«Combler le fossé de la confiance dans les aliments», source College of Food, Agricultural and National Resource Sciences (CFANS) du 3 mars 2022.
Le sondage du CFANS montre que moins de 25% des adultes américains font confiance aux informations sur le lieu où les aliments sont cultivés et comment ils sont produits; un écart de confiance encore plus grand parmi la génération Z (génération des personnes nées entre 1997 et 2010) à 17%.
Qu'ils remuent une casserole sur la cuisinière ou qu'ils fouillent dans le réfrigérateur, la majorité des adultes américains le font sans avoir pleinement confiance dans les informations qu'ils obtiennent sur leurs aliments.
Les consommateurs d'aujourd'hui ne peuvent pas allumer la télévision ou faire défiler des informations sur les réseaux sociaux sans voir des publicités d'entreprises alimentaires épousant la façon dont les consommateurs devraient se sentir bien en mangeant leurs produits. Des animaux élevés de manière éthique aux chaînes d'approvisionnement respectueuses de l'environnement, en passant par une transparence accrue sur les ingrédients, les consommateurs disposent de plus d'informations que jamais auparavant.
Pourtant, il persiste un décalage entre la ferme et la fourchette. Selon une nouveau sondage du CFANS de l'Université du Minnesota, seuls 24% des adultes américains ont un degré élevé de confiance dans les informations qu'ils reçoivent sur l'endroit où leur nourriture est cultivée et comment elle est produite. Pour la génération Z, le niveau de confiance élevé n'est que de 17%. Et avec seulement 27% des répondants au sondage qui déclarent une impression «très favorable» de l'agriculture et de la production alimentaire aux États-Unis, il n'est pas surprenant que les agriculteurs se sentent souvent incompris et attaqués aux yeux du public.
«Les consommateurs d'aujourd'hui sont bombardés quotidiennement dans toutes les directions avec des messages sur ce qu'ils devraient ou ne devraient pas manger et pourquoi ils devraient adopter un aliment mais en éviter un autre», a dit Frances Homans, professeur et responsable du Département d'économie appliquée et du Département d’Enseignement, de la Communication et du Marketing Agricoles (AECM). «Mais malgré ce déluge de données, nous constatons toujours une déconnexion dans leur compréhension de ce qui se passe réellement entre la ferme et la fourchette.»
«Il est encourageant de constater qu'en dépit d'un fossé de confiance entre les adultes quant à l'origine de la nourriture, il existe clairement un intérêt croissant chez les jeunes - des collégiens aux étudiants de premier cycle dans nos univesités - pour étudier l'AFNR et comprendre le système alimentaire», a dit Steede.
Selon la National Association of Agricultural Educators, il y a plus de 13 000 professeurs d'agriculture dans les collèges, lycées et au niveau postsecondaire dans tout le pays, et la demande augmente, y compris dans les zones urbaines. Chaque année, plus de 100 nouveaux programmes agricoles ouvrent et ont besoin d'enseignants hautement qualifiés, diversifiés et dévoués. Au Minnesota, les districts scolaires ont ajouté 21 programmes AFNR depuis 2010, et 83 postes d'enseignants supplémentaires ont dû être pourvus dans tout l'État. Il s'agit d'une augmentation de 38% des postes d'enseignants sur dix ans, sans aucun signe de ralentissement de la demande. Pour répondre à cet intérêt accru, de nombreux districts scolaires du Minnesota développent de nouveaux programmes AFNR, et ils ont besoin de plus d'enseignants en agriculture pour occuper ces postes critiques.
Les jeunes consommateurs sont prêts à payer plus pour des aliments durables et issus de sources responsables. Le sondage du CFANS a également montré que la génération Z et la génération Y (38% sont très disposés) sont deux fois et demie plus susceptibles que les baby-boomers (15% sont très disposés) de payer plus pour des aliments durables et responsables qui profitent finalement à l'environnement.
«La prise de conscience de la durabilité et de l'impact environnemental de nos aliments augmente, en particulier parmi nos étudiants», a dit Job Ubbink, professeur et responable du Département des sciences alimentaires et de la nutrition. «Les personnes signalent de plus en plus qu'ils veulent manger des choses qui sont non seulement bonnes pour eux en tant qu'individus, mais qui contribuent à un système alimentaire durable et à une société équitable. Les coûts, cependant, sont souvent un obstacle, surtout de nos jours avec l'inflation croissante.»
La science des aliments est essentielle pour permettre à cette transformation du système alimentaire d'être plus durable, qu'il s'agisse de développer des protéines végétales, de faire des progrès dans les protéines traditionnelles ou de développer de nouvelles cultures nouvelles, telles que le tabouretdes champs ou le kernza.
«Il est clair que notre prochaine génération de consommateurs investit dans notre système alimentaire et dans notre environnement», a dit Homans. «Ils sont passionnés par ces sujets, et nous pensons qu'il est urgent de créer une compréhension de nos systèmes alimentaires et de notre chaîne d'approvisionnement tout en investissant dans des solutions scientifiques et des partenariats dynamiques pour nourrir une population croissante et soutenir notre planète.»
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