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jeudi 3 mars 2022

Irlande: La ligne de conseils a reçu 3 414 plaintes alimentaires en 2021

«La ligne de conseils de la FSAI a reçu 3 414 plaintes alimentaires en 2021», source communiqué de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI).

Plus de 3 414 plaintes de consommateurs ont été reçues par la ligne de conseils de la Food Safety Authority of Ireland (FSAI) en 2021, 36% des plaintes étant liées à des aliments impropres et 24% à de mauvaises règles d'hygiène. Dans l'ensemble, les plaintes de 2021 ont connu une augmentation de 23% par rapport à 2020. Cette année-là a connu une diminution considérable par rapport à l'année précédente en raison de la COVID-19, et les chiffres de 2021 sont plus conformes aux chiffres pré-COVID-19 de 3 460 en 2019. .

La FSAI a noté que la contamination par des corps étrangers des aliments a été fréquemment signalée en 2021. Les objets couramment signalés dans les aliments comprenaient: des mèches de cheveux, des insectes, des pierres, des morceaux de plastique; métal et verre. Les exemples incluent le verre retrouvé dans de la bouillie et des frites de patates douces, des cheveux retrouvés dans de nombreux plats à emporter, du métal retrouvé dans des dans des fèves au lard, un asticot retrouvé dans de la soupe et une vis en métal dans du travers de porc .

Les plaintes concernant des aliments impropres citent une boîte de jus d'orange remplie de haricots, un morceau de bois retrouvé dans un contenant de soupe, une bouteille de jus de fruit qui explose, une araignée dans un cocktail à emporter et un gant jetable dans une tarte.

Les plaintes des consommateurs allaient des signalements d'aliments impropres à la consommation au non-affichage des informations sur les allergènes:
- 1 235 plaintes pour aliments impropres
- 815 plaintes sur les normes d'hygiène
- 622 plaintes pour intoxication alimentaire suspectée
- 162 plaintes concernant des entreprises alimentaires non enregistrées
- 139 plaintes concernant des informations erronées sur l'étiquetage des aliments
- 97 plaintes pour non-affichage des informations sur les allergènes
- 344 ‘autres’ (c.-à-d. entreprises alimentaires non enregistrées, restrictions liées à la COVID-19, plaintes concernant la publicité)

Toutes les plaintes reçues par la FSAI en 2021 ont fait l'objet d'un suivi et d'une enquête par des inspecteurs des aliments dans tout le pays, et la FSAI continue de développer de nouvelles informations sur une série de problèmes de sécurité des aliments. Les entreprises alimentaires doivent consulter le site Internet de la FSAI pour obtenir les conseils les plus récents sur des questions telles que la manière de développer un système de management de la sécurité des aliments, comment maintenir les règles d'hygiène les plus élevées et comment déclarer la présence d'allergènes alimentaires.

La ligne de conseils de la FSAI propose également des conseils et des informations et en 2021, il y a eu 4 718 demandes de personnes travaillant dans le secteur de la restauration, des fabricants, des détaillants, des chercheurs, des distributeurs, des consultants et des consommateurs. Les questions sur la manière de démarrer une nouvelle entreprise alimentaire sont restées l'une des plus populaires en 2021 et d'autres sujets populaires comprenaient la législation sur l'étiquetage des aliments, la formation à la sécurité des aliments, la législation sur les compléments alimentaires et des demandes de publications de la FSAI.

La Dr Pamela Byrne, directrice générale de la FSAI, a dit: «Nous invitons les consommateurs et les entreprises alimentaires à nous contacter via notre ligne de conseils. Les consommateurs ont droit à des aliments sûrs. Le fait que des personnes repèrent et signalent des aliments et des pratiques inappropriés et dangereux facilite grandement notre travail avec les inspecteurs des aliments et nous fournit des informations sur lesquelles nous pouvons agir. Les consommateurs sont de plus en plus conscients et ont une meilleure compréhension de ce qu'ils doivent attendre des entreprises alimentaires en Irlande. Il y a eu une augmentation considérable des plaintes concernant des aliments impropres et de mauvaises règles d'hygiène et nous remercions le public pour sa vigilance accrue. Bien que les chiffres puissent être plus élevés en 2021 qu'en 2020, cela peut en partie contribuer à l'impact des restrictions liées à la COVID-19.»

«Avec la suppression des restrictions liées à la COVID-19, les entreprises alimentaires ont rouvert leurs portes et accueilli à nouveau les clients et le personnel. Les propriétaires et les gestionnaires d'entreprises alimentaires doivent continuer à utiliser notre site Internet et notre ligne de conseils pour les mises à jour les plus récentes concernant les meilleures pratiques en matière de sécurité alimentaire. La ligne de conseils de la FSAI, appuyée par un site Internet complet et un système de commande de publications en ligne, sont des ressources importantes que l'industrie alimentaire peut visiter et dialoguer avec des experts pour obtenir des conseils gratuits. Nous exhortons les entreprises alimentaires à s'assurer qu'elles respectent leurs exigences légales en matière de sécurité des aliments et qu'elles devraient également tirer pleinement parti des informations et du soutien fournis», a dit le Dr Byrne.

Commentaire. Il semble existe des 'plaintes' ou plutôt des demandes de signalement via l'application Signal Conso en France. Le blog y reviendra prochaînement avec des données de 2021.

Aux lecteurs du blog
Pour une triste question d’argent, 500 euros, la revue PROCESS Alimentaire prive les lecteurs de 10 052 articles initialement publiés par mes soins de 2009 à 2017 sur le blog de la revue, alors qu’elle a bénéficié de la manne de la publicité faite lors de la diffusion de ces articles, étant donné le nombre important de lecteurs. Le départ du blog de la revue a été uniquement motivé par un manque de réactivité dans la maintenance du blog.

dimanche 25 juillet 2021

Les bons conseils pour la cuisson au barbecue, sans oublier le recours à un thermomètre alimentaire

L’Anses nous donne des conseils pour la cuisson au barbecue, il y en a pour tout le monde.

Il y a la cuisson au barbecue avec des recommandations de l’Anses pour prévenir des risques d’intoxication alimentaire et d’exposition aux substances chimiques.

Cuisson au barbecue

Les beaux jours voient traditionnellement le retour des barbecues dans les jardins. L’utilisation du barbecue pour la cuisson de viandes nécessite d’être vigilant. En effet, la cuisson d’aliments à des températures élevées peut conduire à la formation en surface de composés chimiques dont certains ont des propriétés cancérigènes. Par ailleurs, l’été et la chaleur sont souvent associés à des risques accrus de toxiinfections alimentaires, certaines pouvant être dues à de mauvaises pratiques lors de l’utilisation des barbecues. 
Aussi, pour vous permettre de profiter de ce mode de cuisson en réduisant ces risques, l’Anses vous apporte ses conseils. 

On vous propose aussi La cuisson au barbecue en une image ...

Je trouve ces conseils très judicieux et ils sont rappelés sur un fil de discussion sur twitter du 22 juillet 2021, ci-dessous,

Tous ces conseils occultent cependant un aspect important de la cuisson, car pour Faire bien cuire les aliments, il faut utiliser un thermomètre numérique pour aliments, selon Santé Canada.

Seule la chaleur peut tuer les bactéries comme E. coli, Salmonella et Campylobacter. La viande crue doit être cuite de manière à obtenir une température interne sécuritaire pour éviter les maladies d'origine alimentaire. La couleur n'est pas un indicateur fiable que la viande est propre à la consommation. La viande peut brunir avant que toutes les bactéries soient tuées; il faut donc utiliser un thermomètre numérique pour aliments afin d'être bien sûr.

Pour vérifier la température de la viande cuite au barbecue, retirez-la du gril et mettez-la dans une assiette propre. Insérez le thermomètre numérique pour aliments dans la partie la plus épaisse de la viande. Si vous faites cuire un hamburger, vous devez insérer le thermomètre dans le côté, jusqu'au milieu de la boulette. Assurez-vous de vérifier chaque morceau de viande ou boulette, car il arrive que la chaleur soit inégale.

N'oubliez pas de toujours laver le thermomètre numérique pour aliments à l'eau chaude savonneuse entre les lectures de température pour éviter la contamination croisée.

Ce n'est pas parce que le thermmoètre alimentaire est peu ou pas utilisé en France qu'il ne faut pas encorager la pratique de son utilisation ... 

samedi 30 mai 2020

Ustensiles et emballages en aluminium

Il s’agit d’une nouvelle publication du 19 mai 2020 d'un conseil de consommation de la part des autorités du Luxembourg.
La Division de la sécurité alimentaire a émis une nouvelle fiche sur les ustensiles et emballages en aluminium.
La publication traite la source de contamination par l'aluminium ainsi que la toxicologie pour le corps humain et les conditions de la migration de l'aluminium dans les denrées alimentaires.
Des recommandations sont émises pour les consommateurs finaux et les professionels.

Source de contamination
L’aluminium est naturellement présent dans certaines denrées alimentaires comme des feuilles de thé, des céréales et des aliments à base de céréales comme du pain et des pâtisseries, certains fruits et légumes, la poudre de cacao ou du chocolat.
D’autres sources d’aluminium sont : 
  • les ustensiles et emballages en aluminium sans revêtement protecteur comme des feuilles d’aluminium, des barquettes de menu ou de BBQ, de la vaisselle de camping, des cannettes de boissons, du carton laminé, des autocuiseurs ou des casseroles, des capsules d’expresso, des thermos et des cafetières italiennes,
  • les produits de traitement des eaux d’alimentation comme les agents floculant et clarifiant,
  • les additifs alimentaires comme des colorants,
  • des médicaments comme les antiacides,
  • les produits cosmétiques comme les anti-transpirants.
A noter que l’utilisation des additifs alimentaires contenant de l’aluminium a été limitée dans les denrées alimentaires par le règlement (UE) n°380/2012.

Recommandation pour le consommateur final

Il est recommandé : 
De ne pas utiliser des barquettes d’aluminium ou des feuilles d’aluminium sans revêtement protecteur pour le stockage, le maintien au chaud ou le chauffage des aliments acides, alcalins et salés. 
De consulter et respecter les instructions d’utilisation du fabricant indiquées sur l’emballage. En cas de doute utiliser un matériau alternatif.
Il faudrait éviter la conservation des aliments acides comme des jus de fruits, des tranches de pommes ou de tomates, des aliments basiques (exemple les bretzels) ou des aliments salés comme du jambon fortement salé dans des ustensiles en aluminium ou des feuilles d’aluminium sans revêtement protecteur.
A noter que les canettes de boissons acides ou le couvercle des pots de yaourt sont en général revêtus d’une couche protectrice pour éviter la libération d’aluminium vers la denrée alimentaire.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter le document questions-réponses du BfR, ici.

jeudi 19 décembre 2019

Irlande : 4 personnes sur 10 lavent leur dinde avant de la cuire, malgré le danger, selon un sondage


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

Santé Canada rapporte le 18 décembre 2019 (mise à jour), un « Avis de santé publique concernant une éclosion de cas de salmonellose associés à de la dinde crue et à du poulet cru ».
La mise à jour de l'avis de santé publique sert à informer les Canadiens sur les constatations à date et à faire part de conseils de manutention salubre, afin de prévenir d'autres infections à la salmonellose. On a signalé seize nouveaux cas à l'enquête en cours sur cette éclosion. Il y a maintenant 126 cas qui font objet d'enquête.
L'Agence de la santé publique du Canada continue de rappeler à la population l'importance de manipuler la dinde et le poulet crus avec soin et de bien les faire cuire afin d'éviter des maladies d'origine alimentaire, telles que la salmonellose. L'Agence de la santé publique du Canada ne cherche pas à décourager les consommateurs d'éviter de manger de la dinde ou des produits de volaille cuits adéquatement ni à empêcher les détaillants de vendre des dindes et des produits de volaille crus. L'Agence canadienne d'inspection des aliments n'a pas publié d'avis de rappel d'aliments concernant l'éclosion.

Dans ce cadre, on apprend que selon un sondage, « 4 personnes sur 10 lavent leur dinde avant de la cuire, malgré le danger », source Food Safety News et cela me laisse pantois ...

Près de la moitié des personnes interrogées lavent toujours leur dinde avant de la cuire malgré le fait que cette pratique soit contraire aux conseils de sécurité des aliments.

Selon une étude en Irlande commandée par l'organisation safefood, 43% des personnes lavent leur dinde avant de la cuire, ce qui peut propager des germes d'intoxication alimentaire autour des surfaces de cuisine, des ustensiles, des mains et des aliments prêts à consommer. Même la plus petite goutte d'eau ou la pulvérisation excessive des robinets peut transporter suffisamment de pathogènes pour provoquer une intoxication alimentaire.

L’étude, menée par iReach, a été réalisée du 28 novembre au 4 décembre dans le cadre du sondage iReach Consumer Nationwide Omnibus qui a fourni 1 000 réponses représentatives à l'échelle nationale.

Près d'un répondant sur six a déclaré avoir laissé la dinde hors du réfrigérateur, parfois du jour au lendemain, pensant à tort que c'était la manière la plus sûre de la conserver et de la décongeler. Pour des conseils, visitez la section Noël du site Safefood

Erreurs courantes
Un peu plus de la moitié utilisent la ‘couleur du jus’ pour déterminer si la dinde est cuite en toute sécurité, ce qui n'est pas fiable. Près d'un sur quatre détermine de manière incorrecte si une dinde est entièrement cuite uniquement par le temps de cuisson.

LesCenters for Disease Control and Prevention des États-Unis dit que la dinde et les autres volailles doivent être cuites à une température de 74°C. Un thermomètre pour aliments doit être utilisé dans la partie la plus épaisse de la volaille. Vérifiez en insérant un thermomètre pour aliments au centre de la farce et dans les parties les plus épaisses de la poitrine, de la cuisse et de l'articulation de l'aile. Les restes de volaille doivent être réchauffés à 74°C

Le Dr Linda Gordon, spécialiste en chef en sciences des aliments à safefood, a déclaré qu'il y avait encore des idées fausses sur la façon de préparer et de conserver le dîner de Noël en toute sécurité.

« Si vous avez des restes de Noël, ceux-ci doivent être couverts et placés au réfrigérateur dans les deux heures suivant la cuisson et utilisés dans les trois jours », a-t-elle déclaré.

Utilisation des restes
Un quart des Irlandais prépareront leur premier dîner de Noël cette année, 17% des répondants au sondage se déclarant novices, ne l'ayant fait qu'une ou deux fois auparavant.

Au total, 16% prévoient de réutiliser leurs restes de dinde quatre jours ou plus après la cuisson, ce qui n'est pas conseillé. Mais, 84% prévoient d'utiliser les restes de dinde dans un délai de un à trois jours, ce qui est plus sûr s'ils sont conservés correctement.

Plus de la moitié des personnes interrogées consultent en ligne des informations et des lignes directrices pour rechercher comment préparer la dindes des Fêtes, tandis que 35% consultent des livres de cuisine et 23% consultent les programmes de cuisine à la télévision.

Le chef, restaurateur et auteur JP McMahon a déclaré que la pression pour faire de Noël le meilleur repas de l'année était très forte.

« Être préparé est la clé, donc si vous avez une idée claire de ce que vous faites et suivez les bonnes pratiques d'hygiène des aliments, vous partez du bon pied. Planifiez tout à l'avance et respectez ce plan », a déclaré McMahon.

NB : La DGCCRF donne des conseils, « Dindes : faites le bon choix ! », mais ne fournit aucun conseil en hygiène et sécurité des aliments.

mercredi 18 décembre 2019

Les plaintes concernant la sécurité des aliments devraient augmenter ce mois-ci; les efforts antigaspillage doivent se poursuivent


Annonce : S’agissant de l’information à propos des rappels de produits alimentaires, pour le moment, il ne faut pas faire confiance à nos autorités sanitaires (Ministère de l’agriculture et DGCCRF). Ces deux entités ont fait et font toujours preuve d’une incroyable légèreté et d’un manque d’informations fiables vis-à-vis des consommateurs avec comme corollaire une absence de transparence en matière de sécurité des aliments.

« Les plaintes concernant la sécurité des aliments devraient augmenter ce mois-ci; les efforts antigaspillage doivent se poursuivent », source Food safety News.

Les plaintes relatives à une intoxication alimentaire, une réaction allergique et la présence de corps étrangers dans les aliments pourraient augmenter de plus de la moitié pendant les vacances de décembre, selon Food Alert (site au Royaume-Uni -aa)

L'entreprise, qui fournit des services en sécurité des aliments et en santé, des logiciels et des formations aux entreprises, a constaté que le nombre de plaintes alimentaires reçues en décembre de l'année dernière était en hausse de 55% par rapport à celles traitées au cours d'un mois moyen.

Les incidents d'intoxication alimentaire présumée étaient la plainte la plus courante avec 79%, suivis des rapports concernant des corps étrangers avec 13% et des réactions allergiques avec 8%.

Une erreur pourrait avoir d'énormes conséquences
Les deux aliments les plus couramment dénoncés étaient les calamars et le pâté de foie de poulet.

À cette époque de l'année, les lieux sont plus occupés, avec plus de personnel temporaire et de nombreux plats au menu, et la possibilité que les règles et procédures ne soient pas suivies peut être de façon élevée, selon l'entreprise. Couplé avec des clients, qui peuvent être plus insouciants avec ce qu'ils mangent, et il existe un risque potentiel de réactions allergiques.

David Bashford, directeur général de Food Alert, a déclaré que bien que Noël soit une opportunité commerciale importante, il peut présenter un risque du point de vue de la sécurité des aliments.

« Le maintien de normes pendant la ruée vers Noël est difficile et il suffit d'une petite erreur et les conséquences peuvent être énormes. La façon dont les opérateurs traitent les problèmes et les plaintes est vitale pour maintenir la réputation intacte et pour avoir des processus étanches, la formation et des preuves en place sont absolument cruciales - et la communication est vraiment la clé », a-t-il déclaré.

« Identifier les processus et ingrédients alimentaires à haut risque et les transmettre officiellement à tous les employés, y compris aux employés temporaires, n'est qu'une étape qui aidera à réduire le nombre d'incidents pour garantir que la période des fêtes soit satisfaisante pour tout le monde. »

Conseils de Noël de la Food Standards Agency
Pendant ce temps, la Food Standards Agency (FSA) s'est associée à Love Food Hate Waste pour donner cinq conseils pour garantir que les aliments de vos fêtes vous emmèneront loin et ne provoquent pas de maladie.

LoveFood Hate Waste vise à sensibiliser à la nécessité de réduire le gaspillage alimentaire. La campagne fait partie du Waste and Resources Action Program (WRAP), un organisme de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni.

Il y a environ un million de cas d'intoxication alimentaire au Royaume-Uni chaque année. Lire aussi les conseils pour un Noël réussi avec une bonne hygiène des aliments.

Les consommateurs britanniques achètent 10 millions de dindes chaque Noël mais jettent plus de 100 000 tonnes de volaille, 96 000 tonnes de carottes et 710 000 tonnes de pommes de terre chaque année, selon les estimations de Love Food Hate Waste.

David Alexander, responsable de la politique générale en matière d’hygiène alimentaire à la FSA, a déclaré: « En matière de sécurité des aliments, la cuisson, la congélation et la décongélation de la volaille peuvent prêter à confusion. À Noël, la dinde est toujours notre plat de fête préféré, mais les consommateurs jettent souvent leurs restes au lieu de les utiliser de manière sûre. »

Le premier conseil concerne la température du réfrigérateur et le stockage des aliments, le second couvre la différence entre la date de durabilité minimale (DDM ou anciennement DLUO) et la DLC, le troisième concerne la congélation des aliments pour plus tard, le quatrième conseil est ce qu'il faut faire avec les restes et le cinquième et dernier conseil est sur la décongélation et le réchauffage.

En France, il n’y a que la DGCCRF à produire une brochure de Conseils pour des fêtes de fin d’année réussies, mais l’hygiène et la sécurité des aliment sont absents de ces précieux conseils ...

lundi 8 juillet 2019

Quelques observations sur les campagnes 'un été sans souci', avec des messages sanitaires pas toujours à l’unisson

Chaque autorité sanitaire y va de son couplet et surtout de sa recommandation … et malgré de bonnes intentions, le message au final est assez diversement interprété par les ministères, jugez plutôt …

Ainsi, on peut lire que le site du ministère de la santé, Les bonnes habitudes alimentaires de l’été !

Viandes et poissons : attention à la cuisson !
« Saucisses, boulettes, volailles, viandes hachées, doivent être cuites à cœur car des bactéries pathogènes peuvent survivre si la cuisson n’est pas assez complète », recommande l’ANSES qui constate, chaque année, une recrudescence des cas d’infections alimentaires durant l’été.
La consommation de poissons crus sauvages expose aux risques de parasitose (anisakidose). Seule la congélation préalable pendant une durée minimale de sept jours dans un congélateur domestique ou la cuisson à cœur permet de tuer les parasites.
Autre conseil dispensé par l’ANSES, lors d’un pique-nique : « ne jamais conserver les restes d’aliments plus de deux heures à température ambiante avant réfrigération ».


Sauf que l’Anses recommande « un mode de cuisson des steaks hachés plus adapté aux jeunes enfants permettrait une réduction significative du risque (cuisson à cœur à une température de 70°C). » Voir aussi un article plus détaillé ici.

On nous dit aussi « l’ANSES qui constate, chaque année, une recrudescence des cas d’infections alimentaires durant l’été. »

Il ne faut pas se moquer du monde, ce n’est pas l’Anses qui constate, mais en premier lieu, le ministère de la santé et ses satellites comme Santé publique de France, ou alors je ne comprends plus rien à notre système de santé en France …

On nous parle d’anisakiose,, une parasitose, mais d’une part, on nous ne nous informe pas sur ce risque pour le consommateur, et en second lieu on ne nous dit pas, que depuis le début de l’année 2019, il y a eu 11 notifications au RASFF de l’UE pour des poissons d’origine France contaminés par Anisakis ?

Enfin, un rappel qui est le bienvenu, sauf pour indiquer la température de cuisson mentionnée par l’Anses … et une étonnante subtilité concernant la cuisson des viandes, « consommation cuite à cœur » pour certains et « consommation très cuites » pour les jeunes enfants. Le steak haché devient une viande comme une autre, étonnant, non ?

Rappel (valable toute l’année) pour les personnes sensibles (femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées et immunodéprimées) : 
  • les viandes doivent être consommées cuites à cœur (les jeunes enfants doivent les consommer très cuites)
  • les coquillages et poissons crus ou peu cuits, sont déconseillés
  • les fromages et produits laitiers au lait cru ne doivent pas être consommés
  • si vous êtes enceinte, soyez particulièrement vigilante en matière d’hygiène. Cela vous permettra de prévenir la plupart des risques d’infection.

Le ministère de l’agriculture quant à lui cible maladroitement et principalement les jeunes enfants et la consommation de fromages au lait cru avec cette formule à l’emporte-pièce …
Les enfants de moins de cinq ans ne doivent pas consommer de fromage au lait cru, ni de lait cru. Au-delà, le risque existe toujours mais il est décroissant, les enfants sont quand même mieux protégés au-delà de cinq ans. 
Concernant les personnes sensibles, le ministère de l’agriculture indique de façon confuse les aspects suivants :

Je reste vigilant si je suis une personne sensible
(Femmes enceintes, jeunes enfants, personnes âgées et personnes immunodéprimées)
  • je consomme les viandes cuites à cœur (les jeunes enfants doivent les consommer très cuites) et j'évite de consommer des coquillages et des poissons crus ou peu cuits ;
  • de plus, je ne mange pas de fromages et de produits au lait cru.

Bref, difficile de faire simple et unitaire en France, et dans ces conditions, regardez ce qu’ont fait nos amis suisses, c’est là que se trouve l’exemple à suivre …

vendredi 31 mai 2019

Sécurité sanitaire des aliments : Quand la com du ministère de l'agriculture dérape

Le ministère de l'agriculture a des envies de communication dans le domaine de la sécurité sanitaire des aliments, pourquoi pas, mais pour ce faire, encore faut-il bien le faire, jugez plutôt ...

Voici deux exemples récents d'une communication imparfaite de ce ministère, un peu hors sol, il faut bien le dire …

Après avoir exclusivement ciblé le lait cru et les fromages au lait cru dans une information intitulée, Consommation de fromages à base de lait cru : rappel des précautions à prendre.
Les autorités sanitaires recommandent aux jeunes enfants, et particulièrement à ceux de moins de 5 ans, aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées de ne pas consommer de produits fabriqués à base de lait cru. Toutes les recommandations et les informations utiles sur la consommation de fromages de lait cru.

Ce supposé rappel des précautions est très nettement insuffisant et on se référera utilement aux recommandations pour prévenir les syndromes hémolytiques et urémiques chez l’enfant.

La transmission de la maladie peut être prévenue par les précautions suivantes :
  • les viandes, et surtout la viande hachée de bœuf, doivent être bien cuites à cœur ;
  • le lait cru et les fromages à base de lait cru ne doivent pas être consommés par les jeunes enfants ; préférer les fromages à pâte pressée cuite (type Emmental, Comté, etc.), les fromages fondus à tartiner et les fromages au lait pasteurisé ;
  • les légumes, les fruits et les herbes aromatiques, en particulier ceux qui vont être consommés crus, doivent être soigneusement lavés ;
  • les aliments crus doivent être conservés séparément des aliments cuits ou prêts à être consommés ;
  • les restes alimentaires et les plats cuisinés doivent être suffisamment réchauffés et consommés rapidement ;
  • les ustensiles de cuisine (surtout lorsqu’ils ont été en contact préalablement avec de la viande crue), ainsi que le plan de travail, doivent être soigneusement lavés ;
  • le lavage des mains doit être systématique avant de préparer à manger et en sortant des toilettes ;
  • en cas de gastro-entérite, il convient d’éviter de se baigner dans des lieux de baignades publics et de préparer des repas ;
  • les enfants ne doivent pas boire d’eau non traitée (eau de puits, torrents, etc.) et éviter d’en avaler lors de baignades (lac, étang, etc.) ;
  • enfin, il faut éviter le contact des très jeunes enfants (moins de 5 ans) avec les vaches, veaux, moutons, chèvres, daims, etc., et leur environnement.
Dans un article du 30 mai 2019 paru dans Eurosurveillance sur l'épidémie à E. coli O26 en France liée à la consommation de fromages au lait cru, les auteurs indiquent dans la conclusion, 
Ces épidémies mettent en évidence le risque de consommation de fromage au lait cru, en particulier chez les jeunes enfants. Sensibiliser davantage le public au risque est donc une mesure préventive importante. Un groupe interdisciplinaire d'autorités de santé publique et de sécurité des aliments travaille actuellement à l'élaboration de stratégies de communication en France afin de sensibiliser davantage les consommateurs à ces risques.

On cherchera en vain dans la com du ministère de l'agriculture, « l'élaboration de stratégies de communication en France afin de sensibiliser davantage les consommateurs à ces risques. »

Même cas de figure avec une information incohérente du ministère de l'agriculture sur Les bonnes pratiques d'hygiène à suivre dans sa cuisine,
Du choix de la planche à découper au lavage des mains, il existe de nombreux gestes simples à adopter pour conserver et préparer ses produits chez soi dans de bonnes conditions. Retrouvez quelques réflexes simples. 
Quelles précautions faut-il prendre quand on cuisine ?
Veiller à se laver les mains soigneusement avant de préparer à manger et de consommer des aliments.

Éloigner les animaux et les plantes vertes de la cuisine. 

En quelle matière faut-il choisir sa planche à découper ?

Planches à découper en bois ou en polyéthylène ? L'essentiel est de veiller à bien les nettoyer après chaque utilisation. Laver la planche ainsi que le couteau avant de déposer de nouveaux aliments.

Attention : pour découper une viande cuite, ne pas la reposer sur la planche qui a servi à la découper quand elle était crue.

Veiller également à bien nettoyer les plans de travail sur lesquels vous préparez à manger après chaque utilisation. 
Quand faut-il nettoyer son frigo et son congélateur ?
Glacières, frigo, congélateur … il est primordial de bien entretenir ces espaces pour éviter que les bactéries ne se propagent entre aliments.

On préconise de nettoyer et de désinfecter son frigo tous les mois.

Veiller à dégivrer, nettoyer et désinfecter votre congélateur une fois par an. 
À quelle température doit-on les maintenir?La température dans un frigo doit être inférieure à 4°C. Pour le congélateur, la température recommandée est de -18°C.
Astuce : pour s'assurer qu'aucune panne électrique n'est survenue dans le congélateur (et donc n'a provoqué une décongélation), placer une bouteille à moitié remplie d'eau. Une fois qu'elle est glacée, retourner la bouteille. Si la glace descend, cela signifie qu'une décongélation est survenue.

Voilà on n'en saura pas plus, et notamment pas d'information sur la consommation de la viande hachée qui doit être bien cuite à cœur : cela est recommandée aux jeunes enfants, aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées.

Ma préférence ira vers les Conseils d'hygiène dans la cuisine de l'Anses.
Dix gestes simples pour prévenir les risques microbiologiques dans la cuisine. 
Afin d’aider le consommateur à limiter les risques de contamination à son domicile, plus particulièrement dans sa cuisine, voici, selon l’Anses, les dix mesures prioritaires de prévention.