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En effet, voici que «La mairie de Paris demande la fermeture de 45 ‘dark stores’ ouverts ‘illégalement’», source AFP du 7 mars 2022.
Il s’agit aussi de ce qu’on appelle des starts-up du quick commerce et des dark kitchens, mais chut, pas un mot sur l’hygiène et la sécurité des aliments de ces locaux et de l’entreposage. En effet, les édiles de Paris ou au niveau national ne sont pas fichus de réaliser des inspections de ces locaux, faute de moyens humains. On préfère donc les attaquer en vertu du plan local d’urbanisme, étonnant, non ?
Selon une étude de l’Apur sur «Drive piétons, dark kitchens, dark stores. Les nouvelles formes de la distribution alimentaire à Paris», il y aurait 60 «dark stores», de 57 «drives piétons solos» et au moins 30 «dark kitchens»
La mairie de Paris a demandé aux différents acteurs du "quick commerce", la livraison de courses ultra rapide à domicile, la fermeture de 45 "dark stores" qui ont été "créés illégalement" dans la capitale, a détaillé lundi à l'AFP le premier adjoint PS Emmanuel Grégoire (en l’absence de la maire de paris retenue pour des tâches semble-t-il plus importantes -aa).
Selon BFMTV, pour le premier adjoint de Paris, «Sur 65 dark stores qui ont été instruits» par les services de l'urbanisme de la mairie à la suite de remontées d'informations de Parisiens, «45 sont illégaux»
«Pour transformer un commerce en entrepôt, les acteurs du quick commerce auraient dû demander une autorisation, voire un permis de construire dans certains cas, et ils ne l'ont pas fait, ce qui est une infraction au code de l'urbanisme», a-t-il détaillé à l'issue d'une réunion à laquelle étaient conviés l'ensemble des acteurs de ce secteur en plein boom depuis l'épidémie de Covid-19.
Les acteurs présents étaient, selon la mairie de Paris: Cajoo, Gorillas, Flink, Glovo, GoPuff, Yango Deli, Zapp, Rohlik, Bam courses, Frichti, Deliveroo et Uber Eats.
«J'ai expliqué aux acteurs qu'ils n'ont peut-être pas intérêt à faire un pari sur le fait d'aller en justice, qui est un temps long mais un temps inéluctable», a-t-il encore détaillé auprès de l'AFP, précisant que «ceux qui souhaitent jouer le jeu de la transparence» peuvent se mettre en relation avec les services de la mairie pour trouver des lieux plus adaptés où s'installer. L'élu a par exemple cité les «parkings souterrains, dont certains sont sous-occupés».
Entreposer des aliments dans des parkings, en voilà une curieuse idée, ça, c'est Paris !!!
Mise à jour du 19 mars 2022. On lira ce reportage Paris : le fléau des «dark stores» agace les riverains.
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