jeudi 3 août 2023

Petit guide de la conservation des aliments et des règles d’hygiène, selon Santé publique France

Commentaire
La question est pourquoi avoir choisi comme titre «un petit guide» alors qu’il me paraît assez complet ... 

Nouveau numéro de Vigil'Anses de juillet 2023

Personnellement, je recomande la lecture de l’article de Chloé Greillet, Gaëlle Creusat et Patrick Nisse sur «Des désinfectants mal utilisés responsables de brûlures cutanées chez de jeunes enfants».

L’Anses a analysé de 2017 à 2022 les accidents en lien avec l’utilisation de produits désinfectants biocides chez des jeunes enfants en collectivité suite à plusieurs signalements d’atteintes cutanées sévères. Ces accidents en augmentation durant la pandémie de Covid-19 ont majoritairement eu lieu dans les écoles maternelles lors de la désinfection de toilettes. Lesmodalités d’utilisation variables pour un même produit pouvaient être source d’erreur et l’étiquetage était parfois défaillant. Les conditions d’emploi prévues n’étaient pas toujours respectées. L’Anses émet des recommandations afin de réduire le risque d’accidents liés à l’utilisation de produits biocides désinfectants en collectivités.

Choses lues sur la sécurité des aliments, selon le Seismo Info de juillet 2023

Seismo Info, le célèbre couteau suisse de la sécurité des aliments de l'OSAV vous propose le numéro de juillet 2023
Certains des sujets ont été traités par le blog, voici donc une sélection des nombreux éléments diffusés par Seismo.

L'objectif de Seismo Info la détection précoce pour la sécurité des aliments.
Afin de garantir la sécurité des aliments à long terme et de prévenir les fraudes, l’OSAV identifie les dangers émergents pour la santé des consommateurs suisses. Détecter ces dangers suffisamment tôt permet de prendre les bonnes mesures au bon moment.

Microbiologie

Les biofilms de Pseudomonas constituent une menace pour la sécurité des aliments : selon une étude, ces biofilms peuvent favoriser la survie de cellules de Listeria monocytogenes même après désinfection. Le danger constitué par les Pseudomonas pour la sécurité des aliments est souvent négligé, parce que ces germes sont associés à la détérioration des aliments plutôt qu’aux maladies d’origine alimentaire. Or, les résultats d’une étude suggèrent que ces bactéries peuvent constituer une menace directe pour la sécurité des aliments dans l’environnement de transformation. FoodSafetyMag, 4 pages. (26.06.2023). Publication originale : Microorganisms.

Le lait maternel - une voie potentielle de transmission du virus de l’encéphalite à tiques (TBEV) : si les piqûres de tiques constituent le principal mode de transmission du TBEV, de nouvelles données suggèrent que le lait maternel pourrait transmettre le virus d’une mère infectée à son nourrisson. Un article de revue publié récemment donne un aperçu des connaissances actuelles sur la transmission du virus par le lait maternel. Cureus, 6 pages. (09.07.2023).

Trouver le juste milieu entre la durabilité et l’hygiène : diverses actions peuvent contribuer à rendre les procédures d’assainissement plus durables. Dans cet article, les auteurs examinent l’efficacité, les difficultés de mise en œuvre et les conséquences pour le produit final d’un certain nombre de ces actions. En substance, les résultats et les principes de ces actions sont universellement applicables à l’ensemble de l’industrie alimentaire. FoodSafetyMag, 8 pages. (12.06.2023).

Rôles des bactéries dans l’initiation, la promotion et la progression des cancers : seuls quelques microorganismes ont été identifiés comme étant directement à l’origine du développement d’une tumeur ou comme étant capable de déjouer la surveillance du système immunitaire et de créer un milieu favorable à la tumeur. Les rôles des bactéries dans les tumeurs malignes et les cancers du tractus gastro-intestinal ont été décrits dans une revue qui présente l’évolution de la compréhension de ces mécanismes. Nat. Rev. Cancer, 10 pages. (03.07.2023).

Le choléra revient-il en Sardaigne ? Un cas de choléra est survenu en Sardaigne. La maladie avait disparu de l’île depuis 50 ans. Le service d’hygiène publique a signalé un cas chez un retraité de 71 ans. Le vecteur possible de l’infection est probablement la consommation de fruits de mer. L’ECDC considère qu’il s’agit d’un cas sporadique de la maladie provoqué par des vibrions non cholériques. Donna, 2 pages. (11.07.2023). Informations complémentaires : Italy 24 News.

Chimie

Farine de tara «tara flour» - un nouvel ingrédient et ses conséquences : un PDG s’exprime pour la première fois sur la farine de tara qui a rendu malades des centaines de personnes aux États-Unis. Ces évènements ont donné lieu à des poursuites judiciaires et révélé de graves problèmes de sécurité alimentaire aux États-Unis. Bien que la farine de tara soit presque certainement la cause principale, la raison pour laquelle cet ingrédient provoque ces symptômes n’est pas claire. La revue Chemical Research in Toxicology suggère que la farine de tara contient des niveaux élevés d’acides aminés non protéiques connus sous le nom de baikiain, qui peuvent avoir des effets néfastes, en particulier chez les personnes ayant un patrimoine génétique spécifique. FC, 12 pages. (22.06.2023). Publication originale : Chem. Res. Toxicol.

Des ingrédients protéiques d’origine végétale contaminés par de l’acrylamide : une étude récente menée par des chercheurs de l’Université de Bari Aldo Moro (Italie) a soulevé de l’inquiétude en raison de la présence d’acrylamide dans des ingrédients protéiques d’origine végétale disponibles dans le commerce. L’étude a révélé une variabilité significative de la teneur en acrylamide dans ces ingrédients produits par différentes technologies de transformation. Affidia, 2 pages. (23.06.2023). Publication originale : Foods.

Récipients à aliments à emporter en pulpe de canne à sucre et microparticules : une étude a porté sur des simulateurs d’aliments aqueux, acides et gras, afin d’analyser la migration des microparticules provenant du récipient à aliments à emporter en pulpe de canne à sucre. Les résultats ont montré que les aliments acides provoquaient la dégradation des fibres de canne à sucre et constituaient les aliments qui libéraient le plus grand nombre de microparticules. Foods, 10 pages. (27.06.2023).

Des niveaux élevés de PFAS dans les populations du Groenland : l’étude a montré que, bien qu’ils vivent loin des sources de contamination par les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), 92 % des habitants d’Ittoqqortoormiit ont dans leur organisme une quantité de PFAS bien supérieure à celle recommandée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) pour éviter les dommages au système immunitaire. EurekAlert!, 5 pages. (12.07.2023). Publication originale : Lancet Planetary Health.

Un nouveau rapport révèle que la plupart des échantillons de chou frisé aux États-Unis contiennent des PFAS : les tests ont porté sur des choux frisés conventionnels et biologiques achetés dans des épiceries à travers le pays, et ont été réalisés après que des analyses de la FDA menées entre 2019 et 2021 ont conclu à l’absence de contamination par les PFAS. Sept des huit échantillons de choux frisés américains récemment analysés contenaient des niveaux élevés de ces composés toxiques. The Guardian, 5 pages. (30.06.2023). Publication originale : ANH.

Suisse - un échantillon d’eau du robinet sur deux est contaminé par des PFAS : une étude menée dans toutes les régions de Suisse montre que près d’un échantillon d’eau potable sur deux contient des PFAS. Le magazine de consommateurs suisse-allemand « K-Tipp » a analysé près de 1000 échantillons d’eau potable provenant de toutes les régions de Suisse. Sur les 872 échantillons analysés, 400 étaient contaminés. 20Min, 2 pages. (21.06.2023). Publication originale : K-Tipp.

La moitié de l’eau du robinet aux États-Unis est contaminée par des PFAS : une étude nationale menée par l’Institut des études géologiques (USGS) a révélé que près de la moitié de l’eau du robinet aux États-Unis est contaminée par des PFAS, également connues sous le nom de produits chimiques éternels. L’exposition alimentaire aux PFAS est une question de plus en plus préoccupante en raison du nombre croissant de preuves concernant la nocivité de ces substances chimiques pour la santé humaine. FoodSafetyMag, 3 pages. (11.07.2023). Publication originale : Environ Int.

La FDA fait le point sur les travaux de réévaluation de la sécurité chimique : suite à l’annonce d’un nouveau cadre pour la réévaluation systématique des produits chimiques utilisés dans l’alimentation après leur mise sur le marché, la FDA a publié un inventaire public de certains ingrédients et additifs alimentaires dont l’utilisation dans les aliments est jugée dangereuse, parce qu’ils ne sont pas autorisés, ainsi que des listes de certains produits chimiques qui font actuellement l’objet d’un examen de la part de l’agence. FoodSafetyMag, 4 pages. (12.07.2023). Publication originale : FDA.

Nutrition

Différencier les avantages et les risques des différents types de viande : Un numéro spécial de «Foods» illustre trois grands domaines liés à la viande : la viande et la santé humaine, les effets du régime alimentaire des animaux sur les caractéristiques nutritionnelles de la viande et l’attitude des consommateurs à l’égard de l’achat et de la consommation de viande d’origine cellulaire. Les deux premiers domaines sont liés, tandis que le troisième soulève d’importantes préoccupations des consommateurs concernant les nouvelles technologies alternatives de production de viande. Foods, 4 pages. (14.06.2023).

Quand les étiquettes « faible teneur en matières grasses » font plus de mal que de bien : selon une étude réalisée en Allemagne, lorsque les fabricants annoncent que leurs produits sont «allégés en matières grasses», de nombreux consommateurs supposent qu’ils contiennent également moins de sucre, même si la teneur réelle en sucre de nombreux produits allégés diffère peu de celle d’autres produits. Food Navigator, 2 pages. (28.06.2023). Publication originale : Food Qual. Prefer.

Allergies

L’agriculture moléculaire suscite de nouvelles préoccupations en matière de gestion des allergènes : la FDA des États-Unis a publié une lettre ouverte pour avertir les jeunes entreprises du secteur émergent de l’agriculture moléculaire que l’expression de protéines animales telles que les œufs et les protéines laitières dans des cultures génétiquement modifiées telles que le soja nécessitera une gestion stricte des allergènes. Allergen Bureau, 2 pages. (26.06.2023). Publication originale : FDA.

Aliments et compléments alimentaires contenant du soja : de plus en plus de personnes adoptent un régime alimentaire à base de plantes. Celui-ci repose en partie sur des substituts de viande ou de lait à base de soja. Pour le Bundesinstitut für Risikobewertung (BfR) allemand, ce régime alimentaire présente des risques pour la santé pour certains groupes de population en raison de sa teneur en isoflavones et autres substances semblables à des hormones, ainsi que de son potentiel allergénique. BfR, 10 pages. (28.06.2023).

mercredi 2 août 2023

A propos des contrôles renforcés en juillet dans le Pas-de-Calais

La DDPP renforce les contrôles durant la période estivale.

Pour ce faire, des actions de contrôles et de préventions renforcés sont mises en œuvre par les services de l'État, sous l'autorité de Jacques Billant, préfet du Pas-de-Calais. 
Les contrôles portent cette année sur les priorités suivantes :

- l’hébergement touristique (hôtels, campings, gîtes, chambres d’hôtes, l’hébergement atypiques…) ;
- les activités et produits liés au bien-être et aux loisirs (locations de vélos, canoë-kayak, parcs de loisirs, parcs d’accrobranches, …) ;
- les marchés de plein air, les commerces saisonniers ;
- la sécurité alimentaire dans les établissements de restauration ;
- l’offre en ligne des activités collaboratives entre particuliers par l’intermédiaire des sites internet ;
- la protection animale (garderies d’animaux de compagnie, refuges, pensions, centres équestres)

Quelques chiffres :

Au 31 juillet 2023, 178 interventions ont eu lieu dans le cadre de cette opération. Elles ont conduit à 58 avertissements, 5 mesures de police administrative, 6 procédures contentieuses et à 1 arrêté de fermeture administrative d’une aire de jeux.

Commentaire

En Seine-Saint-Denis, il y a eu en juillet 179 entreprises contrôlées que dans le domaine sanitaire, ici 178 interventions dans de nombreux secteurs, ce qui n’est pas la même chose ; très peu de détail sur les actions mises en œuvre. Comme disait la maire de Lille, quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ...

Dix personnes intoxiquées par des champignons dans la Marne

Dans un article
du 8 septembre 2022, «La saison des champignons a commencé, soyez vigilants !», l’Anses nous rappelait les bonnes pratiques pour éviter les intoxications.

Alors qu’on déplore chaque année en France environ un millier d’intoxications et des décès dus à la consommation de champignons sauvages, l’Anses, les Centres antipoison et la Direction Générale de la Santé rappellent qu’il faut :


- Ramasser uniquement les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles.
- Au moindre doute sur l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir faite contrôler par un spécialiste en la matière : pharmacien ou association de mycologie.
- Ne jamais donner à manger les champignons que vous avez cueillis à de jeunes enfants.
- Ne pas consommer de champignons identifiés au moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur.

France info relaie le 2 août cette information, «Dix personnes intoxiquées par des champignons dans la Marne».

Les pompiers sont intervenus mardi 1ᵉʳ août 2023 vers 23h à Vernancourt, dans l'est du département de la Marne, pour venir au secours de dix personnes qui avaient consommé des champignons et qui étaient victimes d'une intoxication alimentaire collective.

On ne connaît pas pour l'instant le type précis de champignons concerné. Mais l'intoxication a été suffisamment sérieuse pour que ces personnes, considérées comme étant en urgence relative, soient transportées à l'hôpital. Elles ont été réparties dans plusieurs centres hospitaliers : celui de Bar-le-Duc (Meuse), Saint-Dizier (Haute-Marne) et Châlons-en-Champagne (Marne).

L'intervention a mobilisé 11 véhicules de pompiers et un du Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR). Les centres de secours de Vitry, Vanault, Sermaize, Châlons, La Chaussée, Bar-le-Duc, Saint-Dizier et Revigny-sur-Ornain ont été mobilisés sur cette intervention.

Sur toute l'année 2021, 1 340 intoxications accidentelles par des champignons ont été enregistrées par les centres antipoison, comme l'indique l'Anses dans un rapport publié en juillet 2022. Sur ces 1 340 intoxications, seules 41 ont été qualifiées de cas graves. Quatre décès ont été enregistrés. Le pic d'intoxication intervient habituellement au mois d'octobre, souvent propice aux cueillettes.

Complément

Le numéro de Vigil'Anses de juillet 2023 propose un article de Chloé Greillet, «L'année 2022 marquée par un grand nombre d'intoxications par des champignons».

Mise à jour du 7 août 2023

On lira l’article de Joe Whitworth paru le 7 août 2023 dans Food Safety News, «La France enregistre une augmentation des intoxications aux champignons en 2022».
Près de 2 000 intoxications liées aux champignons sauvages ont été recensées en France en 2022.

Mise à jour du 31 août 2023

Une étude expérimentale suggère que les punaises de lit pourraient être un vecteur de propagation de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline

L’Anses nous a indiqué récemment que s’agissant des «Punaises de lit : des conséquences sur le budget et la qualité de vie des Français».

L’agence indique aussi «... si les punaises ne transmettent pas de maladie, leur présence peut avoir des effets psychologiques et impacter le bien-être des personnes victimes d’infestation à leur domicile.»

Les punaises de lit peuvent avoir un autre impact selon une étude récente.

En effet, «Une étude expérimentale suggère que les punaises de lit pourraient être un vecteur de propagation de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline», source article de Chris Dall paru le 1er août 2023 dans CIDRAP News.

Les résultats d'une étude expérimentale suggèrent que les punaises de lit pourraient acquérir et transmettre Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM), ont rapporté des chercheurs dans le Journal of Infectious Diseases.

Dans l'étude, des chercheurs de l'Université du Dakota du Sud ont développé une conception expérimentale qui utilisait une membrane de collagène contaminée par le SARM pour imiter le processus d'alimentation du sang d'une punaise de lit à travers la peau d'un hôte colonisé par le SARM. Ils ont ensuite mené trois essais au cours desquels des groupes de 30 punaises de lit ont été autorisés à se nourrir de sang stérile à travers la membrane contaminée jusqu'à ce qu'ils soient complètement engorgés et ont été analysés pour déterminer la quantité de SARM viable présente sur leur corps et en interne pendant 7 jours.

L'analyse de 12 punaises de lit aux jours 0, 3 et 7 après l'exposition a révélé que toutes avaient contracté le SARM sur leur corps et à l'intérieur, avec des preuves provenant d'échantillons de sang indiquant une prolifération de SARM dans les punaises de lit après ingestion. Le SARM est resté viable sur la surface de la punaise de lit jusqu'à 3 jours après l'exposition dans deux des trois essais et jusqu'à 7 jours dans l'un des trois essais, et dans le sang jusqu'à 3 jours après l'exposition dans les trois essais et 7 jours dans l'un des trois essais.

Preuve de transmission

Pour déterminer si les punaises de lit pouvaient transmettre le SARM, les chercheurs ont autorisé 10 punaises qui avaient été maintenues pendant 7 jours après l'alimentation initiale à prendre un deuxième repas de sang à travers une membrane non contaminée. La transmission du SARM à la membrane non contaminée a été observée dans deux des trois essais.

Les auteurs de l'étude notent que si des études antérieures ont décrit l'isolement du SARM des punaises de lit, les preuves de leur rôle potentiel dans la transmission font défaut.

«Ces résultats ne prouvent pas que les punaises de lit sont des vecteurs pertinents du SARM dans la nature», ont écrit les auteurs de l'étude. «Cependant, lorsqu'ils sont considérés conjointement [avec] la détection de SARM dans les punaises de lit collectées sur le terrain et les rapports cliniques associant les punaises de lit à des infections à Staphylococcus, ils étayent l'hypothèse selon laquelle les punaises de lit peuvent contribuer à la transmission du SARM dans certains contextes.»

NB : Image du Center for Invasive Species Research / Flickr cc.

Débordement de stations d’épuration et plages fermées sur la côte normande, norovirus inside ?

Deauville, Trouville, Houlgate... baignade interdite sur les plages après le débordement d’une station d’épuration
Des arrêtés d’interdiction ont notamment été pris à Deauville, Trouville, Cabourg, Houlgate et Merville-Franceville. La baignade y est interdite «jusqu’à nouvel ordre».Source Le Parisien du 1er août 2023.

Un bypass est un circuit d'évitement pour contourner un appareil, une installation ou tout autre dispositif, et donc capable de bypasser. Voir ci-dessous.

A propos d'une intoxication alimentaire suivie d'une inspection sanitaire en Inde

Des non-conformités flagrantes ont été constatées dans un restaurant populaire de chettinad à Thyagaraya Nagar, Chennai. Après que six personnes se soient plaintes d'une intoxication alimentaire, la police locale a alerté les autorités de sécurité des aliments, qui ont effectué une inspection au restaurant.

Au cours de l'inspection, les responsables ont découvert un couvercle en plastique à l'intérieur d'un récipient de sambar ainsi que 10 kg de viande rassis à l'intérieur d'une boîte de congélation. Les autorités ont annulé la licence du restaurant et un avis d'arrêt de vente a également été émis.

Royaume-Uni : Un type rare de E. coli à l'origine d'une épidémie mortelle, 24 personnes malades

«Un type rare de E. coli à l'origine d'une épidémie mortelle au Royaume-Uni ; 24 personnes malades», source article paru dans Food Safety News du 2 août 2023.

Une personne est décédée dans une épidémie à E. coli faisant l'objet d'une investigation par les autorités sanitaires du Royaume-Uni.

La Food Standards Agency (FSA) et la UK Health Security Agency (UK HSA) tentent de trouver la source de l'épidémie en cours à E. coli producteurs de shigatoxines (STEC) O183 avec l'aide d'autres agences de santé publique.

Il y a 24 cas au Royaume-Uni, dont 19 en Angleterre, deux en Irlande du Nord et en Écosse, et un au Pays de Galles depuis mai. Pour les patients dont les informations sont disponibles, les dates d'apparition vont du 23 mai au 2 juillet.

La recherche de la source est en cours.

Les patients ont signalé des symptômes graves tels qu'une diarrhée sanglante. Huit personnes malades se sont rendues à l'hôpital pour leurs symptômes et six ont été hospitalisées.

Une douzaine de patients sont des hommes et 12 sont des femmes. Les âges vont de moins de 1 à 74 ans ; le groupe d'âge le plus touché est celui des enfants de neuf ans et moins.

Des investigations épidémiologiques sont en cours, mais sur la base des travaux initiaux, il n'existe aucun véhicule alimentaire d'infection qui ressort. D'après des entretiens avec des patients, six personnes malades ont déclaré avoir consommé du fromage à pâte dure dans un format râpé. Des fraises, des concombres, des poivrons et de la pastèque ont également été mentionnés.

Amy Douglas, directrice des incidents de l'UKHSA, a déclaré : «L'UKHSA a identifié une épidémie d'une forme rare de STEC, la plupart des cas étant observés chez des enfants. La source de l'épidémie n'a pas encore été identifiée, mais nous travaillons avec des partenaires, y compris la Food Standards Agency, pour enquêter.»

«Se laver soigneusement les mains avec de l'eau et du savon et s'assurer d'aider les jeunes enfants à se laver les mains est le meilleur moyen d'empêcher la propagation du microbe. Les enfants de moins de cinq ans ne doivent pas fréquenter l'école, la crèche, la garderie collective tant qu'ils sont malades ou qu’ils ont de la diarrhée pendant deux jours. Les visites dans les hôpitaux ou les centres de santé doivent être évitées si vous ne vous sentez pas bien.»

Une personne a développé le syndrome hémolytique et urémique (SHU) et un décès est lié à l'épidémie, bien qu'il ne soit pas clair si la personne est décédée à cause ou en raison du STEC. Le SHU est une complication grave associée aux infections à E. coli qui provoque une insuffisance rénale.

E. coli O183 est un sérotype extrêmement rare, avec seulement 15 cas au Royaume-Uni depuis 2016. La transmission peut se produire par contact direct ou indirect avec des animaux ou leur environnement, par la consommation d'aliments ou d'eau contaminés et par la propagation de personne à personne.

E. coli lié à un lieu d'attraction

Dans un autre incident, trois enfants sont tombés malades après avoir visité un parc d'aventure en Angleterre.

Hobbledown à Epsom, dans le Surrey, a temporairement fermé après des cas d’infection à E. coli chez des personnes qui avaient récemment visité le parc, qui compte également un certain nombre d'animaux.

Nick de Candole, le propriétaire de l'entreprise, a déclaré: «Nous sommes en contact étroit avec l'équipe de santé environnementale du conseil de district d'Epsom et d'Ewell et la UK HSA et nous coopérons pleinement avec les deux dans leurs investigations respectives. J'ai écrit à tous ceux qui se sont rendus entre le 11 et le 27 juillet pour les informer de la situation et j'ai inclus une lettre de la UK HSA avec des informations et des conseils supplémentaires. Je peux assurer à tout le monde que le bien-être des visiteurs de Hobbledown est notre priorité absolue, et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour assurer la sécurité sanitaire des clients.»

Principes d'un programme de surveillance environnementale pour la gestion de Listeria monocytogenes

Vu le nombre de rappels en France ayant pour origine la présence de Listeria monocytogenes, ce fascicule britannique de la Chilled Food Association, «Principles of an Environmental Monitoring Program for the Management of Listeria monocytogenes» (ou Principes d'un programme de surveillance environnementale pour la gestion de Listeria monocytogenes) devrait intéresser bon nombre d’entreprises alimentaires.

Ces lignes directrces définissent une gestion efficace de l'hygiène environnementale à l'aide de la surveillance et des actions préventives et correctives et expliquent comment interpréter ces données et les relier à d'autres résultats provenant des matières premières, des composants et du produit. Cela donne des détails indispensables pour soutenir les bonnes pratiques d'hygiène, en particulier pour les PME et pour l'application non seulement par les autorités compétentes mais aussi commercialement, par les opérateurs du secteur alimentaire qui achètent des ingrédients prêts à consommer auprès de fournisseurs et pour les clients du produit fini en distribution.