Affichage des articles dont le libellé est transparence. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est transparence. Afficher tous les articles

lundi 12 septembre 2022

L'oxyde d'éthylène, c'est l'histoire d'un monde sans fin !

J
e suis assez critique avec les associations de consommateurs pour ne pas vouloir reconnaître que la revue 60 Millions de consommateurs a fait le job, comme l’on dit, sur le sujet de l’oxyde d’éthylène, jugez plutôt avec le nombre d’articles publiés, un vrai feuilleton et tout ça, parce que la Commission européenne fait de l'UE un open bar ...
Hélas, il faudra bien reconnaître que la gestion en France s’est soldée par un mutisme, chacun se renvoyant la balle, au premier des rangs desquels, l’Anses mais aussi la DGCCRF n’ont pas fait leur boulot d’information et d’explication …

Sur cette page internet de la DGCCRF, sobrement intitulée, «Sésame, psyllium, épices et autres produits rappelés comprenant ces ingrédients».

Les autorités sanitaires françaises ont été informées début septembre 2020 par leurs homologues belges via le RASFF de la présence d’un produit chimique, l’oxyde d’éthylène, à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire dans certains lots de graines de sésame importées. Les contrôles de la DGCCRF ont depuis montré que d’autres produits (psyllium, épices…) étaient susceptibles d’être contaminés.

Des investigations sont actuellement en cours en lien avec la Commission européenne pour identifier l’origine de cette contamination.

Dans l’attente des résultats de ces investigations, les autorités sanitaires françaises ont pris, en coordination avec leurs homologues des États membres concernés, des mesures de retrait/rappel des produits contaminés. Les services de la DGCCRF veillent à leur mise en œuvre.

De vous à moi, vous risquez d’attendre très longtemps les résultats de ces investigations, on n'en a pas eu et on n'en aura pas, la seule réponse est réglementaire, rappels, rappels et encore rappels, qui se poursuivent toujours à une cadence un peu moindre certes, mais la communication est systématiquement absente !

mardi 12 juillet 2022

Des distributeurs britanniques révèlent les résultats du début de 2022 de la présence de Campylobacter dans des poulets

Ces résultats proposés ci-après sont quelque chose de totalement impensable en France, absence de transparence oblige, «Des distributeurs britanniques révèlent les résultats du début de 2022 de la présence de Campylobacter dans des poulets», source article de Joe Whitworth paru le 12 juillet 2022 dans Food Safety News.

Des supermarchés du Royaume-Uni ont annoncé leurs résultats concernant Campylobacter chez le poulet pour le premier trimestre 2022.

Les données couvrent la période de janvier à mars 2022 pour neuf distributeurs sur des niveaux élevés de Campylobacter dans des poulets réfrigérés, achetés en magasin et produits au Royaume-Uni.

Le niveau maximum de la Food Standards Agency (FSA) est de 7% des oiseaux avec plus de 1 000 unités formant colonie par gramme (UFC/g) de Campylobacter.

Les résultats de Tesco, Sainsbury's, Aldi et Morrisons ont augmenté tandis que Lidl et Asda ont enregistré des niveaux de contamination inférieurs par rapport au trimestre précédent. Les données pour Waitrose et Co-op sont restés les mêmes.

Pour Marks and Spencer, 4% étaient dans la catégorie maximale en janvier, 3% en février mais 10% en mars sur 376 poulets prélevés.

En octobre 2021, 5% des poulets étaient au-dessus de 1 000 UFC/g, 8% en novembre 2021 et 5% en décembre 2021 pour la même quantité de volailles analysées.

Plus de résultats positifs
Pour Tesco, 3% des 302 échantillons étaient supérieurs à 1 000 UFC/g au premier trimestre 2022, contre 2% au quatrième trimestre 2021.

Les résultats de Campylobacter pour Sainsbury's au cours du premier trimestre 2022 ont montré que 5% des poulets avaient des niveaux d'environ 1 000 UFC/g, contre 3% au cours du dernier trimestre.

Aldi a révélé que 4,2% des poulets prélevés appartenaient à la catégorie supérieure à 1 000 UFC/g, contre 3,3% au trimestre précédent.

Morrisons avait près de 6% de poulets au niveau le plus contaminé sur 101 oiseaux analysés.

Résultats meilleurs ou stables
Lidl a enregistré 2% d'oiseaux dans la catégorie la plus élevée, contre 6% au trimestre précédent.

Asda a informé que 1% ont été analysés positifs pour le niveau de contamination le plus élevé au cours du dernier trimestre, contre 2% au cours des trois mois précédents.

Waitrose and Partners avait 1% des poulets analysés positifs pour Campylobacter à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g pour le deuxième trimestre consécutif.

Les résultats de Co-op pour le deuxième trimestre consécutif ont montré qu'aucun poulet n'était contaminé à des niveaux supérieurs à 1 000 UFC/g.

Mise à jour du 15 juillet 2022. On lira aussi Surveillance de Campylobacter en France, 2000-2020 dans le bullein épidémiologique santé animale et alimentation de l'Anses.

S’il n’y a pas de surveillance organisée en dehors des filières d’élevage et des matrices alimentaires qui en découlent (volailles -aa), certaines études attestent de la présence de Campylobacter chez d’autres espèces et d’autres milieux.

Aux lecteurs du blog
La revue PROCESS Alimentaire censure pour une triste question d’argent les 10 052 articles initialement publiés gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors que la revue a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS Alimentaire a censuré le blog et refuse tout assouplissement. Derrière cette revue, il faut que vous le sachiez, il y a une direction aux éditions du Boisbaudry, pleine de mépris, et un rédacteur en chef complice !

samedi 27 février 2021

RappelConso : le site Internet sensé lister tous les rappels de produits alimentaires sur un seul site, selon la DGCCRF

La DGCCRF a communiqué le 25 février 2021 sur «RappelConso : tous les rappels de produits sur un seul site». Espérons simplement que cela sera à la hauteurs de nos attentes ...

RappelConso est le nouveau site centralisant l’information sur les produits dangereux. Son ouverture au public aura lieu début avril. Ce site officiel mettra à disposition des consommateurs de manière simple et lisible la liste des rappels de produits. Les professionnels auront quant à eux l’obligation d’y déclarer tous leurs produits ayant fait l’objet d’un rappel. Focus sur l’intérêt d’un tel site, les nouvelles obligations des professionnels et les dates à retenir.

Pourquoi ce site unique ?

RappelConso est conçu pour être le site de référence des alertes de produits dangereux. Son objectif est d’améliorer la gestion des alertes par les professionnels et de renforcer la confiance des consommateurs dans le processus de rappel de produits.
Le principe est le suivant : lorsqu’un produit fait l’objet d’un rappel, le professionnel doit le déclarer sur RappelConso. Les consommateurs ont ainsi accès, sur ce site unique, à la liste exhaustive, fiable et actualisée des produits dangereux rappelés.
Il restera à vérifier à l'usage si a liste des produits dangereux rappelés est réellement exhaustive, fiable et actualisée … et dans quel délai ces produits dangereux sont signalé aux consommateurs ?
Quels sont les produits concernés ?
Dès début avril, les consommateurs pourront retrouver l’intégralité des rappels de produits sur RappelConso Il s’agit en l’occurrence des produits «grand public», alimentaires ou non-alimentaires pouvant être achetés par un consommateur final, hors médicaments et dispositifs médicaux. Les aliments pour animaux sont également concernés. Les rappels de médicaments et dispositifs médicaux continueront à être déclarés à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans le cadre des procédures existantes.

Ce qui change pour les professionnels

A compter du 1er avril 2021, les professionnels devront déclarer tous leurs rappels de produits sur le site RappelConso. Cette nouvelle obligation déclarative consistera pour eux à saisir systématiquement leur fiche de rappel sur RappelConso en cas de rappel de l’un ou de plusieurs de leurs produits.
Pour permettre aux professionnels d’anticiper ce changement, le site RappelConso est accessible en préouverture depuis le 1er février. Les professionnels peuvent d’ores et déjà se connecter sur https://pro.rappel.conso.gouv.fr et adhérer à la télé procédure en créant leur compte utilisateur.
Les professionnels ont donc dès à présent la possibilité de découvrir une partie des fonctionnalités du site et d’y trouver une aide contextuelle et une FAQ (foire aux questions) pour les guider dans la création de leur compte, trouver les réponses à toutes leurs questions techniques ou relatives à l’adhésion, la connexion, la déclaration… 

Pour l’instant, les professionnels n’ont pas encore à déclarer leurs éventuels rappels de produits car ce n’est qu’à compter du 1er avril 2021 que cette obligation deviendra effective. En fait, il y a une préouverture aux professionnels depuis le 1er février 2021 et début avril 2021 le site unique RappelConso devient accessible aux consommateurs : https://rappel.conso.gouv.fr.

Ce qui manque dans cette information de la DGCCRF est la rubrique «Ce qui change pour les consommateurs», mais pourquoi les avoir oublié ?

Eh oui, cela peut paraître futile pour la DGCCRF, mais cela va changer beaucoup de choses pour les consommateurs, enfin il faut l'espérer après tant d'attermoiements ...

Ce qui change pour les consommateurs

Cela répond à une demande des consommateurs depuis de très nombreuses années:
  • un accès à une information transparente car partagée et on l'espère vérifiée,
  • une liste exhaustive (on verra cela à l'usage) de produits rappelés,
  • un site unique,
  • Il restera aussi à vérifier à l'usage si le délai entre la déclaration par le professionnel et la publication de l'avis de rappel par la DGCCRF ne soit pas trop long. Il y a eu des précédents au niveau de la DGCCRF avec des retards parfois importants voire très importants …
Cela devrait enfin permettre au consommateur de connaître en détails des causes du rappel du produit dangereux et éviter ainsi des phrases inexactes ou bidon du type, «Par principe de précaution, etc.», «possible contamination», «traces de Listeria», mentionner la nature précise du corps étranger au lieu d'indiquer «corps étranger», sans plus de précision, ...
Avoir une application sur son smartphone, pratique quand on fait ses courses serait un plus !

jeudi 25 février 2021

Un nouveau logo pour l'hygiène alimentaire en restauration commerciale ?

D'après ce tweet il paraît  qu'il faut opter pour une totale transparence. Cela me rappelle une ancienne publicité d'une marque de lessive qui était sensée laver plus blanc que blanc ...

Mais on n'est pas obligé d'y croire ... 

mardi 23 février 2021

Nouvelles règles de transparence selon l'EFSA

Dans le cadre du processus de mise en œuvre, l'EFSA a publié des modalités détaillées sur la manière dont les nouvelles règles et mesures figurant dans le règlement fonctionneront en pratique. Ces modalités s'adressent principalement aux parties intéressées de l'EFSA, telles que les demandeurs qui souhaitent mettre des produits alimentaires sur le marché de l'UE.

Ces modalités pratiques permettrent aux personnes concernées une meilleure compréhension ainsi que une mise en oeuvre facilité du règlement de transparence et montrent comment ce règlement sera appliqué par l'EFSA.

L'EFSA a mis en place un programme de formation à la mise en œuvre du règlement sur la transparence qui propose une série de webinaires et de tutoriels vidéo sur les sujets suivants:

  • mise à jour des documents d’orientation;
  • inscription du compte et section «Poser une question»;
  • notification des études, conseils préalables à la soumission et renouvellement des demandes;
  • soumission des demandes dans IUCLID (pesticides);
  • soumission des demandes dans FSCAP (tous les domaines, à l’exception des pesticides).

Ces sessions de formations sont destinées aux opérateurs économiques, aux autorités compétentes ainsi qu'à toute personne intéressée. Le nombre de participants est limité, mais les webinaires seront enregistrés et accessibles pour consultation ultérieure.

Mise à jour du 2 avril 2021. On lira enfin l'article que consacre l'Anses sur Le règlement européen sur la transparence : un nouveau cadre pour l’évaluation des risques et la sécurité sanitaire des aliments.

jeudi 11 février 2021

Autopsie d'un rappel de produit alimentaire en retard !

Je ne sais pas si le futur et attendu dispositif RappelConso est «en bonne voie» et suivra l'exemple qui suit, mais il y a vraiment du souci à se faire, car un retard important quant à l'information du consommateur est encore en cause en ce qui concerne le rappel de produits alimentaires, jugez plutôt …

La DGCCRF nous informe du rappel le 11 février 2021 de «sandwich Bloomer potiron brebis de marque Monoprix».

Il est indiqué que ce rappel est réalisé «suite à la mise en évidence d’une présence de Listeria Monocytogenes dans l’une des matières premières du produit.»
On apprend aussi que le sandwich est garni de potiron, de fromage au lait pasteurisé de brebis, cranberries émincées séchées et cerneaux de noix.
Je donne cette dernière information pour ceux qui voudraient découvrir où se nicherait Listeria monocytogenes …, à mon avis, c'est assez facile ...
  • Premier souci, pas de nom du professionnel fabriquant le produit.
  • Deuxième souci, le communiqué du dit professionnel date du 2 février 2021.
  • Troisième souci, la DLC du produit va du 9 janvier au 9 février 2021. Cela signifie que lle produit ne doit plus être consommé après le 9 février 2021.
  • Quatrième souci, la date du communiqué de rappel de la DGCCRF est le 11 février 2021, soit deux jours après la fin de la DLC ! Quelle est son utilité ?
  • Cinquième souci, l'affichage du professionnel, indique que ce rappel est réalisé 'par principe de précaution', ce qui est bien entendu erroné, il s'agit d'une mesure de précaution, nuance donc …
  • Sixième souci, le produit se trouvait en vente chez Monoprix, ce distributeur, non seulement n'informe pas les consommateurs des rappels sur son site Internet, mais en plus, il continue à indiquer «Aucun produit n’est rappelé actuellement. Pour toute question, nous vous invitons à vous renseigner auprès du Service Clients au numéro Vert suivant : 0 800 05 8000 (appel gratuit depuis un poste fixe).»

Bien entendu, tout ceci n'existera plus demain grâce à RappelConso, dont je vous rappelle que pour les consommateurs, il débutera le 1er avril 2021, c'est déjà un gag !

samedi 12 décembre 2020

Listes de courses de Noël et du Nouvel An : Ne pas oublier la liste des très nombreux rappels de produits alimentaires et une liste de recommandations sans fin ...

La mode est aux listes pour ne rien oublier, c'est bien pratique afin de penser aux cadeaux pour ceux que l'on aime à Noël et au Nouvel An … rassurez-vous le blog a pensé à vous et a établi une liste, un peu particulière, une liste des listes en quelque sorte, peut-être que d'ici la fin de l'année, il y en aura encore beaucoup d'autres ...

Avec le sésamegate, la présence supposée ou non, selon les cas, de graines de sésame contaminée par de l'oxyde d'éthylène, la DGCCRF vient d'inaugurer une nouvelle façon de présenter les avis de rappels qui sont nécessairement nombreux …

Commencée le 10 octobre 2020, la DGCCRF continue inexorablement la liste, au 11 décembre 2020, des produits par catégories disponibles à la vente auprès des consommateurs concernés par les rappels dans la liste ci-dessous qui est régulièrement mise à jour :
La question que l'on continue de se poser légitiment est, cette liste est-elle complète ?

Si j'en crois mes propres données pour décembre 2020, en ce qui concerne les burgers, la DGCCRF mentionne trois rappels, mon pointage en compte 7 !

A quoi sert-elle est aussi une autre question …

Ce n'était pas déjà simple mais cela va devenir un peu compliqué car, selon la DGCCRF, « Les consommateurs sont invités à consulter le classeur Excel, précisant les lots rappelés, pour chaque produit concerné, avec leur DDM, afin de vérifier s'ils détiennent un produit appartenant au lot concerné par le rappel. »

Il y avait 2 114 produits sont répertoriés au 11 décembre 2020, difficile dans ces conditions de retrouver un produit tant il y en a, mais le job est fait ...

Dans certains cas, pour ne pas dire souvent, la DGCCRF pallie le manque d'informations des distributeurs et des entreprises alimentaires … très étonnant …

Cette manie des listes certains distributeurs l'on ont également. Ainsi Auchan informe les consommateurs de rechercher dans les 5 listes de produits rappelés, au consommateur de rechercher le produit en question dans une montagne de rappels :
Ces listes s'allongent car le 10 décembre, la DGCCRF nous informe avec une nouvelle liste de rappels, cette fois-ci, de salade en sachet contenant de la salmonelle.

Je pense même que la salade en sachet contient un peu plus qu'une salmonelle ...

Plusieurs lots de sachets de roquette, mesclun ou mesclum, si on est niçois, et jeunes pousses et roquette (125g et 145g) sont concernés avec les marques suivantes, Auchan, Bonduelle, Saint Éloi et Système U. Intermarché et Système U se distingue en n'informant pas les consommateurs ...

Si on examine cette liste 'salade en sachet', cela concerne 25 produits, lots, DDM …

Bien sûr, en dehors de ces rappels liés au graines de sésame, il n'est fait aucune mention des autres rappels de produits alimentaires pour d'autres causes, et il y en a, Listeria, allergènes, Salmonella, corps étrangers, erreurs de DDM et de DLC, E. coli, résidu de désinfectant, et, de ces rappels là, curieusement, aucune autorité sanitaire n'en parle … 

On a même eu droit en décembre à un nouveau rappel de fuet catalan pour cause de présence de Salmonella, qui avait déjà été rendu responsable d'une épidémie à Salmonella en septembre et octobre 2020 en France ! Tout devient possible désormais ...

Il paraît que la sécurité des aliments, et en particulier, la surveillance des denrées alimentaires est un axe stratégique de l'Anses, là aussi curieusement, l'Anses n'en parle pas, il faudra bien un jour que l'Anses descende de son olympe scientifique, mette les mains dans le cambouis et se penche enfin sur la baisse des contrôles, les rappels de produits alimentaires et la transparence de l'information du consommateur, l'Anses dit vouloir « cultiver l’ouverture et le dialogue », mais avec qui ?

Enfin, l'Anses toujours qui a établi une liste de recommandations, décidément c'est à la mode, de ce qui qu'il faut surveiller, ne pas faire, etc.

  • Cadeaux de Noël : bien les choisir pour éviter les risques
    • Pile bouton et jeunes enfants : prévenir l’ingestion et adopter les bons réflexes en cas d’accident
    • Slime : une pâte très prisée des enfants mais pas sans risque
    • Produits imitant des aliments : pour prévenir les risques d’accidents, soyons vigilants
    • Billes d’eau : veiller à les tenir hors de portée des enfants
    • Prêt-à-porter : laver les vêtements avant leur première utilisation
  • Plantes décoratives - leur ingestion peut être toxique pour les Hommes comme pour les animaux
  • Repas de fêtes – toutes nos astuces pour limiter les risques d’intoxication
Que de listes ... sans oublier,  la liste des recommandations sanitaires pour les fêtes de fin d'année, à lire pour s'endormir, c'est garanti par le blog,
  • Organiser les festivités en amont afin de prévoir toutes les situations ;
  • S'isoler ou limiter les contacts pendant la semaine qui précède les retrouvailles ;
  • Renoncer à rejoindre sa famille en cas de contacts à risque ou de symptômes ;
  • Respecter les règles sanitaires : se laver les mains régulièrement, garder le maximum de distance, porter le masque, nettoyer les surfaces touchées par tout le monde (meubles, poignées de portes...) ;
  • Aérer les espaces intérieurs 10 minutes toutes les heures (la durée d'aération dépend du volume de la pièce et du renouvellement de l'air) ;
  • Adapter le plan de table pour le repas, avec une jauge de 6 adultes maximum (sans compter les enfants), en espaçant les convives avec une distance plus importante pour les personnes présentant le plus de risques du fait de leur âge ou de comorbidités ;
  • Porter le masque jusqu'au moment où l'on mange, puis le remettre pour continuer à discuter entre deux plats et à la fin du repas ;
  • Éviter de partager des objets : par exemple, mettre des piques sur les toasts pour éviter de les prendre avec la main, ne pas passer les plats mais privilégier le service par une seule personne ;
  • Ne pas s'embrasser au moment du partage des cadeaux, garder ses distances et se laver les mains après avoir ouvert les paquets ;
  • Réduire le temps passé ensemble et sortir à l'extérieur lorsque cela est possible ;
  • Utiliser l'application TousAntiCovid qui permet de savoir si on a été en contact avec des personnes malades.

mardi 24 novembre 2020

Sésamegate: La DGCCRF communique enfin ! Mais n'est-ce pas un peu tard ?

Ouf, il était temps la DGCCRF parle aux consommateurs … mais à quoi peut bien servir ce communiqué, si ce n'est pour nous dire ce que l'on savait déjà ... pourquoi vient-il si tard ?

Un communiqué de la DGCCRF du 23 novembre 2020 informe sur les « Retraits et rappels de produits contenant des graines de sésame contaminées à l’oxyde d’éthylène. »
Les autorités sanitaires françaises ont été informées début septembre 2020 (9 septembre -aa) par leurs homologues belges, via le système d’alerte européen RASFF pour les produits agroalimentaires, de la présence de résidus d’un produit chimique, l’oxyde d’éthylène, à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire dans certains lots de graines de sésame importées d’Inde. Dès les premières mesures de retrait et de rappel des lots concernés mises en place par les professionnels, la DGCCRF s’assure de leur efficacité et mène des contrôles renforcés.
Hum, hum … les premières mesures de rappel n'ont eu que lieu le 21 septembre et le gros des rappels a eu lieu en novembre pourquoi et comment un tel délai, retard, … ?
  • septembre 2020 : 7 rappels de produits, sachant que les rappels ont commencé le 21 septembre 2020,
  • octobre : 23 produits,
  • novembre : 248 produits au 18 novembre 2020.
A l’initiative des autorités françaises, les Etats membres et la Commission européenne se sont rapidement coordonnées pour apporter une réponse harmonisée au niveau européen. Dans ce cadre, plusieurs mesures ont été adoptées à l’échelle de l’UE :
  • un retrait et un rappel des lots de graines de sésame présentant des résultats d’analyses non conformes, qu’ils soient ciblés par les alertes RASFF ou que la non-conformité soit établie sur la base d’autocontrôles des opérateurs. Conformément à la réglementation européenne, ces retraits et rappels portent sur la matière première, mais également sur l’ensemble des produits transformés contenant cette matière première, et ce quel que soit le niveau d’incorporation ;
  • un renforcement des contrôles à l’importation. Ce type de mesure permet notamment d’imposer un contrôle documentaire systématique à l’entrée sur le territoire de l’UE et de fixer une fréquence de contrôles d’identité et physiques sur des produits spécifiques, en l’occurrence le sésame.
Beaucoup de bla, bla, bla, ce qu'on sait c'est que la Commission européenne a décidé de r
enforcer temporairement les contrôles officiels via le règlement d’exécution (UE) 2020/1540 du 22 octobre 2020, soit près d'un mois et demi après l'alerte ...
En France, la DGCCRF a veillé à l’application de ces mesures sur le territoire national, dès leur adoption. Elle a par ailleurs renforcé ses contrôles sur les graines de sésame importées d’Inde déjà mises sur le marché, afin de s’assurer de leur conformité et veiller au retrait et rappel effectifs des graines de sésame qui ne seraient pas conformes, ainsi que des produits qui les incorporeraient.
En complément des mesures prises par les opérateurs, responsables de la sécurité des produits qu’ils mettent sur le marché, tout est ainsi mis en œuvre par la DGCCRF pour assainir la filière et éviter que les consommateurs soient exposés à ce risque de long terme.
On ne nous dit pourquoi la majorité des rappels ont eu lieu en novembre 2020 … et ce pas fini, même si on note une tendance à la réduction des rappels …

Y'a donc du travail pour vérifier que les 'opérateurs responsables', entreprises alimentaires et distributeurs fassent le job … l'information passe mal ...
Les consommateurs sont invités à consulter la liste des produits rappelés publiée en toute transparence depuis le début de l’alerte sur le site internet de la DGCCRF. Cette liste est régulièrement mise à jour, les consommateurs peuvent donc vérifier s’ils détiennent un produit concerné par la procédure de rappel. S’ils détiennent un tel produit, ils sont invités à le jeter ou à le ramener à leur magasin.

Comme l'a montré le site Oulah!, un site de référence sur les avis de rappel, qui fait un très gros boulot sur cette affaire, il existe des doublons dans ce fichier excel et des absences de produits.

Un pointage personnel (forcément une sous-estimation) indique 274 rappels en ce qui concerne des produits contaminées par des graines de sésame d'Inde, mais il ne faut oublier les 34 autres rappels de produits alimentaires pour d'autres cause que la présence de graines de sésame, et ça, la DGCCRF n'en parle pas, tout comme toute autre autorité sanitaire en France ...

lundi 12 octobre 2020

Rappels dans plusieurs pays en raison de la présence d'oxyde d'éthylène dans les graines de sésame , selon la DGCCRF. Le compte des rappels en France n'y est pas !

Bref rappel, le blog a publié le 30 septembre des « Rappels dans plusieurs pays en raison de la présence d'oxyde d'éthylène dans les graines de sésame ».

Puis un communiqué par le Commissariat du gouvernement à la qualité, à la fraude et à la sécurité alimentaire du Luxembourg du 9 octobre 2020 rapporte, « Graines de sésame contaminées par des résidus de produits phytopharmaceutiques ».

La DGCCRF communique enfin le 12 octobre 2020 sur les « Avis de rappel de produits contenant du sésame ».
Les autorités sanitaires françaises ont été informées début septembre par leurs homologues belges via le RASFF de la présence d’un produit chimique, l’oxyde d’éthylène, à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire dans certains lots de graines de sésame importées.
La notification des autorités belge date du 9 septembre, référence 2020.4201, où il avait été retrouvé plus de 186 mg/kg d'oxyde d'éthylène dans des graines de sésame d'Inde.

Tout arrive, un mois après la Belgique, la France vient de notifier au RASFF de l'UE le 9 octobre 2020, référence 2020.4201, la présence d'oxyde d'éthylène (9,1 mg/kg) dans des graines de sésame d'Allemagne.
Des investigations sont actuellement en cours en lien avec la Commission européenne pour identifier l’origine de cette contamination.
Dans l’attente des résultats de ces investigations, les autorités sanitaires françaises ont pris, en coordination avec leurs homologues des États membres concernés, des mesures de retrait/rappel des produits contaminés.
Les consommateurs sont invités à consulter la liste ci-dessous, qui sera régulièrement mise à jour, afin de vérifier s'ils détiennent un produit concerné par le rappel.

Suit une « Liste des produits concernés disponibles à la vente auprès des consommateurs ». La liste proposée par le blog est, est-ce un hasard, plus complète ... voir ci-dessous:

  • 21 septembre 2020 : rappel de All-in Pain Low Carb 2,5kg et All-in Pain aux graines 2,5kg de marque Soezie, pour cause de présence de d’oxyde d’éthylène pure dans la matière première. Source DGCCRF. Notons que l’AFSCA de Belgique a rappelé ces produits dès le 10 septembre 2020, soit 11 jours plus tôt, doit-on dire merci à la DFCCRF ?
  • 23 septembre 2020 : La coopérative U Enseigne procède à un rappel de bagels sésame U, 4 x 85 g, en raison d’une teneur trop élevée en résidus d’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame. Source Système U
  • 23 septembre 2020 : rappel de bagels sésame Auchan en raison d’une teneur trop élevée en résidus d’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame. Source Auchan et DGCCRF.
  • 24 septembre 2020. rappel par la société Neuhauser de baguette céréales 230g cuite sur place chez Lidl, en raison d'une teneur élevée d’oxyde d’éthylène dans les graines de sésame qui entrent dans la composition de ce produit, suite à un contrôle des autorités belges.
  • 6 octobre 2020 : rappel par la société CMD de graines de sésame en provenance d’Inde en raison d’une présence d’oxyde d'éthylène dans le produit, pot de sésame blanc de 100 g. Source Auchan et et Cora.
  • 6 octobre 2020 : rappel de bâtard aux céréales 380 g cru surgelé de chez Neuhauser, en raison d'une teneur supérieure à la réglementation en oxyde d’éthylène (pesticide) dans les graines de sésame qui entrent dans la composition de ce produit. Source Oulah.
  • 6 octobre 2020 : rappel de baguette Sezanette 250g cru surgelé de chez Neuhauser, en raison d'une teneur supérieure à la réglementation en oxyde d’éthylène (pesticides) dans les graines de sésame qui entrent dans la composition de ce produit. Source Oulah.
  • 8 octobre 2020: rappel de graines de sésame 1Kg de marque FRUIBON par la société Daco France pour cause de présence d’oxyde d’éthylène à une teneur supérieure à la limite maximum réglementaire. Source DGCCRF.
  • 12 octobre 2020 : rappel de Grilletines Céréales et Graines 225g de la société Pasquier en raison de la présence d’oxyde d’éthylène à une teneur supérieure à la LMR. Source Casino.
Complément du 15 octobre 2020. Deux informations utiles : 
  • La DGCCRF annule son communiqué du 12 octobre 2020 et le remplace par un nouveau du 15 octobre 2020, mais le compte sera-t-il cette fois-ci le bon ? Toujours pas à mon avis ...
  • La DGCCRF lit-elle le blog ? Cela reste un mystère ...
En sus des rappels ci-dessus, il faut ajouter: 
14 octobre 2020 : Graines de sésame Bio 200g de marque Bio Village en raison d'un risque de présence d'oxyde d'éthylène dans le produit. Source E.Leclerc
Complément du 15 novembre 2020. Le Centre for Food Safety (CFS) de Hong Kong exhorte le public à ne pas consommer plusieurs types de produits de boulangerie en provenance de France avec une présence possible d'oxyde d'éthylène.
Le CFS a exhorté aujourd'hui (13 novembre) le public à ne pas consommer plusieurs types de produits de boulangerie importés de France car les graines de sésame utilisées ont été retrouvées plus tôt avec une possible substance cancérigène, l'oxyde d'éthylène . Le commerce doit cesser immédiatement d'utiliser ou de vendre les produits concernés s'il les possède.