La Suisse doit mieux lutter contre les fraudes alimentaires. Le Conseil des Etats a tacitement transmis lundi au Conseil fédéral trois motions déposées par les Verts, le PS et l'UDC. Elles demandent des sanctions plus sévères et un meilleur échange d'informations.
Depuis que l'UE a renforcé ses lois contre les fraudes alimentaires, plusieurs cas ont été découverts. Bizarrement, la Suisse n'en connaît pratiquement aucun, alors que ce secteur a une dimension internationale, selon la conseillère nationale Martina Munz (PS/BE).
Poulet hongrois, huile d'olive, viande de cheval, les exemples avérés de fraude en Suisse sont pourtant nombreux. La socialiste, tout comme les députés Sophie Michaud Gigon (Verts/VD) et Mike Egger (UDC/SG), estiment que la Suisse n'y regarde pas d'assez près.
Les fraudes alimentaires affaiblissent la confiance dans l'industrie alimentaire et, dans le pire des cas, mettent en danger la santé humaine. Il y a nécessité d'agir, a indiqué pour la commission Benedikt Würth (Centre/SG). La Suisse est une cible privilégiée en raison des prix élevés.
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