«Norvège: Foyers de cas d'intoxications alimentaires stables mais le nombre de cas de maladies en baisse en 2021», source article
de Joe Whitworth paru le 27 mai 2022 dans Food Safety News.
Le nombre d'intoxications alimentaires en Norvège est resté stable,
mais moins de personnes ont été malades en 2021 par rapport à
l'année précédente.
Au total, 25 foyers de cas d'origine alimentaire ont été annoncés
l'an dernier, ce qui est comparable aux 23 en 2020, mais en baisse
par rapport aux 46 en 2019 et 52 en 2018.
Dans l'ensemble, 327 personnes sont tombées malades lors des 25
foyers de cas en 2021, avec une fourchette de trois à 30 patients
par foyer. Les 23 foyers de cas de 2020 ont touché 495 personnes.
Les données proviennent d'un rapport
qui donne un aperçu des intoxications alimentaires et des maladies
associées signalées à l'Institut norvégien de santé publique
(FHI) en 2021.
Cause des intoxications alimentaires
Les agents les plus courants dans les intoxications d'origine
alimentaire étaient Campylobacter et Salmonella avec
quatre foyers de cas chacun et norovirus avec trois foyers de cas.
Huit foyers de cas avec un total de 115 personnes malades étaient
dues à des agents inconnus.
Quatre foyers de cas à Campylobacter ont touché 53 personnes
et trois foyers à norovirus en ont rendu malade 45 personnes.
Quatre foyers de cas à Salmonella avec un total de 44
patients étaient dues à Salmonella Braenderup, Dublin,
Enteritidis et Gaminara.
Deux foyers à E. coli ont eu 10 cas, l'un causé par E.
coli O26:H11 et l'autre par E. coli O157:H7.
Vingt personnes faisaient partie d'un foyer de cas lié au virus de
l'hépatite A. Un événement à Yersinia enterocolitica O:3 a
causé 17 cas.
La plupart des intoxications d'origine alimentaire ont été
signalées dans des restaurants, des cafés et d'autres points de
vente, suivis d'hôtels ou d'autres hébergements.
Le lait et les produits laitiers, à l'exclusion du fromage, ont
causé trois foyers avec 40 cas, suivis des fruits et des produits à
base de baies, y compris les jus avec deux foyers et 25 cas. La
source alimentaire était inconnue pour 16 foyers qui ont touché 205
personnes.
Un foyer de cas a été causé par des produits de bœuf avec 30
patients, des produits de viande de poulet avec 18 cas, des produits
de boulangerie avec trois patients et du fromage avec six malades.
Détails des foyers de cas
La Norvège a eu cinq patients dans une épidémie internationale à
Salmonella Braenderup attribuée à des melons du Honduras.
Les patients sont tombés malades en avril 2021. Quatre d'entre eux
vivaient dans la même maison de retraite, tandis que le cinquième
se trouvait à Trøndelag. Les personnes infectées avaient entre 70
et 95 ans. Près de 350 patients ont été signalés dans 12 pays
lors de cette épidémie. Quatre étaient malades aux États-Unis et
deux au Canada.
Une éclosion à Salmonella enteritidis en Norvège a touché
30 personnes du 25 janvier au 19 mars 2021. Les personnes malades
étaient âgées de 2 à 91 ans, l'âge médian était de 58 ans et
60% des patients étaient des femmes. Treize personnes ont été
hospitalisées. La souche de l'éclosion a été détectée dans de
la viande de bœuf importée d'Allemagne et les données
épidémiologiques provenant d'enquêtes auprès de patients ont
soutenu la suspicion qu'il s'agissait de la source de l'éclosion.
Du fromage au lait cru de France a été suspecté dans une éclosion
à Salmonella Dublin qui a rendu malades six personnes.
Les patients avaient des dates d'échantillonnage de janvier à mars
2021. Ils étaient âgés de 43 à 84 ans et la moitié étaient des
femmes.
Une éclosion au virus de l'hépatite A a été liée à des
framboises congelées importées. Les 20 patients sont tombés
malades d'avril à octobre. Ils avaient entre 10 et 80 ans, l'âge
médian était de 49 ans et 65% étaient des hommes. Seize personnes
ont été hospitalisées. Les baies étaient utilisées dans divers
produits tels que les gâteaux et la confiture crue surgelée, puis
achetées dans différentes boulangeries et cafés.
La source d'une éclosion à E. coli O157 n'a pas pu être
identifiée. Il y a eu quatre cas confirmés et un cas suspect de
mars à juillet. Tous sauf un étaient des enfants de moins de 2 ans.
Un enfant a développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU).
Le véhicule de l'infection
n'a pas non plus été trouvé dans une
éclosion à
Yersinia
enterocolitica.
Les personnes
sont tombées
malades en avril et en mai. Ils étaient âgés de 16 à 54 ans, avec
un âge médian de 27 ans. Il y avait 11 femmes et six hommes
malades. Une investigation
a indiqué que la source était répartie dans de grandes parties du
pays et avait une courte durée de conservation.
Aux lecteurs du blog
Je suis en conflit depuis
plusieurs années avec la revue PROCESS
Alimentaire
pour une triste question d’argent qui permettrait de récupérer et
de diffuser correctement les 10 052 articles initialement publiés
gracieusement par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue,
alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite
lors de la diffusion de ces articles. La revue PROCESS
Alimentaire
s’est comportée et continue de se comporter en censeur et refuse
tout assouplissement pour la modique somme de 500 euros. N’ayant
pas les moyens d’aller devant la justice, je leur fait ici de la
publicité gratuite. Derrière cette revue, il y a des aimables
censeurs, les journalistes complices de la direction !