lundi 28 février 2022

Bref retour du Salon International de l’Agriculture

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Aujourd'hui, c''était le jour du Salon International de l’Agriculture et voici un bref retour.

C’était le salon des retrouvailles après deux ans d’absence et quelle convivialité, quelle ambiance, tous les contacts étaient très sympathiques et chaleureux, merci à tous les exposants, les éleveurs et les agriculteurs.

Neige
Le plus avec ce salon des retrouvailles, aujourd'hui, c’était bas les masques !

Ce lundi 28 février il y avait beaucoup de monde et j’ai même été interpellé par d'anciens stagiaires que j’avais eu en formation et qui m'avaient reconnu, quelle mémoire !

Bref, comme tout un chacun, j’ai admiré Neige, une vache d’Abondance de 4ans, l'icône du SIA.

J’ai échangé ave des Mayennais (j’ai passé 21 ans en Mayenne et cela ne s’oublie pas) et j’ai vu leur nouveau produit et ça ne s’invente pas, il s’agit de la Mayennette, une baguette 100% mayennaise et m’a-t’on dit, 100% naturelle …

Le SIA ne plaît pas à tout le monde, ainsi en est-il de M Mélenchon (La France Insoumise), qui comme les années précédentes, ne visitera pas le salon. Sa dernière visite remonterait à 2014. Il n’a peut-être plus trop les pieds sur terre, me semble-t-il ?

Autre anecdote qui n’a pas valeur de sondage pour la présidentielle, j’ai apercu un gros attroupement d’une centaine de personnes et des dizaines de micros et caméras, ils’agissait la visite de Mme Pécresse. Plus loin au pavillon 4, tout près du stand de l’Anses, j’ai aperçu Mme Hidalgo. Pas de caméra, pas de micro et une toute petite dizaine de personnes l’accompagnait. Bien triste pour elle, mais cela ne réflète-t'il pas ce qu’en disent les sondages auxquels personne ne croit, nous étions quelques uns à le penser ... 

Merci aux organisateurs pour cette journée.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

«Notre agriculture n'est pas celle des coquelicots. Elle est celle qui remplie nos buffets et nos frigos»

Extrait de la tribune parue dans Le Point du 27 février 2022.

Monsieur le Président,

au regard du contexte, avec les secteurs de l'industrie, de l'énergie et de l'armement, celui de l'agriculture française doit être considéré, à nouveau, comme prioritaire. Les événements sanitaires et désormais le conflit ukrainien révèlent, comme jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, tous les enjeux humanitaires, économiques et géostratégiques que représente notre capacité à maintenir, coûte que coûte, notre autonomie alimentaire.

Notre agriculture doit, à ce titre, pouvoir compter sur un soutien sans faille de la part de votre gouvernement et de l'Union européenne que vous présidez actuellement. Une Europe qui doit se ressaisir et abandonner tout gadget inutile susceptible d'affaiblir à la fois notre compétitivité et notre productivité. Je pense bien évidemment au programme Farm to Fork qui prône, à très court terme, une réduction des intrants et une augmentation imposée des cultures bio. Les notions de pouvoir d'achat et d'agronomie échappent, à ce propos, complètement à la rationalité des technocrates bruxellois. Le suivisme environnementaliste ne doit plus dicter ses caprices aux acteurs économiques mais, à partir de maintenant, s'adapter, s'il en est encore capable, aux impératifs géopolitiques.

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dimanche 27 février 2022

Intoxication par la ciguatera, vue par l'OMS

«Intoxication par la ciguatera», source OMS du 25 février 2022.

Le résumé de l'OMS sur la sécurité des aliments explique pourquoi et comment l'intoxication par la ciguatera se produit, comment il peut être détecté et ce que les autorités et les consommateurs peuvent faire pour minimiser le risque de manger du poisson contaminé.

L'intoxication par la ciguatera est une conséquence de la consommation de produits de la mer contaminés.

L'intoxication par la ciguatera affecte les personnes après avoir consommé certains produits de la mer, principalement du poisson, qui contient le poison, les ciguatoxines. Le poison est produit par des algues microscopiques appelées dinoflagellés qui sont retrouvées dans les eaux côtières peu profondes à la surface des algues et d'autres plantes marines telles que les coraux.

Les poissons herbivores qui consomment les plantes consomment les dinoflagellés. Ces poissons peuvent alors à leur tour être consommée par les poissons carnivores. De cette façon, les toxines remontent la chaîne alimentaire, devenant de plus en plus concentrées chaque fois qu'un gros poisson mange un petit poisson. D'autres animaux marins tels que les oursins et les escargots peuvent également être contaminés par les toxines, mais sont moins importants que les poissons en termes d’intoxication par la ciguatera.

Les connaissances sur la charge mondiale de morbidité sont plutôt limitées. L'intoxication par la ciguatera est connu pour être sous-déclarée car les médecins ignorent souvent l'obligation de la déclarer, mais aussi parce que l'intoxication par la ciguatera est très souvent mal diagnostiqué. Cependant, on estime que 50 000 à 500 000 personnes sont touchées chaque année.

Dans les régions où poussent d es dinoflagellés venimeux, comme les îles du Pacifique, on estime que jusqu'à 10% de la population locale est touchée chaque année.

On lira aussi «La ciguatera et les ciguatoxines » par Vincent Auvigne, article paru le 01/04/2021 dans la plate-forme de surveillance de la chaîne alimentaire.

Mise à jour du 11 mars 2022. On lira ce document de l'AnsesLa ciguatera : surveiller les intoxications pour identifier les espèces de poissons contaminés.

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Pourquoi il faut aller au Salon International de l'Agriculture !

Il faut aller au Salon Internation de Agriculture (SIA), non pas pour faire des tribunes de décoissance dans des médias complaisants, mais pour simplement soutenir nos agriiculteurs, le reste n'est que médiocrité ...

Et d'ailleurs, je serai lundi 28 février au SIA ...

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Quatre pays signalent de nouveaux cas de poliomyélite alors que huit vaccinateurs afghans ont été tués

«Quatre pays signalent de nouveaux cas de poliomyélite alors que 8 vaccinateurs afghans ont été tués», source CIDRAP News.

Quatre pays ont confirmé de nouveaux cas de poliomyélite, la République démocratique du Congo (RDC), le Nigéria et le Yémen signalant un poliovirus circulant de type 2 dérivé d'un vaccin (PVDVc2) et Madagascar notant un poliovirus circulant dérivé d'un vaccin de type 1 (PVDVc1), selon le une mise à jour hier de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (IMEP).

Les cas surviennent alors que les responsables des Nations Unies (ONU) et de l'OMS dénoncent le meurtre de huit agents de vaccination contre la poliomyélite en Afghanistan.

La RDC a signalé 2 cas de PVDVc2 dans la province de Maniema, dont 1 le premier de 2022 et l'autre de 2021. Le nombre de cas en 2021 s'élève désormais à 26. Le Nigeria a confirmé 3 cas de PVDVc2, 2 dans l'État de Borno et 1 à Kano, qui est le premier de 2022. Le nombre de cas au Nigeria en 2021 a atteint 415. Le Yémen a signalé 3 nouveaux cas de PVDVc2, 1 chacun dans les gouvernorats d'Abyan, d'Ad Dali et d'Al Hudaydah. Le Yémen a enregistré 13 cas de PVDVc2 et 3 cas de PVDVc1 en 2021.

Les autorités malgaches ont confirmé 1 cas de PVDVc1 chacune dans les régions de Diana et de Sofia, 1 étant le premier de 2022 et l'autre de 2021, portant le nombre de cas en 2021 à 12.

Le meurtre des huit agents de vaccination contre la poliomyélite s'est produit hier lors de quatre incidents distincts dans le nord de l'Afghanistan, selon un communiqué de presse de l'ONU. Il s'agit des premières attaques de ce type depuis la reprise des campagnes de vaccination à l'échelle nationale en novembre 2021 et après la mort de neuf agents de vaccination contre la polio dans le pays l'année dernière.

Un membre d'une équipe de transit de vaccination a été tué dans le district de Taloqan, dans la province de Takhar, tandis que quatre membres d'équipes de porte à porte ont été assassinés lors de deux incidents distincts dans la ville de Kunduz. Et deux vaccinateurs et un mobilisateur social ont été tués dans le district d'Emamsaheb de la province de Kunduz.

À la suite des tueries, l'ONU a immédiatement suspendu la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, qui a commencé le 21 février, dans les provinces de Takhar et de Kunduz.

«L'OMS condamne toutes les attaques contre les agents de santé dans les termes les plus forts et appelle les autorités talibanes à identifier et traduire immédiatement les auteurs en justice», a déclaré Ahmed Al-Mandhari, directeur régional de l'OMS pour la Méditerranée orientale, dans un communiqué de l'OMS.

«Le programme contre la poliomyélite soutenu par l'OMS, l'UNICEF et d'autres partenaires a fait des progrès considérables dans le contrôle de la transmission du poliovirus sauvage en Afghanistan… En 2021, l'Afghanistan a signalé 4 cas de poliovirus sauvage, et un seul cas a été signalé à ce jour en 2022.»

La campagne de vaccination avait prévu de cibler près de 10 millions d'enfants d'âge préscolaire à travers le pays. Quatre campagnes supplémentaires sont prévues pour 2022.

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Traitement révolutionnaire des eaux usées industrielles agroalimentaires

«Traitement révolutionnaire des eaux usées industrielles agroalimentaires», source Cordis.

La gestion des eaux usées constitue un défi majeur pour le secteur agroalimentaire en raison du traitement complexe qu’impose sa forte charge organique. Une technologie révolutionnaire, biologique et génératrice d’énergie permet de traiter ces eaux usées de manière efficace et rentable.

L’industrie agroalimentaire, composée principalement de PME, est le premier secteur manufacturier de l’UE en termes d’emploi et de valeur ajoutée. L’eau est un intrant essentiel pour ce type d’industrie: elle représente environ 1,8% de l’utilisation totale de l’eau en Europe. En moyenne, la consommation d’eau pour la fabrication de produits alimentaires et de boissons s’élève à 4,9 m³/habitant. Le traitement des eaux usées générées par l’utilisation intensive de l’eau dans ce secteur est un défi, car elles contiennent une forte charge de matières organiques. De plus, la rareté de l’eau et le coût élevé des traitements utilisés jusqu’à présent imposent de trouver des solutions alternatives efficaces exigeant moins d’investissements et un coût d’exploitation plus faible. C’est là qu’intervient ANAERGY, un projet financé par l’UE qui propose une technologie biologique innovante de traitement des eaux usées de l’industrie agroalimentaire. «L’hétérogénéité et le caractère saisonnier du secteur agroalimentaire engendrent une grande variété de flux d’eaux usées qui nécessitent des solutions plus efficaces et personnalisées afin de respecter les réglementations de plus en plus strictes en matière d’eaux usées», explique Laura Espada, responsable de la R&D en chimie chez Ingeobras. L’équipe du projet a créé une solution sur mesure, intégrant — pour la première fois — des étapes d’anaérobie, d’aérobie et de minéralisation avancée. «Nous fournissons aux petites et moyennes industries une technologie de pointe qui n’est actuellement disponible que pour les grandes usines et les gros investissements. Nous concevons des installations compactes entièrement automatisées, prêtes à l’emploi, qui garantissent un investissement moindre et des coûts d’exploitation beaucoup plus avantageux que les technologies traditionnelles du marché», explique Joaquín Murría Martín, directeur général d’Ingeobras et coordinateur du projet.

Rentabilité et responsabilité environnementale
La technologie ANAERGY est profitable tant pour l’utilisateur que pour l’environnement. De structure robuste et modulaire, le système permet d’économiser jusqu’à 50 % des coûts d’installation et de montage. De plus, il est extrêmement flexible, configurable et personnalisable pour répondre aux besoins de chaque utilisateur. Le temps de séjour est beaucoup plus court que pour les solutions traditionnelles, la taille du système est donc réduite et l’investissement plus faible. Sa petite taille garantit le maintien de la température et permet d’éviter les pertes de chaleur, au bénéfice des coûts opérationnels; ceux-ci restent au niveau le plus bas possible également grâce au taux élevé d’élimination des polluants d’ANAERGY. L’eau traitée peut être retournée dans l’environnement sans autre traitement.
Progrès et diffusion contre toute attente
Le projet ANAERGY a bénéficié d’un financement de l’UE pour la deuxième fois consécutive au cours de la période courant de 2019 à 2021. Au cours de ces 24 mois, l’équipe pluridisciplinaire du projet a amélioré le digesteur anaérobie, standardisé les modules d’intégration, fabriqué un banc d’essai, développé les protocoles d’un processus industriel cohérent et créé un département commercial. En raison de la pandémie de COVID-19, la stratégie commerciale a dû être totalement adaptée et les déplacements et transports ont été limités. En dépit de cela, ANAERGY a déjà atteint sa phase commerciale et a installé ses usines dans des industries du monde entier. D’une société de production de volaille en Espagne à une société minière en Équateur, une série d’entreprises ont adopté cette solution innovante pour la gestion de leurs eaux usées. «Nous allons poursuivre le développement de nos activités commerciales et l’optimisation de notre technologie», conclut Joaquín Murría Martin.

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Un système d’inspection par rayons X de nouvelle génération contribue à la sécurité de nos aliments

«Un système d’inspection par rayons X de nouvelle génération contribue à la sécurité de nos aliments», source Cordis.

La présence de «corps étrangers» dans les aliments constitue un problème coûteux pour les fabricants de produits alimentaires et pour l’environnement. Les rappels de produits nuisent à l’image de marque et accroissent le gaspillage alimentaire.

La protection de la santé humaine dans l’industrie alimentaire est primordiale. Cependant, malgré les progrès de la technologie de transformation alimentaire et l’application de normes de sécurité rigoureuses dans le secteur, les technologies d’inspection conventionnelles ne détectent pas toujours à temps les éventuelles contaminations. Dès lors, il n’est pas rare de trouver des corps étrangers tels que des plastiques ou des insectes dans nos aliments. Pour remédier à ce problème, le projet XSpectra, financé par l’UE, propose une solution novatrice: un détecteur à rayons X appelé XSpectra®, du nom du projet, qui peut analyser la composition d’un produit directement sur la chaîne de production. «Pour faciliter et accélérer la commercialisation du produit, la technologie a été testée sur une ligne de production dans le cadre du projet», souligne Bruno Garavelli, coordinateur du projet, directeur général et cofondateur de la société de sécurité alimentaire Xnext.

Surmonter les limites actuelles
«XSpectra® est une technologie révolutionnaire capable de surmonter toutes les limites des systèmes d’inspection traditionnels grâce à un nouveau concept technologique», souligne Bruno Garavelli. Les détecteurs de métaux peuvent repérer certains types de contaminants métalliques, et les rayons X conventionnels ne sont capables de détecter que quelques types de contamination: métaux, roches, verres. XSpectra® peut non seulement mieux voir ces contaminants, mais il peut également détecter d’autres contaminants tels que les plastiques, les noyaux, les graines, les insectes, les morceaux de bois et les os non calcifiés. Ceci est possible grâce à la combinaison de technologies innovantes: la photonique, l’électronique nucléaire, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique. XSpectra® effectue une analyse spectroscopique multiénergie en temps réel jusqu’à 1 024 niveaux d’énergie, alors que les solutions d’inspection classiques s’arrêtent à 2. «En quelques millisecondes, notre détecteur peut scanner un produit et exécuter une analyse chimique et physique pour établir la conformité aux exigences de qualité et de sécurité», confirme Bruno Garavelli.

Vers une mise sur le marché
Le projet a permis à la jeune entreprise, Xnext, de pénétrer le marché et d’acquérir la crédibilité nécessaire pour démontrer que XSpectra® n’est pas uniquement une technologie prometteuse. «Il s’agit en réalité d’un produit industriel fiable et de belle apparence, auquel nous avons donné un sens de l’esthétique. Le projet a été fondamental à cet égard», souligne Bruno Garavelli. Il a pu confirmer combien la solution XSpectra® est indispensable pour tous les acteurs du secteur alimentaire qui souhaitent atteindre les normes les plus élevées en matière de sécurité et de qualité des aliments. «Nous avons conçu une machine entièrement opérationnelle, que nous avons lancée sur le marché en franchissant la phase du prototype. Nous opérons maintenant dans quatre secteurs alimentaires différents avec d’excellents résultats: viande transformée, fromage, biscuits et pâtes farcies», ajoute Bruno Garavelli. Leurs machines peuvent inspecter chaque mois jusqu’à 36 millions de minipaquets de fromage, 6 millions de paquets de biscuits ou 2 millions de raviolis. Fort de la réputation qu’il s’est forgée en Italie et en France, où 11 machines ont été installées, le projet a reçu des demandes pour XSpectra® d’Asie, du Canada et des États-Unis. Évoquant l’avenir, Bruno Garavelli confirme: «Nous allons continuer à travailler pour maintenir notre avantage concurrentiel, en améliorant à la fois le matériel et le logiciel de XSpectra® grâce à des activités de recherche et de développement.» Un détecteur à double résolution spatiale est actuellement à l’étude. Grâce à XSpectra®, les producteurs d’aliments disposent d’une technologie capable d’identifier de nombreux corps étrangers et d’améliorer l’efficacité de la chaîne en réduisant les fausses alertes et en fournissant un retour d’information en temps réel sur l’internet des objets. «Les consommateurs peuvent manger des aliments sûrs, et l’environnement bénéficiera également d’une diminution du gaspillage de nourriture et de ressources», conclut Bruno Garavelli.

Merci à Joe Whitwoth de m’avoir signalé l’information.

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samedi 26 février 2022

France: Investigations en cours de 13 cas de syndrome hémolytique et urémique pédiatriques au 24 février. 31 cas depuis le 1er janvier 2022.

 Comme le rapporte si bien Joe Whitworth ci-dessous,

Santé publique France et le Centre national de référence (CNR) Escherichia coli (Institut Pasteur - Paris), avec son laboratoire associé (Laboratoire de microbiologie de l’hôpital Robert Debré - Paris), investiguent une augmentation du nombre de cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) et d’infection grave à Escherichia coli, signalés depuis début février 2022.

Au 24 février 2022, 13 cas de SHU, liés à des bactéries Escherichia coli présentant des caractéristiques similaires, ont été identifiés. Ces cas sont survenus dans 5 régions de France métropolitaine: Nouvelle Aquitaine (5 cas), Hauts-de-France (3 cas), Ile-de-France (3 cas), Bretagne (1 cas) et Pays de la Loire (1 cas). Les enfants malades, âgés de 1 à 15 ans avec un âge médian de 8 ans, ont présenté des symptômes entre le 18/01/2022 et le 11/02/2022. Un enfant est décédé.

Santé publique France, en lien avec le CNR, la Direction générale de l’Alimentation, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, en coordination avec la Direction générale de la Santé, mènent des investigations sur l’ensemble des cas de SHU pédiatriques signalés depuis le 1er janvier 2022 (31 en cours d’investigation à ce jour) sur le territoire national pour affirmer ou infirmer un lien entre ces cas. Ceci, afin d’identifier une éventuelle source de contamination commune et mettre en place les mesures appropriées.

Commentaire. A l'heure où je mets en ligne cet article, pas encore de communication de la part de Santé publique de France et du ministère de l'Agriculture, le vendredi soir est une mauvaise heure ...

Complément. La presse commence à en parler, ainsi en est-il du Parisien.fr
E.coli : enquête sur le décès suspect d’un enfant et une hausse des cas pédiatriques.
Treize enfants ont été atteints par un syndrome hémolytique et urémique (SHU). Cette maladie peut être grave pour les jeunes enfants. Elle est fréquemment causée par une bactérie appartenant à la famille des Escherichia coli, qui se développe particulièrement dans les viandes hachées et les produits à base de lait cru.

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La Food Standards Agency du Royaume-Uni enquête sur des cas de maladies liées à des préparations infantiles

La FSA enquête sur des cas de maladies liées à des préparations infantiles», source article de Joe Whitworth paru le 25 février 2022 dans Food Safety News.

La Food Standards Agency (FSA) enquête pour savoir si trois cas de maladies au Royaume-Uni sont liées à une épidémie aux États-Unis de préparations infantiles pour nourrissons.

Aux États-Unis, quatre plaintes de consommateurs concernant des cas de maladies chez des nourrissons ont été reçues de septembre 2021 à décembre 2021. Cela comprend trois rapports d'infections à Cronobacter sakazakii et une infection à Salmonella Newport. Les quatre nourrissons ont été hospitalisés et Cronobacter pourrait avoir contribué à un décès.

Le rappel par Abbott Nutrition de préparations en poudre pour nourrissons fabriquées dans son usine de Sturgis, Michigan, s'est répandu dans le monde entier et comprend désormais la Croatie, l'Italie, l'Irlande, les Pays-Bas, la Slovénie et l'Espagne, parmi de nombreux autres pays. Certains produits ont des dates de péremption allant jusqu'en novembre 2023.

Un trois cas de maladie
Au Royaume-Uni, divers lots de préparations en poudre Elecare Similac et Alimentum Similac ont été rappelés. Ils sont souvent utilisés à des fins médicales spéciales pour nourrir des bébés.

Rajwinder Ubhi, responsable des incidents à la Food Standards Agency, a déclaré: «Nous avons été informés de trois rapports de maladies et travaillons avec des partenaires pour déterminer s'il existe un lien possible avec ce rappel.»

«Les parents et les tuteurs ne doivent donner aucun produit inclus dans le rappel à leur bébé et doivent contacter leur médecin, sage-femme ou pharmacien pour obtenir des conseils si leur enfant présente des symptômes de Salmonella ou Cronobacter sakazakii

Les symptômes causés par Salmonella et Cronobacter sakazakii comprennent généralement de la fièvre, de la diarrhée, des crampes abdominales, de l'irritabilité et une mauvaise alimentation. Les bébés infectés par Cronobacter émettent souvent des grognements en respirant. Il a été conseillé aux parents d’en parler à leur médecin, sage-femme ou pharmacien des options de produits alternatifs.

La FSA a déclaré qu'elle avait également travaillé avec des plateformes en ligne pour retirer de la vente tous les produits inclus dans le rappel, mais elle était consciente qu'un petit nombre de produits restaient répertoriés et essayait de s'assurer qu'ils étaient retirés.

Aucun produit distribué n'a été testé positif pour l'une ou l'autre des bactéries, selon Abbott.

Joe Manning, vice-président des produits nutritionnels chez Abbott, a déclaré: «Nous prenons cette mesure pour que les parents sachent qu'ils peuvent nous faire confiance pour répondre à nos normes élevées, ainsi qu'aux leurs. Nous regrettons profondément l'inquiétude et les inconvénients que cette situation causera aux parents, aux soignants et aux professionnels de la santé.

Aucun cas confirmé en dehors des États-Unis
Les résultats d'une inspection des installations d'Abbott à Sturgis, Michigan, par la Food and Drug Administration des États-Unis comprenaient plusieurs résultats positifs pour Cronobacter à partir d'échantillons environnementaux. Un examen des dossiers internes a indiqué une contamination environnementale par Cronobacter sakazakii dans le passé et a entraîné la destruction du produit en raison de la contamination.

Les parents et les personnes qui s'occupent d'un nourrisson malade qui a consommé un produit rappelé sont priés de conserver les boîtes ouvertes ou non ouvertes de préparation rappelée au cas où les services de santé locaux voudraient prélever le produit.

Le réseau international des autorités de sécurité des aliments (INFOSAN) a été informé de l'incident par le point de contact d'urgence (ECP pour Emergency Contact Point) aux États-Unis.

Le secrétariat d'INFOSAN a contacté les ECPs d'autres pays pour les informer de la distribution, rechercher des informations sur tout cas potentiel lié aux produits impliqués et sur les mesures de gestion des risques. Les pays impliqués dans l'incident ont réagi à la notification en émettant des avis de rappel et des alertes nationales.

Au 25 février 2022, INFOSAN n'a été informé d'aucun cas confirmé lié à la consommation des produits en dehors des États-Unis.

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Californie: des cas à Shigella peuvent être liés à des laveries automatiques

«Californie: des cas à Shigella à Eureka, peuvent être liés à des laveries automatiques», source Outbreaks News Today.

Des responsables de la santé publique et environnementale du comté de Humboldt, Californie, s'efforcent de contenir les cas locaux de la bactérie Shigella, une maladie gastro-intestinale, après que trois cas confirmés en laboratoire et deux autres cas suspects ont infecté des résidents d'Eureka au cours du mois dernier.

Les cas concernent plusieurs ménages, infectant des enfants d'âge scolaire et des adultes, y compris une personne sans abri.

Les responsables pensent que le microbe a pu se propager dans une ou plusieurs laveries automatiques d’Eureka, après qu'une personne infectée ait lavé des vêtements contaminés dans l'établissement.

Les responsables de la santé environnementale travaillent en étroite collaboration avec les exploitants des deux laveries, la laverie libre-service sur Summer Street et la laverie Eureka sur Little Fairfield Street, pour s'assurer que leurs installations sont correctement nettoyées et désinfectées.

La bactérie Shigella se trouve dans les selles et l'infection se propage en mangeant des aliments ou en buvant des liquides contaminés par une personne infectée, ou lorsqu'une personne touche une surface ou un objet contaminé, puis touche sa bouche ou met l'objet dans sa bouche. Les personnes infectées par Shigella ont généralement de la fièvre, des crampes abdominales et une diarrhée qui peut être sanglante.

L'apparition des symptômes de la shigellose survient généralement un à deux jours après l'exposition, mais peut prendre plus de temps et dure environ une semaine. Les personnes infectées peuvent rester contagieuses jusqu'à six semaines après la disparition des symptômes.

La plupart des personnes atteintes de shigellose se rétablissent complètement sans complications graves. Dans de rares cas, Shigella peut provoquer des infections du sang, des convulsions, une insuffisance rénale ou de l'arthrite.

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