La France assure la surveillance du «syndrome hémolytique et urémique (SHU) secondaire à une infection à Escherichia coli producteurs de shigatoxines touche principalement le jeune enfant. Cette complication, rare mais grave, affecte essentiellement le rein et survient dans 5 à 8% des cas.» Les données sur le nombre de cas de SHU pédiatrique, selon Santé publique France, en 2021 est de 128 cas, soit une incidence annuelle de 1,62 pour 100 000 personnes.
- Le taux de notification de l'UE en 2021 était de 2,1 pour 100 000 habitants, ce qui représente une augmentation de 36,9% par rapport au taux de 2020 (1,5 pour 100 000 habitants).
• Par rapport au taux avant la pandémie de la COVID-19 (moyenne annuelle 2017-2019), le taux de notification dans l'UE a augmenté de 9,9% et de 14,2% respectivement avec et sans les données du Royaume-Uni.
- En 2020, les cas à STEC signalés à l'ECDC ont affiché le taux le plus bas depuis 2007, lorsque la surveillance de la maladie a commencé. Le reporting a très probablement été impacté par la COVID-19 pandémie et le retrait du Royaume-Uni de l'UE.
- La tendance générale des infections à STEC n'a montré aucune augmentation ou baisse en 2017-2021.
- En 2021, 22 États membres ont signalé la présence de STEC dans 3,6% des 17 516 échantillons alimentaires prélevés selon une stratégie «d’échantillonnage objectif», contre respectivement 2,4% et 2,8% en 2020 et 2019,.
- Les «graines germées» ont été testées par 10 États membres dans le cadre du règlement (CE) n°2073/2005 et un lot était positif aux STEC sur 617 unités de prélèvement.
- Dans l'ensemble, les STEC se trouvaient le plus souvent dans de la ‘viande fraîche provenant de différentes espèces animales’ (7% de STEC positifs), suivis des produits de boulangerie (6,3%) et du lait et des produits laitiers ‘non prêt à consommer’ (2%), alors que ‘fruits et légumes’ était la catégorie la moins contaminée (0,5%).
- Seize États membres ont testé 7 444 échantillons d'aliments prêts à consommer pour les STEC avec 112 (1,5%) positifs, dont 20 (1,6%) à partir d'«échantillons de viande et de produits à base de viande », 39 (1,7 %) à partir d’échantillons ‘lait et de produits laitiers’, 1 (0,3%) de la catégorie ‘épices et herbes’ et 10 échantillons positifs à STEC de la catégorie ‘fruits, légumes et jus’ (0,5%).
- Parmi les isolats alimentaires, 27,4% ont eu des informations sur le sérogroupe et bon nombre ceux-ci appartenaient aux 20 principaux sérogroupes STEC signalés dans les infections humaines à l'ECDC en 2021.
- La plupart des virulotypes d'isolats de STEC provenant d'aliments et d'animaux ont également été identifiés dans des infections à STEC chez l'homme. Seulement 32,5% (N = 284) des STEC isolés des aliments en 2021 ont été rapportés avec des informations sur le typage des gènes de virulence (stx1 ou stx2 et eae) et 9% (N = 79) ont reçu les sous-types du gène stx.
- Les tests à partir d’échantillons d'animaux ont augmenté par rapport aux années précédentes, mais n'étaient toujours pas largement réalisées dans l'UE. En fait, 3 746 échantillons d'animaux ont été déclarés par sept États membres en 2021 avec 6,1% de positifs. La plupart des unités d'échantillonnage (88,5%) provenaient d'une seule espèce animale, le bétail.
Les auteurs du rapport indiquent dans la discussion,
En 2020, il y a eu une baisse des taux de notification des infections à STEC, probablement en raison de la pandémie de covid19. En 2021, le nombre de cas signalés était comparable à ceux signalés durant la période pré-pandémique (2017-2019).
En 2021, plus de la moitié des cas humains confirmés signalés par les États membres de l'UE disposaient d'informations sur la sérogroupe avec le plus souvent O157, suivi de O26, bien que les proportions ne divergeaient que de 0,4%.
NB : La photo est issue de ce site.
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