Affichage des articles dont le libellé est salmonellose. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est salmonellose. Afficher tous les articles

lundi 4 juillet 2022

France : Peut-on encore manger des tartelettes sans attraper la salmonellose ?

On sait depuis la crise des pizzas Buitoni de chez Nestlé que la farine pas assez cuite peut contenir des micro-organismes pathogènes.

Le blog nous avait narré les aventures des fonds de tartelettes contaminés par des salmonelles dans Banal rappel de tartelettes aux fruits en raison de la présence de salmonelles dans les fonds de tartelettes. Quid de la farine ?

Le 17 juin, de nouveau, le blog vous avait rapporté Un feuilleton pendant huit jours de 20 rappels pour un banal fond de tartelette pas assez cuit. Salmonella inside !

Le blog est en mesure de vous informer qu’il y a eu depuis le 8 juin 2022, 26 avis de rappel, selon RappelConso.

Le dernier avis de rappel de tartelette ganache chocolat blanc / coulis de framboise date du 4 juillet 2022 !!!

- Motif du rappel : salmonelles
- Risques encourus : Salmonella spp (agent responsable de la salmonellose).
- Conduite à tenir : Ne plus consommer, Ne plus utiliser le produit, Rapporter le produit au point de vente.
Cela étant, si on lit l’information parue sur le site de TF1,
Intermarché rappelle des tartelettes aux fraises et aux framboises de la marque Hafner.
Nouvelle alerte à la salmonellose. Des tartelettes aux fraises et aux framboises, distribuées par Intermarché, font l’objet d’un rappel selon le site du gouvernement RappelConso. Ces pâtisseries ont été vendues sous la marque Hafner, et sont de format rectangulaire. Le numéro du lot concerné par ce rappel est le 250322. Son code-barre est le 3068220269000.

«Les personnes qui auraient consommé ces produits présenteraient des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre», indique encore RappelConso. Les tartelettes concernées ont été commercialisées entre le 3 juin et le 8 juin 2022 – la date limite de consommation est le 31 mars 2023.

Un risque de contamination à la salmonellose, deuxième cause de maladies d’origine alimentaire en Europe, est la raison pour laquelle cette mesure a été prise. "Les personnes qui auraient consommé ces produits présenteraient des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre", indique la fiche de rappel.

La marque Hafner qui, curieusement était présente dans les communiqués de rappels précédents, a subrepticement disparu du dernier avis de rappel par RappelConso. Compte tenu de la date limite assez longue de ces produits, les fonds de tartelette, va-t’on assister aux succès de l’été avec Salmonella inside !

  • La sécurité des aliments ne va pas bien en France, en voici un nouveau élément ou bien je me trompe ?
  • Question subsidiaire, combien de temps faut-il pour faire cesser ces ventes et donc ces rappels ?
A suivre ...

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

mercredi 29 juin 2022

La variabilité et le changement climatique sont les moteurs de la salmonellose en Australie de 1991 à 2019

Voici une étude parue dans Food Control sur «La variabilité et le changement climatiques sont les moteurs de la salmonellose en Australie de 1991 à 2019.»

Faits saillants
- La salmonellose augmente avec l'augmentation de températures moyennes mensuelles anormales en Australie.
- La salmonellose est positivement associée à une augmentation de la température sur le long terme en Australie.
- La salmonellose en Australie est associée aux phases de l'ENSO ( El Niño - Southern oscillation ou El Niño - Oscillation australe).
- L'association entre le climat et la salmonellose varie dans toute l'Australie.

Résumé
La salmonellose est une gastro-entérite sensible au climat avec plus de 92 millions de cas et plus de 50 000 décès par an dans le monde. L'Australie a des taux élevés de salmonellose par rapport aux autres pays industrialisés. Cette étude a utilisé un modèle de régression de séries chronologiques binomiales négatives pour étudier l'association entre les notifications australiennes de salmonellose et les variables climatiques mensuelles, dont l’ENSO, et les anomalies de températures moyennes de 1991 à 2019.

Entre 1991 et 2019 en Australie, il y a eu 275 753 notifications de salmonellose et le taux annuel médian de salmonellose était de 40,1 pour 100 000 habitants. Les notifications de salmonellose présentaient une forte saisonnalité, atteignant un pic en été et un minimum en hiver. Il y a eu une augmentation estimée de 3,4% des cas de salmonellose à l'échelle nationale par augmentation de 1°C de l'anomalie de température moyenne mensuelle (rapport des taux d'incidence [IRR] de 1,034, intervalle de confiance [IC] à 95%: 1,009, 1,059). Des associations similaires entre la salmonellose et les anomalies de températures moyennes ont été trouvées pour certains États. Les anomalies de températures moyennes a montré une tendance à la hausse de 0,9°C sur la période de 1991 à 2019. De plus, une association positive a été trouvée entre la salmonellose en Australie et l'ENSO, les périodes El Niño étant associées à 7,9% de cas de salmonellose en plus par rapport aux périodes neutres (IRR 1,079 , IC à 95%: 1,019, 1,143). Une association similaire avec l’ENSO a été détectée dans les deux États de l'est de la Nouvelle-Galles du Sud et du Queensland. Cette étude suggère que les mesures préventives de santé publique pour réduire la salmonellose pourraient être améliorées dans certaines régions pendant El Niño ainsi que pendant les périodes de températures élevées.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a une direction dégueulasse et un rédacteur en chef complice !

mercredi 8 juin 2022

Hypothèse: Retour sur une origine de la contamination de produits à base de chocolat dans une usine en Belgique

Le blog avait publié le 19 mai 2022 un Complément au rapport sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero).

Il se trouve que l’EFSA vient de modifier certain aspect de ce rapport (publié et adpoté le 18 mai 2022) le 8 juin et c’est l’objet de cet article.

Épidémie dans plusieurs pays de Salmonella Typhimurium monophasique de séquence type 34 liée à des produits de chocolat – première mise à jour (Multi-country outbreak of monophasic Salmonella Typhimurium sequence type 34 linked to chocolate products – first update). Le rapport complet est ici.
Dernère mise à jour: 8 June 2022

Il s’agit d’un amendement du 8 juin 2022 au rapport initial dont le point essentiel est de remplacer «babeurre» par «matière grasse laitière anhydre» (AMF), point mis en avant par une internaute amie qui a estimé que le vecteur initial de la contamination pourrait être le transport en citerne alimentaire vrac liquide, tel qu’utilisé à Arlon.

Cela pourraient expliquer ce que dit le rapport, «Cependant, huit cas ne peuvent pas être expliqués par la consommation de produits chocolatés tels que ceux fabriqués à l'usine B, ce qui suggère qu'il peut également y avoir d'autres sources de contamination.»

Résumé
Le 17 février 2022, le Royaume-Uni a signalé un groupe de cas d'infection à Salmonella Typhimurium monophasique séquence de type 34. Au 18 mai 2022, 324 cas avaient été signalés dans 12 pays de l'UE/EEE et au Royaume-Uni, dont deux souches distinctes. La plupart des cas ont moins de dix ans et 41% de tous les cas ont été hospitalisés. Les deux souches sont multirésistantes et certains isolats testés sont également résistants aux désinfectants à base d'ammonium quaternaire et de peroxyde d'hydrogène, mais restent sensibles à l'azithromycine, à la ciprofloxacine, au méropénème et aux céphalosporines de troisième génération.

Des enquêtes épidémiologiques ont suggéré que des produits de chocolat spécifiques de la marque A, fabriqués par la société A dans l'usine de transformation B en Belgique, étaient des vecteurs d'infection probables.

Deux souches de Salmonella Typhimurium monophasique correspondant aux souches de l'épidémie ont été identifiées dans la ligne de matière grasse laitière anhydres (AMF) à l'usine B entre décembre 2021 et janvier 2022. L'AMF a été fournie par un fournisseur italien où Salmonella n'a pas été détecté. Ce fournisseur a livré l'AMF à d'autres usines de la société A où, sur la base des preuves disponibles, Salmonella n'a pas été détectée.

Le 8 avril 2022, sur la base de contrôles officiels, l'autorité belge de sécurité des aliments a décidé de retirer l'autorisation de production de l'usine B en raison d'un manque de transparence et de garanties insuffisantes pour une production sûre.

L'entreprise A a rappelé à l'échelle mondiale tous les produits de la marque A fabriqués à l'usine B. Des avertissements publics ont été publiés par les autorités nationales compétentes dans différents pays.

Cette épidémie a évolué rapidement, les enfants étant les plus exposés au risque d'infection grave. La fermeture de l'usine B et le rappel mondial de tous leurs produits ont réduit le risque d'exposition. Cependant, huit cas ne peuvent pas être expliqués par la consommation de produits chocolatés tels que ceux fabriqués à l'usine B, ce qui suggère qu'il peut également y avoir d'autres sources de contamination.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

lundi 30 mai 2022

Marketing de la sécurité des aliments et Ferrero, le doute sur le timing des faits s'installe

Ce qui suit est dans la continuité de ce qu'a rapporté le directeur général de Ferrero, voir Ferrero, un mea culpa, mais pas de réponses aux questions et Quand le directeur général de Ferrero dit I'm sorry. What else ?

En effet, le directeur marketing de Ferrero est sur une ligne qui ne me semble pas tenable tant les faits avérés sont contre ses propos. Il va bien falloir à un moment que Ferrero change de version et au plus vite car le soupçon du doute est en train de s’installer, jugez plutôt ...

«Ferrero se confie à Linéaires : le point sur la crise Kinder et la stratégie de relance de la marque», source Linaires du 30 mai 2022.

Loïc Lallier, le directeur marketing de Ferrero revient sur la crise sanitaire, qui a conduit à la fermeture de l’usine Kinder en Belgique. Il fait le point sur le déroulé des faits, l’embrasement médiatique, les moyens déployés et la stratégie de reconquête des consommateurs.

Ferrero a essuyé une crise sans précédent sur Kinder en pleine saison de Pâques. Comment l’avez-vous vécue de l’intérieur ?
Nous avons des niveaux de contrôles hors normes en usine, tout au long de la chaîne (sur les matières premières, les produits semi-finis et finis) et nos exigences sont toutes aussi fortes vis-à-vis du consommateur. Nous affichons les dates limites de consommation les plus courtes du marché, nous retirons les produits un mois avant leur dluo et nous retirons des rayons les œufs Kinder Surprise et les pralines sensibles à la chaleur pendant la période estivale.

Où en est l’enquête et comment se sont déroulés les faits ?
Pour bien comprendre, il faut remonter au tout début. Mi-décembre, nos procédures de contrôles ont détecté la présence de salmonelle dans le site d’Arlon, qui fabriquait alors certains chocolats de Pâques. Sur le filtre d’une cuve à beurre, c’est-à-dire à l’étape de produit semi-fini. Immédiatement, nous avons isolé toutes les références sur lesquelles nous avions un doute, arrêté l’usine pour procéder à un nettoyage complet.

Nous avons encore rehaussé les niveaux de contrôles. Tous les tests se sont révélés négatifs sur les matières premières, les produits semi-finis ou finis et nous avons pu reprendre la production. Nous étions toujours en décembre et depuis nous n'avons rien détecté. Lorsque des cas de salmonellose ont été déclarés fin mars, l’enquête des agences de santé, dans plusieurs pays européens, a abouti à un faisceau de présomptions sur notre usine à cause de cet incident.

Par précaution, le 4 avril, nous avons procédé à un rappel volontaire des lots incriminés après en avoir informé les autorités sanitaires. Trois jours plus tard, ce rappel a été élargi à tous les produits Kinder fabriqués sur le site d’Arlon, sans restriction de dates. Nous avons aussi décidé la fermeture de l’usine. Les calendriers de l’Avent, fabriqués en juillet dernier, font partie de la liste uniquement pour des raisons administratives (une question de dluo). […]

La suite de l’article est réservée aux abonnés.

Commentaire
Il faudrait tout de même que Ferrero change de discours sur la date de l’incident autour de mi-décembre, car les premiers cas anglais ne s’expliquent par cette date là. En effet, le premier patient détecté se trouvait au Royaume-Uni le 7 janvier, avec une date de prélèvement du 21 décembre 2021. Voir l’article Le timing et l'ampleur de l'épidémie liée au chocolat auraient nécessité une réponse urgente, selon une étude.

Pour l’incident sur le filtre à beurre, entendez par là, soit babeurre, soit matière grasse liquide anhydre, bref on ne sait pas tant le discours est à chaque fois différent, voir De la prévention des problèmes de sécurité des aliments: Le cas Ferrero.

L’expression «Nous avons encore rehaussé les niveaux de contrôles» montre dans cette situation comme dans toute situation que la contamination est en fait déjà présente et qu’elle se détecte pas facilement voir pas du tout, biofilm oblige.

«Nous étions toujours en décembre et depuis nous n'avons rien détecté» et pourtant des cas anglais sont intervenus fin décembre et le premier a été rapporté officiellement le 7 janvier.

«Les cas de salmonellose se sont déclarés fin mars», que faut-il dire de plus pour rapporter que cela est inexact !

Enfin et surtout, il faut rappeller à ce directeur du marketing qu’il y a toujours la question sans réponse sur les cas britanniques, selon le rapport de l'EFSA et de l'ECDC du 18 mai 2022,
Le délai moyen entre la production et la vente au détail est de 60 jours, il est donc très peu probable que le premier cas échantillonné au Royaume-Uni le 21 décembre 2021 s'explique par une contamination détectée dans l'usine en décembre 2021. Cela suggère que la contamination dans l'usine a eu lieu avant décembre 2021.
Ce n’est pas rien !

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs, les journalistes complices de la direction !

jeudi 19 mai 2022

Le vrai scandale des produits de la marque Kinder (Ferrero) n'est-il pas dans la très forte augmentation du nombre de cas de salmonellose entre le 8 avril et le 18 mai 2022 ?

L'objet de l'article est de monter la différence du nombre de cas entre le premier rapport de l'EFSA et de l'ECDC du 8 avril et celui du 18 mai 2022.

Le premier rapport de l'EFSA et de l'ECDC du 12 avril 20022, Multi-country outbreak of monophasic Salmonella Typhimurium sequence type (ST) 34 linked to chocolate products 12 April 2022, a rapporté150 cas.

Nombre de cas confirmés et probables à Salmonella Typhimurium monophasique et proportion d'hospitalisations par pays au 8 avril 2022.

Nombre de cas confirmés et probables à Salmonella Typhimurium monophasique et proportion d'hospitalisations par pays au18 mai 2022.
Le scandale en dehors d'autres aspects déjà vus, comme des questions sans réponse dans un précédent article, n'est-il pas aussi là !

Mise à jour du 29 mai 2022. On lira aussi Scandale alimentaire : Ferrero, un mea-culpa tardif ? 

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

Complément au rapport sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero)

Complément à l’article sur l’évaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero), selon l'ECDC et l'EFSA.

Un fait important du rapport de l'EFSA et de l'ECDC montre qu'il y a toujours des questions sans réponse, et que tout n'a pas été dit,

Le délai moyen entre la production et la vente au détail est de 60 jours, il est donc très peu probable que le premier cas échantillonné au Royaume-Uni le 21 décembre 2021 s'explique par une contamination détectée dans l'usine en décembre 2021. Cela suggère que la contamination dans l'usine a eu lieu avant décembre 2021. 

Cela étant, ainsi que l’a souligné une internaute amie en commentaire, d'autres points sont utiles à connaître,
La version (anglaise) du rapport de l'EFSA mentionne «buttermilk» traduit en français par «babeurre».

Or la mise à jour du 18 mai mentionne à la fois «buttermilk» et «AMF», et ensuite seul l’«AMF» est écrit en pages 8 à 12 et en annexes, pages 19 et 22.

D'ailleurs le babeurre ne figure pas sur les listes d'ingrédients des produits manufacturés à Arlon, alors que la matière grasse de lait anhydre y est listée.

Ce point mériterait d'être corrigé dans les rapports de l'EFSA pour clarifier les recherches de causes et interprétations.

«AMF» (anhydrous milk fat) est traduit en français par «matière grasse de lait anhydre ou MGLA». Ce produit est différent du babeurre (buttermilk) par sa composition et son mode de fabrication. On lira ici un schéma de fabrication du babeure et de la MGLA pour bien comprendre les différences.

Il me semble, pure hypothèse, que la fabrication ait conservé l’appellation babeurre sans doute initiale, et inscrite sur le tank, mais qui est erronée en lieu et place de la MGLA.

Deux souches de Salmonella Typhimurium monophasiques correspondant aux souches de l'éclosion ont été identifiées dans la ligne babeurre à l'usine B entre décembre 2021 et janvier 2022. Le babeurre (MGLA en fait -aa) a été fourni par un fournisseur italien où Salmonella n'a pas été détectée. Le fournisseur italien a livré le babeurre (MGLA en fait -aa) à d'autres usines de la société A où, sur la base des éléments de preuve disponibles, Salmonella n'a pas été détectée.

Le rapport de l’EFSA et de l’ECDC consacre un paragrahe à la production et distribution de matière grasse laitière anhydre (MGLA), page 9 du rapport, et le mystère s'épaissit un peu plus ...

La matière grasse laitière anhydre (MGLA) est une crème à 99,8% de matières grasses avec un résidu d'humidité maximal de 0,1% et 0,1 % de protéines, de lactose et de résidus de sels. La MGLA est produite à partir de lait cru de vache collecté dans des fermes situées dans une région italienne. Pour la production de MGLA, l'utilisation de beurre et de graisse provenant du lactosérum n'est pas autorisée. La MGLA est produite par le fournisseur italien A selon les spécifications de la société A.

Dans l'usine de transformation belge B de la société A, pendant la période de production entre le 3 décembre 2021 et le 25 janvier 2022, des S. Typhimurium monophasiques et des Salmonella spp. ont été détectés dans 81 échantillons prélevés sur les lignes de production de la marque A. Les produits positifs pour Salmonella ont été détruits, un nettoyage de la ligne de production a été effectué et une enquête interne a été lancée. La production a été rétablie après des résultats de test négatifs pour Salmonella, et tous les produits finis ont été libérés après un résultat négatif pour Salmonella du lot testé. Parmi les 81 échantillons prélevés, 10 isolats de S. Typhimurium monophasiques correspondant aux souches représentatives du cluster 1 (quatre isolats) et du cluster 2 (six isolats) ont été identifiés dans des échantillons prélevés à partir de matières premières résiduelles de la ligne babeurre (MGLA en fait -aa) et de produits finis et intermédiaires. produits de la marque A. Le 8 avril, des échantillons officiels supplémentaires ont été prélevés sur des produits finis et sept ont été testés positifs pour Salmonella, correspondant soit au groupe 1, soit au groupe 2.

La ligne babeurre (MGLA en fait -aa) a été identifiée par l'usine de transformation belge B comme le point de contamination impliquant la production des produits A et B. Il convient de noter que le produit A a été identifié dans plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, comme le produit le plus fréquemment signalé. consommé par les cas et que, pour le marché britannique, il n'est produit qu'à l'usine de transformation belge B. De plus, le produit B faisait partie des produits mentionnés par les cas et provenait également de l'usine de transformation belge B. En l'absence de typage WGS de les autres isolats de Salmonella détectés à l'usine, une enquête plus approfondie est nécessaire pour exclure la présence de souches supplémentaires.

L'analyse de traçabilité du babeurre (MGLA) utilisé à l'usine de traitement belge B lors de l'événement de contamination a identifié le fournisseur italien A comme le seul fournisseur de MGLA. Chez le fournisseur italien A, Salmonella n'a pas été détectée lors d'autocontrôles (octobre 2021-avril 2022) et dans des échantillons officiels prélevés par l'autorité de sécurité des aliments en Italie le 20 avril 2022.

Le fournisseur italien A a livré le babeurre (MGLA en fait) à d'autres usines de la société A situées en Allemagne, en Italie et en Pologne, où, sur la base des éléments de preuve disponibles, Salmonella n'a pas été détectée. Le fournisseur italien A livrait également du babeurre (MGLA en fait) à d'autres sociétés situées en France et en Allemagne.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

mercredi 18 mai 2022

Evaluation de l'épidémie internationale à Salmonella liée à la consommation de produits Kinder (Ferrero), selon l'ECDC et l'EFSA

«Mise à jour: Foyers épidémiques dans plusieurs pays à Salmonella liés à des produits chocolatés», source communiqué de l’EFSA du 18 mai 2022.

L'EFSA et l'ECDC ont mis à jour leur évaluation, publiée en avril 2022 (12 avril 2022 -aa), du foyer épidémique dans plusieurs pays d’infections à Salmonella Typhimurium monophasique liées à des produits chocolatés fabriqués par une entreprise dans son usine belge.

Au 18 mai 2022, les cas, qui ont à présent amorcé une diminution, s'élevaient à 324 (cas probables et confirmés) dans l'UE/EEE et au Royaume-Uni. Des cas ont été signalés dans douze pays de l'UE/EEE (Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas et Suède), au Royaume-Uni, en Suisse, au Canada et aux États-Unis. Le premier patient a été signalé au Royaume-Uni le 7 janvier, avec une date d'échantillonnage du 21 décembre 2021.

Le 8 avril 2022, l'autorité belge de sécurité alimentaire a arrêté la production sur le site.

Des retraits et des rappels de produits ont été mis en œuvre dans les pays où les produits chocolatés fabriqués dans l'usine belge ont été distribués. Des avertissements publics ont en outre été émis par les autorités nationales compétentes dans différents pays.

Ce qui’il y a lieu de noter, c’est que les présentations faites par l’EFSA et l’ECDC sont distinctes. Le blog vous propose ci-après la présentation faite par l’ECDC suivi du résumé de l’évaluation par l’EFSA et l’ECDC de l’épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Typhimurium monophasique de séquence type 34 liée à des produits chocolatés – première mise à jour.

Selon la présentation du document de l’ECDC du 18 mai 2022 sur l’épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Typhimurium monophasique de séquence type 34 liée à des produits chocolatés – première mise à jour, il est rapporté,

Le 18 mai 2022, l'ECDC et l'EFSA ont publié une mise à jour de l'évaluation rapide de l'épidémie concernant une épidémie multi-pays de Salmonella Typhimurium monophasique liée à des produits chocolatés fabriqués dans l’usine d'Arlon, en Belgique.

Au 18 mai 2022, 324 cas (266 confirmés et 58 probables) ont été signalés dans l'UE/EEE (Autriche, Belgique, Danemark, France, Allemagne, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Espagne, Suède) et UK, comprenant deux souches distinctes de S. Typhimurium. De plus, des cas ont été identifiés au Canada, Suisse et États-Unis.

La plupart des infections (86,3%) concernent des enfants âgés de moins de 10 ans ou moins, et pour tous les cas dans l'UE/EEE et au Royaume-Uni pour lesquels des informations sont disponibles, 41,3% d'entre eux ont été hospitalisés. Aucun décès n'a été signalé.

Les deux souches de Salmonella sont multirésistantes et certains isolats testés sont également résistants aux désinfectants à base d'ammonium quaternaire et de peroxyde d'hydrogène, mais restent sensibles à l'azithromycine, à la ciprofloxacine, au méropénem et aux céphalosporines de troisième génération. Des investigations épidémiologiques et microbiologiques ont identifié des produits chocolatés spécifiques fabriqués dans l'usine de transformation d'Arlon, en Belgique, comme vecteurs probables d'infection.

Les deux souches épidémiques de S. Typhimurium ont été identifiées dans dix des 81 échantillons positifs à Salmonella prélevés dans l'usine entre décembre 2021 et janvier 2022, dont une matière première (babeurre), les produits semi-finis et finis. Le babeurre a été fourni par un fournisseur italien où Salmonella n'a pas été détecté. Le fournisseur italien a également livré le babeurre à d'autres usines de production de l'entreprise et, sur la base des preuves disponibles, Salmonella n'a pas été détectée dans d'autres usines.

La fermeture de l'usine de transformation belge le 8 avril 2022 et le rappel et le retrait mondiaux de tous leurs produits ont réduit le risque d'exposition, mais de nouveaux cas peuvent survenir en raison de la longue durée de conservation et du stockage possible des produits à domicile.

L'impact sur la santé publique des mesures de contrôle rigoureuses mises en œuvre peut se refléter dans la baisse significative des cas signalés entre les semaines 14 et 15 en avril 2022. Cependant, parmi les 156 cas signalés dans cette épidémie avec des dates disponibles, le délai médian entre l'apparition de la maladie et la notification au système national de surveillance était de trois semaines avec un maximum de cinq semaines. Il est également probable que des cas dans des pays qui n'ont pas signalé de cas soient restés non détectés si les cas n'avaient pas été séquencés systématiquement.

Enfin, il y a huit cas, qui ne peuvent pas être expliqués par la consommation de produits chocolatés de la même usine de transformation en Belgique, suggérant qu'il peut également y avoir d'autres sources d'infection, bien que des infections secondaires, qui ne peuvent être exclues.

L'ECDC continue de surveiller la situation et encourage les États membres à être attentifs aux nouveaux cas et à enquêter sur les infections humaines par des souches présentant des profils de multirésistance. Un séquençage supplémentaire de ces isolats est recommandé, et l'ECDC offre un soutien au séquençage pour les pays dont la capacité de séquençage du génome est limitée ou inexistante.

En outre, l'ECDC encourage davantage les autorités de santé publique à coopérer étroitement avec les autorités de sécurité des aliments des pays concernés.

Informations liées au contexte
Suite aux détections de Salmonella dans du babeurre, les produits semi-finis et finis, l'entreprise a mis en place des mesures de contrôle d'hygiène et augmenté l'échantillonnage et les tests des produits et de l'environnement de transformation. Des lots de produits ont été mis sur le marché après des résultats négatifs des analyses de Salmonella. Les produits chocolatés ont été distribués dans toute l'Europe et dans le monde.

Début avril 2022, dès la disponibilité des données de séquençage, les scientifiques ont lié des cas humains à une chocolaterie belge grâce à des techniques de typage moléculaire avancées.

Depuis le 2 avril 2022, les autorités nationales compétentes ont commencé à émettre des avertissements de santé publique. Le 8 avril 2022, l'autorité belge de sécurité des aliments a effectué des contrôles officiels à l'usine et a retiré l'autorisation de production de l'entreprise. De plus, la société a initié des rappels de tous les lots de produits fabriqués à l'usine d'Arlon, quel que soit leur numéro de lot ou leur date de péremption.

Voici donc le résumé du rapport complet: Multi-country outbreak of monophasic Salmonella Typhimurium sequence type (ST) 34 linked to chocolate products – 1st update (Épidémie dans plusieurs pays à Salmonella Typhimurium monophasique de séquence type 34 liée à des produits chocolatés – première mise à jour).

Résumé
La plupart des cas ont moins de dix ans et 41% de tous les cas ont été hospitalisés. Les deux souches sont multirésistantes et certains isolats testés sont également résistants aux désinfectants à base d'ammonium quaternaire et de peroxyde d'hydrogène, mais restent sensibles à l'azithromycine, à la ciprofloxacine, au méropénème et aux céphalosporines de troisième génération. Des enquêtes épidémiologiques ont suggéré que des produits de chocolat spécifiques de la marque A, fabriqués par la société A dans l'usine de transformation B en Belgique, étaient des vecteurs d'infection probables.

Deux souches de Salmonella Typhimurium monophasiques correspondant aux souches de l'éclosion ont été identifiées dans la ligne babeurre à l'usine B entre décembre 2021 et janvier 2022. Le babeurre a été fourni par un fournisseur italien où Salmonella n'a pas été détectée. Le fournisseur italien a livré le babeurre à d'autres usines de la société A où, sur la base des éléments de preuve disponibles, Salmonella n'a pas été détectée.

Le 8 avril 2022, sur la base de contrôles officiels, l'autorité belge de sécurité des aliments a décidé de retirer l'autorisation de production de l'usine B en raison d'un manque de transparence et de garanties insuffisantes pour une production sûre. L'entreprise A a rappelé à l'échelle mondiale tous les produits de la marque A fabriqués à l'usine B. Des avertissements publics ont été émis par les autorités nationales compétentes dans différents pays.

Cette épidémie a évolué rapidement, les enfants étant les plus exposés au risque d'infection grave. La fermeture de l'usine B et le rappel mondial de tous leurs produits ont réduit le risque d'exposition. Cependant, huit cas ne peuvent pas être expliqués par la consommation de produits chocolatés tels que ceux fabriqués à l'usine B, ce qui suggère qu'il peut également y avoir d'autres sources d'infection.

Le blog reviendra sur ces informations prochaînement. 

Mise à jour du 19 mai 2022. On lira aussi l'article de Joe Whitworth paru dans Food Food Safety News, More than 300 sick in Ferrero chocolate Salmonella outbreak.
Comme l'indique le rapport de l'ECDC et de l'EFSA, il y a des questions sans réponse, ainsi,

Le délai moyen entre la production et la vente au détail est de 60 jours, il est donc très peu probable que le premier cas échantillonné au Royaume-Uni le 21 décembre 2021 s'explique par une contamination détectée dans l'usine en décembre 2021. Cela suggère que la contamination dans l'usine a eu lieu avant décembre 2021.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !

mardi 17 mai 2022

Il paraît que l'usine Ferrero en Belgique va rouvrir le 17 juin , il paraît ...

«Ferrero Ardennes: une reprise de la production vers la fin juin», source l’avenir.net du 17 mai 2022.

Les travaux de nettoyage et de mise aux normes entamés début mai se poursuivent de l’usine Ferrero Ardennes à Arlon. Pour rappel, l’usine est à l’arrêt depuis le 8 avril dernier suite à la présence de salmonelle dans les chocolats. Une décision prise par l’Afsca, l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, alors que 62 personnes ont été contaminées en Belgique

A noter qu’au 4 mai, il y avait 81 personnes contaminées en France. Ce qui me semble inquiétant, c’est qu’au 27 avril, il n'y avait que 59 cas, soit +22 cas en une semaine ...

Les syndicats ont à nouveau rencontré la direction de l’usine arlonaise ce lundi pour une réunion de suivi. On y a discuté essentiellement du bien-être du personnel qui réalise des tâches auxquelles il n’est pas habitué. «Les conditions de travail restent compliquées.Le personnel ne fait pas les tâches qu’il fait habituellement. Les travailleurs sont fatigués. C’est pour cela que nous insistons sur la mise en place d’une rotation au niveau des tâches. Nous sollicitions également de la médecine du travail qu’elle soit plus présente afin d’apporter une réponse aux soucis des travailleurs», précise Sylviane Arnould, permanente.

Selon la RTBF, Fermée après les cas de salmonellose, l’usine Ferrero d’Arlon devrait rouvrir le 13 juin.

L’usine Ferrero d’Arlon pourrait rouvrir le 13 juin prochain, c’est ce qu’a annoncé aujourd’hui Anne Edwards, la porte-parole du groupe. L’usine est fermée depuis le 8 avril dernier suite à la détection de 29 cas de salmonellose. Actuellement, près de mille personnes, travailleurs internes et externes, s’attellent à nettoyer l’ensemble de la chaîne de production.

Mille personnes travaillent désormais sept jours sur sept pour démonter et remonter la chaîne de production de l’usine d’Arlon. Près de 300 mètres de tuyau de production vont par ailleurs être remplacés. L’objectif est de pouvoir rouvrir le plus vite possible et dans les conditions d’hygiène irréprochable. Une réouverture qui devrait permettre à l'usine d'être prête pour affronter la haute saison de production. Pendant l'été, une quantité importante de chocolat est produite pour arriver dans les rayons dès la rentrée.

Sage précaution de changer les tuyaux quand on sait qu’ils sont probablement contaminés.
Cela étant, je ne sais pas ce que sont des «conditions d’hygiène irréprochable», encore du marketing de la sécurité des aliments …
Une contamination inexpliquée
Mais comment la production de l’usine de Ferrero a-t-elle pu être contaminée par la salmonelle ? La question reste entière du côté de la direction. La première trace de salmonelle apparaît en décembre dernier. «À ce moment-là, toutes les mesures ont été prises pour régler ce problème», nous affirme Anne Edwards, la porte-parole du groupe. «On n’a pas mis les produits sur le marché, ils ont été détruits. Tout a été nettoyé et la production n’a repris qu’une fois la situation assainie

Une enquête est toujours en cours pour tenter de comprendre comment la salmonelle a pu se répandre.

Hum, Hum, «toutes les mesures ont été prises pour régler ce problème», certainement pas s’il y a eu de nouveau une contamination et plusieurs rappels !

«Tout a été nettoyé et la production n’a repris qu’une fois la situation assainie.», il faut croire que non !

J’espère que dorénavant le nettoyage aujourd'hui sera plus efficient qu'hier (?)

Par ailleurs, je vous invite à lire l’article du blog du 8 avril, Ferrero connaissait l'existence de la présence de salmonelles dans son usine d'Arlon en Belgique depuis le 15 décembre 2021.

Mise à jour du 18 mai 2021. La totalité des 600 salariés de l’usine Ferrero d’Arlon (dont 50 à 80% de Lorrains, selon nos confrères du Républicain Lorrain), ont repris le chemin du travail depuis début mai, afin de procéder à la désinfection de chaque pièce de production, dans une vaste opération de nettoyage.

Un travail colossal, qui consiste à démonter, nettoyer, désinfecter et remonter chaque pièce, selon Sylviane Arnould, secrétaire régionale du syndicat CSC, interrogée à ce sujet.

Des travaux qui devraient prendre fin le 13 juin prochain. Un pré-démarrage, pour s’assurer que tout tourne correctement, est espéré pour le 20 juin. Mais la vraie reprise de production ne devrait avoir lieu que fin juin.

Dans tous les cas, c’est l’Agence fédérale belge (Afsca) qui décidera ou non de la réouverture de l’usine, si toutes les conditions sont réunies. Si une enquête judiciaire orchestrée par le Parquet du Luxembourg est en cours, rien n’a pour l’instant filtré sur la cause de cette catastrophe sanitaire. Source Le Quotidien.lu.

Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis plusieurs années avec la revue PROCESS Alimentaire pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables censeurs !