pas encore toutes les réponses.»

«La ligne Fraich’Up ne redémarrera pas tant que la toute lumière n’aura pas été faite sur l’origine d ela bactérie

NB : Chaque que vous lirez Escherichia coli ou E. coli dans le texte, notez qu’il ne s’agit pas de Escherichia coli banal ou commensal du tube digestif, mais de Escherichia coli pathogènes ou entérohémorragiques (EHEC).

Source de l’image.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

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