mercredi 19 juillet 2023

L'ECDC signale la propagation de Shigella multirésistante

«L'ECDC signale la propagation de Shigella multirésistante», source article de Chris Dall paru le 18 juillet 2023 dans CIDRAP News.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a dit que plus de 300 cas de shigellose ont été signalés depuis avril en Europe et aux États-Unis, la plupart d'entre eux sont multirésistants (MDR pour multidrug-resistant), avec une transmission observée principalement chez les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (MSM pour men who have sex with men). Source Spread of multidrug-resistant Shigella in EU/EEA among gay, bisexual and other men who have sex with men.

Les cas sont liés à sept groupes microbiologiques nationaux et internationaux distincts de souches de Shigella qui présentent une résistance aux antibiotiques de première et de deuxième intention, tels que les céphalosporines de troisième génération, les fluoroquinolones, le sulfaméthoxazole et le triméthoprime. L'ECDC se dit particulièrement préoccupé par les souches présentant une résistance supplémentaire à l'azithromycine, qui sont considérées comme extrêmement résistantes aux antibiotiques (XDR pour extensively drug-resistant) et difficiles à traiter.

La shigellose est une affection gastro-intestinale causée par la bactérie Shigella. Bien que l'infection soit généralement associée à une exposition à des aliments et à de l'eau contaminés, les relations sexuelles orales et anales sont devenues une voie de transmission majeure, en particulier chez les MSM. En février, l'ECDC a signalé une augmentation des cas de Shigella sonnei XDR parmi les réseaux de MSM en Europe.

La plupart des cas ont été enregistrés en 2022 et 2023, avec des cas signalés en Belgique (26), Danemark (13), Allemagne (23), Irlande (50), Pays-Bas (21), Espagne (> 60) et États-Unis (106).

L'ECDC recommande aux MSM d'avoir des rapports sexuels protégés, d'assurer une bonne hygiène personnelle et de s'abstenir de toute activité sexuelle s'ils développent des symptômes gastro-intestinaux. L'agence appelle également à une sensibilisation accrue des cliniciens et des laboratoires de microbiologie à la propagation internationale des souches MDR de Shigella.

NB : L'image de Shigella est du CDC.

Une étude montre que des chiens peuvent détecter la COVID-19 plus rapidement, mieux que la plupart des tests PCR

«Une étude montre que des chiens peuvent détecter la COVID-19 plus rapidement, mieux que la plupart des tests PCR», source article de Stéphanie Soucheray paru le 18 juillet 2023 dans CIDRAP News.

Une nouvelle revue de la littérature sur les chiens renifleurs de la COVID-19 montre que les chiens ont surpassé ou égalé les tests PCR ou les tests antigéniques pour détecter le nouveau coronavirus parmi les humains ou les prélèvements de patients contenant de la sueur, de la salive ou de l'urine.

La méta-étude, publiée dans le Journal of Osteopathic Medicine, comprenait 29 études dans lesquelles des chiens ont été utilisés pour détecter la COVID-19 à l'aide de plus de 31 000 prélèvements. Plus de 400 scientifiques de 32 pays ont utilisé 19 races de chiens différentes pour mener les études. Le nombre de chiens impliqués dans les études individuelles variait de 2 à 15, avec une moyenne de 6. Les Labrador Retrievers et les Malinois belges étaient les races de chiens les plus couramment utilisées.

Les études de terrain montrent une bonne sensibilité et spécificité

Il convient de noter que les études analysées ont montré que les chiens pouvaient détecter les personnes asymptomatiques, celles qui avaient un long COVID et les nouveaux variants de la COVID.

Parmi les 29 études figuraient 10 expériences olfactives et 6 études sur le terrain menées à l'aéroport international d'Helsinki, un centre de santé mexicain, des pharmacies communautaires en Italie, quatre concerts en Allemagne, un métro en Colombie et une école en Californie.

Dans les études sur le terrain, les chiens ont obtenu des résultats comparables aux tests PCR, avec une sensibilité allant de 68,6% à 95,9%, 3 des 6 variants entre 92,0% et 95,9%. Les spécificités variaient de 75,0% à 99,9%, 3 des 6 études se situant entre 95,1% et 99,9%.

Et tous les résultats des chiens renifleurs se sont produits en l'espace de quelques secondes à pas plus de 15 minutes, beaucoup plus rapidement que d'autres formes de tests.

«Nous pensons que les chiens renifleurs méritent leur place en tant que méthodologie de diagnostic sérieuse qui pourrait être particulièrement utile pendant les pandémies, potentiellement dans le cadre de dépistages sanitaires rapides dans les espaces publics», a dit l'auteur de l'étude, Tommy Dickey de l'Université de Californie, dans un communiqué de presse. «Nous sommes convaincus que les chiens renifleurs seront utiles pour détecter une grande variété de maladies à l'avenir.»

Les tests sur les chiens ont augmenté pendant la pandémie

Bien que la communauté scientifique et médicale vante depuis longtemps la capacité des chiens à détecter les maladies, l'utilisation complète des animaux à des fins médicales et de détection des maladies n'a pas été largement mise en place avant la pandémie de COVID-19, ont dit les auteurs.

En général, les chiens ont un odorat supérieur et possèdent 1 094 récepteurs olfactifs, contre 802 pour un humain, et ont 125 à 300 millions de cellules olfactives, contre 5 à 6 millions pour un humain.

«L'efficacité de la méthode du chien renifleur dressé est comparable ou, dans certains cas, supérieure au test PCR en temps réel et au test antigène», ont conclu les auteurs. «Les chiens renifleurs entraînés peuvent être utilisés efficacement pour fournir des résultats rapides (de quelques secondes à quelques minutes), non intrusifs et précis dans les lieux publics et ainsi réduire la propagation du virus de la COVID-19 ou d'autres virus.»

Les contrôles évoluent lentement dans le département du Nord

La préfecture du Nord nous apprend par un tweet du 19 juillet 2023 :
En 2021, 21 contrôles ont été opérés, 84 ont été comptabilisés en 2022 et sur le seul premier semestre 2023, ce chiffre atteint 91 soit une augmentation de 8%. 13 établissements en infraction ont été fermés par décisions administratives.
Ces résultats sont le fruit d'un travail mieux coordonné et d'une plus grande synergie opérationnelle des services partenaires.


De quesl types de contrôles parle-t-on ? 
Cet ensemble de contrôles est donc à relativiser en ce qui concerne l’hygiène alimentaire puisque dans les chiffres fournis, tout est confondu, comme le montre la figure ci-dessus, et on peut penser que l’hygiène est certes une priorité, mais une parmi d’autres ...
Cela étant, n'en déplaise à la préfecture du Nord, le nombre de contrôles ne me paraît très élevé.
Pas de transparence sur les lieux fermés de façon administrative ...

Nouvelle fermeture administrative d'un restaurant à Goussainville (Val d 'Oise)

Dans un article du 18 juillet, je notais que le préfet du Val d’Oise n’avait pas rendu public le nom du restaurant fermé, c’est désormais chose faite ci-dessous. Efficacité et transparence dans le Val d'Oise !  
- Forte odeur nauséabonde émanant de la chambre froide
- Utilisation de barquettes en plastique réutilisées et sales
- Locaux sales, graisseux, poussiéreux et mal entretenus
- Traçabilité des denrées non assurée
- Bonne pratiques d'hygiène non respectées
Du fait de ces manquements et en raison du risque de contamination ou de développement de micro-organismes et d’intoxication alimentaire, l’établissement a fait l’objet d’une fermeture.
Les mesures de fermeture seront levées dès que l’établissement sera aux normes en vigueur. 

Ça a été une erreur colossale d'abandonner le nucléaire, dit le ministre britannique de l'énergie

Comme souvent, ce sont les autres qui en parlent le mieux ...
 

A lire pour comprendre ce qui se passe au sein de l'UE ... 

Punaises de lit : Il paraît que ça coûte un pognon de dingue, selon l'Anses

Le gouvernement a instauré un bonus réparation textile, pourquoi pas désormais une prime pour le traitement des puces de lit ?
Voici que s'agissant des «Punaises de lit : des conséquences sur le budget et la qualité de vie des Français», source Anses du 19 juillet 2023.

Entre 2017 et 2022, plus d’un foyer français sur dix a été infesté par des punaises de lit. Contrairement à une idée reçue, leur présence ne traduit pas un manque de propreté : tout le monde peut être victime d’une infestation à son domicile. Par ailleurs, cette nuisance s’avère coûteuse pour les ménages français de métropole si l’on prend en compte la lutte et les impacts psychologiques. L’Agence recommande d’aider financièrement certains ménages dans la prise en charge des coûts associés à l’éradication des punaises de lit. Elle recommande également aux professionnels et aux particuliers de privilégier des méthodes de lutte alternatives aux insecticides chimiques.

Des infestations en augmentation

Les punaises de lit sont de petits insectes qui se cachent le plus souvent dans les matelas et les sommiers. Elles se nourrissent de sang et piquent pendant la nuit. Elles sont transportées dans les vêtements et les bagages, lors de voyages ou de l’achat de literie, de meubles ou de vêtements de seconde main. 

La recrudescence des infestations par les punaises de lit constatée ces dernières années s’explique notamment par l’essor des voyages et une résistance croissante des punaises aux insecticides.

Tous les milieux socio-économiques sont concernés

L’enquête réalisée par Ipsos pour l’Anses révèle que 11% des foyers français ont été infestés par des punaises de lit entre 2017 et 2022. Elle montre également qu’il n’y a pas de lien entre le niveau de revenu d’un foyer et le fait d’être victime d’une infestation.

Un coût économique et sanitaire pour les foyers français qui excède 300 millions d’euros par an

L’Agence a également calculé le coût de la lutte à l’échelle nationale pour les seuls ménages français. Il a atteint 1,4 milliard d’euros pour la période 2017-2022, soit 230 millions d’euros par an en moyenne.

A ce coût s’ajoute le coût des conséquences sanitaires des infestations par les punaises de lit. En effet, si les punaises ne transmettent pas de maladie, leur présence peut avoir des effets psychologiques et impacter le bien-être des personnes victimes d’infestation à leur domicile.

En 2019, le coût sanitaire a représenté 83 millions d’euros pour les Français, dont 79 millions d’euros associés à une baisse de la qualité de vie, aux troubles du sommeil et aux impacts sur la santé mentale, 1 million d’euros lié aux arrêts de travail et 3 millions d’euros environ au titre des soins physiques.

Privilégier les méthodes de lutte non chimiques

Que la lutte soit réalisée par des particuliers ou des professionnels, l’Agence recommande de privilégier les méthodes non chimiques, comme le traitement par la chaleur sèche ou la congélation. Si les deux sont considérés comme efficaces, le traitement par la chaleur peut être utilisé pour traiter une pièce dans son ensemble, alors que la congélation est plus adaptée à des vêtements ou de petits objets infestés.

Commentaire

Cela m'étonne tous les jours, le champ d’action de l’Anses devient sans limite ...

Complément

On lira «Subventionnement du rapiéçage de vêtements: l’apothéose de l’État nounou» par Erwan Le Noan dans Le Figaro.  

Coup de gueule salutaire dans nos campagnes !

Après des pommiers en France, voici que des peupliers sont abattus en Angleterre par des activistes de l'environnement

Des écologistes abattent des arbres au nom de la biodiversité, source The Telegrah du 18 juillet 2023.
L'abattage des bois a provoqué la colère, mais les écologistes disent qu'il est nécessaire de protéger les autres plantes et la faune.

Autre exemple mais c'est soi disant pour la bonne cause ... 

Suisse : Rapport sur les foyers de toxi-infections alimentaires 2022 avec un focus sur l'affaire Kinder de Ferrero

L'OSAV de Suisse vient de paraître le 17 juillet 2023, le Rapport sur les foyers de toxi-infections alimentaires 2022, 9 pages.

On ne peut pas demander cela à notre pays, lui qui vient de publier le 2 juin 2023 les données de 2021, mais avec un sursaut, tout est possible ...

A noter qu’une étude est parue en 2023 dans Journal of Consumer Protection and Food Safety sur les Foyers de toxi-infections alimentaires en Suisse de 2007 à 2021.

En Suisse, les foyers de toxi-infections alimentaires étaient peu fréquents jusqu’en 2020 (13 foyers). Par contre, une augmentation significative de leur nombre a été enregistrée en 2021 (37) et ce chiffre se maintient en 2022 (40). Les causes de cette hausse ne sont pas confirmées, mais des hypothèses peuvent être formulées.  

Les hypothèses énoncées pour l’explication de la hausse du nombre de foyers en 2021 peuvent être reprises pour les cas rapportés en 2022. Tout d’abord, on sait que les cas de toxi-infections alimentaires ne sont pas tous notifiés et que les données ainsi collectées ne donnent pas nécessairement une image complète de la situation réelle. L’annonce des cas dépend de différents facteurs, entre autres, du nombre de malades, de la gravité de la maladie, des hospitalisations éventuelles ainsi que de la collaboration des différents acteurs impliqués (patients, médecins, organes de contrôle). Depuis 2019, l’OSAV a travaillé pour sensibiliser les diverses autorités concernées à l’importance d’annoncer les cas, et a mis en place des projets pour leur fournir des outils d’investigations nécessaires lors de tels évènements. Ces outils sont aujourd’hui à la disposition des autorités et l’augmentation du nombre de cas est peut-être le reflet d’une meilleure sensibilisation.

Les petits foyers, associés à un petit nombre de personnes, sont aussi peut-être désormais déclarés de manière plus systématique, même si leur cause n'a pas pu être définitivement élucidée. Enfin, un simple hasard peut aussi constituer une hypothèse plausible. Les chiffres des années prochaines nous apporteront peut-être une réponse.

En 2022, les autorités de surveillance ont enregistré 40 foyers de toxi-infections alimentaires dans toute la Suisse. Au total, plus de 780 personnes sont tombées malades, au moins 40 ont dû être hospitalisées et un décès est survenu.

L’agent infectieux à l’origine des foyers a pu être déterminé, avec une haute probabilité, dans 16 des 40 foyers rapportés. Par contre, l’aliment à l’origine de la contamination n’a été identifié de façon sûre ou très probable que dans 9 foyers. «de façon sûre» (sept foyers) signifie que l’agent pathogène a été retrouvé dans la denrée, et «très probable» (deux foyers) signifie qu’un lien avec un aliment a été établi grâce aux associations épidémiologiques.

Des détails sur quelques foyers marquants en Suisse sont fournis, mais ce qui retiendra l’attention c’est cette une longue et méticuleuse description du calendrier des cas de salmonellose en liaison avec les produits Kinder de chez Ferrero. Description recommandée par le blog !

Cas de salmonellose et les produits Kinder de chez Ferrero

Un autre foyer touchant l’ensemble de la Suisse a été lié à une flambée internationale due à la consommation de produits chocolatés. Au total 17 pays ont été touchés, impliquant 455 cas de salmonellose dont la majorité a concerné des enfants de moins de 10 ans.

Le 17 février 2022, le Royaume-Uni annonce à l’ECDC avoir détecté un cluster de 18 infections monophasiques dues à une même souche de Salmonella Typhimurium [Salmonella Typhimurium de séquence type (ST) 34].

Le 25 mars, la Commission européenne informe via le réseau d’alerte rapide RASFF les Etats-membres de l’UE de la survenue d’infections d’origine alimentaire. Un produit à base de chocolat est le principal suspect.

Les entrevues de cas et les enquêtes épidémiologiques ont suggéré que certains produits chocolatés de la marque «Kinder» de l’entreprise Ferrero, fabriqués dans une usine de transformation en Belgique, étaient des vecteurs probables à l’origine des infections. Sur la base des contrôles officiels, l’autorité belge chargée de la sécurité des aliments a estimé que cette usine n’était plus en mesure de garantir la sécurité de ses produits. En conséquence, l’autorisation de production a été retirée. Simultanément, l’entreprise Ferrero a décidé d’étendre le rappel mondial à tous les lots de tous les produits de la marque «Kinder» fabriqués dans cette usine belge, peu importe le numéro de lot ou la date d’expiration.

Fin mars 2022, lorsque les données de séquençage de la bactérie ont été rendues disponibles, les scientifiques ont pu relier les cas humains d’infection à l'établissement belge grâce aux techniques avancées de typage moléculaire (Whole Genome Sequencing ou WGS).

Au 8 avril 2022, 150 cas confirmés ou probables avaient été signalés dans neuf pays de l’UE/EEE (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Irlande, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas et Suède) et au RoyaumeUni. La plupart des cas sont âgés de moins de 10 ans et le taux d’hospitalisation avoisine les 50% en date du 12 avril.

Entre le 5 et 7 avril 2022, Ferrero Suisse SA procède au retrait et rappel volontaire de tous les produits de la marque «Kinder» fabriqué dans l’entreprise belge et distribués dans le pays. Suite aux investigations menées en Suisse, 49 cas ont pu être mis en relation avec l'épidémie survenue en Europe. Les patients sont principalement des enfants de moins de dix ans. L’âge moyen est de trois ans et géographiquement les cas se sont répartis sur 15 cantons.

Cette épidémie a évolué rapidement et les enfants ont été les plus exposés au risque d’infection grave parmi les cas signalés. Les rappels et les retraits lancés dans le monde entier ont permis de réduire le risque d’infections supplémentaires.

La source de l'infection a été établie par la suite : le point exact de contamination a été identifié dans la ligne de production de matière grasse laitière anhydre commune aux lignes de production de la marque en question (Communication personnelle EFSA : Network on Microbiological Risk Assessment 22nd meeting, 18.10.2022).

Conclusion

Il arrive très souvent qu’aucun lien direct et certain ne puisse être établi entre les aliments consommés et la maladie, principalement parce que la denrée alimentaire n’est plus disponible au moment de l’inspection ou parce que trop de temps s’est écoulé entre l’annonce des problèmes et le début des investigations. C’était le cas pour plus de la moitié des foyers en 2022 : 26 sur 40. Par ailleurs, dans 23 cas sur 40, l’agent infectieux est resté inconnu et, dans 19 cas, ni la denrée ni l’agent infectieux n’ont pu être déterminés avec certitude ou avec une haute probabilité. Dans 7 cas au moins, les inspections ont mis en évidence des problèmes au niveau des bonnes pratiques d’hygiène et de fabrication, par exemple des lacunes au niveau du nettoyage ainsi qu’une conservation inadéquate des denrées et un non-respect de la chaîne du froid.

Commentaire
Saura-t-on la cause exacte de cette épidémie de salmonellose en lien avec les produits Kinder de Ferrero, il faut espérer que la justice rendra publique cette information ...
Selon Santé publique France, point au 2 juin 2022, il y avait 118 cas de salmonellose avec une souche appartenant à l'épidémie liée aux chocolats Kinder de chez Ferrero.

mardi 18 juillet 2023

Beauvais (Oise) : Fermeture d'un restaurant quelques mois après son ouverture

Mouches, chou moisi et frigo à 25 degrés : le Poko fermé quelques mois après son ouverture en Picardie, source L’Union.

L’enseigne de cuisine hawaïenne, située au 8 rue Carnot à Beauvais (Oise), est fermée administrativement depuis maintenant un mois et ne rouvrira probablement pas. D’autres enseignes de cette franchise parisienne ont fermé un peu partout en France. Article réservé aux abonnés

Sur un autre site, il est rapporté que «Le Poko à Beauvais fermé pour manquement à l'hygiène. Des mouches mortes se ramassent à la pelle dans le restaurant situé à Beauvais.»